Lorsquela requĂȘte est rejetĂ©e, l'appel est interjetĂ© dans les formes et dĂ©lais prĂ©vus par l'article 239, alinĂ©a 3 du Code de ProcĂ©dure civile, commerciale et administrative. 3 3 E E L L C C I I T T R AA R L'article 20 de la loi no 64-377 du 7 octobre 1964, relative Ă  la paternitĂ© et Ă  la ïŹliation, est modiïŹĂ© ainsi qu'il suit : U
DĂ©finition de autoritĂ© parentale L’autoritĂ© parentale est une notion large et complexe qui dĂ©signe Ă  la fois les droits et les devoirs des parents Ă  l’égard de leur enfant. L’autoritĂ© parentale a pour finalitĂ© premiĂšre l’intĂ©rĂȘt de l’enfant. Cette notion implique Ă©galement une obligation de respect de l’enfant vis-Ă -vis de ses parents. *** La notion a Ă©voluĂ© avec le temps. Dans son sens traditionnel, l’autoritĂ© parentale Ă©tait synonyme d’obligation de respect des enfants Ă  l’égard de leurs parents. Aujourd’hui, la notion est davantage perçue comme un principe de responsabilitĂ© parentale impliquant plusieurs rĂšgles ayant pour objectif de prĂ©server l’intĂ©rĂȘt de l’enfant. Cette dĂ©finition a Ă©tĂ© rĂ©digĂ©e par un Avocat spĂ©cialisĂ© en succession. 9 points essentiels dans l’explication de la notion de l’autoritĂ© parentale Sens traditionnel Sens actuel FinalitĂ© de l’autoritĂ© parentale l’intĂ©rĂȘt de l’enfant Contenu de l’autoritĂ© parentale Limites Ă  l’autoritĂ© parentale AutoritĂ© parentale et divorce ou sĂ©paration Fin de l’autoritĂ© parentale DĂ©lĂ©gation de l’autoritĂ© parentale ? Retrait de l’autoritĂ© parentale *** 1- DĂ©finition traditionnelle de l’autoritĂ© parentale Qu’est ce que l’autoritĂ© parentale ? La dĂ©finition de l’autoritĂ© parentale suppose de s’attarder d’abord sur le sens traditionnel de cette notion. Le terme autoritĂ© » contenu dans la notion d’autoritĂ© parentale est trĂšs rĂ©vĂ©lateur. Traditionnellement, l’autoritĂ© parentale Ă©tait perçue comme un principe impliquant une hiĂ©rarchie dans le rapport de force entre les parents et l’enfant, et une obligation de respect de ce dernier Ă  l’égard de ses paternels. Telle est la premiĂšre signification de l’autoritĂ© parentale. 2- DĂ©finition actuelle de l’autoritĂ© parentale Aujourd’hui, l’autoritĂ© parentale est un concept qui renferme Ă  la fois des obligations et des devoirs des parents vis-Ă -vis de leurs enfants. 3- FinalitĂ© de l’autoritĂ© parentale l’intĂ©rĂȘt de l’enfant D’aprĂšs l’article 371-1 du code civil, l’autoritĂ© parentale a pour finalitĂ© l’intĂ©rĂȘt de l’enfant ». Ainsi, l’autoritĂ© parentale doit toujours poursuivre cette finalitĂ©. La notion de respect » n’a toutefois pas disparu, puisque l’article 371 du code civil, inchangĂ© depuis une loi de 1971, prĂ©voit expressĂ©ment que l’enfant doit honneur et respect Ă  ses parents, et ce Ă  tout Ăąge ». 4- Contenu de l’autoritĂ© parentale Droits L’autoritĂ© parentale implique essentiellement des droits patrimoniaux. La loi reconnaĂźt en effet un droit aux pĂšre et mĂšre sur les biens de l’enfant mineur et non Ă©mancipĂ©. A titre d’illustration, l’article 379 du code civil Ă©voque des attributs tant patrimoniaux que personnels se rattachant Ă  l’autoritĂ© parentale ». Devoirs Mais l’autoritĂ© parentale implique aujourd’hui davantage des devoirs que des droits pour les parents. En effet, l’autoritĂ© parentale implique, selon l’article 371-1, alinĂ©a 2 du code civil, l’obligation pour les parents de veiller Ă  la sĂ©curitĂ© la santĂ© la moralitĂ© l’éducation le dĂ©veloppement, dans le respect dĂ» Ă  l’enfant. L’autoritĂ© parentale implique Ă©galement par dĂ©finition une responsabilitĂ© des parents du faits de leurs enfants. 5- Limites Ă  l’autoritĂ© parentale Le degrĂ© de l’autoritĂ© parentale varie essentiellement en fonction de l’ñge de l’enfant. L’alinĂ©a 4 de l’article 371-1 du code civil dispose en effet que les parents doivent associer l’enfant aux dĂ©cisions qui le concernent, selon son Ăąge et son degrĂ© de maturitĂ© ». A titre d’exemple, en matiĂšre de changement de nom de famille des enfants mineurs, il est prĂ©vu que l’enfant ĂągĂ© de plus de treize doit donner son consentement Ă©crit en cas de demande de changement de nom sollicitĂ© par les parents au nom de leur enfant. 6- AutoritĂ© parentale et divorce ou sĂ©paration La question de l’autoritĂ© parentale Ă©tait auparavant centrale lorsque les parents Ă©taient divorcĂ©s ou sĂ©parĂ©s, et notamment lorsque le jugement fixait une rĂ©sidence habituelle pour l’enfant plutĂŽt qu’une garde alternĂ©e. Aujourd’hui, le divorce ou la sĂ©paration des parents sont sans incidence sur la dĂ©volution de l’autoritĂ© parentale. Les deux parents continuent Ă  l’exercer conjointement, conformĂ©ment Ă  l’intĂ©rĂȘt supĂ©rieur de l’enfant. Par exception et dans des cas exceptionnels, le juge aux affaires familiales JAF amenĂ© Ă  connaitre du jugement de divorce pourra confier l’autoritĂ© parentale Ă  un seul parent. L’autre parent se verra alors accordĂ© un droit de garde dont les modalitĂ©s d’exercice seront prĂ©cisĂ©es. 7- Fin de l’autoritĂ© parentale L’autoritĂ© parentale cesse par dĂ©finition lors de la majoritĂ© ou de l’émancipation de l’enfant. NĂ©anmoins, la fin de l’autoritĂ© parentale ne met pas fin Ă  l’obligation d’entretien de l’enfant. Elle ne met pas fin non plus au devoir d’éducation. 8- DĂ©lĂ©gation de l’autoritĂ© parentale ? L’autoritĂ© parentale ne peut en principe ĂȘtre cĂ©dĂ©e, dĂ©lĂ©guĂ©e, ou confiĂ©e Ă  un tiers. Seule une dĂ©cision du juge aux affaires familiales peut autoriser la dĂ©lĂ©gation totale ou partielle de l’autoritĂ© parentale. 9- Retrait de l’autoritĂ© parentale Un parent peut se voir retirer l’autoritĂ© parentale par le juge des tutelles pour des motifs graves. Un retrait partiel ou total pourra ĂȘtre prononcĂ© par exemple Ă  l’encontre d’un parent condamnĂ© pĂ©nalement par une juridiction rĂ©pressive, d’un crime ou d’un dĂ©lit Ă  l’égard de l’enfant par exemple article 378 du code civil, ou ayant mis en danger la sĂ©curitĂ© de l’enfant article 378-1 du code civil. Dans ces cas relativement extrĂȘmes », le tribunal pourra nĂ©anmoins prĂ©voir un droit visite sous surveillance au bĂ©nĂ©fice du parent concernĂ©. Autres dĂ©finitions de droit civil Bonne foi Cas de force majeure Cas fortuit Codecivil : articles 371 Ă  371-6 Article 371-2 : entretien des enfants, mĂȘme aprĂšs leur majoritĂ© Code civil : articles 373-2 Ă  373-2-5 Article 373-2-2 : pension alimentaire en cas de sĂ©paration

ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Dans son sens commun, le procĂšs pĂ©nal est l’audience de jugement au cours de laquelle le juge va rendre une dĂ©cision de justice aprĂšs avoir successivement entendu le prĂ©venu, le ministĂšre public, les tĂ©moins et les experts. La procĂ©dure applicable varie selon qu’il s’agit d’un procĂšs devant la cour d’assises, compĂ©tente pour connaĂźtre des crimes, d’un procĂšs devant le tribunal correctionnel, compĂ©tent pour les dĂ©lits, ou encore d’un procĂšs devant les juridictions de police, qui connaissent des contraventions. Dans tous les cas, le procĂšs pĂ©nal s’avĂšre guidĂ© par deux grands principes fondamentaux la prĂ©somption d’innocence, qui gouverne le droit de la preuve, et le droit Ă  un procĂšs Ă©quitable. I. — Les grands principes du procĂšs pĂ©nal ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure A. — La prĂ©somption d’innocence Le principe de la prĂ©somption d’innocence, prĂ©vu Ă  l’article 8 de la DĂ©claration des droits de l’homme et du citoyen et Ă  l’article 9-1 du Code civil, signifie que le prĂ©venu n’a pas Ă  dĂ©montrer son innocence et qu’il incombe Ă  l’accusation de prouver sa culpabilitĂ©. Ce principe implique deux grandes rĂšgles. D’abord, le doute profite Ă  l’accusĂ©, de sorte que la cour d’assises, le tribunal correctionnel ou le tribunal de police doivent relaxer le prĂ©venu en cas de doute sur sa culpabilitĂ©. Ensuite, la personne poursuivie dispose d’un droit de se taire et de ne pas contribuer Ă  sa propre incrimination, consacrĂ©e Ă  l’article 6 de la Convention europĂ©enne des droits de l’homme ci-aprĂšs CEDH ». DĂšs lors, les Ă©lĂ©ments de preuves utilisĂ©s par l’accusation pour renverser la prĂ©somption d’innocence ne doivent pas ĂȘtre obtenus par la contrainte. B. — Le droit Ă  un procĂšs Ă©quitable ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure 1. — Le droit d’accĂšs Ă  un tribunal Dans une dĂ©cision du 9 avril 1996, le Conseil Constitutionnel a reconnu le droit Ă  un recours devant une juridiction en ces termes Il ne doit pas ĂȘtre apportĂ© d’atteinte substantielle au droit des personnes intĂ©ressĂ©es d’exercer un recours effectif devant une juridiction » DC du 9 avril 1996, n° 96-373. La Cour europĂ©enne des droits de l’homme a ajoutĂ© quelques prĂ©cisions en jugeant que le droit d’accĂšs Ă  un tribunal doit ĂȘtre concret et effectif CEDH, 21 fĂ©vrier 1975, Golder c/ Royaume-Uni, requĂȘte n° 4451/70. Tout individu a le droit de contester, de maniĂšre rĂ©elle et non illusoire, un acte constituant une ingĂ©rence de ses droits. 2. — L’exigence d’un tribunal indĂ©pendant et impartial En vertu de l’article 6-1 de la CEDH, toute personne a droit Ă  ce que sa cause soit entendue devant un tribunal qui doit ĂȘtre Ă©tabli par la loi dans son existence, sa composition et sa compĂ©tence. L’indĂ©pendance est garantie par le statut lĂ©gal et constitutionnel du juge. Toute infĂ©rence doit ĂȘtre Ă©cartĂ©e dans l’exercice des fonctions judiciaires. Le tribunal doit prĂ©senter une apparence d’impartialitĂ©, aussi bien au regard de la conduite personnelle du juge que de sa situation. Il s’agit en effet de s’assurer que le juge ne peut susciter de doute quant Ă  son objectivitĂ© compte tenu de ses fonctions. Ainsi, en vertu de l’article 49, alinĂ©a 2 du code de procĂ©dure pĂ©nale, le juge ne peut participer au jugement de l’affaire qu’il a instruite, Ă  l’exception du juge des enfants qui fait l’objet d’une rĂšgle particuliĂšre. 3. — La publicitĂ© et le dĂ©lai raisonnable La publicitĂ© et le droit Ă  un dĂ©lai raisonnable sont consacrĂ©s Ă  l’article 306 alinĂ©a 1er du code de procĂ©dure pĂ©nale selon lequel Les dĂ©bats sont publics, Ă  moins que la publicitĂ© ne soit dangereuse pour l’ordre ou les mƓurs ». Le principe de la publicitĂ© des dĂ©bats connaĂźt quelques exceptions. Le prĂ©sident de la cour peut ainsi exiger que l’audience se tienne Ă  huis clos, si la victime le demande, lorsque les poursuites sont exercĂ©es du chef de viol ou de tortures et actes de barbarie accompagnĂ©s d’agressions sexuelles, de traite des humains ou de proxĂ©nĂ©tisme aggravĂ©. En vertu de l’article 6 de la CEDH, l’accĂšs Ă  la salle d’audience peut Ă©galement ĂȘtre interdit Ă  la presse et au public lorsque les intĂ©rĂȘts des mineurs ou la protection de la vie privĂ©e des parties au procĂšs l’exigent, ou quand la publicitĂ© serait de nature Ă  porter atteinte aux intĂ©rĂȘts de la justice. Depuis la loi du 3 juin 2016, l’enregistrement des procĂšs devant la cour d’assises n’est obligatoire, sauf renonciation des accusĂ©s, qu’en appel, et l’exploitation de ces enregistrements est limitĂ©e aux seules juridictions, sauf s’ils prĂ©sentent un intĂ©rĂȘt pour la constitution d’archives historiques de la justice. Enfin, toute personne a droit Ă  ce que sa cause soit entendue dans un dĂ©lai raisonnable, ce qui englobe Ă©galement les voies de recours. Toutefois, la durĂ©e excessive de la procĂ©dure peut ouvrir droit Ă  rĂ©paration, mais elle est sans incidence sur la validitĂ© des procĂ©dures Cass. Crim., 24 avril 2013, n° 4. — Les droits de la dĂ©fense et l’égalitĂ© des armes Les droits de la dĂ©fense sont garantis Ă  la fois par le Code de procĂ©dure pĂ©nale article prĂ©liminaire, par la Constitution et par la CEDH. Ces droits, qui doivent ĂȘtre respectĂ©s dĂšs le dĂ©but de l’enquĂȘte et jusqu’à la fin du jugement, impliquent un droit Ă  l’assistance d’un avocat, mĂȘme lorsque le prĂ©venu est absent, et le fait qu’une personne doit ĂȘtre informĂ©e de son droit de se taire et des faits qui lui sont reprochĂ©s. Enfin, en vertu du principe d’égalitĂ© des armes, les parties au procĂšs doivent disposer des mĂȘmes droits. La Cour de cassation a prĂ©cisĂ© qu’il doit en ĂȘtre ainsi du droit, pour l’avocat d’une partie, d’assister Ă  l’audition d’un expert effectuĂ©e sur rĂ©quisitions du procureur de la RĂ©publique, en prĂ©sence de celui-ci Cass. Crim., 11 mai 2010, n° II. — Le dĂ©roulement du procĂšs pĂ©nal devant la cour d’assises ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure A. — La procĂ©dure prĂ©alable Ă  l’audience 1. — La prĂ©paration Ă  la session d’assises Lorsque l’ordonnance du juge d’instruction ou la dĂ©cision de mise en accusation est dĂ©finitive, l’accusĂ© est transfĂ©rĂ© en maison d’arrĂȘt du lieu oĂč se trouve la cour d’assises et sera interrogĂ©, aprĂšs son arrivĂ©e, par le prĂ©sident de la cour d’assises. S’il n’est pas dĂ©tenu, il doit se rendre au greffe de la cour aprĂšs avoir reçu une convocation. Toute absence non justifiĂ©e pourra emporter un mandat d’arrĂȘt. Lors de cet interrogatoire, le prĂ©sident de la cour d’assises invitera l’accusĂ© Ă  choisir un avocat et s’il ne le fait pas, un avocat d’office lui sera alors dĂ©signĂ©. Toutes les piĂšces du dossier s’avĂšrent communiquĂ©es Ă  l’accusĂ© et aux parties civiles. Le ministĂšre public et les parties doivent Ă©galement se signifier la liste des tĂ©moins qui seront entendus, le nom des experts qui seront appelĂ©s et la liste des jurĂ©s. 2. — La constitution du jury Lors des procĂšs devant la cour d’assises, six jurĂ©s, tirĂ©s au sort lors d’une audience publique, sont prĂ©sents. Un ou plusieurs membres supplĂ©mentaires sont Ă©galement dĂ©signĂ©s en cas d’empĂȘchement de l’un des jurĂ©s. Avant l’ouverture des dĂ©bats, le prĂ©sident de la cour d’assises procĂšde Ă  une lecture de l’article 304 du code de procĂ©dure pĂ©nale qui Ă©nonce les devoirs des jurĂ©s. L’article prĂ©voit Ă©galement que chacun des jurĂ©s, appelĂ©s individuellement par le prĂ©sident, rĂ©pond en levant la main “Je le jure” ». B. — L’ouverture des dĂ©bats 1. — Les dĂ©bats Depuis la loi du 10 aoĂ»t 2011, le prĂ©sident de la cour d’assises prĂ©sente, dans un premier temps, les faits reprochĂ©s Ă  l’accusĂ© et les Ă©lĂ©ments Ă  sa charge et Ă  sa dĂ©charge, sans donner son opinion, avant de donner la qualification lĂ©gale des faits. Le prĂ©sident interroge l’accusĂ©. Par la suite, le ministĂšre public ou les parties procĂšdent Ă  l’appel des tĂ©moins qui, avant toute dĂ©position, doivent prĂȘter serment. C’est ensuite Ă  la partie civile ou Ă  son avocat de se prononcer, avant que le ministĂšre public prenne ses rĂ©quisitions et que l’accusĂ© et son avocat prĂ©sentent leur dĂ©fense. L’article 346 du code de procĂ©dure pĂ©nal le prĂ©voit Ă©galement que la partie civile et le ministĂšre public peuvent rĂ©pliquer, mais l’accusĂ© ou son avocat auront toujours la parole les derniers ». Enfin, en vertu de l’article 347 du mĂȘme code, le prĂ©sident de la cour dĂ©clare que les dĂ©bats sont terminĂ©s. 2. — La dĂ©libĂ©ration et la dĂ©cision ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Lors de la dĂ©libĂ©ration, le prĂ©sident donne lecture des questions auxquelles la cour et le jury ont Ă  rĂ©pondre. Chaque question est posĂ©e ainsi L’accusĂ© est-il coupable d’avoir commis tel fait ? ». Une question est posĂ©e sur chaque fait et chaque circonstance aggravante doit faire l’objet d’une question distincte. Avant que la cour d’assises ne se retire, le prĂ©sident donne lecture de l’instruction relative au principe de l’intime conviction, affichĂ©e dans les lieux de la chambre des dĂ©libĂ©rations. Les magistrats et jurĂ©s doivent ensuite dĂ©libĂ©rer et rĂ©pondre, secrĂštement, par oui ou par non Ă  la question de savoir si l’accusĂ© s’avĂšre coupable. La dĂ©cision favorable Ă  l’accusĂ© doit rĂ©unir au moins six voix sur neuf. Lorsqu’ils le dĂ©clare coupable, ils doivent Ă©galement dĂ©libĂ©rer sur l’application de la peine. Une fois que la dĂ©libĂ©ration s’avĂšre faite, le prĂ©sident, dans la salle d’audience rĂ©unie, fait comparaitre l’accusĂ© et prononce le verdict. Ce dernier dispose alors d’un dĂ©lai de six jours pour interjeter appel de la dĂ©cision. III. — Le dĂ©roulement du procĂšs pĂ©nal devant le tribunal correctionnel et les tribunaux de police ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure A. — L’audience et la dĂ©cision du tribunal correctionnel 1. — Les dĂ©bats À moins que le prĂ©venu ne fournisse une excuse valable, celui-ci doit impĂ©rativement comparaitre devant le tribunal. Il peut demander Ă  ĂȘtre jugĂ© en son absence, par lettre adressĂ©e au prĂ©sident du tribunal correctionnel, Ă  condition qu’un avocat soit prĂ©sent pour le reprĂ©senter. L’article 411 du code de procĂ©dure pĂ©nale prĂ©voit toutefois que si le tribunal estime nĂ©cessaire sa comparution en personne, le prĂ©venu sera rĂ©assignĂ© pour une nouvelle audience. Par ailleurs, la partie lĂ©sĂ©e qui ne l’a pas fait prĂ©cĂ©demment peut se constituer partie civile Ă  l’audience, mais doit le faire, Ă  peine d’irrecevabilitĂ©, avant les rĂ©quisitions du ministĂšre public sur le fond, ou avant les rĂ©quisitions du ministĂšre public sur la peine, si le tribunal a ordonnĂ© l’ajournement du prononcĂ© de la peine. Lors des dĂ©bats, le prĂ©sident du tribunal va interroger le prĂ©venu puis auditionner les tĂ©moins. Les avocats des parties et le ministĂšre public peuvent Ă©galement poser des questions aussi bien au prĂ©venu qu’à la partie civile, aux tĂ©moins et aux autres personnes appelĂ©es Ă  la barre. Enfin, aprĂšs l’exposition de la demande de la partie civile et les rĂ©quisitions du ministĂšre public, l’avocat du prĂ©venu prĂ©sente sa dĂ©fense. 2. — La dĂ©cision Le jugement peut se voir rendu Ă  l’audience mĂȘme Ă  laquelle ont eu lieu les dĂ©bats ou Ă  une date ultĂ©rieure. Dans ce dernier cas, le prĂ©sident du tribunal informera les parties du jour oĂč le jugement sera prononcĂ©. Si le tribunal estime qu’un dĂ©lit s’avĂšre caractĂ©risĂ©, il prononcera la peine applicable et statuera sur l’action civile. Il peut Ă©galement ordonner le versement provisoire, en tout ou partie, des dommages et intĂ©rĂȘts. Si le tribunal estime que le fait pour lequel il se trouve saisi ne constitue qu’une contravention, il prononcera la peine et statuera, le cas Ă©chĂ©ant, sur l’action civile. Si le fait dĂ©fĂ©rĂ© au tribunal sous la qualification de dĂ©lit entraine une peine criminelle, le tribunal doit renvoyer le ministĂšre public Ă  prendre de nouvelles rĂ©quisitions et dĂ©cernera, par la mĂȘme dĂ©cision, un mandat de dĂ©pĂŽt ou d’arrĂȘt contre le prĂ©venu. Enfin, si le tribunal estime que le fait poursuivi ne constitue aucune infraction Ă  la loi ou n’était pas imputable au prĂ©venu, il prononcerait la relaxe. Il pourra Ă©galement statuer, par le mĂȘme jugement, sur la demande en dommages et intĂ©rĂȘts formĂ©e par la personne relaxĂ©e contre la partie civile pour abus de constitution de partie civile. B. — L’audience et la dĂ©cision du tribunal de police Avant le jour de l’audience, le prĂ©sident du tribunal de police peut, sur requĂȘte du ministĂšre public ou de la partie civile, estimer ou faire estimer les dommages, dresser ou faire dresser des procĂšs-verbaux ou ordonner tous actes requĂ©rants cĂ©lĂ©ritĂ©. Les rĂšgles relatives Ă  la constitution de partie civile, au jugement, Ă  la comparution et Ă  la reprĂ©sentation du prĂ©venu devant le tribunal correctionnel s’appliquent Ă©galement Ă  l’audience tenue devant le tribunal de police. Le code prĂ©voit toutefois que lorsque la contravention n’est passible que d’une peine d’amende, le prĂ©venu peut se faire reprĂ©senter par un avocat ou un fondĂ© de procuration spĂ©ciale. Lorsque le tribunal estime que le fait constitue une contravention, il prononcera la peine applicable et statuera sur l’action civile, le cas Ă©chĂ©ant. Toutefois, s’il estime que le fait constitue un crime ou un dĂ©lit, il doit se dĂ©clarer incompĂ©tent et renvoyer le ministĂšre public Ă  se pourvoir de la façon appropriĂ©e. Enfin, lorsque le fait ne constitue ni une contravention, ni un crime ou un dĂ©lit ou qu’il n’est pas Ă©tabli ou pas imputable au prĂ©venu, une relaxe sera prononcĂ©e. IV. — Contacter un avocat ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Pour votre dĂ©fense 100-7 code procĂ©dure pĂ©nale code procĂ©dure pĂ©nale 365-1 code procĂ©dure pĂ©nale 387 10-2 procĂ©dure pĂ©nale code procĂ©dure pĂ©nale 11 code procĂ©dure pĂ©nale 15-3 122-5 code procĂ©dure pĂ©nale code de procĂ©dure pĂ©nale 9-1 code de procĂ©dure pĂ©nale 122-7 code procĂ©dure pĂ©nale 131-8 code procĂ©dure pĂ©nale code de procĂ©dure pĂ©nale 593 code de procĂ©dure pĂ©nale 89-1 15-3 procĂ©dure pĂ©nale d’abord, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure 1ere comparution code de procĂ©dure pĂ©nale 73 code de procĂ©dure pĂ©nale 85 230-8 code procĂ©dure pĂ©nale 3 principes directeurs de la procĂ©dure pĂ©nale code de procĂ©dure pĂ©nale 8 code de procĂ©dure pĂ©nale 803 393 procĂ©dure pĂ©nale 39-3 procĂ©dure pĂ©nale code de procĂ©dure pĂ©nale 60-1 code de procĂ©dure pĂ©nale 706-47 4 phases du procĂšs pĂ©nal 4 principes fondamentaux de la justice code de procĂ©dure pĂ©nale 41-2 code de procĂ©dure pĂ©nale 429 4 procĂ©dure pĂ©nale 40-3 procĂ©dure pĂ©nale 6 code de procĂ©dure pĂ©nale 61-1 procĂ©dure pĂ©nale 40-4 procĂ©dure pĂ©nale 4-1 code de procĂ©dure pĂ©nale 41-1 procĂ©dure pĂ©nale code de procĂ©dure pĂ©nale 63-1 code de procĂ©dure pĂ©nale 706-3 41-2 procĂ©dure pĂ©nale 41-4 code procĂ©dure pĂ©nale code de procĂ©dure pĂ©nale 53 code de procĂ©dure pĂ©nale 568 41-4 procĂ©dure pĂ©nale 41-5 code procĂ©dure pĂ©nale code de procĂ©dure pĂ©nale 537 code de procĂ©dure pĂ©nale 550 441-7 code procĂ©dure pĂ©nale puis, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure 475-1 procĂ©dure pĂ©nale code de procĂ©dure pĂ©nale 52 code de procĂ©dure pĂ©nale 529 495-7 code procĂ©dure pĂ©nale 495-8 code procĂ©dure pĂ©nale code de procĂ©dure pĂ©nale 475-1 code de procĂ©dure pĂ©nale 495-17 5 code procĂ©dure pĂ©nale 5 principes de la justice code procĂ©dure pĂ©nale 2019 5-1 code de procĂ©dure pĂ©nale 5-1 procĂ©dure pĂ©nale code procĂ©dure pĂ©nale 2020 code procĂ©dure pĂ©nale 2021 529-2 procĂ©dure pĂ©nale 529-5 code procĂ©dure pĂ©nale code de procĂ©dure pĂ©nale interpellation code procĂ©dure pĂ©nale 175 712-6 procĂ©dure pĂ©nale 723-7 code procĂ©dure pĂ©nale code procĂ©dure pĂ©nale 6 716-5 code procĂ©dure pĂ©nale 721-3 procĂ©dure pĂ©nale code procĂ©dure pĂ©nale 61-1 ensuite, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure code procĂ©dure pĂ©nale 62-2 717-3 procĂ©dure pĂ©nale 720-4 procĂ©dure pĂ©nale code procĂ©dure pĂ©nale 695-11 code procĂ©dure pĂ©nale 706-73 7 code procĂ©dure pĂ©nale 7 principes code procĂ©dure pĂ©nale 729 code procĂ©dure pĂ©nale 77-1 706-3 procĂ©dure pĂ©nale 712-6 code procĂ©dure pĂ©nale code procĂ©dure pĂ©nale 78-2 code procĂ©dure pĂ©nale 800-2 689-1 procĂ©dure pĂ©nale 696-4 procĂ©dure pĂ©nale code procĂ©dure pĂ©nale 81 code procĂ©dure pĂ©nale 82-1 59 procĂ©dure pĂ©nale 62-2 procĂ©dure pĂ©nale code procĂ©dure pĂ©nale article 16 code procĂ©dure pĂ©nale article 9 comment fonctionne le tribunal de police comment la police convoque 77-1 procĂ©dure pĂ©nale aussi, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure 77-2 procĂ©dure pĂ©nale cours d’assises spĂ©ciales dans un dĂ©lai raisonnable 77-4 procĂ©dure pĂ©nale 78-6 code procĂ©dure pĂ©nale cour d’assise jurĂ©s cour d’assises cpp 7eme chambre correctionnelle 803-6 procĂ©dure pĂ©nale cour d’assises jurĂ©s cour d’assises spĂ©ciales 85 procĂ©dure pĂ©nale 9 principe gĂ©nĂ©raux cour d’appel ou cour d’appel cour d’assise fonctionnement 9 principes 9 principes gĂ©nĂ©raux cour assises cour d’appel dĂ©roulement 9-1 code procĂ©dure pĂ©nale 9-1 procĂ©dure pĂ©nale cours d procĂ©dure pĂ©nale cours d’assise jugement 9-2 procĂ©dure pĂ©nale 9-3 code de procĂ©dure pĂ©nale contradictoire et droits de la dĂ©fense contrĂŽle d’identitĂ© procĂ©dure pĂ©nale 9-3 procĂ©dure pĂ©nale Ă©videment, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure 99 procĂ©dure pĂ©nale comprendre la procĂ©dure pĂ©nale cour d’appel fonctionnement Ă  l’instruction Ă  un dĂ©lai raisonnable comment se passe un tribunal correctionnel comparution immĂ©diate droits de la dĂ©fense accĂšs jugement tribunal correctionnel armes Ă©gales comment se passe le tribunal correctionnel comment se passe un procĂšs en cour d’assise dĂ©roulement audience cour d’appel dĂ©roulement audience tribunal correctionnel art 6 procĂ©dure pĂ©nale article 1 procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement jugement correctionnel dĂ©roulement jugement cour d’appel article 160 code de procĂ©dure pĂ©nale article 2 procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement d’une procĂ©dure pĂ©nale schĂ©ma dĂ©roulement instruction article 3 procĂ©dure pĂ©nale mais, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure article 306 code de procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement d’une audience devant le tribunal correctionnel dĂ©roulement d’une audience en cour d’appel article 362 code de procĂ©dure pĂ©nale article 380-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement d’une audience correctionnelle dĂ©roulement d’une audience devant la cour d’appel article 385-1 code de procĂ©dure pĂ©nale article 385-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement d’une affaire devant le tribunal correctionnel dĂ©roulement d’une procĂ©dure pĂ©nale article 412 alinĂ©a 1 code procĂ©dure pĂ©nale article 412 alinĂ©a 1 du code de procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement d’un procĂšs en cour d’appel dĂ©roulement d’un procĂšs en cours d’assises article 41-4 procĂ©dure pĂ©nale article 427 alinĂ©a 1er du code de procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement d’un procĂšs devant la cour d’appel dĂ©roulement d’un procĂšs devant le tribunal correctionnel article 5 procĂ©dure pĂ©nale article 503-1 code de procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement d’un procĂšs en correctionnel dĂ©roulement d’un tribunal de police article 503-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale article 520-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement d’un jugement en cour d’appel dĂ©roulement d’un procĂšs correctionnel article 559 code de procĂ©dure pĂ©nale article 6 code procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement du procĂšs pĂ©nal dĂ©roulement d’un jugement au tribunal correctionnel article 6 droit de la dĂ©fense article 6 procĂ©dure pĂ©nale encore, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure dĂ©roulement de la procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement du procĂšs article 7 code procĂ©dure pĂ©nale article 7 procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement cour d’appel dĂ©roulement de la procĂ©dure devant la cour d’appel article 71 du code de procĂ©dure pĂ©nale article 9 procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement audience tribunal de police dĂ©roulement de la procĂ©dure devant le tribunal de police code de procĂ©dure pĂ©nale code de procĂ©dure pĂ©nale 114 article 97 du code de procĂ©dure pĂ©nale article d 262 du code de procĂ©dure pĂ©nale code de procĂ©dure pĂ©nale 353 code de procĂ©dure pĂ©nale 395 assister procĂšs cours d’assise paris association pour la dĂ©fense des droits de l’homme avec un dĂ©lai raisonnable but droits de la dĂ©fense c’est quoi la procĂ©dure pĂ©nale c’est quoi tribunal correctionnel code de procĂ©dure pĂ©nale 145 code de procĂ©dure pĂ©nale 1958 c’est quoi un dĂ©lai raisonnable Ă©galement, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure cĂ©sure du procĂšs pĂ©nal dĂ©finition chambre d’instruction chambre d’instruction c’est quoi dĂ©lai raisonnable d’un an dĂ©lai raisonnable jugement chambre d’instruction dĂ©roulement citĂ© a prĂ©venu tribunal correctionnel art citation Ă©galitĂ© des armes dĂ©roulement jugement en cour d’appel dĂ©roulement procĂ©dure cour d’appel citation sur le procĂšs pĂ©nal citation sur les droits de la dĂ©fense dans un dĂ©lai raisonnable français dc 2 dĂ©cembre 1976 droits de la dĂ©fense dĂ©claration des principes fondamentaux de justice relatifs aux victimes de la criminalitĂ© de tribunal de police dĂ©fense des droits de la propriĂ©tĂ© intellectuelle dĂ©fense droit de la famille dĂ©lai raisonnable dĂ©finition dĂ©lai raisonnable jurisprudence dĂ©fense droits de la femme dĂ©finition de le procĂšs pĂ©nal dĂ©finition du procĂšs pĂ©nal dĂ©lai raisonnable dĂ©lai raisonnable justice dĂ©finition la dĂ©fense des droits de l’homme dĂ©finition prĂ©venu droit pĂ©nal dĂ©lai raisonnable un an dĂ©lai raisonnable un an conseil d’état dĂ©roulĂ© procĂšs assises dĂ©roulĂ© procĂšs pĂ©nal dĂ©roulement procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement procĂšs assises de mĂȘme, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure droit Ă  la lĂ©gitime dĂ©fense droit Ă  l’égalitĂ© des armes dĂ©roulement procĂšs cour d’appel dĂ©roulement procĂšs cour d’appel prud’hommes droit de la dĂ©fense droit de la dĂ©fense administrative dĂ©roulement procĂšs cour d’assises dĂ©roulement procĂšs en assise droit de la dĂ©fense du salariĂ© droit de la dĂ©fense en matiĂšre disciplinaire dĂ©roulement procĂšs pĂ©nal dĂ©roulement procĂšs tribunal correctionnel droit de la dĂ©fense droit fondamental droit de la dĂ©fense en procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement tribunal correctionnel diffĂ©rentes phases du procĂšs pĂ©nal droit Ă  la dĂ©fense droit Ă  un dĂ©lai raisonnable de jugement des dĂ©lais raisonnable droits de la dĂ©fense procĂ©dure droits de la dĂ©fense procĂ©dure administrative Ă©galitĂ© des armes en droit Ă©galitĂ© des armes en droit fiscal droits de la dĂ©fense procĂ©dure civile droits de la dĂ©fense procĂ©dure disciplinaire Ă©galitĂ© des armes droit administratif Ă©galitĂ© des armes droits de la dĂ©fense droits de la dĂ©fense procĂ©dure pĂ©nale droits de la dĂ©fense procĂšs pĂ©nal Ă©galitĂ© des armes cedh Ă©galitĂ© des armes conseil constitutionnel droits de la dĂ©fense recours droits de la dĂ©fense rĂšglement intĂ©rieur Ă©galitĂ© des armes dĂ©f Ă©galitĂ© des armes de juridique droits de la dĂ©fense sanction or, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure droits de la dĂ©fense valeur Ă©galitĂ© des armes Ă©galitĂ© des armes article 6 cedh droits de la dĂ©fense valeur constitutionnelle droits de la dĂ©fense victime Ă©galitĂ© des armes dissertation Ă©galitĂ© des armes en droit pĂ©nal droits de la dĂ©fense origine droits de la dĂ©fense principe constitutionnel Ă©galitĂ© des armes en procĂ©dure pĂ©nale Ă©galitĂ© des armes et principe du contradictoire droits de la dĂ©fense jurisprudence droits de la dĂ©fense libertĂ© fondamentale Ă©galitĂ© des armes judiciaire Ă©galitĂ© des armes juridique droits de la dĂ©fense forme droits de la dĂ©fense image Ă©galitĂ© des armes origine Ă©galitĂ© des armes origine droits de la dĂ©fense juridique droits de la dĂ©fense mĂ©decins Ă©galitĂ© des armes pĂ©nal Ă©galitĂ© des armes principe droits de la dĂ©fense impartialitĂ© droits de la dĂ©fense juge voici, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Ă©galitĂ© des armes principe du contradictoire Ă©galitĂ© des armes procĂ©dure civile en correctionnel en correctionnelle avocat tribunal correctionnel en cours d’instruction de essentiel procĂ©dure pĂ©nale Ă©tape de la procĂ©dure pĂ©nale Ă©tape procĂ©dure pĂ©nale droit Ă  un tribunal impartial droit Ă  un tribunal indĂ©pendant et impartial Ă©tapes de la procĂ©dure pĂ©nale Ă©tapes du procĂšs droits de la dĂ©fense et principe du contradictoire droits de la dĂ©fense et secret de l’instruction Ă©tapes du procĂšs pĂ©nal Ă©tapes procĂ©dure pĂ©nale France droits de la dĂ©fense enquĂȘte prĂ©liminaire droits de la dĂ©fense et contradictoire Ă©tapes procĂšs pĂ©nal ĂȘtre jugĂ© dans un dĂ©lai raisonnable exemple de procĂšs en cour d’assises exemple tribunal correctionnel exercice des droits de la dĂ©fense faux indĂ©pendants tribunal du travail fonctionnement tribunal correctionnel fonctionnement tribunal de police fondation pour la dĂ©fense des droits de l’homme garantie des droits de la dĂ©fense garde Ă  vue et droits de la dĂ©fense mais, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure grands principes de la justice grands principes de la procĂ©dure pĂ©nale droits de la dĂ©fense enquĂȘte droits de la dĂ©fense et terrorisme grands principes procĂ©dure pĂ©nale grief dĂ©sorganisation des droits de la dĂ©fense groupement pour la dĂ©fense des droits sociaux de Trois-RiviĂšres histoire des droits de la dĂ©fense impartial tribunal test impartialitĂ© droit droits de la dĂ©fense droit français droits de la dĂ©fense en matiĂšre administrative impartialitĂ© du tribunal impartialitĂ© tribunal droits de la dĂ©fense droit fiscal droits de la dĂ©fense en matiĂšre civile impartialitĂ© tribunal administratif impartialitĂ© tribunal correctionnel Independent tribunal intox force organe harvesting Independent tribunal service droits de la dĂ©fense dĂ©finition droits de la dĂ©fense dĂ©finition juridique Independent tribunal Universal crĂ©dit inĂ©galitĂ© des armes procĂšs instruction correctionnelle instruction de l’affaire droits de la dĂ©fense contradictoire droits de la dĂ©fense dans le monde instruction dĂ©finitive instruction du procĂšs droit de la dĂ©fense article 6 droit de la dĂ©fense code du travail instruction du procĂšs pĂ©nal instruction d’un procĂšs droits de la dĂ©fense contentieux administratif droits de la dĂ©fense contenu instruction d’une affaire certes, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure instruction d’une affaire pĂ©nale droits de la dĂ©fense citation droits de la dĂ©fense conseil constitutionnel instruction ou procĂšs instruction procĂšs droits de la dĂ©fense cedh droits de la dĂ©fense constitution instruction procĂšs administratif instruction procĂšs pĂ©nal je passe en correctionnel juge indĂ©pendant et impartial jugement au tribunal correctionnel jugement dans un dĂ©lai raisonnable droits de la dĂ©fense avocats droits de la dĂ©fense bafouĂ©s jugement dĂ©lai raisonnable juridiction droits de la dĂ©fense jurisprudence dĂ©lai raisonnable juste victime dans le procĂšs pĂ©nal justice droits de la dĂ©fense justice et droit de la dĂ©fense le procĂšs pĂ©nal dĂ©finition la chambre d’instruction la place de la victime dans le procĂšs pĂ©nal droit de la dĂ©fense d’homme droit de la dĂ©fense dĂ©finition la preuve dans le procĂšs pĂ©nal la procĂ©dure droits de la dĂ©fense article 6 cedh droits de la dĂ©fense audition la procĂ©dure pĂ©nale la procĂ©dure pĂ©nale cas pratique droits de la dĂ©fense droits de la dĂ©fense article la procĂ©dure pĂ©nale dĂ©finition alors, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure la procĂ©dure pĂ©nale en cas pratique droit d’ĂȘtre jugĂ© dans un dĂ©lai raisonnable droit et administration de la dĂ©fense la procĂ©dure pĂ©nale en France la procĂ©dure pĂ©nale en schĂ©ma droit international de la lĂ©gitime dĂ©fense droit procĂšs Ă©quitable Ă©galitĂ© des armes la procĂ©dure pĂ©nale en tableaux la procĂ©dure pĂ©nale et le droit europĂ©en droit de la dĂ©fense respect droits de la dĂ©fense doctrine la procĂ©dure pĂ©nale française la procĂ©dure pĂ©nale française est-elle inquisitoire ou accusatoire droit de la dĂ©fense judiciaire droit de la dĂ©fense nationale la procĂ©dure pĂ©nale France la procĂ©dure pĂ©nale judiciaire droit de la dĂ©fense et procĂšs Ă©quitable droit de la dĂ©fense français la procĂ©dure pĂ©nale militaire la procĂ©dure pĂ©nale numĂ©rique droit de la dĂ©fense pgcd voilĂ , ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure droit de la dĂ©fense procĂ©dure pĂ©nale la procĂ©dure pĂ©nale schĂ©ma la procĂ©dure pĂ©nale signification principe de cĂ©lĂ©ritĂ© procĂ©dure pĂ©nale principe de la procĂ©dure pĂ©nale la victime dans le procĂšs pĂ©nal la victime et le procĂšs pĂ©nal principes directeurs de la procĂ©dure pĂ©nale principes directeurs du procĂšs la victime et le procĂšs pĂ©nal greffier la visioconfĂ©rence dans le procĂšs pĂ©nal perspectives europĂ©ennes principes de la procĂ©dure pĂ©nale principes de procĂ©dure pĂ©nale l’action civile dans le procĂšs pĂ©nal laisser un dĂ©lai raisonnable l’assureur dans le procĂšs pĂ©nal le cadre du procĂšs pĂ©nal le contradictoire dans le procĂšs pĂ©nal principes de la justice principes directeurs du procĂšs pĂ©nal le dĂ©lai raisonnable le dĂ©lai raisonnable dans le procĂšs pĂ©nal principe Ă©galitĂ© des armes principe fondamentaux le dĂ©roulement le dĂ©roulement de la procĂ©dure pĂ©nale principe fondamentaux de la justice principe gĂ©nĂ©ral des droits de la dĂ©fense le dĂ©roulement du procĂšs pĂ©nal le dĂ©roulement d’un procĂšs pĂ©nal principe d’impartialitĂ© procĂ©dure pĂ©nale principe directeur de la procĂ©dure pĂ©nale le doute dans le procĂšs pĂ©nal le droit Ă  un tribunal indĂ©pendant principe d’égalitĂ© des armes cedh enfin, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure principe d’égalitĂ© des armes conseil d’état le droit Ă  un tribunal indĂ©pendant et impartial le principe de l’égalitĂ© des armes principe directeur du procĂšs pĂ©nal principe directeur procĂ©dure pĂ©nale le principe de l’égalitĂ© des armes dans le procĂšs pĂ©nal le procĂšs Ă©quitable en droit pĂ©nal principe de proportionnalitĂ© procĂ©dure pĂ©nale principe d’égalitĂ© des armes le procĂšs Ă©quitable en procĂ©dure pĂ©nale le procĂšs pĂ©nal principe de loyautĂ© procĂ©dure pĂ©nale principe de nĂ©cessitĂ© procĂ©dure pĂ©nale le procĂšs pĂ©nal Ă  l’épreuve de la gĂ©nĂ©tique principe de l’égalitĂ© des armes principe de l’égalitĂ© des armes cedh le procĂšs pĂ©nal Ă  Rome le procĂšs pĂ©nal dĂ©finition principe du dĂ©lai raisonnable procĂšs au assise le procĂšs pĂ©nal du mineur le procĂšs pĂ©nal en France procĂšs pĂ©nal exemple procĂšs pĂ©nal schĂ©ma toute fois, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure le procĂšs pĂ©nal et le numĂ©rique le procĂšs pĂ©nal n’est pas forcĂ©ment dĂ©clenchĂ© par la victime procĂšs pĂ©nal dĂ©finition juridique procĂšs pĂ©nal dĂ©finition simple le respect des droits de la dĂ©fense dĂ©finition le rĂŽle de la victime dans le procĂšs pĂ©nal procĂšs pĂ©nal dĂ©roulement procĂšs pĂ©nal droit de se taire le suspect dans le procĂšs pĂ©nal le tĂ©moin dans le procĂšs pĂ©nal procĂšs en instruction procĂšs pĂ©nal l’égalitĂ© des armes l’égalitĂ© des armes dans le procĂšs pĂ©nal procĂšs de cours d’assises procĂšs-verbal dĂ©finition droit pĂ©nal l’égalitĂ© des armes dans les enceintes judiciaires l’égalitĂ© des armes entre les parties au procĂšs procĂšs d’assises en cours procĂšs d’assises en cours Nanterre les 3 principes directeurs de la procĂ©dure pĂ©nale les buts du procĂšs pĂ©nal sont procĂšs cours d’assise procĂšs cours d’assise paris les cours d’assises les diffĂ©rentes Ă©tapes de la procĂ©dure pĂ©nale procĂšs assises procĂšs assises dĂ©roulement en particulier, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure les diffĂ©rentes Ă©tapes d’un procĂšs pĂ©nal les diffĂ©rentes phases de la procĂ©dure pĂ©nale principes fondamentaux principes fondamentaux de la justice les principes fondamentaux du procĂšs pĂ©nal les principes gĂ©nĂ©raux de la procĂ©dure pĂ©nale l’essentiel de la procĂ©dure civile l’essentiel de la procĂ©dure pĂ©nale les procĂ©dures pĂ©nales les procĂšs en droit pĂ©nal l’exercice des droits de la dĂ©fense ligue pour la dĂ©fense des droits de l’homme avocat juge d’instruction l’instruction dans le procĂšs administratif l’instruction d’une affaire les principes fondamentaux de la justice sociale les principes fondamentaux de la procĂ©dure pĂ©nale l’instruction procĂšs master 2 procĂ©dure pĂ©nale mise en accusation devant la cour d’assises non-respect des droits de la dĂ©fense notion de droits de la dĂ©fense organisation du tribunal correctionnel organisation d’une cour d’appel par un tribunal indĂ©pendant et impartial phase d’instruction procĂšs pĂ©nal phase du procĂšs pĂ©nal les principes fondamentaux de la justice en France les principes fondamentaux de la justice française phase policiĂšre du procĂšs pĂ©nal phase prĂ©paratoire du procĂšs pĂ©nal les principes du procĂšs pĂ©nal les principes fondamentaux de la justice phases de la procĂ©dure pĂ©nale phases du procĂšs pĂ©nal ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure les principes directeurs d’un procĂšs pĂ©nal les principes du procĂ©dure pĂ©nale phases d’un procĂšs pĂ©nal poursuite correctionnelle prĂ©somption d’innocence et droits de la dĂ©fense preuve dans le procĂšs pĂ©nal principes directeurs procĂ©dure pĂ©nale principes directeurs procĂšs pĂ©nal cabinet d’avocats pĂ©nalistes paris principes en droit pĂ©nal les diffĂ©rentes phases du procĂšs pĂ©nal les droit de la dĂ©fens principes fondamentaux de la justice administrative principes fondamentaux de la justice en France les principes fondamentaux de la justice aujourd’hui principes fondamentaux de la justice pĂ©nale principes fondamentaux de la procĂ©dure pĂ©nale les principes directeurs du procĂšs pĂ©nal principes fondamentaux du procĂšs pĂ©nal principes fondamentaux justice les principes directeurs de la procĂ©dure pĂ©nale principes fondamentaux la justice principes fondamentaux procĂ©dure pĂ©nale les principes directeur de la procĂ©dure pĂ©nale principes gĂ©nĂ©raux de la procĂ©dure pĂ©nale principes justice pĂ©naliste paris principes de justice principes procĂ©dure pĂ©nale les phases du procĂšs pĂ©nal procĂ©dure appel ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure procĂ©dure correctionnelle les phases de l’instruction procĂ©dure pĂ©nale procĂ©dure de police procĂ©dure d’enquĂȘte pĂ©nale les principes de la procĂ©dure pĂ©nale procĂ©dure devant la cour d’assises procĂ©dure d’instruction les immunitĂ©s dans le procĂšs pĂ©nal procĂ©dure d’instruction pĂ©nale procĂ©dure d’irresponsabilitĂ© pĂ©nale les Ă©tapes d’un procĂšs pĂ©nal procĂ©dure d’ordonnance pĂ©nale procĂ©dure et instruction les grands principes du procĂšs pĂ©nal procĂ©dure individuelle procĂ©dure pĂ©nale les phases de la procĂ©dure pĂ©nale procĂ©dure pĂ©nale 2020 procĂ©dure pĂ©nale 388-1 les grandes Ă©tapes de la procĂ©dure pĂ©nale procĂ©dure pĂ©nale 41-1 procĂ©dure pĂ©nale 62 les principes directeurs du procĂšs procĂ©dure pĂ©nale accident de la route procĂ©dure pĂ©nale accusatoire les garanties des droits de la dĂ©fense dans la procĂ©dure pĂ©nale procĂ©dure pĂ©nale appel procĂ©dure pĂ©nale approfondie les grands principes de la procĂ©dure pĂ©nale procĂ©dure pĂ©nale article 15-3 procĂ©dure pĂ©nale article 304 les droits de la dĂ©fense les droits de la dĂ©fense bafouĂ©s procĂ©dure pĂ©nale article 40 procĂ©dure pĂ©nale article 427 les phases d’un procĂšs pĂ©nal ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure procĂ©dure pĂ©nale article 551 procĂ©dure pĂ©nale article 61 les Ă©tapes d’un procĂšs procĂ©dure pĂ©nale article 75 procĂ©dure pĂ©nale cas pratique les grands principes directeurs du procĂšs pĂ©nal procĂ©dure pĂ©nale c’est quoi procĂ©dure pĂ©nale code les Ă©tapes de l’instruction d’une affaire procĂ©dure pĂ©nale cours procĂ©dure pĂ©nale covis les Ă©tapes de la procĂ©dure pĂ©nale procĂ©dure pĂ©nale dĂ©finition procĂ©dure pĂ©nale dĂ©finition juridique les Ă©tapes du procĂšs pĂ©nal procĂ©dure pĂ©nale dĂ©pĂŽt de plainte procĂ©dure pĂ©nale depuis quand les droits de la dĂ©fense procĂ©dure administrative non contentieuse procĂ©dure pĂ©nale dĂ©rogatoire procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement les droits de la dĂ©fense procĂ©dure pĂ©nale procĂ©dure pĂ©nale devant la cour d’appel procĂ©dure pĂ©nale Ă©galitĂ© des armes ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure les droits de la dĂ©fense pendant la garde Ă  vue procĂ©dure pĂ©nale Ă©lection de domicile procĂ©dure pĂ©nale en cas pratique les droits de la dĂ©fense en procĂ©dure pĂ©nale procĂ©dure pĂ©nale en France procĂ©dure pĂ©nale en schĂ©ma avocat procĂ©dure pĂ©nale procĂ©dure pĂ©nale en schĂ©mas les droits de la dĂ©fense en matiĂšre pĂ©nale procĂ©dure pĂ©nale et covis 19 procĂ©dure pĂ©nale et licenciement les droits de la dĂ©fense devant la cour pĂ©nale internationale procĂ©dure pĂ©nale et procĂ©dure civile procĂ©dure pĂ©nale Ă©tapes les droits de la dĂ©fense dans la phase prĂ©paratoire du procĂšs pĂ©nal procĂ©dure pĂ©nale Ă©volution procĂ©dure pĂ©nale fiches les droits de la dĂ©fense dans le procĂšs pĂ©nal procĂ©dure pĂ©nale française procĂ©dure pĂ©nale française accusatoire ou inquisitoire tribunal administratif indĂ©pendant tribunal correctionnel dĂ©roulement procĂ©dure pĂ©nale militaire procĂ©dure pĂ©nale nouveautĂ© tribunal correctionnel dĂ©roulement d’une audience procĂ©dure pĂ©nale nullitĂ© textuelle substantielle procĂ©dure pĂ©nale numĂ©rique tribunal correctionnel fonctionnement procĂ©dure pĂ©nale mineur procĂ©dure pĂ©nale mise en examen tribunal correctionnel schĂ©ma procĂ©dure pĂ©nale majeur protĂ©gĂ© procĂ©dure pĂ©nale matiĂšre tribunal de police 4 classe ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure procĂ©dure pĂ©nale l’action publique procĂ©dure pĂ©nale les attributions du procureur de la rĂ©publique tribunal de police c’est quoi procĂ©dure pĂ©nale huissier de justice procĂ©dure pĂ©nale jugement tribunal de police dĂ©roulement procĂ©dure pĂ©nale fraude fiscale procĂ©dure pĂ©nale GenĂšve tribunal de police dĂ©roulement de l’audience procĂ©dure pĂ©nale hĂ©ritiers procĂ©dure pĂ©nale homicide involontaire tribunal de police fonctionnement tribunal dĂ©lai raisonnable procĂ©dure pĂ©nale inquisitoire procĂ©dure pĂ©nale juge d’instruction tribunal des indĂ©pendants procĂ©dure pĂ©nale instruction procĂ©dure pĂ©nale introduction tribunal impartial procĂ©dure pĂ©nale gĂ©olocalisation procĂ©dure pĂ©nale harcĂšlement moral tribunal impartial dĂ©finition procĂ©dure pĂ©nale jonction procĂ©dure pĂ©nale judiciaire tribunal impartial et indĂ©pendant tribunal indĂ©pendant et impartial procĂ©dure pĂ©nale gage de la paix sociale procĂ©dure pĂ©nale garde Ă  vue tribunal indĂ©pendant et impartial dĂ©finition procĂ©dure pĂ©nale France procĂ©dure pĂ©nale France schĂ©ma tribunal IndĂ©pendant si impartial ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure quels sont les principes fondamentaux de la justice qu’est-ce que le tribunal correctionnel qu’est-ce qu’un dĂ©lai raisonnable qu’est-ce qu’un tribunal correctionnel qui siĂšge au tribunal de police procĂ©dure pĂ©nale nullitĂ© procĂ©dure pĂ©nale objectif saisir le tribunal de police procĂ©dure pĂ©nale opj procĂ©dure pĂ©nale opposition respect des droits de la dĂ©fense en droit administratif rupture Ă©galitĂ© des armes procĂ©dure pĂ©nale ordinaire procĂ©dure pĂ©nale ordre judiciaire r 92 code de procĂ©dure pĂ©nale recours dans un dĂ©lai raisonnable procĂ©dure pĂ©nale ou civile procĂ©dure pĂ©nale partie civile r 91 code de procĂ©dure pĂ©nale rĂ©forme procĂ©dure pĂ©nale 2019 procĂ©dure pĂ©nale plainte procĂ©dure pĂ©nale procureur de la rĂ©publique r 165 code de procĂ©dure pĂ©nale r 79 code de procĂ©dure pĂ©nale procĂ©dure pĂ©nale question procĂ©dure pĂ©nale question prioritaire r 122 code de procĂ©dure pĂ©nale r 147 code de procĂ©dure pĂ©nale procĂ©dure pĂ©nale reforme ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure procĂ©dure pĂ©nale rĂ©sumĂ© secret mĂ©dical et droit de la dĂ©fense sous un dĂ©lai raisonnable procĂ©dure pĂ©nale sans avocat procĂ©dure pĂ©nale schĂ©ma travailler pour la dĂ©fense des droits de l’homme procĂ©dure pĂ©nale serge Guinchard procĂ©dure pĂ©nale signature Ă©lectronique sanction du non-respect des droits de la dĂ©fense procĂ©dure pĂ©nale simplifiĂ©e procĂ©dure pĂ©nale SNCF schĂ©ma chronologique du dĂ©roulement de la procĂ©dure pĂ©nale procĂ©dure pĂ©nale spĂ©ciale procĂ©dure pĂ©nale terrorisme un procĂšs pĂ©nal un procĂšs pĂ©nal dĂ©finition procĂ©dure pĂ©nale travail dissimulĂ© procĂ©dure pĂ©nale tribunal correctionnel un dĂ©lai de prĂ©avis raisonnable un dĂ©lai raisonnable dĂ©finition procĂ©dure pĂ©nale tribunal de police procĂ©dure pĂ©nale urbanisme schĂ©ma procĂ©dure pĂ©nale schĂ©ma procĂšs pĂ©nal procĂ©dure pĂ©nale victime procĂ©dure pĂ©nale vidĂ©o schĂ©ma tribunal correctionnel sĂ©ance tribunal correctionnel procĂ©dure pĂ©nale voies de recours procĂ©dure pĂ©nale vol ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure schĂ©ma de la procĂ©dure pĂ©nale schĂ©ma du procĂšs pĂ©nal procĂ©dure pĂ©nale WikipĂ©dia procĂ©dure policiĂšre un procĂ©dure pĂ©nale un tribunal impartial procĂ©dure procĂšs pĂ©nal procĂ©dure tribunal de police r 155 code procĂ©dure pĂ©nale r 156 code procĂ©dure pĂ©nale process instruction catĂ©gories process instruction information processus pĂ©nal programme cour d’assises prud’homme cour d’appel dĂ©roulement procĂ©dure que gĂšre le tribunal de police que signifie droits de la dĂ©fense quels sont les droits de la dĂ©fense schĂ©ma cour d’appel sur quels principes fondamentaux la justice s’appuie t elle terrorisme et droits de la dĂ©fense tous les droits de la dĂ©fense tout savoir sur la procĂ©dure pĂ©nale une atteinte aux droits de la dĂ©fense valeur juridique des droits de la dĂ©fense vĂ©ritĂ© dans le procĂšs pĂ©nal Ă  cause de cela, Ă  cause de, ainsi, Ă  nouveau, Ă  partir de lĂ , Ainsi, Alors que, Alors, AprĂšs cela, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure AprĂšs que, Aussi, bien que, car, Cependant, c’est ainsi que, c’est pour cela que, par ailleurs, c’est pourquoi, ConsidĂ©rons, Contraste, D’autant plus, d’aprĂšs, de ce fait, de façon, maniĂšre que, De la mĂȘme maniĂšre, De mĂȘme, enfin, de nouveau de plus, en dernier lieu, De plus, de sorte que, deuxiĂšmement, Donc, en ce qui concerne, En conclusion, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure par ailleurs, En consĂ©quence, En dernier lieu, dommage encore, En fait, puis, En outre, finalement, en particulier, En premier lieu, finalement, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure En revanche, En somme, encore une fois, Enfin, ensuite, Ă©tant donnĂ© que, Finalement, grĂące Ă , il est question de, de mĂȘme, Il s’agit de, il y a aussi, Mais, MalgrĂ© cela, MalgrĂ© tout, NĂ©anmoins, Outre cela, Par ailleurs , Par consĂ©quent, et aussi, Par contre, par exemple, Ă©videmment, Par la suite, par rapport Ă , parce que, plus prĂ©cisĂ©ment, plus tard, Pour commencer, Pour conclure, Pourtant, PremiĂšrement, Prenons le cas de, Puis, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure puisque, Qui plus est, Selon, Suivant, Tandis que, touchant Ă , Tout d’abord, Toutefois, troisiĂšmement et ensuite, Une fois de plus, et puis, et aussi, Ă  cause de cela, Ă  cause de, ainsi, Ă  nouveau, Ă  partir de lĂ , Ainsi, Alors que, Alors, AprĂšs cela, AprĂšs que, Aussi, bien que, car, Cependant, c’est ainsi que, c’est pour cela que, par ailleurs, c’est pourquoi, ConsidĂ©rons, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Contraste, D’autant plus, d’aprĂšs, de ce fait, de façon, maniĂšre que, De la mĂȘme maniĂšre, De mĂȘme, enfin, de nouveau de plus, en dernier lieu, De plus, de sorte que, deuxiĂšmement, Donc, en ce qui concerne, En conclusion, par ailleurs, En consĂ©quence, En dernier lieu, dommage encore, En fait, puis, En outre, finalement, en particulier, En premier lieu, finalement, En revanche, En somme, encore une fois, Enfin, ensuite, Ă©tant donnĂ© que, Finalement, grĂące Ă , il est question de, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure de mĂȘme, Il s’agit de, il y a aussi, Mais, MalgrĂ© cela, MalgrĂ© tout, NĂ©anmoins, Outre cela, Par ailleurs , Par consĂ©quent, et aussi, Par contre, par exemple, Ă©videmment, Par la suite, par rapport Ă , parce que, plus prĂ©cisĂ©ment, plus tard, Pour commencer, Pour conclure, Pourtant, PremiĂšrement, Prenons le cas de, Puis, puisque, Qui plus est, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Selon, Suivant, Tandis que, touchant Ă , Tout d’abord, Toutefois, troisiĂšmement et ensuite, Une fois de plus, et puis, et aussi, Ă  cause de cela, Ă  cause de, ainsi, Ă  nouveau, Ă  partir de lĂ , Ainsi, Alors que, Alors, AprĂšs cela, AprĂšs que, Aussi, bien que, car, Cependant, c’est ainsi que, c’est pour cela que, par ailleurs, c’est pourquoi, ConsidĂ©rons, Contraste, D’autant plus, d’aprĂšs, de ce fait, de façon, maniĂšre que, De la mĂȘme maniĂšre, De mĂȘme, enfin, de nouveau de plus, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure en dernier lieu, De plus, de sorte que, deuxiĂšmement, Donc, en ce qui concerne, En conclusion, par ailleurs, En consĂ©quence, En dernier lieu, dommage encore, En fait, puis, En outre, finalement, en particulier, En premier lieu, finalement, En revanche, En somme, encore une fois, Enfin, ensuite, Ă©tant donnĂ© que, Finalement, grĂące Ă , il est question de, de mĂȘme, Il s’agit de, il y a aussi, Mais, MalgrĂ© cela, MalgrĂ© tout, NĂ©anmoins, Outre cela, Par ailleurs , Par consĂ©quent, et aussi, Par contre, par exemple, Ă©videmment, Par la suite, par rapport Ă , parce que, plus prĂ©cisĂ©ment, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure plus tard, Pour commencer, Pour conclure, Pourtant, PremiĂšrement, Prenons le cas de, Puis, puisque, Qui plus est, Selon, Suivant, Tandis que, touchant Ă , Tout d’abord, Toutefois, troisiĂšmement et ensuite, Une fois de plus, et puis, et aussi, Ă  cause de cela, Ă  cause de, ainsi, Ă  nouveau, Ă  partir de lĂ , Ainsi, Alors que, Alors, AprĂšs cela, AprĂšs que, Aussi, bien que, car, Cependant, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure c’est ainsi que, c’est pour cela que, par ailleurs, c’est pourquoi, ConsidĂ©rons, Contraste, D’autant plus, d’aprĂšs, de ce fait, de façon, maniĂšre que, De la mĂȘme maniĂšre, De mĂȘme, enfin, de nouveau de plus, en dernier lieu, De plus, de sorte que, deuxiĂšmement, Donc, en ce qui concerne, En conclusion, par ailleurs, En consĂ©quence, En dernier lieu, dommage encore, En fait, puis, En outre, finalement, en particulier, En premier lieu, finalement, En revanche, En somme, encore une fois, Enfin, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure ensuite, Ă©tant donnĂ© que, Finalement, grĂące Ă , il est question de, de mĂȘme, Il s’agit de, il y a aussi, Mais, MalgrĂ© cela, MalgrĂ© tout, NĂ©anmoins, Outre cela, Par ailleurs , Par consĂ©quent, et aussi, Par contre, par exemple, Ă©videmment, Par la suite, par rapport Ă , parce que, plus prĂ©cisĂ©ment, plus tard, Pour commencer, Pour conclure, Pourtant, PremiĂšrement, Prenons le cas de, Puis, puisque, Qui plus est, Selon, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Suivant, Tandis que, touchant Ă , Tout d’abord, Toutefois, troisiĂšmement et ensuite, Une fois de plus, et puis, et aussi, victime dans le procĂšs pĂ©nal du cabinet Aci assurera efficacement votre dĂ©fense. Il vous appartient de prendre l’initiative en l’appelant au tĂ©lĂ©phone ou bien en envoyant un mail. Quelle que soit votre situation auteur, co-auteur, complice, receleur ou victime d’infractions, nos avocats vous accompagnent et assurent votre dĂ©fense durant la phase d’enquĂȘte garde Ă  vue ; d’instruction juge d’instruction, chambre de l’instruction ; devant la chambre de jugement et enfin, pendant la phase judiciaire aprĂšs le procĂšs, auprĂšs de l’administration pĂ©nitentiaire par exemple. V. — Les domaines d’intervention du cabinet Aci ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Cabinet d’avocats pĂ©nalistes parisiens D’abord, Adresse 55, rue de Turbigo 75003 PARIS Puis, TĂ©l Ensuite, Fax Engagement, E-mail contact Enfin, CatĂ©gories PremiĂšrement, LE CABINET En premier lieu, RĂŽle de l’avocat pĂ©naliste ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure En somme, Droit pĂ©nal ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Tout d’abord, pĂ©nal gĂ©nĂ©ral ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure AprĂšs cela, Droit pĂ©nal spĂ©cial les infractions du code pĂ©nal Puis, pĂ©nal des affaires ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Aussi, Droit pĂ©nal fiscal ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure MalgrĂ© tout, Droit pĂ©nal de l’urbanisme ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure De mĂȘme, Le droit pĂ©nal douanier ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure En outre, Droit pĂ©nal de la presse ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Et ensuite, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure pĂ©nal des nuisances ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Donc, pĂ©nal routier infractions ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Outre cela, Droit pĂ©nal du travail ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure MalgrĂ© tout, Droit pĂ©nal de l’environnement ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Cependant, pĂ©nal de la famille ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure En outre, Droit pĂ©nal des mineurs ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Ainsi, Droit pĂ©nal de l’informatique ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure En fait, pĂ©nal international ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Tandis que, Droit pĂ©nal des sociĂ©tĂ©s ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure NĂ©anmoins, Le droit pĂ©nal de la consommation ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Toutefois, Lexique de droit pĂ©nal ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Alors, Principales infractions en droit pĂ©nal ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Puis, ProcĂ©dure pĂ©nale ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Pourtant, Notions de criminologie ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure En revanche, DÉFENSE PÉNALE ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Aussi, AUTRES DOMAINES ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Enfin, CONTACT. 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Quen est-il de la jurisprudence ? Menez votre réflexion avant et aprÚs l'adoption de l'article. Une fois cela fait, vous pouvez élaborer une problématique et votre plan de commentaire d'article. La problématique est la ou les questions que pose l'article. Le plan se compose de deux parties, divisées en 2 sous-parties chacune.

1Traditionnellement, la relation mĂ©decin/patient s’est construite sur un modĂšle paternaliste ». Le mĂ©decin prenait les dĂ©cisions pour le patient, en respectant simplement le principe de non malfaisance ne pas nuire, prĂ©venir ou supprimer le mal ou la souffrance, et le principe de bienfaisance, promouvoir le bien. Le Serment d’Hippocrate d’origine reprenait cette idĂ©e de ne pas nuire en latin primum non nocere. 2Dans cette relation, le patient Ă©tait perçu comme une personne incapable de dĂ©cider pour elle-mĂȘme et le mĂ©decin se positionnait comme Ă©tant celui qui dĂ©tenait le savoir. Tout ce que le patient pouvait faire, Ă©tait d’acquiescer au modĂšle thĂ©rapeutique du mĂ©decin et sa libertĂ© se limitait Ă  pouvoir changer de mĂ©decin. 3Avec la loi du 4 mars 2002 dite loi Kouchner », relative aux droits des malades et Ă  la qualitĂ© du systĂšme de santĂ©, la relation entre le mĂ©decin et son patient s’est modifiĂ©e. Toute une sĂ©rie de textes juridiques affirme le droit du patient mineur Ă  dĂ©cider de sa santĂ©, du moins Ă  ce que son avis soit pris en considĂ©ration, dĂšs que son Ăąge et sa maturitĂ© le permettent. 4Ce texte s’appuie sur un rappel du cadre juridique relatif au droit du patient, et en particulier du patient mineur, ainsi que sur une enquĂȘte ayant pour finalitĂ© d’examiner l’effectivitĂ© de la prise en compte de l’avis du patient de l’enquĂȘte5Nous nous appuyons Ă  la fois sur une enquĂȘte quantitative et qualitative menĂ©e dans le cadre du Centre de recherche Sens, Ethique et SociĂ©tĂ© » CERSES/ UniversitĂ© Paris Descartes/CNRS/UMR 8137 et de l’Institut Droit et SantĂ© de l’UniversitĂ© Paris Descartes. 6Sur 1000 questionnaires adressĂ©s Ă  des mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes, des mĂ©decins spĂ©cialistes, des chirurgiens et 5500 questionnaires envoyĂ©s par le biais du Syndicat des mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes de France Ă  des mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes, 397 rĂ©ponses ont Ă©tĂ© obtenues 80,35 % concernent des mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes, 14,86 % des mĂ©decins spĂ©cialistes pĂ©diatres, pĂ©dopsychiatres, gynĂ©cologues principalement et 2,77 % des chirurgiens. 7Nous avons ensuite analysĂ© des cas cliniques pour Ă©tayer nos progressive reconnaissance de la responsabilitĂ© du mĂ©decinDes mĂ©decins longtemps considĂ©rĂ©s comme non responsables juridiquementLe droit français a eu des difficultĂ©s Ă  saisir ce savoir scientifique, fondement d’un pouvoir mĂ©dical longtemps impĂ©nĂ©trable. Selon les termes d’un avis de l’AcadĂ©mie de mĂ©decine du 15 fĂ©vrier 1834, le mĂ©decin ne connaĂźt pour juge que Dieu, que ses pairs et n’accepte point d’autres responsabilitĂ©s que celle, toute morale, de la conscience » [1].Certains auteurs rappellent l’affirmation du Procureur gĂ©nĂ©ral Dupin, qui, le 18 juin 1835, Ă  propos de la responsabilitĂ© mĂ©dicale, Ă©nonçait que ce sont lĂ  des questions scientifiques Ă  dĂ©battre entre docteurs, qui ne peuvent constituer des cas de responsabilitĂ© civile et tomber sous l’examen des tribunaux [2] ».La reconnaissance de la responsabilitĂ© du mĂ©decin par les tribunauxLa jurisprudence de la premiĂšre moitiĂ© du XIXĂšme siĂšcle envisage la responsabilitĂ© dans la relation mĂ©decin/patient uniquement du cĂŽtĂ© du patient, notamment autour de la question de la rĂ©munĂ©ration [3].L’arrĂȘt Mercier de 1936 [4] affirme que le principe, selon lequel toute personne qui cause un dommage Ă  autrui est dans l’obligation de le rĂ©parer », s’applique Ă©galement aux arrĂȘt marque le passage d’une responsabilitĂ© dĂ©lictuelle Ă  une responsabilitĂ© contractuelle et signe la place dĂ©sormais accordĂ©e Ă  la volontĂ© du patient il se forme entre le mĂ©decin et son client un vĂ©ritable contrat ».Une obligation de moyen et non de rĂ©sultat au patient de prouver la l’obligation qui pĂšse sur le mĂ©decin n’est pas une obligation de rĂ©sultat, c’est-Ă -dire n’impose pas la guĂ©rison, mais simplement une obligation de moyen, c’est-Ă -dire que le soignant agisse selon les rĂšgles de l’art, conformĂ©ment aux donnĂ©es acquises de la science » [5].Cette obligation de moyen implique que le patient, qui estime que le mĂ©decin a commis un acte fautif, en fasse la preuve. La situation mĂ©dicale Ă©tant si complexe, il sera souvent trĂšs difficile pour le patient d’apporter la preuve d’une non-conformitĂ© avec les donnĂ©es acquises de la science ».1 – Le consentement libre et Ă©clairĂ© du patient mineur Ă  l’acte mĂ©dical8En rĂ©action aux expĂ©rimentations cliniques menĂ©es pendant la Seconde Guerre mondiale, la notion de consentement volontaire du patient a Ă©tĂ© posĂ©e, notamment Ă  l’instar du Code de Nuremberg en 1947 [6]. 9Si le contrat mĂ©dical est Ă  la base du droit mĂ©dical, l’exigence du consentement du patient Ă  tel ou tel acte ou traitement mĂ©dical postĂ©rieur au diagnostic s’est ajoutĂ© Ă  sa volontĂ© prĂ©alable de se faire soigner, indispensable Ă  la formation du contrat, qui se manifeste par le choix du mĂ©decin [7]. 10La question a Ă©tĂ© posĂ©e de savoir si le consentement Ă  l’acte mĂ©dical ou Ă  l’intervention chirurgicale devait ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un Ă©lĂ©ment de la formation du contrat, autre que celui du contrat initial visant la rĂ©munĂ©ration du mĂ©decin en contrepartie d’un diagnostic. 11La jurisprudence s’est dĂ©tournĂ©e de l’idĂ©e que la relation mĂ©dicale serait formĂ©e, outre le contrat initial, d’une succession de conventions distinctes. Le consentement serait un Ă©lĂ©ment d’exĂ©cution du contrat initial avec toutefois l’obligation du mĂ©decin d’obtenir l’accord du patient Ă  l’acte mĂ©dical ou Ă  l’intervention chirurgicale [8]. 12En 1951, la juridiction suprĂȘme a retenu l’obligation pour le praticien avant toute opĂ©ration chirurgicale d’obtenir au prĂ©alable le consentement du patient [9]. 13En 1996 [10], le Serment d’Hippocrate rĂ©actualisĂ© mentionne le respect de la volontĂ© du patient. 14De mĂȘme, selon la Charte du patient hospitalisĂ© de 2006 un acte mĂ©dical ne peut ĂȘtre pratiquĂ© qu’avec le consentement libre et Ă©clairĂ© du patient » [11].Les conditions de recueil du consentement15La notion de consentement Ă©clairĂ© est un processus qui implique que le mĂ©decin informe clairement le patient de tous les risques d’une conduite thĂ©rapeutique et, inversement, que le patient puisse s’exprimer sur son Ă©tat de santĂ©. 16La notion de consentement libre et Ă©clairĂ© » n’implique pas seulement la personne qui consent, elle concerne aussi le mĂ©decin, qui recueille le consentement en ce qu’il doit crĂ©er les conditions nĂ©cessaires et indispensables pour que celui-ci prĂ©sente de telles caractĂ©ristiques. 17La Convention sur les droits de l’Homme et de la biomĂ©decine dite Convention d’Oviedo », adoptĂ©e par le Conseil de l’Europe en 1996, Ă©nonce, Ă  propos du consentement aux actes mĂ©dicaux art. 6, que l’avis du mineur [doit ĂȘtre] pris en considĂ©ration comme un facteur de plus en plus dĂ©terminant, en fonction de son Ăąge et de son degrĂ© de maturitĂ© ».Le consentement du patient mineur en droit français18La loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et Ă  la qualitĂ© du systĂšme de santĂ© prĂ©cise que le mineur participe Ă  la dĂ©cision mĂ©dicale en fonction de son degrĂ© de maturitĂ©. Selon l’article L 1111-4 du Code de la santĂ© publique, le consentement du mineur [
] doit ĂȘtre systĂ©matiquement recherchĂ© s’il est apte Ă  exprimer sa volontĂ© et Ă  participer Ă  la dĂ©cision.. Dans le cas oĂč le refus d’un traitement par la personne titulaire de l’autoritĂ© parentale ou par le tuteur risque d’entraĂźner des consĂ©quences graves pour la santĂ© du mineur ou du majeur sous tutelle, le mĂ©decin dĂ©livre les soins indispensables. ». La loi n° 2002-305 du 4 mars 2002 relative Ă  l’autoritĂ© parentale, dans la mĂȘme cohĂ©rence, rappelle que les parents doivent associer l’enfant » aux dĂ©cisions qui le concernent selon son Ăąge et son degrĂ© de maturitĂ© » article 371-1 Code civil. Ainsi, les titulaires de l’autoritĂ© parentale doivent protĂ©ger l’enfant dans sa santĂ©, et dĂ©sormais ces derniers associent l’enfant aux dĂ©cisions [notamment mĂ©dicales] qui le concernent ». 19Comme nous l’avons vu, l’idĂ©e d’établir une relation plus Ă©quilibrĂ©e entre le mĂ©decin et le patient mineur, afin de lui permettre d’exprimer sa volontĂ© tout au long du processus de soin, entre Ă©galement dans le Code de la santĂ© publique. Les articles L. 1111-1 Ă  L. 1111-7 nouveaux de ce code, se fondant sur l’intĂ©rĂȘt supĂ©rieur de l’enfant, modifient la relation entre le mĂ©decin et le patient mineur, en rĂ©duisant partiellement la place autrefois accordĂ©e au titulaire de l’autoritĂ© parentale et en garantissant au mineur de nouveaux droits, notamment le droit au respect de sa volontĂ© droit au consentement ou au refus de soins, le droit Ă  l’information et le droit au secret mĂ©dical [12]. 20Le mineur malade, selon son Ăąge et son degrĂ© de maturitĂ©, est ainsi mis en situation de responsable et devient acteur de sa santĂ©. 21La mĂ©decine doit subordonner l’opĂ©rativitĂ© de son action au consentement du mineur malade et de cela doit dĂ©couler la condition de l’effectivitĂ© du soin ou du Code de dĂ©ontologie mĂ©dicale22L’article 42 du Code de dĂ©ontologie mĂ©dicale Ă  prĂ©sent intĂ©grĂ© dans le Code de la santĂ© Publique - CSP - aux articles Ă  dispose que si l’avis du patient mineur peut ĂȘtre recueilli, le mĂ©decin doit en tenir compte dans la mesure du possible », disposition qui est reprise par le manuel d’accrĂ©ditation de l’Agence nationale d’accrĂ©ditation et d’évaluation en santĂ© aujourd’hui intĂ©grĂ©e au sein de la Haute autoritĂ© de santĂ© en ces termes Le patient mineur donne son avis, dont il est tenu compte dans toute la mesure du possible » [13].La volontĂ© du patient mineur et l’autoritĂ© parentale23La question se pose de savoir si ce droit au respect de la volontĂ© du patient mineur est un droit propre qui lui est confĂ©rĂ©, indĂ©pendamment des prĂ©rogatives reconnues par la loi aux titulaires de l’autoritĂ© parentale. 24Pour certains commentateurs doctrinaux [14], le patient mineur doit seulement ĂȘtre associĂ© Ă  la prise de dĂ©cision et ne dispose pas d’un droit autonome. Il n’y a pas de caractĂšre obligatoire Ă  prendre en compte sa volontĂ© ; tout dĂ©pend de son degrĂ© de discernement. 25Mais cette position va Ă  l’encontre de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant du 20 novembre 1989 entrĂ©e en vigueur en France le 7 aoĂ»t 1990, qui affirme que l’enfant a une autonomie. Si la Cour de cassation a refusĂ© dans un premier temps que soit faite une application directe de cette convention, il n’en est plus de mĂȘme depuis deux arrĂȘts du 18 mai 2005 [15].Le critĂšre du discernement ou l’attĂ©nuation de l’incapacitĂ© juridique du mineur26Les juges font une distinction entre l’enfant qui sait ce qu’il fait et celui qui ne le sait pas ». Le premier dispose d’une capacitĂ© juridique relative apprĂ©ciĂ©e en fonction de l’acte juridique qu’il a effectuĂ©. Le second, du fait d’une volontĂ© limitĂ©e, est atteint d’une incapacitĂ© d’exercice qui a vocation Ă  ĂȘtre totale. 27La notion de discernement est ainsi une question de fait, relative et subjective, apprĂ©ciable au cas par cas, en lien avec la facultĂ© d’agir raisonnablement et la volontĂ©. 28La question se pose uniquement pour les mineurs non Ă©mancipĂ©s, puisque l’émancipation possible Ă  partir de 16 ans confĂšre Ă  l’enfant la capacitĂ© juridique. Le droit commun pose en effet une prĂ©somption d’incapacitĂ© juridique jusqu’à l’ñge de 18 ans. 29Le dĂ©faut d’autonomie postulĂ© par le droit est toutefois relatif plus l’enfant avance en Ăąge, plus il acquiert une certaine autonomie. Cette prĂ©somption d’autonomie doit avoir pour finalitĂ© l’intĂ©rĂȘt de l’ critĂšre du discernement en droit de la santĂ©30En droit de la santĂ©, le malade est considĂ©rĂ© comme autonome, sauf Ă  constater une inaptitude profonde Ă  l’expression de sa volontĂ©. Le lĂ©gislateur pose souvent, et Ă  juste titre, une prĂ©somption d’ignorance du patient plus qu’une prĂ©somption d’incapacitĂ©. Le Conseil national de l’Ordre des mĂ©decins prĂ©cise que lorsqu’il s’agit d’un adolescent, le mĂ©decin doit s’efforcer d’obtenir son adhĂ©sion personnelle » [16].2 – Le droit du patient mineur Ă  ĂȘtre informĂ© sur sa santĂ©Obligation juridique31L’article du CSP indique que toute personne a le droit d’ĂȘtre informĂ©e sur son Ă©tat de santĂ© ». 32L’information porte sur les diffĂ©rentes investigations, traitements ou actions de prĂ©vention qui sont proposĂ©s, leur utilitĂ©, leur urgence Ă©ventuelle, leurs consĂ©quences, les risques frĂ©quents ou graves normalement prĂ©visibles qu’ils comportent, ainsi que sur les autres solutions possibles et sur les consĂ©quences prĂ©visibles en cas de Ă©thique33L’information du patient n’est pas seulement la mise en Ɠuvre d’une obligation juridique, elle est un devoir Ă©thique du mĂ©decin. L’article 35 du Code de dĂ©ontologie dispose que le mĂ©decin doit Ă  la personne qu’il examine, qu’il soigne ou qu’il conseille une information loyale, claire, et appropriĂ©e sur son Ă©tat, les investigations et les soins qu’il lui propose ». 34Elle fait partie du soin lui-mĂȘme, qui ne peut se rĂ©duire Ă  la mise en Ɠuvre de techniques. 35Cette information a pour objet de rĂ©pondre aux interrogations lĂ©gitimes du patient mineur, et de rĂ©unir les arguments qui lui permettront de formuler un consentement libre et de l’obligation l’autonomie du patient et la bienveillance36Le devoir d’information repose sur le principe d’autonomie, mais aussi sur celui de bienveillance. Le mĂ©decin doit s’adresser au patient mineur en le considĂ©rant comme sujet de sa maladie. Le principe de bienveillance commande au mĂ©decin de considĂ©rer en premier l’intĂ©rĂȘt du patient. 37Selon cet article 35, le mĂ©decin tient compte de la personnalitĂ© du patient dans ses explications et veille Ă  leur comprĂ©hension ».Informer en tenant compte de l’ñge, de la maturitĂ© et de la pathologie38Selon notre enquĂȘte, l’ñge et la gravitĂ© de la pathologie peuvent ainsi dĂ©terminer la maniĂšre d’informer l’enfant mineur sur son Ă©tat de santĂ©. 39L’information sera d’autant plus difficile que la pathologie est grave ou complexe diĂ©tĂ©tique, obĂ©sitĂ©, anxiĂ©tĂ©, dĂ©pression, risque suicidaire et que le malade est jeune, avec plus ou moins de capacitĂ© de discernement. 40Il importe de garder Ă  l’esprit que l’intĂ©rĂȘt supĂ©rieur de l’enfant doit ĂȘtre au cƓur de la relation entre le mĂ©decin et le patient mineur, et que tout s’ordonne autour de la vulnĂ©rabilitĂ© de ce patient. 41La discussion avec le mineur malade Ă  propos de sa maladie peut ĂȘtre dĂ©licate. La clinique mĂ©dicale qui se dĂ©ploie auprĂšs du mineur malade expĂ©rimente quotidiennement que tout ce qui est dit, tout ce qui est entendu autrement, constitue le socle de la relation de soin. 42La maladie peut d’ailleurs entraĂźner une surcharge Ă©motionnelle, un traumatisme, une souffrance psychique pour le patient mineur. Le mĂ©decin, dans son apprĂ©ciation de la situation particuliĂšre du patient mineur, doit tenir compte de la structuration psychique et psychologique du mineur malade ainsi que de son degrĂ© de dĂ©pendance. 43L’information doit permettre d’éclaircir certaines incertitudes. Comme Ă©noncĂ© ci-dessus, l’article 35 du Code dĂ©ontologie mĂ©dicale dispose que le mĂ©decin doit Ă  la personne qu’il examine, qu’il soigne ou qu’il conseille une information loyale, claire, et appropriĂ© » sur son Ă©tat, les investigations et les soins qu’il lui le langage mĂ©dical44L’analyse des cas cliniques montre que souvent le mĂ©decin doit traduire le langage mĂ©dical pour le mineur malade. Pour cela, il peut faire appel Ă  des outils de communication divers, mieux adaptĂ©s aux capacitĂ©s de comprĂ©hension du mineur en s’appuyer sur un rĂ©seau de tiers45Dans l’intĂ©rĂȘt du mineur malade, et lorsque le mĂ©decin rencontre des difficultĂ©s pour informer, celui-ci peut ĂȘtre conduit Ă  coordonner les soins en faisant appel Ă  des tiers psychologue, infirmiĂšre, service du planning familial. 46Dans des cas particuliers, l’information peut en effet ĂȘtre difficile Ă  transmettre et demande Ă  ĂȘtre prĂ©sentĂ©e par une personne tierce qui a une compĂ©tence spĂ©cifique pour rĂ©pondre Ă  une demande prĂ©cise du mineur malade. 47Il faut souligner que les mĂ©decins peuvent rencontrer, dans leurs consultations, des difficultĂ©s Ă  Ă©tablir le diagnostic clinique et le pronostic de la santĂ© d’un patient et, par voie de consĂ©quence, ĂȘtre mal Ă  l’aise pour donner l’ une relation de proximitĂ© et de confiance48La relation de proximitĂ© et de confiance entre le mĂ©decin et le patient mineur sera dĂ©terminante pour contribuer Ă  la mise en place de bonnes pratiques. 49La connaissance de ce que ressent le patient mineur, de ses besoins et de ses attentes est nĂ©cessaire pour Ă©tablir le pronostic de la maladie, faciliter le choix, par le mĂ©decin, du projet thĂ©rapeutique qui paraĂźt le mieux adaptĂ© Ă  la pathologie, et pour obtenir ensuite l’acceptation du diagnostic et du traitement, par le patient mineur. 50Mais cette relation de confiance avec le patient mineur n’est jamais acquise d’emblĂ©e. Elle s’instaure petit Ă  petit. 51Les patients mineurs les plus ĂągĂ©s et ayant acquis une certaine maturitĂ© attendent de leur mĂ©decin un avis, mais aussi que celui-ci partage avec eux le poids des dĂ©cisions qu’ils peuvent ĂȘtre amenĂ©s Ă  prendre concernant leur santĂ©. 52Dans bien des cas, ils ne veulent pas d’une rencontre trop protocolaire, mais que le mĂ©decin engage sa parole, et aussi parfois son Ă©motion. 53Cela comporte toutefois le risque que celui-ci se laisse abuser par une empathie excessive et qu’il perde de vue la rĂ©alitĂ© objective d’une pathologie et par ricochet sa capacitĂ© Ă  l’obligation d’informer54Toutefois, selon l’article du CSP qui correspond Ă  l’article 35 du Code de dĂ©ontologie mĂ©dicale, dans l’intĂ©rĂȘt du malade et pour des raisons lĂ©gitimes que le praticien apprĂ©cie en conscience, un malade peut ĂȘtre tenu dans l’ignorance d’un diagnostic ou d’un pronostic graves, sauf dans les cas oĂč l’affection dont il est atteint expose les tiers Ă  un risque de contamination ».3 – Le refus de l’acte mĂ©dical par le patient mineur55Selon le Code de dĂ©ontologie mĂ©dicale, le mĂ©decin doit recueillir le consentement du mineur dans toute la mesure du possible ». 56Les conditions d’un consentement libre et Ă©clairĂ© telles que posĂ©es par les textes lĂ©gaux impliquent que le patient mineur, selon son Ăąge et son degrĂ© de maturitĂ©, ait la possibilitĂ© d’accepter ou de refuser l’acte mĂ©dical. 57Principe rĂ©itĂ©rer l’information face au refus exprimĂ© par le patient 58Si le patient mineur, en Ă©tat d’exprimer sa volontĂ©, refuse ce qui lui est proposĂ©, le mĂ©decin ne doit pas se satisfaire d’un seul refus. Il doit s’efforcer de le convaincre en lui apportant Ă  nouveau toutes les prĂ©cisions nĂ©cessaires et en s’assurant que les informations sont correctement comprises. 59En cas de refus rĂ©itĂ©rĂ© du patient, le mĂ©decin pourra cesser la prise en charge mĂ©dicale, Ă  condition de faire assurer la continuitĂ© des soins par un autre mĂ©decin. 60Le recueil spĂ©cifique du consentement du patient mineur est obligatoire dans deux cas l’interruption volontaire de grossesse art. L. 2212-7 du Code de la santĂ© publiqueet le prĂ©lĂšvement de moelle osseuse au bĂ©nĂ©fice d’un frĂšre ou d’une sƓur art. L. 1241-3 du Code de la santĂ© publique.Dans ces deux situations, le refus fait obstacle Ă  l’ l’acceptation apparente de l’acception rĂ©elle du diagnostic et du traitement61Les cas cliniques ont mis en Ă©vidence que, si le mineur malade accepte le diagnostic, cela ne veut pas dire qu’il l’accepte dans sa tĂȘte ». De mĂȘme, si celui-ci accepte le diagnostic, ce n’est pas pour autant qu’il acceptera le traitement. 62Le degrĂ© d’acceptation de l’acte mĂ©dical par le mineur dĂ©pend souvent de la pathologie soignĂ©e. 63Dans les cas d’obĂ©sitĂ©, d’addictions, de diabĂšte, de pathologie lourde, le mineur a souvent besoin d’un temps de cheminement pour accepter le diagnostic posĂ©. La maturitĂ© psychologique du mineur malade conditionne fortement le degrĂ© d’acceptation du diagnostic. 64Les soins douloureux, difficiles, contraignants et rĂ©pĂ©titifs peuvent conduire Ă  un refus du soin par le patient et par ricochet du diagnostic posĂ©. Dans les cas de maladie grave, le refus du diagnostic peut aller jusqu’au dĂ©ni. 65Toutefois, les mineurs malades acceptent d’autant mieux le diagnostic et les traitements proposĂ©s qu’ils sont dans une relation de confiance. Notons sur ce point que la confiance qui est accordĂ©e a souvent comme fondement premier la rĂ©putation du mĂ©decin et les liens qui se sont nouĂ©s au fil des le risque vital66Toutefois, le mĂ©decin peut passer outre le refus du consentement, lorsque le patient mineur prĂ©sente un risque vital ; par exemple, lorsqu’il atteint une phase ultime d’une grĂšve de la faim, ou adopte une conduite – Le recueil du consentement des titulaires de l’autoritĂ© parentaleL’autoritĂ© parentale67Selon l’article 371-1 du Code civil, les pĂšre et mĂšre, dĂ©tenteurs de l’autoritĂ© parentale, sont les reprĂ©sentants lĂ©gaux de leur enfant. En principe, ils exercent en commun cette autoritĂ© parentale, et chacun des deux Ă©poux est prĂ©sumĂ© agir avec le consentement de l’autre pour les actes usuels de l’autoritĂ© parentale article 372-2 du Code civil [17]. 68La sĂ©paration des parents est sans incidence sur les rĂšgles de l’exercice de l’autoritĂ© parentale. AprĂšs divorce, l’autoritĂ© parentale est donc toujours exercĂ©e conjointement par les deux parents. 69Ce n’est qu’à titre exceptionnel et si l’intĂ©rĂȘt de l’enfant l’exige que le juge confie l’autoritĂ© parentale Ă  un seul parent article 373-2-1 du Code civil. Ainsi, il appartient aux parents de protĂ©ger et d’éduquer leur enfant, et ce, tant que le juge ne les a pas dĂ©clarĂ©s principe recueillir l’avis des deux parents70Lorsque les parents dĂ©couvrent que leur enfant est malade, ils doivent lui apporter les soins dont il a besoin, afin qu’il puisse se dĂ©velopper au mieux de ses possibilitĂ©s. 71Selon l’article R4127-42 du Code de la santĂ© publique qui correspond Ă  l’article 42 du Code de dĂ©ontologie mĂ©dicale, le mĂ©decin qui donne des soins Ă  un patient mineur doit alors recueillir le consentement des titulaires de l’autoritĂ© parentale, aprĂšs les avoir informĂ©s sur la maladie, les actes et traitements proposĂ©s, les alternatives thĂ©rapeutiques, et les consĂ©quences d’une abstention ou d’un refus du le consentement d’un des deux parents suffit72Toutefois, il est admis que pour les actes mĂ©dicaux bĂ©nins, le consentement d’un seul des parents suffit. Pour les actes mĂ©dicaux et chirurgicaux lourds », le consentement des deux parents est mĂ©decin face Ă  l’opposition des parents73Le mĂ©decin se heurte parfois aux parents du patient mineur qui refusent le diagnostic posĂ© et remettent en cause la thĂ©rapeutique proposĂ©e par le soignant. Si les parents refusent l’acte mĂ©dical, le mĂ©decin doit s’efforcer de les convaincre, Ă©ventuellement proposer un autre avis les raisons du refus des parents74L’analyse des cas cliniques montre que, dans cette relation triangulaire, le consentement, donnĂ© au diagnostic, au pronostic et au traitement dĂ©finis par le mĂ©decin, ne met pas seulement en Ɠuvre les facultĂ©s cognitives et le jugement rationnel de chacun des acteurs en prĂ©sence, mais implique aussi une part de subjectivitĂ© de ces personnes impliquĂ©es dans la relation de soin. 75Lorsque le mĂ©decin annonce le diagnostic d’une maladie, qui s’accompagne, dans les minutes qui suivent, d’explications sur la maladie et le traitement, les parents peuvent vivre un moment difficile, qui souvent les empĂȘche de saisir la plupart des informations qui leur sont donnĂ©es sur la santĂ© de leur enfant. 76Lorsque l’on Ă©voque avec la famille ce premier contact de leur enfant avec la maladie, c’est souvent un sentiment de dĂ©sarroi et une impossibilitĂ© d’accepter, en connaissance de cause, le traitement donnĂ©. 77Cela met en Ă©vidence que poser un diagnostic et l’annoncer n’est pas toujours souhaitable Ă  n’importe quel moment du processus de le refus des parents78Le mĂ©decin se heurte parfois Ă  des parents qui vont aller chercher de plus en plus d’informations sur la maladie de leur enfant mineur, avec le souhait de trouver des solutions assurant la qualitĂ© de soin de leur enfant et remettant en cause la thĂ©rapeutique proposĂ© par le soignant. 79Or l’acceptation du mineur dĂ©pend souvent des rapports humains affectifs et du comportement plus ou moins anxieux de ses parents. 80Si les parents refusent l’acte mĂ©dical, le mĂ©decin doit s’efforcer de les convaincre, Ă©ventuellement proposer un autre avis les divergences entre les parents et leur enfant81Le mĂ©decin, convaincu de la nĂ©cessitĂ© d’une mesure thĂ©rapeutique ou mĂ©dico-sociale, peut Ă©galement se heurter Ă  la divergence entre l’avis des parents et celui du malade mineur. 82Dans cette hypothĂšse, les mĂ©decins proposent de gĂ©rer la situation de la maniĂšre suivante ils rĂ©itĂšrent les explications en essayant d’ĂȘtre convaincants, et clarifient la nĂ©cessitĂ© des soins. Ils soulignent tous l’importance du dialogue, et Ă©ventuellement de la mĂ©diation. 83Dans ces situations conflictuelles, les mĂ©decins peuvent recevoir sĂ©parĂ©ment, parents et patient mineur. Mais un temps de rĂ©flexion est souvent nĂ©cessaire pour la rĂ©solution du conflit. 84Si le patient mineur fait preuve d’une grande autonomie, son avis peut primer sur celui de ses l’opposition des parents lorsque la vie de leur enfant est en danger85Lorsque la vie du patient mineur est en danger, le mĂ©decin doit tout entreprendre pour tenter d’obtenir, sinon le consentement, du moins la non-opposition » des parents. 86Il peut aussi informer le procureur de la RĂ©publique qui saisira le juge des enfants pour que celui-ci prenne une mesure d’assistance Ă©ducative temporaire, permettant au mĂ©decin de soigner le patient mineur. 87Selon l’article L. 1111-4 du Code de la santĂ© publique et l’article 16-3 du Code civil [18], devant des cas exceptionnels, par exemple, devant une pĂ©ritonite appendiculaire et des parents qui refusent l’intervention, devant une mĂ©ningite et des parents qui refusent la ponction lombaire, le mĂ©decin, Ă  ses risques et pĂ©rils, peut passer outre et intervenir. 88Cette attitude, prise dans l’intĂ©rĂȘt du patient mineur, s’impose au mĂ©decin. Dans ces circonstances graves, le choix que fait le mĂ©decin engage souvent l’avenir individuel et familial du patient mineur, et les dĂ©cisions ne peuvent donc ĂȘtre le fait d’un seul praticien. 89Il s’agit d’une dĂ©cision collĂ©giale rĂ©gie par l’éthique mĂ©dicale et la loi. Il appartient au mĂ©decin de rĂ©diger par Ă©crit un compte rendu prĂ©cisant les donnĂ©es de l’examen mĂ©dical et les conclusions thĂ©rapeutiques qui en dĂ©coulent, relatant les mesures d’information Ă©clairĂ©es et prĂ©cises prises par le praticien, au besoin accompagnĂ© dans sa dĂ©marche par d’autres membres de l’équipe mĂ©dicale, et de l’adresser Ă  son conseil des parents l’obligation d’intervenir en cas d’urgence90Certaines situations d’urgence obligent le mĂ©decin Ă  supplĂ©er et Ă  prendre seul, la dĂ©cision mĂ©dicale. Il en est Ă©galement ainsi, lorsque les parents ne peuvent pas ĂȘtre prĂ©venus en temps utiles et que des soins sont urgents selon l’article R4127-43 du Code de la santĂ© publique, le mĂ©decin peut et doit assumer lui-mĂȘme la responsabilitĂ© de la – Conclusion91Il n’est plus possible qu’un patient mineur qui a une maturitĂ© suffisante puisse ĂȘtre examinĂ© ou soignĂ© unilatĂ©ralement, sans explication, ni prise en compte de son point de vue, en vertu de la seule dĂ©cision mĂ©dicale ou de celle de ses parents, sur avis mĂ©dical. 92En principe, ni l’incapacitĂ© juridique du mineur, Ă©tablie pour le protĂ©ger et l’assister, ni sa vulnĂ©rabilitĂ© du fait de son Ă©tat de santĂ©, ne peuvent justifier de l’écarter des dĂ©cisions mĂ©dicales le concernant. 93Cela rĂ©sulte du fait que le mineur est une personne Ă  part entiĂšre dont la libertĂ© individuelle ne peut connaĂźtre de restrictions que s’il peut ĂȘtre portĂ© prĂ©judice Ă  son intĂ©rĂȘt supĂ©rieur. 94L’exigence du consentement du patient mineur aux soins et son corollaire, le droit au refus du traitement, a ainsi Ă©voluĂ© progressivement vers un modĂšle dĂ©libĂ©ratif ». À la classique obligation contractuelle de soins s’est substituĂ© le droit fondamental Ă  la protection de sa santĂ© ». Notes [*] Directrice de recherche au CNRS, CERSES/UniversitĂ© Paris Descartes/CNRS/UMR 8137. [1] CitĂ© par Vioux et V. Sahuc, Évolution de la notion de responsabilitĂ© mĂ©dicale » R. F. domm. Corp., 1989,, 287. [2] G. MĂ©meteau, La prĂ©sentation du droit mĂ©dical dans la RTDC », RTD civ., SpĂ©c. p. 265 et s. ; du mĂȘme auteur, Le droit mĂ©dical en pĂ©ril, chronique de mĂ©chante humeur », Revue Jur. Centre-Ouest 14/ ; du mĂȘme auteur, MĂ©thode pour une approche du droit mĂ©dical », RD sanit. soc. citĂ© par P. Lokiec, La DĂ©cision mĂ©dicale », RDT civil, [3] Cour de cassation, Req., 21 aoĂ»t 1839, Recueil Sirey, 1926, I, p. 116 ; Dalloz PĂ©riodique, 1927, i, p. 93. [4] Cass. Civ., 20 mai 1936, Cl. P. Matter ; JCP 1936, p. 1079 ; RTD civ., Obs. R. Demogue. [5] Expression dĂ©veloppĂ©e depuis l’arrĂȘt Mercier. [6] L’article 1er dispose qu’ avant que le sujet expĂ©rimental accepte, il faut donc le renseigner exactement sur la nature, la durĂ©e, et le but de l’expĂ©rience, ainsi que sur les mĂ©thodes et moyens employĂ©s, les dangers et les risques encourus et les consĂ©quences pour sa santĂ© ou sa personne, qui peuvent rĂ©sulter de sa participation Ă  cette expĂ©rience. L’obligation et la responsabilitĂ© d’apprĂ©cier les conditions dans lesquelles le sujet donne son consentement incombent Ă  la personne qui prend l’initiative et la direction de ces expĂ©riences ou qui y travaille. Cette obligation et cette responsabilitĂ© s’attachent Ă  cette personne, qui ne peut les transmettre Ă  nulle autre sans ĂȘtre poursuivie ». [7] R. Nerson, Le respect par le mĂ©decin de la volontĂ© du malade », in MĂ©langes Marty, UniversitĂ© des Sciences Sociales de Toulouse, 1978, p. 870 ; A. Garay, P. Goni, La Valeur juridique de l’attestation de refus de transfusion sanguine », Petites Affiches, 13 aoĂ»t 1993, n° 97, p. 15. [8] Cf. G. MĂ©menteau, Cours de droit mĂ©dical, Les Études HospitaliĂšres, 2001, p. 265. L. MĂ©lennec, TraitĂ© de droit mĂ©dical, t. 2 par G. MĂ©menteau et L. MĂ©lennec, Paris, Maloine, 1982, p. 33. [9] Civ. 29 mai 1951, D., note Savatier ; S. note Nerson ; JCP, note Perrot. [10] RĂ©actualisĂ© par le Pr Bernard HƓrni, et publiĂ© dans le Bulletin de l’Ordre des MĂ©decins, n° 4, avril, 1996 Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volontĂ©, sans aucune discrimination selon leur Ă©tat ou leurs convictions. J’interviendrai pour les protĂ©ger si elles sont affaiblies, vulnĂ©rables ou menacĂ©es dans leur intĂ©gritĂ© ou leur dignitĂ©. [
] J’informerai les patients des dĂ©cisions envisagĂ©es, de leurs raisons et de leurs consĂ©quences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hĂ©ritĂ© des circonstances pour forcer les consciences ». [11] Circulaire n° DHOS/E1/DGS/SD1B/SD1C/SD4A/2006/90 du 2 mars 2006 relative aux droits des personnes hospitalisĂ©es et comportant une charte de la personne hospitalisĂ©e. [12] À cet Ă©gard l’article du Code de la santĂ© publique dispose Par dĂ©rogation Ă  l’article 371-2 du code civil, le mĂ©decin peut se dispenser d’obtenir le consentement du ou des titulaires de l’autoritĂ© parentale sur les dĂ©cisions mĂ©dicales Ă  prendre lorsque le traitement ou l’intervention s’impose pour sauvegarder la santĂ© d’une personne mineure, dans le cas oĂč cette derniĂšre s’oppose expressĂ©ment Ă  la consultation du ou des titulaires de l’autoritĂ© parentale afin de garder le secret sur son Ă©tat de santĂ©. Toutefois, le mĂ©decin doit dans un premier temps s’efforcer d’obtenir le consentement du mineur Ă  cette consultation. Dans le cas oĂč le mineur maintient son opposition, le mĂ©decin peut mettre en Ɠuvre le traitement ou l’intervention. Dans ce cas, le mineur se fait accompagner d’une personne majeure de son personne mineure, dont les liens de famille sont rompus, bĂ©nĂ©ficie Ă  titre personnel du remboursement des prestations en nature de l’assurance maladie et maternitĂ© et de la couverture complĂ©mentaire mise en place par la loi n° 99-641 du 27 juillet 1999 portant crĂ©ation d’une couverture maladie universelle, son seul consentement est requis ». Cette question est abordĂ©e dans l’article de CĂ©cile Roche Dominguez reproduit p. 25. [13] Juin 2003, RĂ©fĂ©rentiel DIP Droits et information du patient », [14] S. Porchy-Simon, fasc. 440-30, J. Cl. ResponsabilitĂ© civile et assurance », §48. [15] Cass. Civ. 1Ăšre, 18 mai 2005, Bull. civ. 1, n° 212, p. 180. [16] Commentaire du Code de dĂ©ontologie mĂ©dicale, [17] À l’égard des tiers de bonne foi, chacun des parents est rĂ©putĂ© agir avec l’accord de l’autre, quand il fait seul un acte usuel de l’autoritĂ© parentale relativement Ă  la personne de l’enfant ». [18] Art. al. 5 CSP 
 Dans le cas oĂč le refus d’un traitement par la personne titulaire de l’autoritĂ© parentale ou par le tuteur risque d’entraĂźner des consĂ©quences graves pour la santĂ© du mineur ou du majeur sous tutelle, le mĂ©decin dĂ©livre les soins indispensables » ; art. 16-3 CC Il ne peut ĂȘtre portĂ© atteinte Ă  l’intĂ©gritĂ© du corps humain qu’en cas de nĂ©cessitĂ© mĂ©dicale pour la personne ou Ă  titre exceptionnel dans l’intĂ©rĂȘt thĂ©rapeutique d’ consentement de l’intĂ©ressĂ© doit ĂȘtre recueilli prĂ©alablement hors le cas oĂč son Ă©tat rend nĂ©cessaire une intervention thĂ©rapeutique Ă  laquelle il n’est pas Ă  mĂȘme de consentir ».

Lecontrat a pour effet de permettre de mettre à disposition d'un tiers le droit détenu par le propriétaire du fond d'exploiter son terrain (son fonds) dans la partie qui est sa propriété en application de l'article 552 du code civil : le sous sol, le tréfonds. Sur cet article voyez mon site : l'article 552 du code civil. Cet article :

Pour Ă©valuer efficacement tous les risques juridiques que vous pouvez avoir, vous pouvez utiliser le service de questions personalisĂ©es mis en place par le cabinet Murielle-Isabelle CAHEN. Selon les termes du jugement de divorce, j'aurais dĂ» avoir mes enfants pendant les vacances de PĂąques, mais ma femme s’y oppose, sous prĂ©texte que, cette annĂ©e, elle n'a pas pu obtenir de congĂ©s Ă  NoĂ«l. En consĂ©quence, elle a dĂ©cidĂ© qu'elle les garderait Ă©galement pendant cette pĂ©riode. Peut-elle me refuser le droit de visite pour cette raison ? Quels que soient les motifs invoquĂ©s par le parent chez qui rĂ©side l’enfant, la loi est formelle on ne peut supprimer de son propre chef un droit de visite et d’hĂ©bergement. L’article 373-2-1 du Code civil prĂ©cise que le droit de visite et d’hĂ©bergement ne peut ĂȘtre refusĂ© que pour des motifs graves, laissĂ©s Ă  l’apprĂ©ciation du juge aux affaires familiales. Selon l'article 373 du Code civil, seul est privĂ© de l'exercice de l'autoritĂ© parentale le pĂšre ou la mĂšre qui est hors d'Ă©tat de manifester sa volontĂ©, en raison de son incapacitĂ©, de son absence ou de toute autre cause. Mon mari et moi avons dĂ©cidĂ© de divorcer et la procĂ©dure est entamĂ©e. Mon fils de 12 ans dĂ©sirerait ĂȘtre entendu par le juge car il veut rester avec moi. Il a dĂ©jĂ  vu une assistante sociale et un psychiatre, dans le cadre de l'enquĂȘte qu'a demandĂ© le tribunal. Le juge est-il obligĂ© de le voir ? Non. Certes, d'aprĂšs l'article 373-2-11 du Code civil, le juge tient compte des sentiments exprimĂ©s par les enfants mineurs dans les conditions prĂ©vues par l'article 388-1 de ce mĂȘme Code civil. Depuis une loi du 5 mars 2007, l'audition de l'enfant capable de discernement est toujours une facultĂ© ouverte au juge mais elle est devenue une obligation si le mineur en fait la demande article 9 de cette loi. J'ai Ă©levĂ© depuis l'Ăąge de 5 ans l'enfant du premier mariage de ma femme. Elle dĂ©sire Ă  prĂ©sent divorcer et m'a dit que je ne reverrais plus l'enfant. En a-t-elle le droit ? Non. Selon l'article 371-4 du Code civil, le juge aux affaires familiales peut fixer les modalitĂ©s des relations entre l'enfant et un tiers, parent ou non. Vous avez donc le droit de saisir le tribunal par le biais d'un avocat. Mes enfants divorcent. Ma belle-fille a-t-elle droit de m'interdire de voir mes petits-enfants ? Non. L'article 371-4- 1 du Code civil prĂ©voit expressĂ©ment que l'enfant a le droit d'entretenir des relations personnelles avec ses ascendants. Seuls des motifs graves peuvent faire obstacle Ă  ce droit. Mon ex-femme refuse de me prĂ©senter notre fils, pendant un week-end oĂč je suis normalement en droit de le voir. Que puis-je faire ? ConsidĂ©rĂ© comme un dĂ©lit de non-prĂ©sentation d’enfant, le refus de l’exercice du droit de visite est puni par la loi et sanctionnĂ© par un an de prison et/ou 15 000 euros d'amendearticle 227-5 du Code pĂ©nal. Les faits doivent ĂȘtre constatĂ©s par huissier avant de porter plainte. Vous pouvez Ă©galement saisir le juge aux affaires familiales, pour essayer d'obtenir la fixation de la rĂ©sidence Ă  votre domicile de l’enfant. Les tribunaux ont nĂ©anmoins reconnu au parent gardien le droit de ne pas prĂ©senter l’enfant s’il peut prouver qu’il a vainement usĂ© de son autoritĂ© pour l'obliger Ă  voir l’autre parent et que seules des circonstances exceptionnelles l’ont empĂȘchĂ© d’exĂ©cuter son obligation de prĂ©senter l’enfant.Cour de cassation, Chambre criminelle, 7 octobre 2003. Je suis divorcĂ©e. Mon ex-mari emmĂšne nos deux enfants en vacances et leur fait pratiquer des sports que je juge dangereux. Ai-je la possibilitĂ© de l'en empĂȘcher ? Que l'autoritĂ© parentale soit commune ou pas, vous n'avez aucun droit d'ingĂ©rence sur les activitĂ©s de vos enfants pendant qu'ils sont hĂ©bergĂ©s par leur pĂšre, pendant les vacances ou les week-ends. Le Droit suppose un accord tacite entre les parents pour les actes usuels article 372-2 du Code civil. DĂšs lors que les activitĂ©s sont encadrĂ©es et qu'aucun problĂšme d'ordre mĂ©dical ne survient, vous ne pouvez rien faire. NĂ©anmoins, si vos enfants reviennent rĂ©guliĂšrement blessĂ©s des week-ends ou des vacances passĂ©es avec votre ex-conjoint, vous pouvez le faire constater par un mĂ©decin. Certificats et attestations Ă  l'appui, vous pourriez alors saisir le juge aux affaires familiales pour essayer de faire entendre raison Ă  votre ancien mari. Si cette conciliation Ă©choue, demandez au magistrat de limiter - voire de supprimer - son droit de visite et d'hĂ©bergement. À la suite de la sĂ©paration de mon couple, mes enfants peuvent-ils se retrouver Ă  vivre ailleurs que chez l'un d'entre nous ? Les enfants sont normalement soumis soit au rĂ©gime de la garde alternĂ©e, soit domiciliĂ©s chez l'un des deux parents. Mais dans certains cas exceptionnels, le juge pourra fixer la rĂ©sidence des enfants chez une personne tierce Soit chez une personne autre que les parents, mais qui fait partie de la famille de prĂ©fĂ©rence, Soit dans un Ă©tablissement d'accueil = d'Ă©ducation. NĂ©anmoins, les parents conservent effectivement, dans ce cas, leur autoritĂ© parentale, et la dĂ©cision ne peut ĂȘtre que provisoire. Des suites de mon divorce, mon ex-femme s'est vue attribuĂ©e la garde de mes enfants. Peut-elle dĂ©mĂ©nager sans m'avertir de ce changement d'adresse ? Non dans ce cas, la loi prĂ©voit expressĂ©ment Ă  l'article 373-2 du Code civil que le parent chez qui rĂ©sident habituellement les enfants doit notifier Ă  l'autre parent ce changement d'adresse, dans un dĂ©lai d'un mois, au risque en cas de manquement de se voir sanctionnĂ© pĂ©nalement d'une amende de 7500 euros et d'une peine de 6 mois d'emprisonnement.

Whenreferring to a statutory provision of the Civil Code, it is common practice to place the number of the Book before the number of the provision (Article) involved, dividing the two numbers by a colon. Article 230 of Book 6 is, for instance, cited as Article 6:230 DCC (Dutch Civil Code) and Article 1576 of Book 7A as Article 7a:1576 DCC. Code civil napolĂ©onien » expliquĂ© aux enfants par Vikidia, l’encyclopĂ©die junior Code civil des Français Code civil napolĂ©onien de 1804 Titre Code civil des Français Titre original Code NapolĂ©on Auteur FĂ©lix JulienJean Bigot de PrĂ©ameneuJacques de MalevilleFrançois Denis TronchetJean-Étienne-Marie Portalis Date de sortie 21 mars 1804 Langue Français Pays France Modifier voir modĂšle ‱ modifier Le Code civil ou Code NapolĂ©on, regroupe les lois relatives au droit civil. C'est l'ensemble des rĂšgles qui dĂ©terminent le statut des personnes de nationalitĂ© française, celui des biens et celui des relations entre les personnes privĂ©es. Pour la premiĂšre fois, dans l'histoire de la France, il uniformise les rĂšgles de vie commune des Français. Il a Ă©tĂ© promulguĂ© le 21 mars 1804 30 ventĂŽse an XII, par NapolĂ©on Bonaparte sous le nom de Code civil des Français, il prend le nom de Code NapolĂ©on en 1807. Depuis le Code NapolĂ©on a Ă©tĂ© modifiĂ© de nombreuses fois pour tenir compte des Ă©volutions de la sociĂ©tĂ©. Il est aujourd'hui le fondement du droit civil des Français. Il a Ă©tĂ© imitĂ© dans de trĂšs nombreux pays du monde. Les lois peuvent difficilement ĂȘtre appliquĂ©es si elles sont inconnues, c'est pourquoi elles ont Ă©tĂ© rassemblĂ©es dans un code et publiĂ©es. Sommaire 1 La rĂ©daction 2 La validation 3 Contenu du Code NapolĂ©on La laĂŻcitĂ© de l'État L'Ă©galitĂ© des Français La protection de la famille DĂ©fense de la propriĂ©tĂ© privĂ©e La libertĂ© du travail La rĂ©daction[modifier modifier le wikicode] L'idĂ©e d'uniformiser les rĂšgles de vie des Français est ancienne. Avant la RĂ©volution française, les Français Ă©taient soumis Ă  des rĂšgles variables selon, leurs conditions sociales ou leurs lieux de rĂ©sidence. DĂ©jĂ  Louis XIV avait entrepris une uniformisation partielle mais elle s'Ă©tait heurtĂ©e aux particularismes et privilĂšges des provinces. En 1791, l'AssemblĂ©e nationale constituante, qui vient de dĂ©truire toute l'ancienne organisation de la France, dĂ©cide de rĂ©diger un code unique. En 1794, le conventionnel CambacĂ©rĂšs pose les trois grands sujets que doit contenir le nouveau code la libertĂ© de la personne, la libre utilisation des biens donc de la propriĂ©tĂ© et l'emploi des personnes et des biens. Sous le Consulat, Bonaparte dĂ©cide de faire rĂ©diger le code. Les quatre rĂ©dacteurs proviennent de lieux trĂšs diffĂ©rents deux sont des pays de droit Ă©crit Portalis et Maleville, et les deux autres, de pays de coutumes Bigot de PrĂ©ameneu et Tronchet. Dans leurs travaux de rĂ©flexion ils s'appuient sur le contenu de la coutume de Paris et du droit Ă©crit du Sud de la France. Bonaparte qui n'a aucune formation en droit participe Ă  prĂšs de la moitiĂ© des sĂ©ances. Il y impose deux grandes idĂ©es la toute puissance du pĂšre sur la famille Ă  l'image du rĂ©gime politique qu'il vient d'imposer Ă  la France et le droit au divorce, instituĂ© par la RĂ©volution, mais qui scandalisait l'Église catholique. La validation[modifier modifier le wikicode] La commission Ă©tablit un projet, soumis pour avis aux tribunaux tribunal de cassation et tribunaux d'appel ; les cours Ă©tablirent leurs commentaires par Ă©crit. Le projet accompagnĂ© des observations des magistrats fut ensuite examinĂ© par le Conseil d’État en prĂ©sence de Bonaparte. La Constitution de l'an VIII attribue l'initiative lĂ©gislative exclusivement au gouvernement, Ă  l'intĂ©rieur duquel le premier consul est le seul qui dĂ©cide. Bonaparte contrĂŽle donc la procĂ©dure. Chaque projet de loi dĂ©finitif devait ĂȘtre communiquĂ© aux assemblĂ©es qui reprĂ©sentaient le peuple français, d'abord au Tribunat, qui le discutait mais qui ne le votait pas, puis prĂ©sentĂ© au Corps lĂ©gislatif, qualifiĂ© d'assemblĂ©e muette, car chargĂ© de voter sans avoir le droit de discuter les textes. Les rĂ©flexions sont transformĂ©es en 36 lois qui sont votĂ©es entre 1801 et 1803. Elles sont regroupĂ©es ensuite en un texte unique de 2281 articles qui devient le Code civil des Français. Contenu du Code NapolĂ©on[modifier modifier le wikicode] Le code civil clĂŽt la pĂ©riode rĂ©volutionnaire oĂč les anciennes rĂšgles de droits civils de la pĂ©riode royale ont Ă©tĂ© modifiĂ©es. Il intĂšgre les nouveautĂ©s rĂ©volutionnaires sur les libertĂ©s et l'Ă©galitĂ©, ainsi que sur la laĂŻcitĂ© de l'État. Mais il est rĂ©digĂ© Ă  un moment oĂč la bourgeoisie ayant liquidĂ© la noblesse et Ă©cartĂ© du pouvoir les classes populaires, veut organiser la nouvelle sociĂ©tĂ© selon ses intĂ©rĂȘts Ă©conomiques et ses idĂ©es morales. Les rĂšgles du Code civil sur l'Ă©tat des personnes s'appliquent aux Français, qu'ils rĂ©sident en France ou Ă  l'Ă©tranger. Le code civil concerne les biens des Ă©trangers situĂ©s en France. Enfin le Code civil pose un principe fondamental la loi ne peut avoir d'effet rĂ©troactif, c'est-Ă -dire ne peut s'appliquer aux situations ayant eu lieu avant son vote. La laĂŻcitĂ© de l'État[modifier modifier le wikicode] Contrairement Ă  la pĂ©riode monarchique oĂč le catholicisme Ă©tait la seule religion autorisĂ©e, dĂ©sormais les habitants disposent de la libertĂ© de conscience. L'Ă©tat civil est confiĂ© Ă  l'État et non plus Ă  l'Église catholique ce qui permet aux non-catholiques de bĂ©nĂ©ficier d'un Ă©tat-civil lĂ©gal, cela permet de stabiliser la famille, un des piliers de la sociĂ©tĂ© bourgeoise. Le divorce, rejetĂ© par l'Église catholique, mais permis par le protestantisme et le judaĂŻsme, introduit dans la lĂ©gislation française depuis la RĂ©volution est maintenu mais est trĂšs limitĂ©. L'Ă©galitĂ© des Français[modifier modifier le wikicode] Contrairement Ă  la France d'avant 1789, oĂč la noblesse et le clergĂ© disposaient de droits diffĂ©rents des autres Français, dĂ©sormais tous les Français sont Ă©gaux devant la loi. Ils peuvent accĂ©der Ă  tous les emplois publics, en fonction de leurs capacitĂ©s et non plus de leur naissance. Les coutumes qui diffĂ©raient d'une province Ă  l'autre disparaissent et les Français quel que soit leur lieu de rĂ©sidence sont soumis aux mĂȘmes rĂšgles. Cependant les femmes ne disposent pas des mĂȘmes droits que les hommes. La protection de la famille[modifier modifier le wikicode] Une famille française en 1803. Tableau de Louis-LĂ©opold Boilly DĂ©sormais le modĂšle familial retenu est le couple avec ou sans enfant et non plus la famille Ă©largie aux ascendants grand-parents et collatĂ©raux frĂšres et sƓurs. Le pĂšre de famille dispose seul d'une autoritĂ© absolue aussi bien sur son Ă©pouse que sur ses enfants mineurs. Il peut les faire emprisonner avec ou sans l'approbation d'un juge selon les circonstances. C'est la transposition au niveau familial de ce qui est alors mis en place au niveau politique national. Si l'adoption est maintenue, les enfants naturels nĂ©s hors mariage sont exclus de la famille et ne peuvent participer Ă  la succession de leurs parents. DĂ©fense de la propriĂ©tĂ© privĂ©e[modifier modifier le wikicode] La dĂ©claration des droits de l'homme et du citoyen d'aoĂ»t 1789, proclame que la propriĂ©tĂ© est un droit de l'homme et qu'elle est absolue, inviolable et sacrĂ©e. Le Code NapolĂ©on va organiser la dĂ©fense et la transmission de la propriĂ©tĂ©. La sociĂ©tĂ© dĂ©coulant du Code Civil sera une sociĂ©tĂ© de propriĂ©taires et beaucoup de Français du XIXe siĂšcle et du dĂ©but XXe siĂšcle se parent du seul titre de propriĂ©taire. Le Code Civil ne remet pas en cause la vente des biens confisquĂ©s Ă  l'Église catholique et aux nobles Ă©migrĂ©s pendant la RĂ©volution. Les acquĂ©reurs, surtout des bourgeois ou des paysans aisĂ©s, ne devront pas les rendre mĂȘme aprĂšs la chute de l'Empire. Les rĂ©volutionnaires avaient mis en place un partage Ă©galitaire des biens familiaux. Le Code NapolĂ©on tente de restreindre l'Ă©galitĂ© des partages afin d'Ă©viter un trop grand morcellement des exploitations agricoles. Le pĂšre dispose comme il veut d'une partie de ses biens la quotitĂ© disponible, soit Ă  l'Ă©poque du quart Ă  la moitiĂ© de l'hĂ©ritage et peut en faire bĂ©nĂ©ficier l'enfant qu'il veut. LĂ  encore le principe de l'Ă©galitĂ© est oubliĂ©. La libertĂ© du travail[modifier modifier le wikicode] Dans une sociĂ©tĂ© majoritairement paysanne, l'accĂšs Ă  la terre est important. La location des terres va ĂȘtre encadrĂ©e. La location le bail perpĂ©tuelle est interdite on ne peut dĂ©passer une durĂ©e de 99 annĂ©es. Les baux ne sont pas rĂ©siliĂ©s d'office Ă  la mort du propriĂ©taire ou au moment de la vente du bien. Les baux sont reconductibles par tacite reconduction Ă  l'expiration 3-6-9 annĂ©es, il n'y a pas besoin de conclure un nouveau bail. Cela assure la stabilitĂ© aux locataires. Pour le louage de la force de travail il s'agit d'un contrat individuel entre le patron et l'employĂ©. Le contrat ne peut ĂȘtre que temporaire et doit prĂ©voir la fonction exercĂ©e. Ce contrat ne peut ĂȘtre contraire aux lois existantes. Il est interdit de crĂ©er des associations d'employĂ©s mais aussi de patrons dans le but d'imposer certaines conditions d'embauche et d'exercice du mĂ©tier. En cas de contestation sur le montant ou le paiement des salaires, le patron est cru sur paroles. Le Code NapolĂ©on assure la domination du patron sur l'employĂ© qui a du mal Ă  faire valoir ses droits. LadĂ©rogation prĂ©vue au dernier alinĂ©a du mĂȘme article 5 leur est applicable. » Il vous est par ailleurs rappelĂ© les articles suivants du code de procĂ©dure civile : Art. 641 : « Lorsqu’un dĂ©lai est exprimĂ© en jours, celui de l’acte, de l’évĂ©nement, de la dĂ©cision ou de la notification qui le fait courir ne compte pas.
ï»żEn application des deux articles prĂ©cĂ©dents, la rĂ©sidence de l'enfant peut ĂȘtre fixĂ©e en alternance au domicile de chacun des parents ou au domicile de l'un d'eux. A la demande de l'un des parents ou en cas de dĂ©saccord entre eux sur le mode de rĂ©sidence de l'enfant, le juge peut ordonner Ă  titre provisoire une rĂ©sidence en alternance dont il dĂ©termine la durĂ©e. Au terme de celle-ci, le juge statue dĂ©finitivement sur la rĂ©sidence de l'enfant en alternance au domicile de chacun des parents ou au domicile de l'un d'eux.

Larticle 373-2-12 du Code civil prĂ©voit qu’avant toute dĂ©cision fixant les modalitĂ©s de l’exercice de l’autoritĂ© parentale du droit de visite ou confiant les enfants Ă  un tiers, le juge peut donner mission Ă  toute personne qualifiĂ©e d’effectuer une enquĂȘte sociale. Une liste des enquĂȘteurs sociaux ayant vocation Ă  ĂȘtre dĂ©signĂ©s en application des articles et

Dans un prĂ©cĂ©dent article, j'ai prĂ©sentĂ© la notion d'abandon d'enfant et le risque civil en dĂ©coulant. ABANDON D'ENFANT UN RISQUE DE SANCTION CIVILE POUR LES DROITS PARENTAUX PARTIE I Dans cet article, j'aborderai l'aspect pĂ©nal. I- La sanction pĂ©nale liĂ©e au dĂ©laissement d’un enfant hors d'Ă©tat de se protĂ©ger. A une sanction qui vise Ă  protĂ©ger toute personne fragile au sens large Article 223-3 du code pĂ©nal Le dĂ©laissement, en un lieu quelconque, d'une personne qui n'est pas en mesure de se protĂ©ger en raison de son Ăąge ou de son Ă©tat physique ou psychique est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75000 euros d'amende. Article 223-4 du code pĂ©nal Le dĂ©laissement qui a entraĂźnĂ© une mutilation ou une infirmitĂ© permanente est puni de quinze ans de rĂ©clusion criminelle. Le dĂ©laissement qui a provoquĂ© la mort est puni de vingt ans de rĂ©clusion criminelle. B Une sanction qui vise le cas spĂ©cifique du mineur Article 227-1 du code pĂ©nal Le dĂ©laissement d'un mineur de quinze ans en un lieu quelconque est puni de sept ans d'emprisonnement et de 100000 euros d'amende, sauf si les circonstances du dĂ©laissement ont permis d'assurer la santĂ© et la sĂ©curitĂ© de celui-ci. Article 227-2 du code pĂ©nal Le dĂ©laissement d'un mineur de quinze ans qui a entraĂźnĂ© une mutilation ou une infirmitĂ© permanente de celui-ci est puni de vingt ans de rĂ©clusion criminelle. Le dĂ©laissement d'un mineur de quinze ans suivi de la mort de celui-ci est puni de trente ans de rĂ©clusion criminelle. Article 227-15 du code pĂ©nal Le fait, par un ascendant ou toute autre personne exerçant Ă  son Ă©gard l'autoritĂ© parentale ou ayant autoritĂ© sur un mineur de quinze ans, de priver celui-ci d'aliments ou de soins au point de compromettre sa santĂ© est puni de sept ans d'emprisonnement et de 100 000 euros d'amende. Constitue notamment une privation de soins le fait de maintenir un enfant de moins de six ans sur la voie publique ou dans un espace affectĂ© au transport collectif de voyageurs, dans le but de solliciter la gĂ©nĂ©rositĂ© des passants. Article 227-16 du code pĂ©nal . L'infraction dĂ©finie Ă  l'article prĂ©cĂ©dent est punie de trente ans de rĂ©clusion criminelle lorsqu'elle a entraĂźnĂ© la mort de la victime. Article 227-17 du code pĂ©nal Le fait, par le pĂšre ou la mĂšre, de se soustraire, sans motif lĂ©gitime, Ă  ses obligations lĂ©gales au point de compromettre la santĂ©, la sĂ©curitĂ©, la moralitĂ© ou l'Ă©ducation de son enfant mineur est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende. L'infraction prĂ©vue par le prĂ©sent article est assimilĂ©e Ă  un abandon de famille pour l'application du 3° de l'article 373 du code civil. II- Le Retrait des droits parentaux dans le jugement pĂ©nal A le retrait dans la dĂ©cision correctionnelle Article 378 du code civil le retrait total de l'autoritĂ© parentale par un jugement pĂ©nal. Les pĂšre et mĂšre peuvent se voir retirer totalement l'autoritĂ© parentale, par un jugement pĂ©nal, s'ils sont condamnĂ©s -soit comme auteurs, coauteurs ou complices d'un crime ou dĂ©lit commis sur la personne de leur enfant, -soit comme auteurs ou complices d'un crime ou dĂ©lit commis par leur enfant. Dans certains cas, les ascendants peuvent se voir Ă©galement retirer totalement l'autoritĂ© parentale. B Le retrait prononcĂ© par le juge des enfants sanction d’une mesure d’assistance Ă©ducative articles 375 , 375-1 Ă  375-8 du code civil 1° Le retrait suppose comme prĂ©alable la mise en place de mesures d'assistances Ă©ducatives Article 375 du code civil Si la santĂ©, la sĂ©curitĂ© ou la moralitĂ© d'un mineur non Ă©mancipĂ© sont en danger, ou si les conditions de son Ă©ducation ou de son dĂ©veloppement physique, affectif, intellectuel et social sont gravement compromises, des mesures d'assistance Ă©ducative peuvent ĂȘtre ordonnĂ©es par justice Ă  la requĂȘte des pĂšre et mĂšre conjointement, ou de l'un d'eux, de la personne ou du service Ă  qui l'enfant a Ă©tĂ© confiĂ© ou du tuteur, du mineur lui-mĂȘme ou du ministĂšre public. Dans les cas oĂč le ministĂšre public a Ă©tĂ© avisĂ© par le prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral, il s'assure que la situation du mineur entre dans le champ d'application de l'article L 226-4 du code de l'action sociale et des familles. Le juge peut se saisir d'office Ă  titre exceptionnel. Elles peuvent ĂȘtre ordonnĂ©es en mĂȘme temps pour plusieurs enfants relevant de la mĂȘme autoritĂ© parentale. La dĂ©cision fixe la durĂ©e de la mesure sans que celle-ci puisse, lorsqu'il s'agit d'une mesure Ă©ducative exercĂ©e par un service ou une institution, excĂ©der deux ans. La mesure peut ĂȘtre renouvelĂ©e par dĂ©cision motivĂ©e. Cependant, lorsque les parents prĂ©sentent des difficultĂ©s relationnelles et Ă©ducatives graves, sĂ©vĂšres et chroniques, Ă©valuĂ©es comme telles dans l'Ă©tat actuel des connaissances, affectant durablement leurs compĂ©tences dans l'exercice de leur responsabilitĂ© parentale, une mesure d'accueil exercĂ©e par un service ou une institution peut ĂȘtre ordonnĂ©e pour une durĂ©e supĂ©rieure, afin de permettre Ă  l'enfant de bĂ©nĂ©ficier d'une continuitĂ© relationnelle, affective et gĂ©ographique dans son lieu de vie dĂšs lors qu'il est adaptĂ© Ă  ses besoins immĂ©diats et Ă  venir. Un rapport concernant la situation de l'enfant doit ĂȘtre transmis annuellement au juge des enfants. 2°- le retrait sanction liĂ©e au dĂ©faut de respect des mesures d'assistance Ă©ducatives -Article 375-3 du code civil Le juge des enfants pourrait dĂ©cider de confier l'enfant en cas de danger - Ă  un autre membre de la famille ou Ă  un tiers digne de confiance. - Ă  un service ou Ă  un Ă©tablissement sanitaire ou d'Ă©ducation, ordinaire ou spĂ©cialisĂ©. - Ă  un service dĂ©partemental de l'ASE. article du code civil -La dĂ©chĂ©ance peut aussi ĂȘtre prononcĂ©e par le juge des enfants quand, dans le cadre d'une mesure d'assistance Ă©ducative placement de l'enfant, les parents se sont volontairement abstenus pendant plus de deux ans, d'exercer leurs droits et de remplir leurs devoirs Ă  l'Ă©gard de l'enfant. Demeurant Ă  votre disposition pour toutes prĂ©cisions. Sabine HADDAD Avocate au barreau de Paris Larticle 371-2 du Code civil dispose en effet que « Chacun des parents contribue Ă  l’entretien et Ă  l’éducation des enfants Ă  proportion de ses ressources, de celles de l’autre parent, ainsi que des besoins de l’enfant. Cette obligation ne cesse pas de plein droit lorsque l’enfant est majeur. » Pour les parents mariĂ©s, l’article 203 du Code civil dispose que : « Les COMPETENCES RESPECTIVES DU JUGE DES ENFANTS ET DU JUGE AUX AFFAIRES FAMILIALES EN MATIERE DE PROTECTION DE L’ENFANT DU COUPLE DIVORCE CompĂ©tence du JE et du JAF ExposĂ© des faits Un juge aux affaires familiales prononce le divorce de parents et fixe la rĂ©sidence de l’enfant au domicile de son pĂšre, accordant Ă  sa mĂšre un droit de visite et d’hĂ©bergement. Un juge des enfants ordonne ensuite une mesure d’assistance Ă©ducative en milieu ouvert au bĂ©nĂ©fice l’enfant, qu’il confie Ă  son pĂšre et accorde Ă  sa mĂšre un droit de visite mĂ©diatisĂ© jusqu’à la prochaine dĂ©cision du juge aux affaires familiales. L’article 375-3 du Code civil dispose que si la protection de l’enfant l’exige, le juge des enfants peut dĂ©cider de le confier Ă  l’autre parent, Ă  un membre de la famille ou un tiers digne de confiance, Ă  un service ou Ă  un Ă©tablissement habilitĂ© pour l’accueil de mineurs ou encore Ă  un service ou Ă  un Ă©tablissement sanitaire ou d’éducation, ordinaire ou spĂ©cialisĂ©. Toutefois, lorsqu’une demande en divorce a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e ou un jugement de divorce rendu entre les pĂšre et mĂšre ou lorsqu’une demande en vue de statuer sur la rĂ©sidence et les droits de visite affĂ©rents Ă  un enfant a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e ou une dĂ©cision rendue entre les pĂšre et mĂšre, ces mesures ne peuvent ĂȘtre prises que si un fait nouveau de nature Ă  entraĂźner un danger pour le mineur s’est rĂ©vĂ©lĂ© postĂ©rieurement Ă  la dĂ©cision statuant sur les modalitĂ©s de l’exercice de l’autoritĂ© parentale ou confiant l’enfant Ă  un tiers. Elles ne peuvent faire obstacle Ă  la facultĂ© qu’aura le juge aux affaires familiales de dĂ©cider, par application de l’article 373-3, Ă  qui l’enfant devra ĂȘtre confiĂ©. Jurisprudence CompĂ©tence du JE et du JAF La Cour de cassation avait jugĂ© que, lorsqu’un fait de nature Ă  entraĂźner un danger pour l’enfant s’était rĂ©vĂ©lĂ© ou Ă©tait survenu postĂ©rieurement Ă  la dĂ©cision du juge aux affaires familiales ayant fixĂ© la rĂ©sidence habituelle de celui-ci chez l’un des parents et organisĂ© le droit de visite et d’hĂ©bergement de l’autre, le juge des enfants, compĂ©tent pour tout ce qui concernait l’assistance Ă©ducative, pouvait, Ă  ce titre, modifier les modalitĂ©s d’exercice de ce droit, alors mĂȘme qu’aucune mesure de placement n’était ordonnĂ©e. Cependant, en cas d’urgence, le juge aux affaires familiales peut ĂȘtre saisi en qualitĂ© de juge des rĂ©fĂ©rĂ©s, par les parents ou le ministĂšre public, sur le fondement de l’article 373-2-8 du Code civil, en vue d’une modification des modalitĂ©s d’exercice de l’autoritĂ© parentale. En confĂ©rant un pouvoir concurrent au juge des enfants, quand l’intervention de celui-ci, provisoire, est par principe limitĂ©e aux hypothĂšses oĂč la modification des modalitĂ©s d’exercice de l’autoritĂ© parentale est insuffisante Ă  mettre fin Ă  une situation de danger, la solution retenue jusqu’alors a favorisĂ© les risques d’instrumentalisation de ce juge par les parties. Evolution jurisprudentielle CompĂ©tence du JE et du JAF Par ailleurs, la Cour de cassation a fait Ă©voluer sa jurisprudence, en limitant, sur le fondement de l’article 375-7 du Code civil, la compĂ©tence du juge des enfants, s’agissant de la dĂ©termination de la rĂ©sidence du mineur et du droit de visite et d’hĂ©bergement, Ă  l’existence d’une dĂ©cision de placement ordonnĂ©e en application de l’article 375-3 du mĂȘme code. Ainsi, il a Ă©tĂ© jugĂ©, en premier lieu, que la compĂ©tence du juge des enfants est limitĂ©e, en matiĂšre civile, aux mesures d’assistance Ă©ducative et que le juge aux affaires familiales est seul compĂ©tent pour statuer sur les modalitĂ©s d’exercice de l’autoritĂ© parentale et la rĂ©sidence de l’enfant, de sorte qu’en cas de non-lieu Ă  assistance Ă©ducative, le juge des enfants ne peut remettre l’enfant qu’au parent chez lequel la rĂ©sidence a Ă©tĂ© fixĂ©e par le juge aux affaires familiales Cass. 1re civ., 14 nov. 2007, n° 06-18104, en second lieu, que le juge aux affaires familiales est compĂ©tent pour fixer, dans l’intĂ©rĂȘt de l’enfant, les modalitĂ©s des relations entre l’enfant et un tiers, parent ou non, sauf Ă  ce que juge des enfants ait ordonnĂ© un placement sur le fondement de l’article 375-3 du Code civil Cass. 1re civ., 9 juin 2010, n° 09-13390. Au vu de l’ensemble de ces Ă©lĂ©ments, il apparaĂźt nĂ©cessaire de revenir sur la jurisprudence antĂ©rieure et de dire que, lorsqu’un juge aux affaires familiales a statuĂ© sur la rĂ©sidence de l’enfant et fixĂ© le droit de visite et d’hĂ©bergement de l’autre parent, le juge des enfants, saisi postĂ©rieurement Ă  cette dĂ©cision, ne peut modifier les modalitĂ©s du droit de visite et d’hĂ©bergement dĂ©cidĂ© par le juge aux affaires familiales que s’il existe une dĂ©cision de placement de l’enfant au sens de l’article 375-3, laquelle ne peut conduire le juge des enfants Ă  placer l’enfant chez le parent qui dispose dĂ©jĂ  d’une dĂ©cision du juge aux affaires familiales fixant la rĂ©sidence de l’enfant Ă  son domicile, et si un fait nouveau de nature Ă  entraĂźner un danger pour le mineur s’est rĂ©vĂ©lĂ© postĂ©rieurement Ă  la dĂ©cision du juge aux affaires familiales. Solution retenue par l’expert CompĂ©tence du JE et du JAF La cour d’appel retient Ă  bon droit d’une part, que, le juge aux affaires familiales ayant fixĂ©, lors du jugement de divorce, la rĂ©sidence habituelle de la mineure au domicile de son pĂšre, le juge des enfants n’a pas le pouvoir de lui confier l’enfant, l’article 375-3 du Code civil, ne visant que l’autre parent » ;d’autre part, qu’en l’absence de mesure de placement conforme aux dispositions lĂ©gales, le juge des enfants n’a pas davantage le pouvoir de statuer sur le droit de visite et d’hĂ©bergement du parent chez lequel l’enfant ne rĂ©side pas de maniĂšre habituelle. Elle en dĂ©duit exactement que seul le juge aux affaires familiales peut modifier le droit de visite et d’hĂ©bergement de la mĂšre de l’enfant. Cass. 1re civ., 20 oct. 2021, n° 19-26152
Ordonnancen 76-105 du 9 dĂ©cembre 1976 portant code de l Section 1 : taxe judiciaire d’enregistrement en dĂ©bet en matiĂšre civile 265 Section 1 bis : taxe judiciaire d’enregistrement en dĂ©bet en matiĂšre pĂ©nale 265 bis Section 2 : casier judiciaire 266 Section 3 : communes 267 Ă  267 ter Section 4 : faillite et rĂšglement judiciaire 268 Section 5 : rĂ©vision des procĂšs criminels
La loi de programmation 2018-2022 et de rĂ©forme de la justice vise Ă  offrir une justice plus accessible, plus rapide et plus efficace au service des justiciables. Elle comprend un important volet civil modifiant notamment un certain nombre de dispositions en droit de la famille et des personnes. Elle permet notamment de faciliter l’exĂ©cution des dĂ©cisions rendues par le Juge aux Affaires Familiales en offrant un panel de mesures astreinte, amende, recours Ă  la force publique.. et palie entre autre Ă  une difficultĂ© relative aux couples non mariĂ©s quant Ă  l’attribution du domicile familial en prĂ©sence d’enfant mineur. I / La mĂ©diation. L’article 3 de la loi du 23 mars 2019 dĂ©veloppe le recours Ă  la mĂ©diation. Il prĂ©voit notamment la possibilitĂ© pour le juge d’enjoindre aux parties de rencontrer un mĂ©diateur qu’il dĂ©signe, Ă  n’importe quel stade de la procĂ©dure, y compris en rĂ©fĂ©rĂ©. Il est Ă©galement prĂ©vu que dans la dĂ©cision statuant dĂ©finitivement sur les modalitĂ©s d’exercice de l’autoritĂ© parentale, une mĂ©diation pourra ĂȘtre ordonnĂ©e d’office par le juge avec l’accord des parties ou sur demande des parties. II/ Le changement de rĂ©gime matrimonial. L’article 8 de la loi du 23 mars 2019 modifie l’article 1397 du Code civil. Il supprime le dĂ©lai minimum des deux ans aprĂšs le mariage pour tout changement de rĂ©gime matrimonial. Il crĂ©e Ă©galement un devoir d’information au profit du reprĂ©sentant du majeur protĂ©gĂ© ou du mineur sous tutelle afin que celui-ci puisse exercer le droit d’opposition directement et sans autorisation du juge des tutelles ou du juge des tutelles des mineurs. Enfin, le recours au juge pour l’homologation du changement de rĂ©gime matrimonial en prĂ©sence d’enfants mineurs est supprimĂ©. L’article 8 prĂ©voit, dans les situations oĂč le notaire identifie un risque pour les intĂ©rĂȘts patrimoniaux d’un mineur, la possibilitĂ© pour ce dernier de saisir le juge des tutelles des mineurs sur le fondement de l’article 387-3 du code civil afin que celui-ci dĂ©cide, le cas Ă©chĂ©ant, d’instaurer un contrĂŽle renforcĂ© er de soumettre le changement de rĂ©gime matrimonial Ă  son autorisation. III/ Les majeurs protĂ©gĂ©s. Les mesures relatives aux majeurs protĂ©gĂ©s sont modifiĂ©es. L’article 9 de la loi du 23 mars 2019 supprime les autorisations prĂ©alables pour certains actes de nature patrimoniale notamment l’ouverture ou la clĂŽture d’un compte bancaire ouvert au nom du majeur protĂ©gĂ© dans sa banque habituelle, les autorisations aux fins de placements de fonds, la clĂŽture d’un contrat pour la gestion de valeurs immobiliĂšres, la souscription de conventions aux fins d’organisation des obsĂšques du majeur, l’acceptation pure et simple d’une succession bĂ©nĂ©ficiaire
 L’article 9 modifie Ă©galement l’article 459 du Code civil afin de prĂ©ciser qu’en cas de tutelle Ă  la personne et d’habilitation familiale, c’est la personne en charge de la protection ou la personne habilitĂ©e qui reprĂ©sente le majeur protĂ©gĂ© y compris pour les actes portant gravement atteinte Ă  l’intĂ©gritĂ© corporelle. Sauf urgence, le juge ne sera plus saisi qu’en cas de dĂ©saccord entre le majeur et la personne en charge de sa protection. Ces dispositions sont d’application immĂ©diate y compris aux requĂȘtes dont le juge a Ă©tĂ© saisies mais pour lesquelles il n’a pas encore statuĂ©. L’article 10 de la loi de programmation 2019-2022 renforce l’autonomie de la volontĂ© des majeurs protĂ©gĂ©s pour les actes personnels que sont le mariage, le PACS et le divorce. A l’autorisation prĂ©alable du juge sera substituĂ© un droit d’opposition Ă©largi de la personne chargĂ©e de la mesure de protection si elle estime que l’acte est contraire aux intĂ©rĂȘts du majeur. Ces dispositions entrent directement en vigueur y compris lorsque le juge a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© saisi mais n’a pas encore statuĂ© sur la requĂȘte. Ces requĂȘtes pourraient faire l’objet d’un non-lieu Ă  statuer. Les articles 11 et 109-IV de la loi du 23 mars 2019 interdisent de priver les majeurs sous tutelle de leur droit de vote et permet aux majeurs qui en ont Ă©tĂ© privĂ©s prĂ©alablement, d’ĂȘtre de nouveau titulaires de ce droit, et ce dĂšs l’entrĂ©e en vigueur de la loi. L’article 29 de la loi du 23 mars 2019 instaure une requĂȘte unique qui permettra au juge saisi d’une demande de protection de choisir la mesure la moins contraignante et la mieux adaptĂ©e Ă  la situation personnelle du majeur. La primautĂ© est donnĂ©e au mandat de protection future. L’habilitation familiale est Ă©largie Ă  l’assistance du majeur, lorsque les conditions sont rĂ©unies. L’article 30 de la loi du 23 mars 2019 modifie et renforce l’organisation du contrĂŽle des comptes de gestion des majeurs protĂ©gĂ©s. L’article 503 du Code civil est modifiĂ© en ce que l’obligation d’inventaire qui pĂšse sur la personne chargĂ©e de la protection devra ĂȘtre remis dans les trois mois de l’ouverture de la mesure pour les biens corporels et dans les six mois pour les autres biens, accompagnĂ© du budget provisionnel. IV/ ExĂ©cution des dĂ©cisions en matiĂšre familiale. L’article 31 de la loi du 23 mars 2019 offre un Ă©ventail de mesures destinĂ©es Ă  favoriser l’exĂ©cution des dĂ©cisions en matiĂšre familiale. Ainsi l’article 31 de la loi prĂ©citĂ©e intĂšgre aux articles 373-2, 373-2-6 et 373-2-10 du code civil, de nouvelles mesures telle que la mĂ©diation post -sentencielle, l’astreinte, l’amende civil et le recours Ă  la force publique. Ces mesures pourront Ă©galement ĂȘtre appliquĂ©es aux conventions de divorce par consentement mutuel et aux conventions homologuĂ©es fixant les modalitĂ©s d’exercice de l’autoritĂ© parentale. La mĂ©diation post sentencielle qui a pour objet de favoriser l’exĂ©cution amiable de la dĂ©cision statuant sur les modalitĂ©s d’exercice de l’autoritĂ© parentale. L’astreinte est prĂ©vue dans l’article 373-2-6 du code civil. L’astreinte peut assortir tant la dĂ©cision du juge aux affaires familiales qui l’ordonne qu’une dĂ©cision antĂ©rieure Ă  la condition qu’elle soit nĂ©cessaire pour en favoriser l’exĂ©cution. L’astreinte peut donc faire l’objet d’une demande principale voir exclusive, aprĂšs inexĂ©cution, ou d’une demande accessoire Ă  une demande relative aux modalitĂ©s d’exercice de l’autoritĂ© parentale et/ ou Ă  la contribution Ă  l’entretien et l’éducation de l’enfant. Le rĂ©gime de l’astreinte demeure soumis aux articles L 131-2 Ă  L 131-4 du code des procĂ©dures civiles d’exĂ©cution. L’amende civile est Ă©galement prĂ©vue Ă  l’article 373-2-6 du code civil. Il s’agit de sanctionner un parent qui fait dĂ©libĂ©rĂ©ment obstacle de façon grave ou renouvelĂ©e Ă  l’exĂ©cution d’une dĂ©cision. La condamnation Ă  une amende civile intervient nĂ©cessairement aprĂšs inexĂ©cution et par consĂ©quent dans une dĂ©cision ultĂ©rieure. Recours Ă  la force publique doit ĂȘtre exceptionnel et doit concerner la fixation de rĂ©sidence de l’enfant ou le droit de visite et d’hĂ©bergement. Il faut qu’une dĂ©marche prĂ©alable ait Ă©chouĂ© afin d’avoir recours Ă  la force publique mĂ©diation, l’un des dispositifs de sanction pĂ©cuniaire prĂ©vus dans l’article 373-2-6 du code civil, sommation faite par un huissier. Le recours Ă  la force publique doit ĂȘtre prĂ©vue dans une dĂ©cision. En tout Ă©tat de cause, le choix de recourir Ă  la force publique relĂšvera du parquet. Toutes ces dispositions sont d’application immĂ©diates. V/ Attribution de la jouissance provisoire du logement de la famille Ă  un parent non mariĂ©. L’article 373-2-9-1 du Code civil permet au juge aux affaires familiales d’attribuer provisoirement la jouissance du logement de la famille Ă  un concubin ou Ă  un partenaire de PACS en prĂ©sence d’enfants. La durĂ©e de l’attribution est provisoire et ne peut excĂ©der 6 mois renouvelable que dans l’hypothĂšse ou les parents sont propriĂ©taires indivis et que les conditions suivantes soient remplies La demande doit ĂȘtre formĂ©e avant l’expiration du dĂ©lai de 6 mois, Le tribunal compĂ©tent, qui doit ĂȘtre le juge aux affaires familiales de la rĂ©sidence habituelle du dĂ©fendeur, est saisi des opĂ©rations de liquidation partage concernant le bien. Ces dispositions sont d’application immĂ©diate.
Lorsquil est saisi d'une requĂȘte relative aux modalitĂ©s d'exercice de l'autoritĂ© parentale, le juge aux affaires familiales peut attribuer provisoirement la jouissance du

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Article373-2-11 du code civil (p. 13) Amendement n° 21 rectifié de M. Philippe Darniche. - MM. Philippe Darniche, le rapporteur. - Retrait. Adoption de l'article du code. Articles 373-2-12 et 373-2-13 du code civil. - Adoption (p. 14) Adoption de l'article 4 modifié. Article 5 (p. 15) Amendement n° 9 de la commission. - M. le rapporteur, Mme le ministre délégué. - Adoption.
Le Code civil regroupe les lois relatives au droit civil français. Gratuit Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© du Code civil ci-dessous Article 373-2-9-1 EntrĂ©e en vigueur 2019-03-25 Lorsqu'il est saisi d'une requĂȘte relative aux modalitĂ©s d'exercice de l'autoritĂ© parentale, le juge aux affaires familiales peut attribuer provisoirement la jouissance du logement de la famille Ă  l'un des deux parents, le cas Ă©chĂ©ant en constatant l'accord des parties sur le montant d'une indemnitĂ© d'occupation. Le juge fixe la durĂ©e de cette jouissance pour une durĂ©e maximale de six mois. Lorsque le bien appartient aux parents en indivision, la mesure peut ĂȘtre prorogĂ©e, Ă  la demande de l'un ou l'autre des parents, si durant ce dĂ©lai le tribunal a Ă©tĂ© saisi des opĂ©rations de liquidation partage par la partie la plus diligente.
ï»żfamilial (article 375-3 4° du code civil). L’accueil exceptionnel et pĂ©riodique est inscrit au plan judiciaire comme une modalitĂ© d’exercice particuliĂšre d’une AEMO (article 375-2 du code civil). Il s’adresse donc dans ce cadre Ă  des enfants bĂ©nĂ©ficiant d’une mesure de protection Ă  domicile. Les services d’AEMO
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60arrĂȘts publiĂ©s dans la base de donnĂ©es intĂ©ressant l'exercice de l'autoritĂ© parentale, il y a lieu en application des dispositions de l'article 373-2-11LA COUR DE CASSATION,

Linfraction prĂ©vue par le prĂ©sent article est assimilĂ©e Ă  un abandon de famille pour l’application du 3° de l’article 373 du code civil. Article 227-17-1 Le fait, par les parents d’un enfant ou toute personne exerçant Ă  son Ă©gard l’autoritĂ© parentale ou une autoritĂ© de fait de façon continue, de ne pas l’inscrire dans un Ă©tablissement d’enseignement, sans excuse
\n\n\n article 373 2 9 du code civil
Larticle 373-2-6 du code civil a Ă©tĂ© complĂ©tĂ© par deux nouveaux alinĂ©as. Le juge aux affaires familiales se retrouve avec les pouvoirs suivants : « Il peut, mĂȘme d’office, jusquau 31 dĂ©cembre 2022, il faille continuer Ă  appliquer les anciens articles 373-2-2 du Code civil et L. 582-1 du CSS. Cependant, Ă  compter du 1er janvier 2022, dĂšs lors que la pension alimentaire est fixĂ©e totalement ou partiellement en numĂ©raire par l’un des titres mentionnĂ©s Ă  l’article 373-2-2, I, 1° Ă  6° du Code civil, Toutefois une disposition transitoire Ă©tablie Ă  l'article 48, alinĂ©a 2 de cette loi prĂ©cise que, lorsque le consentement de l'autoritĂ© parentale ou, le cas Ă©chĂ©ant, du tuteur a Ă©tĂ© obtenu avant le 8 juin 2016, le mariage du mineur demeure rĂ©gi par l'article 373 du Code civil tel qu'il se lisait avant cette date si la cĂ©lĂ©bration a lieu dans les six mois suivant cette date. Article373-2-1 du Code civil - Si l'intĂ©rĂȘt de l'enfant le commande, le juge peut confier l'exercice de l'autoritĂ© parentale Ă  l'un des deux parents. L'exercice du droit de visite et d'hĂ©bergement ne peut ĂȘtre refusĂ© Ă  l'autre parent que pour des motifs graves. Lorsque, conformĂ©ment Ă  Selonl’article 373-2-9 du Code civil, la rĂ©sidence de l’enfant peut ĂȘtre fixĂ©e en alternance au domicile de chacun des parents ou au domicile de l’un d’eux. L'audition des r29ZD.