ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Dans son sens commun, le procĂšs pĂ©nal est lâaudience de jugement au cours de laquelle le juge va rendre une dĂ©cision de justice aprĂšs avoir successivement entendu le prĂ©venu, le ministĂšre public, les tĂ©moins et les experts. La procĂ©dure applicable varie selon quâil sâagit dâun procĂšs devant la cour dâassises, compĂ©tente pour connaĂźtre des crimes, dâun procĂšs devant le tribunal correctionnel, compĂ©tent pour les dĂ©lits, ou encore dâun procĂšs devant les juridictions de police, qui connaissent des contraventions. Dans tous les cas, le procĂšs pĂ©nal sâavĂšre guidĂ© par deux grands principes fondamentaux la prĂ©somption dâinnocence, qui gouverne le droit de la preuve, et le droit Ă un procĂšs Ă©quitable. I. â Les grands principes du procĂšs pĂ©nal ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure A. â La prĂ©somption dâinnocence Le principe de la prĂ©somption dâinnocence, prĂ©vu Ă lâarticle 8 de la DĂ©claration des droits de lâhomme et du citoyen et Ă lâarticle 9-1 du Code civil, signifie que le prĂ©venu nâa pas Ă dĂ©montrer son innocence et quâil incombe Ă lâaccusation de prouver sa culpabilitĂ©. Ce principe implique deux grandes rĂšgles. Dâabord, le doute profite Ă lâaccusĂ©, de sorte que la cour dâassises, le tribunal correctionnel ou le tribunal de police doivent relaxer le prĂ©venu en cas de doute sur sa culpabilitĂ©. Ensuite, la personne poursuivie dispose dâun droit de se taire et de ne pas contribuer Ă sa propre incrimination, consacrĂ©e Ă lâarticle 6 de la Convention europĂ©enne des droits de lâhomme ci-aprĂšs CEDH ». DĂšs lors, les Ă©lĂ©ments de preuves utilisĂ©s par lâaccusation pour renverser la prĂ©somption dâinnocence ne doivent pas ĂȘtre obtenus par la contrainte. B. â Le droit Ă un procĂšs Ă©quitable ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure 1. â Le droit dâaccĂšs Ă un tribunal Dans une dĂ©cision du 9 avril 1996, le Conseil Constitutionnel a reconnu le droit Ă un recours devant une juridiction en ces termes Il ne doit pas ĂȘtre apportĂ© dâatteinte substantielle au droit des personnes intĂ©ressĂ©es dâexercer un recours effectif devant une juridiction » DC du 9 avril 1996, n° 96-373. La Cour europĂ©enne des droits de lâhomme a ajoutĂ© quelques prĂ©cisions en jugeant que le droit dâaccĂšs Ă un tribunal doit ĂȘtre concret et effectif CEDH, 21 fĂ©vrier 1975, Golder c/ Royaume-Uni, requĂȘte n° 4451/70. Tout individu a le droit de contester, de maniĂšre rĂ©elle et non illusoire, un acte constituant une ingĂ©rence de ses droits. 2. â Lâexigence dâun tribunal indĂ©pendant et impartial En vertu de lâarticle 6-1 de la CEDH, toute personne a droit Ă ce que sa cause soit entendue devant un tribunal qui doit ĂȘtre Ă©tabli par la loi dans son existence, sa composition et sa compĂ©tence. LâindĂ©pendance est garantie par le statut lĂ©gal et constitutionnel du juge. Toute infĂ©rence doit ĂȘtre Ă©cartĂ©e dans lâexercice des fonctions judiciaires. Le tribunal doit prĂ©senter une apparence dâimpartialitĂ©, aussi bien au regard de la conduite personnelle du juge que de sa situation. Il sâagit en effet de sâassurer que le juge ne peut susciter de doute quant Ă son objectivitĂ© compte tenu de ses fonctions. Ainsi, en vertu de lâarticle 49, alinĂ©a 2 du code de procĂ©dure pĂ©nale, le juge ne peut participer au jugement de lâaffaire quâil a instruite, Ă lâexception du juge des enfants qui fait lâobjet dâune rĂšgle particuliĂšre. 3. â La publicitĂ© et le dĂ©lai raisonnable La publicitĂ© et le droit Ă un dĂ©lai raisonnable sont consacrĂ©s Ă lâarticle 306 alinĂ©a 1er du code de procĂ©dure pĂ©nale selon lequel Les dĂ©bats sont publics, Ă moins que la publicitĂ© ne soit dangereuse pour lâordre ou les mĆurs ». Le principe de la publicitĂ© des dĂ©bats connaĂźt quelques exceptions. Le prĂ©sident de la cour peut ainsi exiger que lâaudience se tienne Ă huis clos, si la victime le demande, lorsque les poursuites sont exercĂ©es du chef de viol ou de tortures et actes de barbarie accompagnĂ©s dâagressions sexuelles, de traite des humains ou de proxĂ©nĂ©tisme aggravĂ©. En vertu de lâarticle 6 de la CEDH, lâaccĂšs Ă la salle dâaudience peut Ă©galement ĂȘtre interdit Ă la presse et au public lorsque les intĂ©rĂȘts des mineurs ou la protection de la vie privĂ©e des parties au procĂšs lâexigent, ou quand la publicitĂ© serait de nature Ă porter atteinte aux intĂ©rĂȘts de la justice. Depuis la loi du 3 juin 2016, lâenregistrement des procĂšs devant la cour dâassises nâest obligatoire, sauf renonciation des accusĂ©s, quâen appel, et lâexploitation de ces enregistrements est limitĂ©e aux seules juridictions, sauf sâils prĂ©sentent un intĂ©rĂȘt pour la constitution dâarchives historiques de la justice. Enfin, toute personne a droit Ă ce que sa cause soit entendue dans un dĂ©lai raisonnable, ce qui englobe Ă©galement les voies de recours. Toutefois, la durĂ©e excessive de la procĂ©dure peut ouvrir droit Ă rĂ©paration, mais elle est sans incidence sur la validitĂ© des procĂ©dures Cass. Crim., 24 avril 2013, n° 4. â Les droits de la dĂ©fense et lâĂ©galitĂ© des armes Les droits de la dĂ©fense sont garantis Ă la fois par le Code de procĂ©dure pĂ©nale article prĂ©liminaire, par la Constitution et par la CEDH. Ces droits, qui doivent ĂȘtre respectĂ©s dĂšs le dĂ©but de lâenquĂȘte et jusquâĂ la fin du jugement, impliquent un droit Ă lâassistance dâun avocat, mĂȘme lorsque le prĂ©venu est absent, et le fait quâune personne doit ĂȘtre informĂ©e de son droit de se taire et des faits qui lui sont reprochĂ©s. Enfin, en vertu du principe dâĂ©galitĂ© des armes, les parties au procĂšs doivent disposer des mĂȘmes droits. La Cour de cassation a prĂ©cisĂ© quâil doit en ĂȘtre ainsi du droit, pour lâavocat dâune partie, dâassister Ă lâaudition dâun expert effectuĂ©e sur rĂ©quisitions du procureur de la RĂ©publique, en prĂ©sence de celui-ci Cass. Crim., 11 mai 2010, n° II. â Le dĂ©roulement du procĂšs pĂ©nal devant la cour dâassises ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure A. â La procĂ©dure prĂ©alable Ă lâaudience 1. â La prĂ©paration Ă la session dâassises Lorsque lâordonnance du juge dâinstruction ou la dĂ©cision de mise en accusation est dĂ©finitive, lâaccusĂ© est transfĂ©rĂ© en maison dâarrĂȘt du lieu oĂč se trouve la cour dâassises et sera interrogĂ©, aprĂšs son arrivĂ©e, par le prĂ©sident de la cour dâassises. Sâil nâest pas dĂ©tenu, il doit se rendre au greffe de la cour aprĂšs avoir reçu une convocation. Toute absence non justifiĂ©e pourra emporter un mandat dâarrĂȘt. Lors de cet interrogatoire, le prĂ©sident de la cour dâassises invitera lâaccusĂ© Ă choisir un avocat et sâil ne le fait pas, un avocat dâoffice lui sera alors dĂ©signĂ©. Toutes les piĂšces du dossier sâavĂšrent communiquĂ©es Ă lâaccusĂ© et aux parties civiles. Le ministĂšre public et les parties doivent Ă©galement se signifier la liste des tĂ©moins qui seront entendus, le nom des experts qui seront appelĂ©s et la liste des jurĂ©s. 2. â La constitution du jury Lors des procĂšs devant la cour dâassises, six jurĂ©s, tirĂ©s au sort lors dâune audience publique, sont prĂ©sents. Un ou plusieurs membres supplĂ©mentaires sont Ă©galement dĂ©signĂ©s en cas dâempĂȘchement de lâun des jurĂ©s. Avant lâouverture des dĂ©bats, le prĂ©sident de la cour dâassises procĂšde Ă une lecture de lâarticle 304 du code de procĂ©dure pĂ©nale qui Ă©nonce les devoirs des jurĂ©s. Lâarticle prĂ©voit Ă©galement que chacun des jurĂ©s, appelĂ©s individuellement par le prĂ©sident, rĂ©pond en levant la main âJe le jureâ ». B. â Lâouverture des dĂ©bats 1. â Les dĂ©bats Depuis la loi du 10 aoĂ»t 2011, le prĂ©sident de la cour dâassises prĂ©sente, dans un premier temps, les faits reprochĂ©s Ă lâaccusĂ© et les Ă©lĂ©ments Ă sa charge et Ă sa dĂ©charge, sans donner son opinion, avant de donner la qualification lĂ©gale des faits. Le prĂ©sident interroge lâaccusĂ©. Par la suite, le ministĂšre public ou les parties procĂšdent Ă lâappel des tĂ©moins qui, avant toute dĂ©position, doivent prĂȘter serment. Câest ensuite Ă la partie civile ou Ă son avocat de se prononcer, avant que le ministĂšre public prenne ses rĂ©quisitions et que lâaccusĂ© et son avocat prĂ©sentent leur dĂ©fense. Lâarticle 346 du code de procĂ©dure pĂ©nal le prĂ©voit Ă©galement que la partie civile et le ministĂšre public peuvent rĂ©pliquer, mais lâaccusĂ© ou son avocat auront toujours la parole les derniers ». Enfin, en vertu de lâarticle 347 du mĂȘme code, le prĂ©sident de la cour dĂ©clare que les dĂ©bats sont terminĂ©s. 2. â La dĂ©libĂ©ration et la dĂ©cision ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Lors de la dĂ©libĂ©ration, le prĂ©sident donne lecture des questions auxquelles la cour et le jury ont Ă rĂ©pondre. Chaque question est posĂ©e ainsi LâaccusĂ© est-il coupable dâavoir commis tel fait ? ». Une question est posĂ©e sur chaque fait et chaque circonstance aggravante doit faire lâobjet dâune question distincte. Avant que la cour dâassises ne se retire, le prĂ©sident donne lecture de lâinstruction relative au principe de lâintime conviction, affichĂ©e dans les lieux de la chambre des dĂ©libĂ©rations. Les magistrats et jurĂ©s doivent ensuite dĂ©libĂ©rer et rĂ©pondre, secrĂštement, par oui ou par non Ă la question de savoir si lâaccusĂ© sâavĂšre coupable. La dĂ©cision favorable Ă lâaccusĂ© doit rĂ©unir au moins six voix sur neuf. Lorsquâils le dĂ©clare coupable, ils doivent Ă©galement dĂ©libĂ©rer sur lâapplication de la peine. Une fois que la dĂ©libĂ©ration sâavĂšre faite, le prĂ©sident, dans la salle dâaudience rĂ©unie, fait comparaitre lâaccusĂ© et prononce le verdict. Ce dernier dispose alors dâun dĂ©lai de six jours pour interjeter appel de la dĂ©cision. III. â Le dĂ©roulement du procĂšs pĂ©nal devant le tribunal correctionnel et les tribunaux de police ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure A. â Lâaudience et la dĂ©cision du tribunal correctionnel 1. â Les dĂ©bats Ă moins que le prĂ©venu ne fournisse une excuse valable, celui-ci doit impĂ©rativement comparaitre devant le tribunal. Il peut demander Ă ĂȘtre jugĂ© en son absence, par lettre adressĂ©e au prĂ©sident du tribunal correctionnel, Ă condition quâun avocat soit prĂ©sent pour le reprĂ©senter. Lâarticle 411 du code de procĂ©dure pĂ©nale prĂ©voit toutefois que si le tribunal estime nĂ©cessaire sa comparution en personne, le prĂ©venu sera rĂ©assignĂ© pour une nouvelle audience. Par ailleurs, la partie lĂ©sĂ©e qui ne lâa pas fait prĂ©cĂ©demment peut se constituer partie civile Ă lâaudience, mais doit le faire, Ă peine dâirrecevabilitĂ©, avant les rĂ©quisitions du ministĂšre public sur le fond, ou avant les rĂ©quisitions du ministĂšre public sur la peine, si le tribunal a ordonnĂ© lâajournement du prononcĂ© de la peine. Lors des dĂ©bats, le prĂ©sident du tribunal va interroger le prĂ©venu puis auditionner les tĂ©moins. Les avocats des parties et le ministĂšre public peuvent Ă©galement poser des questions aussi bien au prĂ©venu quâĂ la partie civile, aux tĂ©moins et aux autres personnes appelĂ©es Ă la barre. Enfin, aprĂšs lâexposition de la demande de la partie civile et les rĂ©quisitions du ministĂšre public, lâavocat du prĂ©venu prĂ©sente sa dĂ©fense. 2. â La dĂ©cision Le jugement peut se voir rendu Ă lâaudience mĂȘme Ă laquelle ont eu lieu les dĂ©bats ou Ă une date ultĂ©rieure. Dans ce dernier cas, le prĂ©sident du tribunal informera les parties du jour oĂč le jugement sera prononcĂ©. Si le tribunal estime quâun dĂ©lit sâavĂšre caractĂ©risĂ©, il prononcera la peine applicable et statuera sur lâaction civile. Il peut Ă©galement ordonner le versement provisoire, en tout ou partie, des dommages et intĂ©rĂȘts. Si le tribunal estime que le fait pour lequel il se trouve saisi ne constitue quâune contravention, il prononcera la peine et statuera, le cas Ă©chĂ©ant, sur lâaction civile. Si le fait dĂ©fĂ©rĂ© au tribunal sous la qualification de dĂ©lit entraine une peine criminelle, le tribunal doit renvoyer le ministĂšre public Ă prendre de nouvelles rĂ©quisitions et dĂ©cernera, par la mĂȘme dĂ©cision, un mandat de dĂ©pĂŽt ou dâarrĂȘt contre le prĂ©venu. Enfin, si le tribunal estime que le fait poursuivi ne constitue aucune infraction Ă la loi ou nâĂ©tait pas imputable au prĂ©venu, il prononcerait la relaxe. Il pourra Ă©galement statuer, par le mĂȘme jugement, sur la demande en dommages et intĂ©rĂȘts formĂ©e par la personne relaxĂ©e contre la partie civile pour abus de constitution de partie civile. B. â Lâaudience et la dĂ©cision du tribunal de police Avant le jour de lâaudience, le prĂ©sident du tribunal de police peut, sur requĂȘte du ministĂšre public ou de la partie civile, estimer ou faire estimer les dommages, dresser ou faire dresser des procĂšs-verbaux ou ordonner tous actes requĂ©rants cĂ©lĂ©ritĂ©. Les rĂšgles relatives Ă la constitution de partie civile, au jugement, Ă la comparution et Ă la reprĂ©sentation du prĂ©venu devant le tribunal correctionnel sâappliquent Ă©galement Ă lâaudience tenue devant le tribunal de police. Le code prĂ©voit toutefois que lorsque la contravention nâest passible que dâune peine dâamende, le prĂ©venu peut se faire reprĂ©senter par un avocat ou un fondĂ© de procuration spĂ©ciale. Lorsque le tribunal estime que le fait constitue une contravention, il prononcera la peine applicable et statuera sur lâaction civile, le cas Ă©chĂ©ant. Toutefois, sâil estime que le fait constitue un crime ou un dĂ©lit, il doit se dĂ©clarer incompĂ©tent et renvoyer le ministĂšre public Ă se pourvoir de la façon appropriĂ©e. Enfin, lorsque le fait ne constitue ni une contravention, ni un crime ou un dĂ©lit ou quâil nâest pas Ă©tabli ou pas imputable au prĂ©venu, une relaxe sera prononcĂ©e. IV. â Contacter un avocat ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Pour votre dĂ©fense 100-7 code procĂ©dure pĂ©nale code procĂ©dure pĂ©nale 365-1 code procĂ©dure pĂ©nale 387 10-2 procĂ©dure pĂ©nale code procĂ©dure pĂ©nale 11 code procĂ©dure pĂ©nale 15-3 122-5 code procĂ©dure pĂ©nale code de procĂ©dure pĂ©nale 9-1 code de procĂ©dure pĂ©nale 122-7 code procĂ©dure pĂ©nale 131-8 code procĂ©dure pĂ©nale code de procĂ©dure pĂ©nale 593 code de procĂ©dure pĂ©nale 89-1 15-3 procĂ©dure pĂ©nale dâabord, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure 1ere comparution code de procĂ©dure pĂ©nale 73 code de procĂ©dure pĂ©nale 85 230-8 code procĂ©dure pĂ©nale 3 principes directeurs de la procĂ©dure pĂ©nale code de procĂ©dure pĂ©nale 8 code de procĂ©dure pĂ©nale 803 393 procĂ©dure pĂ©nale 39-3 procĂ©dure pĂ©nale code de procĂ©dure pĂ©nale 60-1 code de procĂ©dure pĂ©nale 706-47 4 phases du procĂšs pĂ©nal 4 principes fondamentaux de la justice code de procĂ©dure pĂ©nale 41-2 code de procĂ©dure pĂ©nale 429 4 procĂ©dure pĂ©nale 40-3 procĂ©dure pĂ©nale 6 code de procĂ©dure pĂ©nale 61-1 procĂ©dure pĂ©nale 40-4 procĂ©dure pĂ©nale 4-1 code de procĂ©dure pĂ©nale 41-1 procĂ©dure pĂ©nale code de procĂ©dure pĂ©nale 63-1 code de procĂ©dure pĂ©nale 706-3 41-2 procĂ©dure pĂ©nale 41-4 code procĂ©dure pĂ©nale code de procĂ©dure pĂ©nale 53 code de procĂ©dure pĂ©nale 568 41-4 procĂ©dure pĂ©nale 41-5 code procĂ©dure pĂ©nale code de procĂ©dure pĂ©nale 537 code de procĂ©dure pĂ©nale 550 441-7 code procĂ©dure pĂ©nale puis, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure 475-1 procĂ©dure pĂ©nale code de procĂ©dure pĂ©nale 52 code de procĂ©dure pĂ©nale 529 495-7 code procĂ©dure pĂ©nale 495-8 code procĂ©dure pĂ©nale code de procĂ©dure pĂ©nale 475-1 code de procĂ©dure pĂ©nale 495-17 5 code procĂ©dure pĂ©nale 5 principes de la justice code procĂ©dure pĂ©nale 2019 5-1 code de procĂ©dure pĂ©nale 5-1 procĂ©dure pĂ©nale code procĂ©dure pĂ©nale 2020 code procĂ©dure pĂ©nale 2021 529-2 procĂ©dure pĂ©nale 529-5 code procĂ©dure pĂ©nale code de procĂ©dure pĂ©nale interpellation code procĂ©dure pĂ©nale 175 712-6 procĂ©dure pĂ©nale 723-7 code procĂ©dure pĂ©nale code procĂ©dure pĂ©nale 6 716-5 code procĂ©dure pĂ©nale 721-3 procĂ©dure pĂ©nale code procĂ©dure pĂ©nale 61-1 ensuite, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure code procĂ©dure pĂ©nale 62-2 717-3 procĂ©dure pĂ©nale 720-4 procĂ©dure pĂ©nale code procĂ©dure pĂ©nale 695-11 code procĂ©dure pĂ©nale 706-73 7 code procĂ©dure pĂ©nale 7 principes code procĂ©dure pĂ©nale 729 code procĂ©dure pĂ©nale 77-1 706-3 procĂ©dure pĂ©nale 712-6 code procĂ©dure pĂ©nale code procĂ©dure pĂ©nale 78-2 code procĂ©dure pĂ©nale 800-2 689-1 procĂ©dure pĂ©nale 696-4 procĂ©dure pĂ©nale code procĂ©dure pĂ©nale 81 code procĂ©dure pĂ©nale 82-1 59 procĂ©dure pĂ©nale 62-2 procĂ©dure pĂ©nale code procĂ©dure pĂ©nale article 16 code procĂ©dure pĂ©nale article 9 comment fonctionne le tribunal de police comment la police convoque 77-1 procĂ©dure pĂ©nale aussi, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure 77-2 procĂ©dure pĂ©nale cours dâassises spĂ©ciales dans un dĂ©lai raisonnable 77-4 procĂ©dure pĂ©nale 78-6 code procĂ©dure pĂ©nale cour dâassise jurĂ©s cour dâassises cpp 7eme chambre correctionnelle 803-6 procĂ©dure pĂ©nale cour dâassises jurĂ©s cour dâassises spĂ©ciales 85 procĂ©dure pĂ©nale 9 principe gĂ©nĂ©raux cour dâappel ou cour dâappel cour dâassise fonctionnement 9 principes 9 principes gĂ©nĂ©raux cour assises cour dâappel dĂ©roulement 9-1 code procĂ©dure pĂ©nale 9-1 procĂ©dure pĂ©nale cours d procĂ©dure pĂ©nale cours dâassise jugement 9-2 procĂ©dure pĂ©nale 9-3 code de procĂ©dure pĂ©nale contradictoire et droits de la dĂ©fense contrĂŽle dâidentitĂ© procĂ©dure pĂ©nale 9-3 procĂ©dure pĂ©nale Ă©videment, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure 99 procĂ©dure pĂ©nale comprendre la procĂ©dure pĂ©nale cour dâappel fonctionnement Ă lâinstruction Ă un dĂ©lai raisonnable comment se passe un tribunal correctionnel comparution immĂ©diate droits de la dĂ©fense accĂšs jugement tribunal correctionnel armes Ă©gales comment se passe le tribunal correctionnel comment se passe un procĂšs en cour dâassise dĂ©roulement audience cour dâappel dĂ©roulement audience tribunal correctionnel art 6 procĂ©dure pĂ©nale article 1 procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement jugement correctionnel dĂ©roulement jugement cour dâappel article 160 code de procĂ©dure pĂ©nale article 2 procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement dâune procĂ©dure pĂ©nale schĂ©ma dĂ©roulement instruction article 3 procĂ©dure pĂ©nale mais, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure article 306 code de procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement dâune audience devant le tribunal correctionnel dĂ©roulement dâune audience en cour dâappel article 362 code de procĂ©dure pĂ©nale article 380-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement dâune audience correctionnelle dĂ©roulement dâune audience devant la cour dâappel article 385-1 code de procĂ©dure pĂ©nale article 385-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement dâune affaire devant le tribunal correctionnel dĂ©roulement dâune procĂ©dure pĂ©nale article 412 alinĂ©a 1 code procĂ©dure pĂ©nale article 412 alinĂ©a 1 du code de procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement dâun procĂšs en cour dâappel dĂ©roulement dâun procĂšs en cours dâassises article 41-4 procĂ©dure pĂ©nale article 427 alinĂ©a 1er du code de procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement dâun procĂšs devant la cour dâappel dĂ©roulement dâun procĂšs devant le tribunal correctionnel article 5 procĂ©dure pĂ©nale article 503-1 code de procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement dâun procĂšs en correctionnel dĂ©roulement dâun tribunal de police article 503-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale article 520-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement dâun jugement en cour dâappel dĂ©roulement dâun procĂšs correctionnel article 559 code de procĂ©dure pĂ©nale article 6 code procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement du procĂšs pĂ©nal dĂ©roulement dâun jugement au tribunal correctionnel article 6 droit de la dĂ©fense article 6 procĂ©dure pĂ©nale encore, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure dĂ©roulement de la procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement du procĂšs article 7 code procĂ©dure pĂ©nale article 7 procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement cour dâappel dĂ©roulement de la procĂ©dure devant la cour dâappel article 71 du code de procĂ©dure pĂ©nale article 9 procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement audience tribunal de police dĂ©roulement de la procĂ©dure devant le tribunal de police code de procĂ©dure pĂ©nale code de procĂ©dure pĂ©nale 114 article 97 du code de procĂ©dure pĂ©nale article d 262 du code de procĂ©dure pĂ©nale code de procĂ©dure pĂ©nale 353 code de procĂ©dure pĂ©nale 395 assister procĂšs cours dâassise paris association pour la dĂ©fense des droits de lâhomme avec un dĂ©lai raisonnable but droits de la dĂ©fense câest quoi la procĂ©dure pĂ©nale câest quoi tribunal correctionnel code de procĂ©dure pĂ©nale 145 code de procĂ©dure pĂ©nale 1958 câest quoi un dĂ©lai raisonnable Ă©galement, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure cĂ©sure du procĂšs pĂ©nal dĂ©finition chambre dâinstruction chambre dâinstruction câest quoi dĂ©lai raisonnable dâun an dĂ©lai raisonnable jugement chambre dâinstruction dĂ©roulement citĂ© a prĂ©venu tribunal correctionnel art citation Ă©galitĂ© des armes dĂ©roulement jugement en cour dâappel dĂ©roulement procĂ©dure cour dâappel citation sur le procĂšs pĂ©nal citation sur les droits de la dĂ©fense dans un dĂ©lai raisonnable français dc 2 dĂ©cembre 1976 droits de la dĂ©fense dĂ©claration des principes fondamentaux de justice relatifs aux victimes de la criminalitĂ© de tribunal de police dĂ©fense des droits de la propriĂ©tĂ© intellectuelle dĂ©fense droit de la famille dĂ©lai raisonnable dĂ©finition dĂ©lai raisonnable jurisprudence dĂ©fense droits de la femme dĂ©finition de le procĂšs pĂ©nal dĂ©finition du procĂšs pĂ©nal dĂ©lai raisonnable dĂ©lai raisonnable justice dĂ©finition la dĂ©fense des droits de lâhomme dĂ©finition prĂ©venu droit pĂ©nal dĂ©lai raisonnable un an dĂ©lai raisonnable un an conseil dâĂ©tat dĂ©roulĂ© procĂšs assises dĂ©roulĂ© procĂšs pĂ©nal dĂ©roulement procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement procĂšs assises de mĂȘme, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure droit Ă la lĂ©gitime dĂ©fense droit Ă lâĂ©galitĂ© des armes dĂ©roulement procĂšs cour dâappel dĂ©roulement procĂšs cour dâappel prudâhommes droit de la dĂ©fense droit de la dĂ©fense administrative dĂ©roulement procĂšs cour dâassises dĂ©roulement procĂšs en assise droit de la dĂ©fense du salariĂ© droit de la dĂ©fense en matiĂšre disciplinaire dĂ©roulement procĂšs pĂ©nal dĂ©roulement procĂšs tribunal correctionnel droit de la dĂ©fense droit fondamental droit de la dĂ©fense en procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement tribunal correctionnel diffĂ©rentes phases du procĂšs pĂ©nal droit Ă la dĂ©fense droit Ă un dĂ©lai raisonnable de jugement des dĂ©lais raisonnable droits de la dĂ©fense procĂ©dure droits de la dĂ©fense procĂ©dure administrative Ă©galitĂ© des armes en droit Ă©galitĂ© des armes en droit fiscal droits de la dĂ©fense procĂ©dure civile droits de la dĂ©fense procĂ©dure disciplinaire Ă©galitĂ© des armes droit administratif Ă©galitĂ© des armes droits de la dĂ©fense droits de la dĂ©fense procĂ©dure pĂ©nale droits de la dĂ©fense procĂšs pĂ©nal Ă©galitĂ© des armes cedh Ă©galitĂ© des armes conseil constitutionnel droits de la dĂ©fense recours droits de la dĂ©fense rĂšglement intĂ©rieur Ă©galitĂ© des armes dĂ©f Ă©galitĂ© des armes de juridique droits de la dĂ©fense sanction or, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure droits de la dĂ©fense valeur Ă©galitĂ© des armes Ă©galitĂ© des armes article 6 cedh droits de la dĂ©fense valeur constitutionnelle droits de la dĂ©fense victime Ă©galitĂ© des armes dissertation Ă©galitĂ© des armes en droit pĂ©nal droits de la dĂ©fense origine droits de la dĂ©fense principe constitutionnel Ă©galitĂ© des armes en procĂ©dure pĂ©nale Ă©galitĂ© des armes et principe du contradictoire droits de la dĂ©fense jurisprudence droits de la dĂ©fense libertĂ© fondamentale Ă©galitĂ© des armes judiciaire Ă©galitĂ© des armes 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licenciement les droits de la dĂ©fense devant la cour pĂ©nale internationale procĂ©dure pĂ©nale et procĂ©dure civile procĂ©dure pĂ©nale Ă©tapes les droits de la dĂ©fense dans la phase prĂ©paratoire du procĂšs pĂ©nal procĂ©dure pĂ©nale Ă©volution procĂ©dure pĂ©nale fiches les droits de la dĂ©fense dans le procĂšs pĂ©nal procĂ©dure pĂ©nale française procĂ©dure pĂ©nale française accusatoire ou inquisitoire tribunal administratif indĂ©pendant tribunal correctionnel dĂ©roulement procĂ©dure pĂ©nale militaire procĂ©dure pĂ©nale nouveautĂ© tribunal correctionnel dĂ©roulement dâune audience procĂ©dure pĂ©nale nullitĂ© textuelle substantielle procĂ©dure pĂ©nale numĂ©rique tribunal correctionnel fonctionnement procĂ©dure pĂ©nale mineur procĂ©dure pĂ©nale mise en examen tribunal correctionnel schĂ©ma procĂ©dure pĂ©nale majeur protĂ©gĂ© procĂ©dure pĂ©nale matiĂšre tribunal de police 4 classe ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure procĂ©dure pĂ©nale lâaction publique procĂ©dure pĂ©nale les attributions du procureur de la rĂ©publique tribunal de police câest quoi procĂ©dure pĂ©nale huissier de justice procĂ©dure pĂ©nale jugement tribunal de police dĂ©roulement procĂ©dure pĂ©nale fraude fiscale procĂ©dure pĂ©nale GenĂšve tribunal de police dĂ©roulement de lâaudience procĂ©dure pĂ©nale hĂ©ritiers procĂ©dure pĂ©nale homicide involontaire tribunal de police fonctionnement tribunal dĂ©lai raisonnable procĂ©dure pĂ©nale inquisitoire procĂ©dure pĂ©nale juge dâinstruction tribunal des indĂ©pendants procĂ©dure pĂ©nale instruction procĂ©dure pĂ©nale introduction tribunal impartial procĂ©dure pĂ©nale gĂ©olocalisation procĂ©dure pĂ©nale harcĂšlement moral tribunal impartial dĂ©finition procĂ©dure pĂ©nale jonction procĂ©dure pĂ©nale judiciaire tribunal impartial et indĂ©pendant tribunal indĂ©pendant et impartial procĂ©dure pĂ©nale gage de la paix sociale procĂ©dure pĂ©nale garde Ă vue tribunal indĂ©pendant et impartial dĂ©finition procĂ©dure pĂ©nale France procĂ©dure pĂ©nale France schĂ©ma tribunal IndĂ©pendant si impartial ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure quels sont les principes fondamentaux de la justice quâest-ce que le tribunal correctionnel quâest-ce quâun dĂ©lai raisonnable quâest-ce quâun tribunal correctionnel qui siĂšge au tribunal de police procĂ©dure pĂ©nale nullitĂ© procĂ©dure pĂ©nale objectif saisir le tribunal de police procĂ©dure pĂ©nale opj procĂ©dure pĂ©nale opposition respect des droits de la dĂ©fense en droit administratif rupture Ă©galitĂ© des armes procĂ©dure pĂ©nale ordinaire procĂ©dure pĂ©nale ordre judiciaire r 92 code de procĂ©dure pĂ©nale recours dans un dĂ©lai raisonnable procĂ©dure pĂ©nale ou civile procĂ©dure pĂ©nale partie civile r 91 code de procĂ©dure pĂ©nale rĂ©forme procĂ©dure pĂ©nale 2019 procĂ©dure pĂ©nale plainte procĂ©dure pĂ©nale procureur de la rĂ©publique r 165 code de procĂ©dure pĂ©nale r 79 code de procĂ©dure pĂ©nale procĂ©dure pĂ©nale question procĂ©dure pĂ©nale question prioritaire r 122 code de procĂ©dure pĂ©nale r 147 code de procĂ©dure pĂ©nale procĂ©dure pĂ©nale reforme ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure procĂ©dure pĂ©nale rĂ©sumĂ© secret mĂ©dical et droit de la dĂ©fense sous un dĂ©lai raisonnable procĂ©dure pĂ©nale sans avocat procĂ©dure pĂ©nale schĂ©ma travailler pour la dĂ©fense des droits de lâhomme procĂ©dure pĂ©nale serge Guinchard procĂ©dure pĂ©nale signature Ă©lectronique sanction du non-respect des droits de la dĂ©fense procĂ©dure pĂ©nale simplifiĂ©e procĂ©dure pĂ©nale SNCF schĂ©ma chronologique du dĂ©roulement de la procĂ©dure pĂ©nale procĂ©dure pĂ©nale spĂ©ciale procĂ©dure pĂ©nale terrorisme un procĂšs pĂ©nal un procĂšs pĂ©nal dĂ©finition procĂ©dure pĂ©nale travail dissimulĂ© procĂ©dure pĂ©nale tribunal correctionnel un dĂ©lai de prĂ©avis raisonnable un dĂ©lai raisonnable dĂ©finition procĂ©dure pĂ©nale tribunal de police procĂ©dure pĂ©nale urbanisme schĂ©ma procĂ©dure pĂ©nale schĂ©ma procĂšs pĂ©nal procĂ©dure pĂ©nale victime procĂ©dure pĂ©nale vidĂ©o schĂ©ma tribunal 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ainsi, Ă nouveau, Ă partir de lĂ , Ainsi, Alors que, Alors, AprĂšs cela, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure AprĂšs que, Aussi, bien que, car, Cependant, câest ainsi que, câest pour cela que, par ailleurs, câest pourquoi, ConsidĂ©rons, Contraste, Dâautant plus, dâaprĂšs, de ce fait, de façon, maniĂšre que, De la mĂȘme maniĂšre, De mĂȘme, enfin, de nouveau de plus, en dernier lieu, De plus, de sorte que, deuxiĂšmement, Donc, en ce qui concerne, En conclusion, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure par ailleurs, En consĂ©quence, En dernier lieu, dommage encore, En fait, puis, En outre, finalement, en particulier, En premier lieu, finalement, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure En revanche, En somme, encore une fois, Enfin, ensuite, Ă©tant donnĂ© que, Finalement, grĂące Ă , il est question de, de mĂȘme, Il sâagit de, il y a aussi, Mais, MalgrĂ© cela, MalgrĂ© tout, NĂ©anmoins, Outre cela, Par ailleurs , Par consĂ©quent, et aussi, Par contre, par exemple, Ă©videmment, Par la suite, par rapport Ă , parce que, plus prĂ©cisĂ©ment, plus tard, Pour commencer, Pour conclure, Pourtant, PremiĂšrement, Prenons le cas de, Puis, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure puisque, Qui plus est, Selon, Suivant, Tandis que, touchant Ă , Tout dâabord, Toutefois, troisiĂšmement et ensuite, Une fois de plus, et puis, et aussi, Ă cause de cela, Ă cause de, ainsi, Ă nouveau, Ă partir de lĂ , Ainsi, Alors que, Alors, AprĂšs cela, AprĂšs que, Aussi, bien que, car, Cependant, câest ainsi que, câest pour cela que, par ailleurs, câest pourquoi, ConsidĂ©rons, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Contraste, Dâautant plus, dâaprĂšs, de ce fait, de façon, maniĂšre que, De la mĂȘme maniĂšre, De mĂȘme, enfin, de nouveau de plus, en dernier lieu, De plus, de sorte que, deuxiĂšmement, Donc, en ce qui concerne, En conclusion, par ailleurs, En consĂ©quence, En dernier lieu, dommage encore, En fait, puis, En outre, finalement, en particulier, En premier lieu, finalement, En revanche, En somme, encore une fois, Enfin, ensuite, Ă©tant donnĂ© que, Finalement, grĂące Ă , il est question de, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure de mĂȘme, Il sâagit de, il y a aussi, Mais, MalgrĂ© cela, MalgrĂ© tout, NĂ©anmoins, Outre cela, Par ailleurs , Par consĂ©quent, et aussi, Par contre, par exemple, Ă©videmment, Par la suite, par rapport Ă , parce que, plus prĂ©cisĂ©ment, plus tard, Pour commencer, Pour conclure, Pourtant, PremiĂšrement, Prenons le cas de, Puis, puisque, Qui plus est, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Selon, Suivant, Tandis que, touchant Ă , Tout dâabord, Toutefois, troisiĂšmement et ensuite, Une fois de plus, et puis, et aussi, Ă cause de cela, Ă cause de, ainsi, Ă nouveau, Ă partir de lĂ , Ainsi, Alors que, Alors, AprĂšs cela, AprĂšs que, Aussi, bien que, car, Cependant, câest ainsi que, câest pour cela que, par ailleurs, câest pourquoi, ConsidĂ©rons, Contraste, Dâautant plus, dâaprĂšs, de ce fait, de façon, maniĂšre que, De la mĂȘme maniĂšre, De mĂȘme, enfin, de nouveau de plus, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure en dernier lieu, De plus, de sorte que, deuxiĂšmement, Donc, en ce qui concerne, En conclusion, par ailleurs, En consĂ©quence, En dernier lieu, dommage encore, En fait, puis, En outre, finalement, en particulier, En premier lieu, finalement, En revanche, En somme, encore une fois, Enfin, ensuite, Ă©tant donnĂ© que, Finalement, grĂące Ă , il est question de, de mĂȘme, Il sâagit de, il y a aussi, Mais, MalgrĂ© cela, MalgrĂ© tout, NĂ©anmoins, Outre cela, Par ailleurs , Par consĂ©quent, et aussi, Par contre, par exemple, Ă©videmment, Par la suite, par rapport Ă , parce que, plus prĂ©cisĂ©ment, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure plus tard, Pour commencer, Pour conclure, Pourtant, PremiĂšrement, Prenons le cas de, Puis, puisque, Qui plus est, Selon, Suivant, Tandis que, touchant Ă , Tout dâabord, Toutefois, troisiĂšmement et ensuite, Une fois de plus, et puis, et aussi, Ă cause de cela, Ă cause de, ainsi, Ă nouveau, Ă partir de lĂ , Ainsi, Alors que, Alors, AprĂšs cela, AprĂšs que, Aussi, bien que, car, Cependant, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure câest ainsi que, câest pour cela que, par ailleurs, câest pourquoi, ConsidĂ©rons, Contraste, Dâautant plus, dâaprĂšs, de ce fait, de façon, maniĂšre que, De la mĂȘme maniĂšre, De mĂȘme, enfin, de nouveau de plus, en dernier lieu, De plus, de sorte que, deuxiĂšmement, Donc, en ce qui concerne, En conclusion, par ailleurs, En consĂ©quence, En dernier lieu, dommage encore, En fait, puis, En outre, finalement, en particulier, En premier lieu, finalement, En revanche, En somme, encore une fois, Enfin, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure ensuite, Ă©tant donnĂ© que, Finalement, grĂące Ă , il est question de, de mĂȘme, Il sâagit de, il y a aussi, Mais, MalgrĂ© cela, MalgrĂ© tout, NĂ©anmoins, Outre cela, Par ailleurs , Par consĂ©quent, et aussi, Par contre, par exemple, Ă©videmment, Par la suite, par rapport Ă , parce que, plus prĂ©cisĂ©ment, plus tard, Pour commencer, Pour conclure, Pourtant, PremiĂšrement, Prenons le cas de, Puis, puisque, Qui plus est, Selon, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Suivant, Tandis que, touchant Ă , Tout dâabord, Toutefois, troisiĂšmement et ensuite, Une fois de plus, et puis, et aussi, victime dans le procĂšs pĂ©nal du cabinet Aci assurera efficacement votre dĂ©fense. Il vous appartient de prendre lâinitiative en lâappelant au tĂ©lĂ©phone ou bien en envoyant un mail. Quelle que soit votre situation auteur, co-auteur, complice, receleur ou victime dâinfractions, nos avocats vous accompagnent et assurent votre dĂ©fense durant la phase dâenquĂȘte garde Ă vue ; dâinstruction juge dâinstruction, chambre de lâinstruction ; devant la chambre de jugement et enfin, pendant la phase judiciaire aprĂšs le procĂšs, auprĂšs de lâadministration pĂ©nitentiaire par exemple. V. â Les domaines dâintervention du cabinet Aci ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Cabinet dâavocats pĂ©nalistes parisiens Dâabord, Adresse 55, rue de Turbigo 75003 PARIS Puis, TĂ©l Ensuite, Fax Engagement, E-mail contact Enfin, CatĂ©gories PremiĂšrement, LE CABINET En premier lieu, RĂŽle de lâavocat pĂ©naliste ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure En somme, Droit pĂ©nal ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Tout dâabord, pĂ©nal gĂ©nĂ©ral ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure AprĂšs cela, Droit pĂ©nal spĂ©cial les infractions du code pĂ©nal Puis, pĂ©nal des affaires ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Aussi, Droit pĂ©nal fiscal ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure MalgrĂ© tout, Droit pĂ©nal de lâurbanisme ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure De mĂȘme, Le droit pĂ©nal douanier ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure En outre, Droit pĂ©nal de la presse ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Et ensuite, ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure pĂ©nal des nuisances ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Donc, pĂ©nal routier infractions ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Outre cela, Droit pĂ©nal du travail ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure MalgrĂ© tout, Droit pĂ©nal de lâenvironnement ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Cependant, pĂ©nal de la famille ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure En outre, Droit pĂ©nal des mineurs ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Ainsi, Droit pĂ©nal de lâinformatique ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure En fait, pĂ©nal international ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Tandis que, Droit pĂ©nal des sociĂ©tĂ©s ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure NĂ©anmoins, Le droit pĂ©nal de la consommation ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Toutefois, Lexique de droit pĂ©nal ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Alors, Principales infractions en droit pĂ©nal ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Puis, ProcĂ©dure pĂ©nale ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Pourtant, Notions de criminologie ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure En revanche, DĂFENSE PĂNALE ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Aussi, AUTRES DOMAINES ProcĂšs pĂ©nal principes et procĂ©dure Enfin, CONTACT. 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Quen est-il de la jurisprudence ? Menez votre rĂ©flexion avant et aprĂšs l'adoption de l'article. Une fois cela fait, vous pouvez Ă©laborer une problĂ©matique et votre plan de commentaire d'article. La problĂ©matique est la ou les questions que pose l'article. Le plan se compose de deux parties, divisĂ©es en 2 sous-parties chacune.1Traditionnellement, la relation mĂ©decin/patient sâest construite sur un modĂšle paternaliste ». Le mĂ©decin prenait les dĂ©cisions pour le patient, en respectant simplement le principe de non malfaisance ne pas nuire, prĂ©venir ou supprimer le mal ou la souffrance, et le principe de bienfaisance, promouvoir le bien. Le Serment dâHippocrate dâorigine reprenait cette idĂ©e de ne pas nuire en latin primum non nocere. 2Dans cette relation, le patient Ă©tait perçu comme une personne incapable de dĂ©cider pour elle-mĂȘme et le mĂ©decin se positionnait comme Ă©tant celui qui dĂ©tenait le savoir. Tout ce que le patient pouvait faire, Ă©tait dâacquiescer au modĂšle thĂ©rapeutique du mĂ©decin et sa libertĂ© se limitait Ă pouvoir changer de mĂ©decin. 3Avec la loi du 4 mars 2002 dite loi Kouchner », relative aux droits des malades et Ă la qualitĂ© du systĂšme de santĂ©, la relation entre le mĂ©decin et son patient sâest modifiĂ©e. Toute une sĂ©rie de textes juridiques affirme le droit du patient mineur Ă dĂ©cider de sa santĂ©, du moins Ă ce que son avis soit pris en considĂ©ration, dĂšs que son Ăąge et sa maturitĂ© le permettent. 4Ce texte sâappuie sur un rappel du cadre juridique relatif au droit du patient, et en particulier du patient mineur, ainsi que sur une enquĂȘte ayant pour finalitĂ© dâexaminer lâeffectivitĂ© de la prise en compte de lâavis du patient de lâenquĂȘte5Nous nous appuyons Ă la fois sur une enquĂȘte quantitative et qualitative menĂ©e dans le cadre du Centre de recherche Sens, Ethique et SociĂ©tĂ© » CERSES/ UniversitĂ© Paris Descartes/CNRS/UMR 8137 et de lâInstitut Droit et SantĂ© de lâUniversitĂ© Paris Descartes. 6Sur 1000 questionnaires adressĂ©s Ă des mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes, des mĂ©decins spĂ©cialistes, des chirurgiens et 5500 questionnaires envoyĂ©s par le biais du Syndicat des mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes de France Ă des mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes, 397 rĂ©ponses ont Ă©tĂ© obtenues 80,35 % concernent des mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes, 14,86 % des mĂ©decins spĂ©cialistes pĂ©diatres, pĂ©dopsychiatres, gynĂ©cologues principalement et 2,77 % des chirurgiens. 7Nous avons ensuite analysĂ© des cas cliniques pour Ă©tayer nos progressive reconnaissance de la responsabilitĂ© du mĂ©decinDes mĂ©decins longtemps considĂ©rĂ©s comme non responsables juridiquementLe droit français a eu des difficultĂ©s Ă saisir ce savoir scientifique, fondement dâun pouvoir mĂ©dical longtemps impĂ©nĂ©trable. Selon les termes dâun avis de lâAcadĂ©mie de mĂ©decine du 15 fĂ©vrier 1834, le mĂ©decin ne connaĂźt pour juge que Dieu, que ses pairs et nâaccepte point dâautres responsabilitĂ©s que celle, toute morale, de la conscience » [1].Certains auteurs rappellent lâaffirmation du Procureur gĂ©nĂ©ral Dupin, qui, le 18 juin 1835, Ă propos de la responsabilitĂ© mĂ©dicale, Ă©nonçait que ce sont lĂ des questions scientifiques Ă dĂ©battre entre docteurs, qui ne peuvent constituer des cas de responsabilitĂ© civile et tomber sous lâexamen des tribunaux [2] ».La reconnaissance de la responsabilitĂ© du mĂ©decin par les tribunauxLa jurisprudence de la premiĂšre moitiĂ© du XIXĂšme siĂšcle envisage la responsabilitĂ© dans la relation mĂ©decin/patient uniquement du cĂŽtĂ© du patient, notamment autour de la question de la rĂ©munĂ©ration [3].LâarrĂȘt Mercier de 1936 [4] affirme que le principe, selon lequel toute personne qui cause un dommage Ă autrui est dans lâobligation de le rĂ©parer », sâapplique Ă©galement aux arrĂȘt marque le passage dâune responsabilitĂ© dĂ©lictuelle Ă une responsabilitĂ© contractuelle et signe la place dĂ©sormais accordĂ©e Ă la volontĂ© du patient il se forme entre le mĂ©decin et son client un vĂ©ritable contrat ».Une obligation de moyen et non de rĂ©sultat au patient de prouver la lâobligation qui pĂšse sur le mĂ©decin nâest pas une obligation de rĂ©sultat, câest-Ă -dire nâimpose pas la guĂ©rison, mais simplement une obligation de moyen, câest-Ă -dire que le soignant agisse selon les rĂšgles de lâart, conformĂ©ment aux donnĂ©es acquises de la science » [5].Cette obligation de moyen implique que le patient, qui estime que le mĂ©decin a commis un acte fautif, en fasse la preuve. La situation mĂ©dicale Ă©tant si complexe, il sera souvent trĂšs difficile pour le patient dâapporter la preuve dâune non-conformitĂ© avec les donnĂ©es acquises de la science ».1 â Le consentement libre et Ă©clairĂ© du patient mineur Ă lâacte mĂ©dical8En rĂ©action aux expĂ©rimentations cliniques menĂ©es pendant la Seconde Guerre mondiale, la notion de consentement volontaire du patient a Ă©tĂ© posĂ©e, notamment Ă lâinstar du Code de Nuremberg en 1947 [6]. 9Si le contrat mĂ©dical est Ă la base du droit mĂ©dical, lâexigence du consentement du patient Ă tel ou tel acte ou traitement mĂ©dical postĂ©rieur au diagnostic sâest ajoutĂ© Ă sa volontĂ© prĂ©alable de se faire soigner, indispensable Ă la formation du contrat, qui se manifeste par le choix du mĂ©decin [7]. 10La question a Ă©tĂ© posĂ©e de savoir si le consentement Ă lâacte mĂ©dical ou Ă lâintervention chirurgicale devait ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un Ă©lĂ©ment de la formation du contrat, autre que celui du contrat initial visant la rĂ©munĂ©ration du mĂ©decin en contrepartie dâun diagnostic. 11La jurisprudence sâest dĂ©tournĂ©e de lâidĂ©e que la relation mĂ©dicale serait formĂ©e, outre le contrat initial, dâune succession de conventions distinctes. Le consentement serait un Ă©lĂ©ment dâexĂ©cution du contrat initial avec toutefois lâobligation du mĂ©decin dâobtenir lâaccord du patient Ă lâacte mĂ©dical ou Ă lâintervention chirurgicale [8]. 12En 1951, la juridiction suprĂȘme a retenu lâobligation pour le praticien avant toute opĂ©ration chirurgicale dâobtenir au prĂ©alable le consentement du patient [9]. 13En 1996 [10], le Serment dâHippocrate rĂ©actualisĂ© mentionne le respect de la volontĂ© du patient. 14De mĂȘme, selon la Charte du patient hospitalisĂ© de 2006 un acte mĂ©dical ne peut ĂȘtre pratiquĂ© quâavec le consentement libre et Ă©clairĂ© du patient » [11].Les conditions de recueil du consentement15La notion de consentement Ă©clairĂ© est un processus qui implique que le mĂ©decin informe clairement le patient de tous les risques dâune conduite thĂ©rapeutique et, inversement, que le patient puisse sâexprimer sur son Ă©tat de santĂ©. 16La notion de consentement libre et Ă©clairĂ© » nâimplique pas seulement la personne qui consent, elle concerne aussi le mĂ©decin, qui recueille le consentement en ce quâil doit crĂ©er les conditions nĂ©cessaires et indispensables pour que celui-ci prĂ©sente de telles caractĂ©ristiques. 17La Convention sur les droits de lâHomme et de la biomĂ©decine dite Convention dâOviedo », adoptĂ©e par le Conseil de lâEurope en 1996, Ă©nonce, Ă propos du consentement aux actes mĂ©dicaux art. 6, que lâavis du mineur [doit ĂȘtre] pris en considĂ©ration comme un facteur de plus en plus dĂ©terminant, en fonction de son Ăąge et de son degrĂ© de maturitĂ© ».Le consentement du patient mineur en droit français18La loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et Ă la qualitĂ© du systĂšme de santĂ© prĂ©cise que le mineur participe Ă la dĂ©cision mĂ©dicale en fonction de son degrĂ© de maturitĂ©. Selon lâarticle L 1111-4 du Code de la santĂ© publique, le consentement du mineur [âŠ] doit ĂȘtre systĂ©matiquement recherchĂ© sâil est apte Ă exprimer sa volontĂ© et Ă participer Ă la dĂ©cision.. Dans le cas oĂč le refus dâun traitement par la personne titulaire de lâautoritĂ© parentale ou par le tuteur risque dâentraĂźner des consĂ©quences graves pour la santĂ© du mineur ou du majeur sous tutelle, le mĂ©decin dĂ©livre les soins indispensables. ». La loi n° 2002-305 du 4 mars 2002 relative Ă lâautoritĂ© parentale, dans la mĂȘme cohĂ©rence, rappelle que les parents doivent associer lâenfant » aux dĂ©cisions qui le concernent selon son Ăąge et son degrĂ© de maturitĂ© » article 371-1 Code civil. Ainsi, les titulaires de lâautoritĂ© parentale doivent protĂ©ger lâenfant dans sa santĂ©, et dĂ©sormais ces derniers associent lâenfant aux dĂ©cisions [notamment mĂ©dicales] qui le concernent ». 19Comme nous lâavons vu, lâidĂ©e dâĂ©tablir une relation plus Ă©quilibrĂ©e entre le mĂ©decin et le patient mineur, afin de lui permettre dâexprimer sa volontĂ© tout au long du processus de soin, entre Ă©galement dans le Code de la santĂ© publique. Les articles L. 1111-1 Ă L. 1111-7 nouveaux de ce code, se fondant sur lâintĂ©rĂȘt supĂ©rieur de lâenfant, modifient la relation entre le mĂ©decin et le patient mineur, en rĂ©duisant partiellement la place autrefois accordĂ©e au titulaire de lâautoritĂ© parentale et en garantissant au mineur de nouveaux droits, notamment le droit au respect de sa volontĂ© droit au consentement ou au refus de soins, le droit Ă lâinformation et le droit au secret mĂ©dical [12]. 20Le mineur malade, selon son Ăąge et son degrĂ© de maturitĂ©, est ainsi mis en situation de responsable et devient acteur de sa santĂ©. 21La mĂ©decine doit subordonner lâopĂ©rativitĂ© de son action au consentement du mineur malade et de cela doit dĂ©couler la condition de lâeffectivitĂ© du soin ou du Code de dĂ©ontologie mĂ©dicale22Lâarticle 42 du Code de dĂ©ontologie mĂ©dicale Ă prĂ©sent intĂ©grĂ© dans le Code de la santĂ© Publique - CSP - aux articles Ă dispose que si lâavis du patient mineur peut ĂȘtre recueilli, le mĂ©decin doit en tenir compte dans la mesure du possible », disposition qui est reprise par le manuel dâaccrĂ©ditation de lâAgence nationale dâaccrĂ©ditation et dâĂ©valuation en santĂ© aujourdâhui intĂ©grĂ©e au sein de la Haute autoritĂ© de santĂ© en ces termes Le patient mineur donne son avis, dont il est tenu compte dans toute la mesure du possible » [13].La volontĂ© du patient mineur et lâautoritĂ© parentale23La question se pose de savoir si ce droit au respect de la volontĂ© du patient mineur est un droit propre qui lui est confĂ©rĂ©, indĂ©pendamment des prĂ©rogatives reconnues par la loi aux titulaires de lâautoritĂ© parentale. 24Pour certains commentateurs doctrinaux [14], le patient mineur doit seulement ĂȘtre associĂ© Ă la prise de dĂ©cision et ne dispose pas dâun droit autonome. Il nây a pas de caractĂšre obligatoire Ă prendre en compte sa volontĂ© ; tout dĂ©pend de son degrĂ© de discernement. 25Mais cette position va Ă lâencontre de la Convention internationale relative aux droits de lâenfant du 20 novembre 1989 entrĂ©e en vigueur en France le 7 aoĂ»t 1990, qui affirme que lâenfant a une autonomie. Si la Cour de cassation a refusĂ© dans un premier temps que soit faite une application directe de cette convention, il nâen est plus de mĂȘme depuis deux arrĂȘts du 18 mai 2005 [15].Le critĂšre du discernement ou lâattĂ©nuation de lâincapacitĂ© juridique du mineur26Les juges font une distinction entre lâenfant qui sait ce quâil fait et celui qui ne le sait pas ». Le premier dispose dâune capacitĂ© juridique relative apprĂ©ciĂ©e en fonction de lâacte juridique quâil a effectuĂ©. Le second, du fait dâune volontĂ© limitĂ©e, est atteint dâune incapacitĂ© dâexercice qui a vocation Ă ĂȘtre totale. 27La notion de discernement est ainsi une question de fait, relative et subjective, apprĂ©ciable au cas par cas, en lien avec la facultĂ© dâagir raisonnablement et la volontĂ©. 28La question se pose uniquement pour les mineurs non Ă©mancipĂ©s, puisque lâĂ©mancipation possible Ă partir de 16 ans confĂšre Ă lâenfant la capacitĂ© juridique. Le droit commun pose en effet une prĂ©somption dâincapacitĂ© juridique jusquâĂ lâĂąge de 18 ans. 29Le dĂ©faut dâautonomie postulĂ© par le droit est toutefois relatif plus lâenfant avance en Ăąge, plus il acquiert une certaine autonomie. Cette prĂ©somption dâautonomie doit avoir pour finalitĂ© lâintĂ©rĂȘt de lâ critĂšre du discernement en droit de la santĂ©30En droit de la santĂ©, le malade est considĂ©rĂ© comme autonome, sauf Ă constater une inaptitude profonde Ă lâexpression de sa volontĂ©. Le lĂ©gislateur pose souvent, et Ă juste titre, une prĂ©somption dâignorance du patient plus quâune prĂ©somption dâincapacitĂ©. Le Conseil national de lâOrdre des mĂ©decins prĂ©cise que lorsquâil sâagit dâun adolescent, le mĂ©decin doit sâefforcer dâobtenir son adhĂ©sion personnelle » [16].2 â Le droit du patient mineur Ă ĂȘtre informĂ© sur sa santĂ©Obligation juridique31Lâarticle du CSP indique que toute personne a le droit dâĂȘtre informĂ©e sur son Ă©tat de santĂ© ». 32Lâinformation porte sur les diffĂ©rentes investigations, traitements ou actions de prĂ©vention qui sont proposĂ©s, leur utilitĂ©, leur urgence Ă©ventuelle, leurs consĂ©quences, les risques frĂ©quents ou graves normalement prĂ©visibles quâils comportent, ainsi que sur les autres solutions possibles et sur les consĂ©quences prĂ©visibles en cas de Ă©thique33Lâinformation du patient nâest pas seulement la mise en Ćuvre dâune obligation juridique, elle est un devoir Ă©thique du mĂ©decin. Lâarticle 35 du Code de dĂ©ontologie dispose que le mĂ©decin doit Ă la personne quâil examine, quâil soigne ou quâil conseille une information loyale, claire, et appropriĂ©e sur son Ă©tat, les investigations et les soins quâil lui propose ». 34Elle fait partie du soin lui-mĂȘme, qui ne peut se rĂ©duire Ă la mise en Ćuvre de techniques. 35Cette information a pour objet de rĂ©pondre aux interrogations lĂ©gitimes du patient mineur, et de rĂ©unir les arguments qui lui permettront de formuler un consentement libre et de lâobligation lâautonomie du patient et la bienveillance36Le devoir dâinformation repose sur le principe dâautonomie, mais aussi sur celui de bienveillance. Le mĂ©decin doit sâadresser au patient mineur en le considĂ©rant comme sujet de sa maladie. Le principe de bienveillance commande au mĂ©decin de considĂ©rer en premier lâintĂ©rĂȘt du patient. 37Selon cet article 35, le mĂ©decin tient compte de la personnalitĂ© du patient dans ses explications et veille Ă leur comprĂ©hension ».Informer en tenant compte de lâĂąge, de la maturitĂ© et de la pathologie38Selon notre enquĂȘte, lâĂąge et la gravitĂ© de la pathologie peuvent ainsi dĂ©terminer la maniĂšre dâinformer lâenfant mineur sur son Ă©tat de santĂ©. 39Lâinformation sera dâautant plus difficile que la pathologie est grave ou complexe diĂ©tĂ©tique, obĂ©sitĂ©, anxiĂ©tĂ©, dĂ©pression, risque suicidaire et que le malade est jeune, avec plus ou moins de capacitĂ© de discernement. 40Il importe de garder Ă lâesprit que lâintĂ©rĂȘt supĂ©rieur de lâenfant doit ĂȘtre au cĆur de la relation entre le mĂ©decin et le patient mineur, et que tout sâordonne autour de la vulnĂ©rabilitĂ© de ce patient. 41La discussion avec le mineur malade Ă propos de sa maladie peut ĂȘtre dĂ©licate. La clinique mĂ©dicale qui se dĂ©ploie auprĂšs du mineur malade expĂ©rimente quotidiennement que tout ce qui est dit, tout ce qui est entendu autrement, constitue le socle de la relation de soin. 42La maladie peut dâailleurs entraĂźner une surcharge Ă©motionnelle, un traumatisme, une souffrance psychique pour le patient mineur. Le mĂ©decin, dans son apprĂ©ciation de la situation particuliĂšre du patient mineur, doit tenir compte de la structuration psychique et psychologique du mineur malade ainsi que de son degrĂ© de dĂ©pendance. 43Lâinformation doit permettre dâĂ©claircir certaines incertitudes. Comme Ă©noncĂ© ci-dessus, lâarticle 35 du Code dĂ©ontologie mĂ©dicale dispose que le mĂ©decin doit Ă la personne quâil examine, quâil soigne ou quâil conseille une information loyale, claire, et appropriĂ© » sur son Ă©tat, les investigations et les soins quâil lui le langage mĂ©dical44Lâanalyse des cas cliniques montre que souvent le mĂ©decin doit traduire le langage mĂ©dical pour le mineur malade. Pour cela, il peut faire appel Ă des outils de communication divers, mieux adaptĂ©s aux capacitĂ©s de comprĂ©hension du mineur en sâappuyer sur un rĂ©seau de tiers45Dans lâintĂ©rĂȘt du mineur malade, et lorsque le mĂ©decin rencontre des difficultĂ©s pour informer, celui-ci peut ĂȘtre conduit Ă coordonner les soins en faisant appel Ă des tiers psychologue, infirmiĂšre, service du planning familial. 46Dans des cas particuliers, lâinformation peut en effet ĂȘtre difficile Ă transmettre et demande Ă ĂȘtre prĂ©sentĂ©e par une personne tierce qui a une compĂ©tence spĂ©cifique pour rĂ©pondre Ă une demande prĂ©cise du mineur malade. 47Il faut souligner que les mĂ©decins peuvent rencontrer, dans leurs consultations, des difficultĂ©s Ă Ă©tablir le diagnostic clinique et le pronostic de la santĂ© dâun patient et, par voie de consĂ©quence, ĂȘtre mal Ă lâaise pour donner lâ une relation de proximitĂ© et de confiance48La relation de proximitĂ© et de confiance entre le mĂ©decin et le patient mineur sera dĂ©terminante pour contribuer Ă la mise en place de bonnes pratiques. 49La connaissance de ce que ressent le patient mineur, de ses besoins et de ses attentes est nĂ©cessaire pour Ă©tablir le pronostic de la maladie, faciliter le choix, par le mĂ©decin, du projet thĂ©rapeutique qui paraĂźt le mieux adaptĂ© Ă la pathologie, et pour obtenir ensuite lâacceptation du diagnostic et du traitement, par le patient mineur. 50Mais cette relation de confiance avec le patient mineur nâest jamais acquise dâemblĂ©e. Elle sâinstaure petit Ă petit. 51Les patients mineurs les plus ĂągĂ©s et ayant acquis une certaine maturitĂ© attendent de leur mĂ©decin un avis, mais aussi que celui-ci partage avec eux le poids des dĂ©cisions quâils peuvent ĂȘtre amenĂ©s Ă prendre concernant leur santĂ©. 52Dans bien des cas, ils ne veulent pas dâune rencontre trop protocolaire, mais que le mĂ©decin engage sa parole, et aussi parfois son Ă©motion. 53Cela comporte toutefois le risque que celui-ci se laisse abuser par une empathie excessive et quâil perde de vue la rĂ©alitĂ© objective dâune pathologie et par ricochet sa capacitĂ© Ă lâobligation dâinformer54Toutefois, selon lâarticle du CSP qui correspond Ă lâarticle 35 du Code de dĂ©ontologie mĂ©dicale, dans lâintĂ©rĂȘt du malade et pour des raisons lĂ©gitimes que le praticien apprĂ©cie en conscience, un malade peut ĂȘtre tenu dans lâignorance dâun diagnostic ou dâun pronostic graves, sauf dans les cas oĂč lâaffection dont il est atteint expose les tiers Ă un risque de contamination ».3 â Le refus de lâacte mĂ©dical par le patient mineur55Selon le Code de dĂ©ontologie mĂ©dicale, le mĂ©decin doit recueillir le consentement du mineur dans toute la mesure du possible ». 56Les conditions dâun consentement libre et Ă©clairĂ© telles que posĂ©es par les textes lĂ©gaux impliquent que le patient mineur, selon son Ăąge et son degrĂ© de maturitĂ©, ait la possibilitĂ© dâaccepter ou de refuser lâacte mĂ©dical. 57Principe rĂ©itĂ©rer lâinformation face au refus exprimĂ© par le patient 58Si le patient mineur, en Ă©tat dâexprimer sa volontĂ©, refuse ce qui lui est proposĂ©, le mĂ©decin ne doit pas se satisfaire dâun seul refus. Il doit sâefforcer de le convaincre en lui apportant Ă nouveau toutes les prĂ©cisions nĂ©cessaires et en sâassurant que les informations sont correctement comprises. 59En cas de refus rĂ©itĂ©rĂ© du patient, le mĂ©decin pourra cesser la prise en charge mĂ©dicale, Ă condition de faire assurer la continuitĂ© des soins par un autre mĂ©decin. 60Le recueil spĂ©cifique du consentement du patient mineur est obligatoire dans deux cas lâinterruption volontaire de grossesse art. L. 2212-7 du Code de la santĂ© publiqueet le prĂ©lĂšvement de moelle osseuse au bĂ©nĂ©fice dâun frĂšre ou dâune sĆur art. L. 1241-3 du Code de la santĂ© publique.Dans ces deux situations, le refus fait obstacle Ă lâ lâacceptation apparente de lâacception rĂ©elle du diagnostic et du traitement61Les cas cliniques ont mis en Ă©vidence que, si le mineur malade accepte le diagnostic, cela ne veut pas dire quâil lâaccepte dans sa tĂȘte ». De mĂȘme, si celui-ci accepte le diagnostic, ce nâest pas pour autant quâil acceptera le traitement. 62Le degrĂ© dâacceptation de lâacte mĂ©dical par le mineur dĂ©pend souvent de la pathologie soignĂ©e. 63Dans les cas dâobĂ©sitĂ©, dâaddictions, de diabĂšte, de pathologie lourde, le mineur a souvent besoin dâun temps de cheminement pour accepter le diagnostic posĂ©. La maturitĂ© psychologique du mineur malade conditionne fortement le degrĂ© dâacceptation du diagnostic. 64Les soins douloureux, difficiles, contraignants et rĂ©pĂ©titifs peuvent conduire Ă un refus du soin par le patient et par ricochet du diagnostic posĂ©. Dans les cas de maladie grave, le refus du diagnostic peut aller jusquâau dĂ©ni. 65Toutefois, les mineurs malades acceptent dâautant mieux le diagnostic et les traitements proposĂ©s quâils sont dans une relation de confiance. Notons sur ce point que la confiance qui est accordĂ©e a souvent comme fondement premier la rĂ©putation du mĂ©decin et les liens qui se sont nouĂ©s au fil des le risque vital66Toutefois, le mĂ©decin peut passer outre le refus du consentement, lorsque le patient mineur prĂ©sente un risque vital ; par exemple, lorsquâil atteint une phase ultime dâune grĂšve de la faim, ou adopte une conduite â Le recueil du consentement des titulaires de lâautoritĂ© parentaleLâautoritĂ© parentale67Selon lâarticle 371-1 du Code civil, les pĂšre et mĂšre, dĂ©tenteurs de lâautoritĂ© parentale, sont les reprĂ©sentants lĂ©gaux de leur enfant. En principe, ils exercent en commun cette autoritĂ© parentale, et chacun des deux Ă©poux est prĂ©sumĂ© agir avec le consentement de lâautre pour les actes usuels de lâautoritĂ© parentale article 372-2 du Code civil [17]. 68La sĂ©paration des parents est sans incidence sur les rĂšgles de lâexercice de lâautoritĂ© parentale. AprĂšs divorce, lâautoritĂ© parentale est donc toujours exercĂ©e conjointement par les deux parents. 69Ce nâest quâĂ titre exceptionnel et si lâintĂ©rĂȘt de lâenfant lâexige que le juge confie lâautoritĂ© parentale Ă un seul parent article 373-2-1 du Code civil. Ainsi, il appartient aux parents de protĂ©ger et dâĂ©duquer leur enfant, et ce, tant que le juge ne les a pas dĂ©clarĂ©s principe recueillir lâavis des deux parents70Lorsque les parents dĂ©couvrent que leur enfant est malade, ils doivent lui apporter les soins dont il a besoin, afin quâil puisse se dĂ©velopper au mieux de ses possibilitĂ©s. 71Selon lâarticle R4127-42 du Code de la santĂ© publique qui correspond Ă lâarticle 42 du Code de dĂ©ontologie mĂ©dicale, le mĂ©decin qui donne des soins Ă un patient mineur doit alors recueillir le consentement des titulaires de lâautoritĂ© parentale, aprĂšs les avoir informĂ©s sur la maladie, les actes et traitements proposĂ©s, les alternatives thĂ©rapeutiques, et les consĂ©quences dâune abstention ou dâun refus du le consentement dâun des deux parents suffit72Toutefois, il est admis que pour les actes mĂ©dicaux bĂ©nins, le consentement dâun seul des parents suffit. Pour les actes mĂ©dicaux et chirurgicaux lourds », le consentement des deux parents est mĂ©decin face Ă lâopposition des parents73Le mĂ©decin se heurte parfois aux parents du patient mineur qui refusent le diagnostic posĂ© et remettent en cause la thĂ©rapeutique proposĂ©e par le soignant. Si les parents refusent lâacte mĂ©dical, le mĂ©decin doit sâefforcer de les convaincre, Ă©ventuellement proposer un autre avis les raisons du refus des parents74Lâanalyse des cas cliniques montre que, dans cette relation triangulaire, le consentement, donnĂ© au diagnostic, au pronostic et au traitement dĂ©finis par le mĂ©decin, ne met pas seulement en Ćuvre les facultĂ©s cognitives et le jugement rationnel de chacun des acteurs en prĂ©sence, mais implique aussi une part de subjectivitĂ© de ces personnes impliquĂ©es dans la relation de soin. 75Lorsque le mĂ©decin annonce le diagnostic dâune maladie, qui sâaccompagne, dans les minutes qui suivent, dâexplications sur la maladie et le traitement, les parents peuvent vivre un moment difficile, qui souvent les empĂȘche de saisir la plupart des informations qui leur sont donnĂ©es sur la santĂ© de leur enfant. 76Lorsque lâon Ă©voque avec la famille ce premier contact de leur enfant avec la maladie, câest souvent un sentiment de dĂ©sarroi et une impossibilitĂ© dâaccepter, en connaissance de cause, le traitement donnĂ©. 77Cela met en Ă©vidence que poser un diagnostic et lâannoncer nâest pas toujours souhaitable Ă nâimporte quel moment du processus de le refus des parents78Le mĂ©decin se heurte parfois Ă des parents qui vont aller chercher de plus en plus dâinformations sur la maladie de leur enfant mineur, avec le souhait de trouver des solutions assurant la qualitĂ© de soin de leur enfant et remettant en cause la thĂ©rapeutique proposĂ© par le soignant. 79Or lâacceptation du mineur dĂ©pend souvent des rapports humains affectifs et du comportement plus ou moins anxieux de ses parents. 80Si les parents refusent lâacte mĂ©dical, le mĂ©decin doit sâefforcer de les convaincre, Ă©ventuellement proposer un autre avis les divergences entre les parents et leur enfant81Le mĂ©decin, convaincu de la nĂ©cessitĂ© dâune mesure thĂ©rapeutique ou mĂ©dico-sociale, peut Ă©galement se heurter Ă la divergence entre lâavis des parents et celui du malade mineur. 82Dans cette hypothĂšse, les mĂ©decins proposent de gĂ©rer la situation de la maniĂšre suivante ils rĂ©itĂšrent les explications en essayant dâĂȘtre convaincants, et clarifient la nĂ©cessitĂ© des soins. Ils soulignent tous lâimportance du dialogue, et Ă©ventuellement de la mĂ©diation. 83Dans ces situations conflictuelles, les mĂ©decins peuvent recevoir sĂ©parĂ©ment, parents et patient mineur. Mais un temps de rĂ©flexion est souvent nĂ©cessaire pour la rĂ©solution du conflit. 84Si le patient mineur fait preuve dâune grande autonomie, son avis peut primer sur celui de ses lâopposition des parents lorsque la vie de leur enfant est en danger85Lorsque la vie du patient mineur est en danger, le mĂ©decin doit tout entreprendre pour tenter dâobtenir, sinon le consentement, du moins la non-opposition » des parents. 86Il peut aussi informer le procureur de la RĂ©publique qui saisira le juge des enfants pour que celui-ci prenne une mesure dâassistance Ă©ducative temporaire, permettant au mĂ©decin de soigner le patient mineur. 87Selon lâarticle L. 1111-4 du Code de la santĂ© publique et lâarticle 16-3 du Code civil [18], devant des cas exceptionnels, par exemple, devant une pĂ©ritonite appendiculaire et des parents qui refusent lâintervention, devant une mĂ©ningite et des parents qui refusent la ponction lombaire, le mĂ©decin, Ă ses risques et pĂ©rils, peut passer outre et intervenir. 88Cette attitude, prise dans lâintĂ©rĂȘt du patient mineur, sâimpose au mĂ©decin. Dans ces circonstances graves, le choix que fait le mĂ©decin engage souvent lâavenir individuel et familial du patient mineur, et les dĂ©cisions ne peuvent donc ĂȘtre le fait dâun seul praticien. 89Il sâagit dâune dĂ©cision collĂ©giale rĂ©gie par lâĂ©thique mĂ©dicale et la loi. Il appartient au mĂ©decin de rĂ©diger par Ă©crit un compte rendu prĂ©cisant les donnĂ©es de lâexamen mĂ©dical et les conclusions thĂ©rapeutiques qui en dĂ©coulent, relatant les mesures dâinformation Ă©clairĂ©es et prĂ©cises prises par le praticien, au besoin accompagnĂ© dans sa dĂ©marche par dâautres membres de lâĂ©quipe mĂ©dicale, et de lâadresser Ă son conseil des parents lâobligation dâintervenir en cas dâurgence90Certaines situations dâurgence obligent le mĂ©decin Ă supplĂ©er et Ă prendre seul, la dĂ©cision mĂ©dicale. Il en est Ă©galement ainsi, lorsque les parents ne peuvent pas ĂȘtre prĂ©venus en temps utiles et que des soins sont urgents selon lâarticle R4127-43 du Code de la santĂ© publique, le mĂ©decin peut et doit assumer lui-mĂȘme la responsabilitĂ© de la â Conclusion91Il nâest plus possible quâun patient mineur qui a une maturitĂ© suffisante puisse ĂȘtre examinĂ© ou soignĂ© unilatĂ©ralement, sans explication, ni prise en compte de son point de vue, en vertu de la seule dĂ©cision mĂ©dicale ou de celle de ses parents, sur avis mĂ©dical. 92En principe, ni lâincapacitĂ© juridique du mineur, Ă©tablie pour le protĂ©ger et lâassister, ni sa vulnĂ©rabilitĂ© du fait de son Ă©tat de santĂ©, ne peuvent justifier de lâĂ©carter des dĂ©cisions mĂ©dicales le concernant. 93Cela rĂ©sulte du fait que le mineur est une personne Ă part entiĂšre dont la libertĂ© individuelle ne peut connaĂźtre de restrictions que sâil peut ĂȘtre portĂ© prĂ©judice Ă son intĂ©rĂȘt supĂ©rieur. 94Lâexigence du consentement du patient mineur aux soins et son corollaire, le droit au refus du traitement, a ainsi Ă©voluĂ© progressivement vers un modĂšle dĂ©libĂ©ratif ». Ă la classique obligation contractuelle de soins sâest substituĂ© le droit fondamental Ă la protection de sa santĂ© ». Notes [*] Directrice de recherche au CNRS, CERSES/UniversitĂ© Paris Descartes/CNRS/UMR 8137. [1] CitĂ© par Vioux et V. Sahuc, Ăvolution de la notion de responsabilitĂ© mĂ©dicale » R. F. domm. Corp., 1989,, 287. [2] G. MĂ©meteau, La prĂ©sentation du droit mĂ©dical dans la RTDC », RTD civ., SpĂ©c. p. 265 et s. ; du mĂȘme auteur, Le droit mĂ©dical en pĂ©ril, chronique de mĂ©chante humeur », Revue Jur. Centre-Ouest 14/ ; du mĂȘme auteur, MĂ©thode pour une approche du droit mĂ©dical », RD sanit. soc. citĂ© par P. Lokiec, La DĂ©cision mĂ©dicale », RDT civil, [3] Cour de cassation, Req., 21 aoĂ»t 1839, Recueil Sirey, 1926, I, p. 116 ; Dalloz PĂ©riodique, 1927, i, p. 93. [4] Cass. Civ., 20 mai 1936, Cl. P. Matter ; JCP 1936, p. 1079 ; RTD civ., Obs. R. Demogue. [5] Expression dĂ©veloppĂ©e depuis lâarrĂȘt Mercier. [6] Lâarticle 1er dispose quâ avant que le sujet expĂ©rimental accepte, il faut donc le renseigner exactement sur la nature, la durĂ©e, et le but de lâexpĂ©rience, ainsi que sur les mĂ©thodes et moyens employĂ©s, les dangers et les risques encourus et les consĂ©quences pour sa santĂ© ou sa personne, qui peuvent rĂ©sulter de sa participation Ă cette expĂ©rience. Lâobligation et la responsabilitĂ© dâapprĂ©cier les conditions dans lesquelles le sujet donne son consentement incombent Ă la personne qui prend lâinitiative et la direction de ces expĂ©riences ou qui y travaille. Cette obligation et cette responsabilitĂ© sâattachent Ă cette personne, qui ne peut les transmettre Ă nulle autre sans ĂȘtre poursuivie ». [7] R. Nerson, Le respect par le mĂ©decin de la volontĂ© du malade », in MĂ©langes Marty, UniversitĂ© des Sciences Sociales de Toulouse, 1978, p. 870 ; A. Garay, P. Goni, La Valeur juridique de lâattestation de refus de transfusion sanguine », Petites Affiches, 13 aoĂ»t 1993, n° 97, p. 15. [8] Cf. G. MĂ©menteau, Cours de droit mĂ©dical, Les Ătudes HospitaliĂšres, 2001, p. 265. L. MĂ©lennec, TraitĂ© de droit mĂ©dical, t. 2 par G. MĂ©menteau et L. MĂ©lennec, Paris, Maloine, 1982, p. 33. [9] Civ. 29 mai 1951, D., note Savatier ; S. note Nerson ; JCP, note Perrot. [10] RĂ©actualisĂ© par le Pr Bernard HĆrni, et publiĂ© dans le Bulletin de lâOrdre des MĂ©decins, n° 4, avril, 1996 Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volontĂ©, sans aucune discrimination selon leur Ă©tat ou leurs convictions. Jâinterviendrai pour les protĂ©ger si elles sont affaiblies, vulnĂ©rables ou menacĂ©es dans leur intĂ©gritĂ© ou leur dignitĂ©. [âŠ] Jâinformerai les patients des dĂ©cisions envisagĂ©es, de leurs raisons et de leurs consĂ©quences. Je ne tromperai jamais leur confiance et nâexploiterai pas le pouvoir hĂ©ritĂ© des circonstances pour forcer les consciences ». [11] Circulaire n° DHOS/E1/DGS/SD1B/SD1C/SD4A/2006/90 du 2 mars 2006 relative aux droits des personnes hospitalisĂ©es et comportant une charte de la personne hospitalisĂ©e. [12] Ă cet Ă©gard lâarticle du Code de la santĂ© publique dispose Par dĂ©rogation Ă lâarticle 371-2 du code civil, le mĂ©decin peut se dispenser dâobtenir le consentement du ou des titulaires de lâautoritĂ© parentale sur les dĂ©cisions mĂ©dicales Ă prendre lorsque le traitement ou lâintervention sâimpose pour sauvegarder la santĂ© dâune personne mineure, dans le cas oĂč cette derniĂšre sâoppose expressĂ©ment Ă la consultation du ou des titulaires de lâautoritĂ© parentale afin de garder le secret sur son Ă©tat de santĂ©. Toutefois, le mĂ©decin doit dans un premier temps sâefforcer dâobtenir le consentement du mineur Ă cette consultation. Dans le cas oĂč le mineur maintient son opposition, le mĂ©decin peut mettre en Ćuvre le traitement ou lâintervention. Dans ce cas, le mineur se fait accompagner dâune personne majeure de son personne mineure, dont les liens de famille sont rompus, bĂ©nĂ©ficie Ă titre personnel du remboursement des prestations en nature de lâassurance maladie et maternitĂ© et de la couverture complĂ©mentaire mise en place par la loi n° 99-641 du 27 juillet 1999 portant crĂ©ation dâune couverture maladie universelle, son seul consentement est requis ». Cette question est abordĂ©e dans lâarticle de CĂ©cile Roche Dominguez reproduit p. 25. [13] Juin 2003, RĂ©fĂ©rentiel DIP Droits et information du patient », [14] S. Porchy-Simon, fasc. 440-30, J. Cl. ResponsabilitĂ© civile et assurance », §48. [15] Cass. Civ. 1Ăšre, 18 mai 2005, Bull. civ. 1, n° 212, p. 180. [16] Commentaire du Code de dĂ©ontologie mĂ©dicale, [17] Ă lâĂ©gard des tiers de bonne foi, chacun des parents est rĂ©putĂ© agir avec lâaccord de lâautre, quand il fait seul un acte usuel de lâautoritĂ© parentale relativement Ă la personne de lâenfant ». [18] Art. al. 5 CSP ⊠Dans le cas oĂč le refus dâun traitement par la personne titulaire de lâautoritĂ© parentale ou par le tuteur risque dâentraĂźner des consĂ©quences graves pour la santĂ© du mineur ou du majeur sous tutelle, le mĂ©decin dĂ©livre les soins indispensables » ; art. 16-3 CC Il ne peut ĂȘtre portĂ© atteinte Ă lâintĂ©gritĂ© du corps humain quâen cas de nĂ©cessitĂ© mĂ©dicale pour la personne ou Ă titre exceptionnel dans lâintĂ©rĂȘt thĂ©rapeutique dâ consentement de lâintĂ©ressĂ© doit ĂȘtre recueilli prĂ©alablement hors le cas oĂč son Ă©tat rend nĂ©cessaire une intervention thĂ©rapeutique Ă laquelle il nâest pas Ă mĂȘme de consentir ».
Lecontrat a pour effet de permettre de mettre Ă disposition d'un tiers le droit dĂ©tenu par le propriĂ©taire du fond d'exploiter son terrain (son fonds) dans la partie qui est sa propriĂ©tĂ© en application de l'article 552 du code civil : le sous sol, le trĂ©fonds. Sur cet article voyez mon site : l'article 552 du code civil. Cet article :Pour Ă©valuer efficacement tous les risques juridiques que vous pouvez avoir, vous pouvez utiliser le service de questions personalisĂ©es mis en place par le cabinet Murielle-Isabelle CAHEN. Selon les termes du jugement de divorce, j'aurais dĂ» avoir mes enfants pendant les vacances de PĂąques, mais ma femme sây oppose, sous prĂ©texte que, cette annĂ©e, elle n'a pas pu obtenir de congĂ©s Ă NoĂ«l. En consĂ©quence, elle a dĂ©cidĂ© qu'elle les garderait Ă©galement pendant cette pĂ©riode. Peut-elle me refuser le droit de visite pour cette raison ? Quels que soient les motifs invoquĂ©s par le parent chez qui rĂ©side lâenfant, la loi est formelle on ne peut supprimer de son propre chef un droit de visite et dâhĂ©bergement. Lâarticle 373-2-1 du Code civil prĂ©cise que le droit de visite et dâhĂ©bergement ne peut ĂȘtre refusĂ© que pour des motifs graves, laissĂ©s Ă lâapprĂ©ciation du juge aux affaires familiales. Selon l'article 373 du Code civil, seul est privĂ© de l'exercice de l'autoritĂ© parentale le pĂšre ou la mĂšre qui est hors d'Ă©tat de manifester sa volontĂ©, en raison de son incapacitĂ©, de son absence ou de toute autre cause. Mon mari et moi avons dĂ©cidĂ© de divorcer et la procĂ©dure est entamĂ©e. Mon fils de 12 ans dĂ©sirerait ĂȘtre entendu par le juge car il veut rester avec moi. Il a dĂ©jĂ vu une assistante sociale et un psychiatre, dans le cadre de l'enquĂȘte qu'a demandĂ© le tribunal. Le juge est-il obligĂ© de le voir ? Non. Certes, d'aprĂšs l'article 373-2-11 du Code civil, le juge tient compte des sentiments exprimĂ©s par les enfants mineurs dans les conditions prĂ©vues par l'article 388-1 de ce mĂȘme Code civil. Depuis une loi du 5 mars 2007, l'audition de l'enfant capable de discernement est toujours une facultĂ© ouverte au juge mais elle est devenue une obligation si le mineur en fait la demande article 9 de cette loi. J'ai Ă©levĂ© depuis l'Ăąge de 5 ans l'enfant du premier mariage de ma femme. Elle dĂ©sire Ă prĂ©sent divorcer et m'a dit que je ne reverrais plus l'enfant. En a-t-elle le droit ? Non. Selon l'article 371-4 du Code civil, le juge aux affaires familiales peut fixer les modalitĂ©s des relations entre l'enfant et un tiers, parent ou non. Vous avez donc le droit de saisir le tribunal par le biais d'un avocat. Mes enfants divorcent. Ma belle-fille a-t-elle droit de m'interdire de voir mes petits-enfants ? Non. L'article 371-4- 1 du Code civil prĂ©voit expressĂ©ment que l'enfant a le droit d'entretenir des relations personnelles avec ses ascendants. Seuls des motifs graves peuvent faire obstacle Ă ce droit. Mon ex-femme refuse de me prĂ©senter notre fils, pendant un week-end oĂč je suis normalement en droit de le voir. Que puis-je faire ? ConsidĂ©rĂ© comme un dĂ©lit de non-prĂ©sentation dâenfant, le refus de lâexercice du droit de visite est puni par la loi et sanctionnĂ© par un an de prison et/ou 15 000 euros d'amendearticle 227-5 du Code pĂ©nal. Les faits doivent ĂȘtre constatĂ©s par huissier avant de porter plainte. Vous pouvez Ă©galement saisir le juge aux affaires familiales, pour essayer d'obtenir la fixation de la rĂ©sidence Ă votre domicile de lâenfant. Les tribunaux ont nĂ©anmoins reconnu au parent gardien le droit de ne pas prĂ©senter lâenfant sâil peut prouver quâil a vainement usĂ© de son autoritĂ© pour l'obliger Ă voir lâautre parent et que seules des circonstances exceptionnelles lâont empĂȘchĂ© dâexĂ©cuter son obligation de prĂ©senter lâenfant.Cour de cassation, Chambre criminelle, 7 octobre 2003. Je suis divorcĂ©e. Mon ex-mari emmĂšne nos deux enfants en vacances et leur fait pratiquer des sports que je juge dangereux. Ai-je la possibilitĂ© de l'en empĂȘcher ? Que l'autoritĂ© parentale soit commune ou pas, vous n'avez aucun droit d'ingĂ©rence sur les activitĂ©s de vos enfants pendant qu'ils sont hĂ©bergĂ©s par leur pĂšre, pendant les vacances ou les week-ends. Le Droit suppose un accord tacite entre les parents pour les actes usuels article 372-2 du Code civil. DĂšs lors que les activitĂ©s sont encadrĂ©es et qu'aucun problĂšme d'ordre mĂ©dical ne survient, vous ne pouvez rien faire. NĂ©anmoins, si vos enfants reviennent rĂ©guliĂšrement blessĂ©s des week-ends ou des vacances passĂ©es avec votre ex-conjoint, vous pouvez le faire constater par un mĂ©decin. Certificats et attestations Ă l'appui, vous pourriez alors saisir le juge aux affaires familiales pour essayer de faire entendre raison Ă votre ancien mari. Si cette conciliation Ă©choue, demandez au magistrat de limiter - voire de supprimer - son droit de visite et d'hĂ©bergement. Ă la suite de la sĂ©paration de mon couple, mes enfants peuvent-ils se retrouver Ă vivre ailleurs que chez l'un d'entre nous ? Les enfants sont normalement soumis soit au rĂ©gime de la garde alternĂ©e, soit domiciliĂ©s chez l'un des deux parents. Mais dans certains cas exceptionnels, le juge pourra fixer la rĂ©sidence des enfants chez une personne tierce Soit chez une personne autre que les parents, mais qui fait partie de la famille de prĂ©fĂ©rence, Soit dans un Ă©tablissement d'accueil = d'Ă©ducation. NĂ©anmoins, les parents conservent effectivement, dans ce cas, leur autoritĂ© parentale, et la dĂ©cision ne peut ĂȘtre que provisoire. Des suites de mon divorce, mon ex-femme s'est vue attribuĂ©e la garde de mes enfants. Peut-elle dĂ©mĂ©nager sans m'avertir de ce changement d'adresse ? Non dans ce cas, la loi prĂ©voit expressĂ©ment Ă l'article 373-2 du Code civil que le parent chez qui rĂ©sident habituellement les enfants doit notifier Ă l'autre parent ce changement d'adresse, dans un dĂ©lai d'un mois, au risque en cas de manquement de se voir sanctionnĂ© pĂ©nalement d'une amende de 7500 euros et d'une peine de 6 mois d'emprisonnement.
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Larticle 373-2-12 du Code civil prĂ©voit quâavant toute dĂ©cision fixant les modalitĂ©s de lâexercice de lâautoritĂ© parentale du droit de visite ou confiant les enfants Ă un tiers, le juge peut donner mission Ă toute personne qualifiĂ©e dâeffectuer une enquĂȘte sociale. Une liste des enquĂȘteurs sociaux ayant vocation Ă ĂȘtre dĂ©signĂ©s en application des articles et
Dans un prĂ©cĂ©dent article, j'ai prĂ©sentĂ© la notion d'abandon d'enfant et le risque civil en dĂ©coulant. ABANDON D'ENFANT UN RISQUE DE SANCTION CIVILE POUR LES DROITS PARENTAUX PARTIE I Dans cet article, j'aborderai l'aspect pĂ©nal. I- La sanction pĂ©nale liĂ©e au dĂ©laissement dâun enfant hors d'Ă©tat de se protĂ©ger. A une sanction qui vise Ă protĂ©ger toute personne fragile au sens large Article 223-3 du code pĂ©nal Le dĂ©laissement, en un lieu quelconque, d'une personne qui n'est pas en mesure de se protĂ©ger en raison de son Ăąge ou de son Ă©tat physique ou psychique est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75000 euros d'amende. Article 223-4 du code pĂ©nal Le dĂ©laissement qui a entraĂźnĂ© une mutilation ou une infirmitĂ© permanente est puni de quinze ans de rĂ©clusion criminelle. Le dĂ©laissement qui a provoquĂ© la mort est puni de vingt ans de rĂ©clusion criminelle. B Une sanction qui vise le cas spĂ©cifique du mineur Article 227-1 du code pĂ©nal Le dĂ©laissement d'un mineur de quinze ans en un lieu quelconque est puni de sept ans d'emprisonnement et de 100000 euros d'amende, sauf si les circonstances du dĂ©laissement ont permis d'assurer la santĂ© et la sĂ©curitĂ© de celui-ci. Article 227-2 du code pĂ©nal Le dĂ©laissement d'un mineur de quinze ans qui a entraĂźnĂ© une mutilation ou une infirmitĂ© permanente de celui-ci est puni de vingt ans de rĂ©clusion criminelle. Le dĂ©laissement d'un mineur de quinze ans suivi de la mort de celui-ci est puni de trente ans de rĂ©clusion criminelle. Article 227-15 du code pĂ©nal Le fait, par un ascendant ou toute autre personne exerçant Ă son Ă©gard l'autoritĂ© parentale ou ayant autoritĂ© sur un mineur de quinze ans, de priver celui-ci d'aliments ou de soins au point de compromettre sa santĂ© est puni de sept ans d'emprisonnement et de 100 000 euros d'amende. Constitue notamment une privation de soins le fait de maintenir un enfant de moins de six ans sur la voie publique ou dans un espace affectĂ© au transport collectif de voyageurs, dans le but de solliciter la gĂ©nĂ©rositĂ© des passants. Article 227-16 du code pĂ©nal . L'infraction dĂ©finie Ă l'article prĂ©cĂ©dent est punie de trente ans de rĂ©clusion criminelle lorsqu'elle a entraĂźnĂ© la mort de la victime. Article 227-17 du code pĂ©nal Le fait, par le pĂšre ou la mĂšre, de se soustraire, sans motif lĂ©gitime, Ă ses obligations lĂ©gales au point de compromettre la santĂ©, la sĂ©curitĂ©, la moralitĂ© ou l'Ă©ducation de son enfant mineur est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende. L'infraction prĂ©vue par le prĂ©sent article est assimilĂ©e Ă un abandon de famille pour l'application du 3° de l'article 373 du code civil. II- Le Retrait des droits parentaux dans le jugement pĂ©nal A le retrait dans la dĂ©cision correctionnelle Article 378 du code civil le retrait total de l'autoritĂ© parentale par un jugement pĂ©nal. Les pĂšre et mĂšre peuvent se voir retirer totalement l'autoritĂ© parentale, par un jugement pĂ©nal, s'ils sont condamnĂ©s -soit comme auteurs, coauteurs ou complices d'un crime ou dĂ©lit commis sur la personne de leur enfant, -soit comme auteurs ou complices d'un crime ou dĂ©lit commis par leur enfant. Dans certains cas, les ascendants peuvent se voir Ă©galement retirer totalement l'autoritĂ© parentale. B Le retrait prononcĂ© par le juge des enfants sanction dâune mesure dâassistance Ă©ducative articles 375 , 375-1 Ă 375-8 du code civil 1° Le retrait suppose comme prĂ©alable la mise en place de mesures d'assistances Ă©ducatives Article 375 du code civil Si la santĂ©, la sĂ©curitĂ© ou la moralitĂ© d'un mineur non Ă©mancipĂ© sont en danger, ou si les conditions de son Ă©ducation ou de son dĂ©veloppement physique, affectif, intellectuel et social sont gravement compromises, des mesures d'assistance Ă©ducative peuvent ĂȘtre ordonnĂ©es par justice Ă la requĂȘte des pĂšre et mĂšre conjointement, ou de l'un d'eux, de la personne ou du service Ă qui l'enfant a Ă©tĂ© confiĂ© ou du tuteur, du mineur lui-mĂȘme ou du ministĂšre public. Dans les cas oĂč le ministĂšre public a Ă©tĂ© avisĂ© par le prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral, il s'assure que la situation du mineur entre dans le champ d'application de l'article L 226-4 du code de l'action sociale et des familles. Le juge peut se saisir d'office Ă titre exceptionnel. Elles peuvent ĂȘtre ordonnĂ©es en mĂȘme temps pour plusieurs enfants relevant de la mĂȘme autoritĂ© parentale. La dĂ©cision fixe la durĂ©e de la mesure sans que celle-ci puisse, lorsqu'il s'agit d'une mesure Ă©ducative exercĂ©e par un service ou une institution, excĂ©der deux ans. La mesure peut ĂȘtre renouvelĂ©e par dĂ©cision motivĂ©e. Cependant, lorsque les parents prĂ©sentent des difficultĂ©s relationnelles et Ă©ducatives graves, sĂ©vĂšres et chroniques, Ă©valuĂ©es comme telles dans l'Ă©tat actuel des connaissances, affectant durablement leurs compĂ©tences dans l'exercice de leur responsabilitĂ© parentale, une mesure d'accueil exercĂ©e par un service ou une institution peut ĂȘtre ordonnĂ©e pour une durĂ©e supĂ©rieure, afin de permettre Ă l'enfant de bĂ©nĂ©ficier d'une continuitĂ© relationnelle, affective et gĂ©ographique dans son lieu de vie dĂšs lors qu'il est adaptĂ© Ă ses besoins immĂ©diats et Ă venir. Un rapport concernant la situation de l'enfant doit ĂȘtre transmis annuellement au juge des enfants. 2°- le retrait sanction liĂ©e au dĂ©faut de respect des mesures d'assistance Ă©ducatives -Article 375-3 du code civil Le juge des enfants pourrait dĂ©cider de confier l'enfant en cas de danger - Ă un autre membre de la famille ou Ă un tiers digne de confiance. - Ă un service ou Ă un Ă©tablissement sanitaire ou d'Ă©ducation, ordinaire ou spĂ©cialisĂ©. - Ă un service dĂ©partemental de l'ASE. article du code civil -La dĂ©chĂ©ance peut aussi ĂȘtre prononcĂ©e par le juge des enfants quand, dans le cadre d'une mesure d'assistance Ă©ducative placement de l'enfant, les parents se sont volontairement abstenus pendant plus de deux ans, d'exercer leurs droits et de remplir leurs devoirs Ă l'Ă©gard de l'enfant. Demeurant Ă votre disposition pour toutes prĂ©cisions. Sabine HADDAD Avocate au barreau de Paris Larticle 371-2 du Code civil dispose en effet que « Chacun des parents contribue Ă lâentretien et Ă lâĂ©ducation des enfants Ă proportion de ses ressources, de celles de lâautre parent, ainsi que des besoins de lâenfant. Cette obligation ne cesse pas de plein droit lorsque lâenfant est majeur. » Pour les parents mariĂ©s, lâarticle 203 du Code civil dispose que : « Les COMPETENCES RESPECTIVES DU JUGE DES ENFANTS ET DU JUGE AUX AFFAIRES FAMILIALES EN MATIERE DE PROTECTION DE LâENFANT DU COUPLE DIVORCE CompĂ©tence du JE et du JAF ExposĂ© des faits Un juge aux affaires familiales prononce le divorce de parents et fixe la rĂ©sidence de lâenfant au domicile de son pĂšre, accordant Ă sa mĂšre un droit de visite et dâhĂ©bergement. Un juge des enfants ordonne ensuite une mesure dâassistance Ă©ducative en milieu ouvert au bĂ©nĂ©fice lâenfant, quâil confie Ă son pĂšre et accorde Ă sa mĂšre un droit de visite mĂ©diatisĂ© jusquâĂ la prochaine dĂ©cision du juge aux affaires familiales. Lâarticle 375-3 du Code civil dispose que si la protection de lâenfant lâexige, le juge des enfants peut dĂ©cider de le confier Ă lâautre parent, Ă un membre de la famille ou un tiers digne de confiance, Ă un service ou Ă un Ă©tablissement habilitĂ© pour lâaccueil de mineurs ou encore Ă un service ou Ă un Ă©tablissement sanitaire ou dâĂ©ducation, ordinaire ou spĂ©cialisĂ©. Toutefois, lorsquâune demande en divorce a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e ou un jugement de divorce rendu entre les pĂšre et mĂšre ou lorsquâune demande en vue de statuer sur la rĂ©sidence et les droits de visite affĂ©rents Ă un enfant a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e ou une dĂ©cision rendue entre les pĂšre et mĂšre, ces mesures ne peuvent ĂȘtre prises que si un fait nouveau de nature Ă entraĂźner un danger pour le mineur sâest rĂ©vĂ©lĂ© postĂ©rieurement Ă la dĂ©cision statuant sur les modalitĂ©s de lâexercice de lâautoritĂ© parentale ou confiant lâenfant Ă un tiers. Elles ne peuvent faire obstacle Ă la facultĂ© quâaura le juge aux affaires familiales de dĂ©cider, par application de lâarticle 373-3, Ă qui lâenfant devra ĂȘtre confiĂ©. Jurisprudence CompĂ©tence du JE et du JAF La Cour de cassation avait jugĂ© que, lorsquâun fait de nature Ă entraĂźner un danger pour lâenfant sâĂ©tait rĂ©vĂ©lĂ© ou Ă©tait survenu postĂ©rieurement Ă la dĂ©cision du juge aux affaires familiales ayant fixĂ© la rĂ©sidence habituelle de celui-ci chez lâun des parents et organisĂ© le droit de visite et dâhĂ©bergement de lâautre, le juge des enfants, compĂ©tent pour tout ce qui concernait lâassistance Ă©ducative, pouvait, Ă ce titre, modifier les modalitĂ©s dâexercice de ce droit, alors mĂȘme quâaucune mesure de placement nâĂ©tait ordonnĂ©e. Cependant, en cas dâurgence, le juge aux affaires familiales peut ĂȘtre saisi en qualitĂ© de juge des rĂ©fĂ©rĂ©s, par les parents ou le ministĂšre public, sur le fondement de lâarticle 373-2-8 du Code civil, en vue dâune modification des modalitĂ©s dâexercice de lâautoritĂ© parentale. En confĂ©rant un pouvoir concurrent au juge des enfants, quand lâintervention de celui-ci, provisoire, est par principe limitĂ©e aux hypothĂšses oĂč la modification des modalitĂ©s dâexercice de lâautoritĂ© parentale est insuffisante Ă mettre fin Ă une situation de danger, la solution retenue jusquâalors a favorisĂ© les risques dâinstrumentalisation de ce juge par les parties. Evolution jurisprudentielle CompĂ©tence du JE et du JAF Par ailleurs, la Cour de cassation a fait Ă©voluer sa jurisprudence, en limitant, sur le fondement de lâarticle 375-7 du Code civil, la compĂ©tence du juge des enfants, sâagissant de la dĂ©termination de la rĂ©sidence du mineur et du droit de visite et dâhĂ©bergement, Ă lâexistence dâune dĂ©cision de placement ordonnĂ©e en application de lâarticle 375-3 du mĂȘme code. Ainsi, il a Ă©tĂ© jugĂ©, en premier lieu, que la compĂ©tence du juge des enfants est limitĂ©e, en matiĂšre civile, aux mesures dâassistance Ă©ducative et que le juge aux affaires familiales est seul compĂ©tent pour statuer sur les modalitĂ©s dâexercice de lâautoritĂ© parentale et la rĂ©sidence de lâenfant, de sorte quâen cas de non-lieu Ă assistance Ă©ducative, le juge des enfants ne peut remettre lâenfant quâau parent chez lequel la rĂ©sidence a Ă©tĂ© fixĂ©e par le juge aux affaires familiales Cass. 1re civ., 14 nov. 2007, n° 06-18104, en second lieu, que le juge aux affaires familiales est compĂ©tent pour fixer, dans lâintĂ©rĂȘt de lâenfant, les modalitĂ©s des relations entre lâenfant et un tiers, parent ou non, sauf Ă ce que juge des enfants ait ordonnĂ© un placement sur le fondement de lâarticle 375-3 du Code civil Cass. 1re civ., 9 juin 2010, n° 09-13390. Au vu de lâensemble de ces Ă©lĂ©ments, il apparaĂźt nĂ©cessaire de revenir sur la jurisprudence antĂ©rieure et de dire que, lorsquâun juge aux affaires familiales a statuĂ© sur la rĂ©sidence de lâenfant et fixĂ© le droit de visite et dâhĂ©bergement de lâautre parent, le juge des enfants, saisi postĂ©rieurement Ă cette dĂ©cision, ne peut modifier les modalitĂ©s du droit de visite et dâhĂ©bergement dĂ©cidĂ© par le juge aux affaires familiales que sâil existe une dĂ©cision de placement de lâenfant au sens de lâarticle 375-3, laquelle ne peut conduire le juge des enfants Ă placer lâenfant chez le parent qui dispose dĂ©jĂ dâune dĂ©cision du juge aux affaires familiales fixant la rĂ©sidence de lâenfant Ă son domicile, et si un fait nouveau de nature Ă entraĂźner un danger pour le mineur sâest rĂ©vĂ©lĂ© postĂ©rieurement Ă la dĂ©cision du juge aux affaires familiales. Solution retenue par lâexpert CompĂ©tence du JE et du JAF La cour dâappel retient Ă bon droit dâune part, que, le juge aux affaires familiales ayant fixĂ©, lors du jugement de divorce, la rĂ©sidence habituelle de la mineure au domicile de son pĂšre, le juge des enfants nâa pas le pouvoir de lui confier lâenfant, lâarticle 375-3 du Code civil, ne visant que lâautre parent » ;dâautre part, quâen lâabsence de mesure de placement conforme aux dispositions lĂ©gales, le juge des enfants nâa pas davantage le pouvoir de statuer sur le droit de visite et dâhĂ©bergement du parent chez lequel lâenfant ne rĂ©side pas de maniĂšre habituelle. Elle en dĂ©duit exactement que seul le juge aux affaires familiales peut modifier le droit de visite et dâhĂ©bergement de la mĂšre de lâenfant. Cass. 1re civ., 20 oct. 2021, n° 19-26152La loi de programmation 2018-2022 et de rĂ©forme de la justice vise Ă offrir une justice plus accessible, plus rapide et plus efficace au service des justiciables. Elle comprend un important volet civil modifiant notamment un certain nombre de dispositions en droit de la famille et des personnes. Elle permet notamment de faciliter lâexĂ©cution des dĂ©cisions rendues par le Juge aux Affaires Familiales en offrant un panel de mesures astreinte, amende, recours Ă la force publique.. et palie entre autre Ă une difficultĂ© relative aux couples non mariĂ©s quant Ă lâattribution du domicile familial en prĂ©sence dâenfant mineur. I / La mĂ©diation. Lâarticle 3 de la loi du 23 mars 2019 dĂ©veloppe le recours Ă la mĂ©diation. Il prĂ©voit notamment la possibilitĂ© pour le juge dâenjoindre aux parties de rencontrer un mĂ©diateur quâil dĂ©signe, Ă nâimporte quel stade de la procĂ©dure, y compris en rĂ©fĂ©rĂ©. Il est Ă©galement prĂ©vu que dans la dĂ©cision statuant dĂ©finitivement sur les modalitĂ©s dâexercice de lâautoritĂ© parentale, une mĂ©diation pourra ĂȘtre ordonnĂ©e dâoffice par le juge avec lâaccord des parties ou sur demande des parties. II/ Le changement de rĂ©gime matrimonial. Lâarticle 8 de la loi du 23 mars 2019 modifie lâarticle 1397 du Code civil. Il supprime le dĂ©lai minimum des deux ans aprĂšs le mariage pour tout changement de rĂ©gime matrimonial. Il crĂ©e Ă©galement un devoir dâinformation au profit du reprĂ©sentant du majeur protĂ©gĂ© ou du mineur sous tutelle afin que celui-ci puisse exercer le droit dâopposition directement et sans autorisation du juge des tutelles ou du juge des tutelles des mineurs. Enfin, le recours au juge pour lâhomologation du changement de rĂ©gime matrimonial en prĂ©sence dâenfants mineurs est supprimĂ©. Lâarticle 8 prĂ©voit, dans les situations oĂč le notaire identifie un risque pour les intĂ©rĂȘts patrimoniaux dâun mineur, la possibilitĂ© pour ce dernier de saisir le juge des tutelles des mineurs sur le fondement de lâarticle 387-3 du code civil afin que celui-ci dĂ©cide, le cas Ă©chĂ©ant, dâinstaurer un contrĂŽle renforcĂ© er de soumettre le changement de rĂ©gime matrimonial Ă son autorisation. III/ Les majeurs protĂ©gĂ©s. Les mesures relatives aux majeurs protĂ©gĂ©s sont modifiĂ©es. Lâarticle 9 de la loi du 23 mars 2019 supprime les autorisations prĂ©alables pour certains actes de nature patrimoniale notamment lâouverture ou la clĂŽture dâun compte bancaire ouvert au nom du majeur protĂ©gĂ© dans sa banque habituelle, les autorisations aux fins de placements de fonds, la clĂŽture dâun contrat pour la gestion de valeurs immobiliĂšres, la souscription de conventions aux fins dâorganisation des obsĂšques du majeur, lâacceptation pure et simple dâune succession bĂ©nĂ©ficiaire⊠Lâarticle 9 modifie Ă©galement lâarticle 459 du Code civil afin de prĂ©ciser quâen cas de tutelle Ă la personne et dâhabilitation familiale, câest la personne en charge de la protection ou la personne habilitĂ©e qui reprĂ©sente le majeur protĂ©gĂ© y compris pour les actes portant gravement atteinte Ă lâintĂ©gritĂ© corporelle. Sauf urgence, le juge ne sera plus saisi quâen cas de dĂ©saccord entre le majeur et la personne en charge de sa protection. Ces dispositions sont dâapplication immĂ©diate y compris aux requĂȘtes dont le juge a Ă©tĂ© saisies mais pour lesquelles il nâa pas encore statuĂ©. Lâarticle 10 de la loi de programmation 2019-2022 renforce lâautonomie de la volontĂ© des majeurs protĂ©gĂ©s pour les actes personnels que sont le mariage, le PACS et le divorce. A lâautorisation prĂ©alable du juge sera substituĂ© un droit dâopposition Ă©largi de la personne chargĂ©e de la mesure de protection si elle estime que lâacte est contraire aux intĂ©rĂȘts du majeur. Ces dispositions entrent directement en vigueur y compris lorsque le juge a dĂ©jĂ Ă©tĂ© saisi mais nâa pas encore statuĂ© sur la requĂȘte. Ces requĂȘtes pourraient faire lâobjet dâun non-lieu Ă statuer. Les articles 11 et 109-IV de la loi du 23 mars 2019 interdisent de priver les majeurs sous tutelle de leur droit de vote et permet aux majeurs qui en ont Ă©tĂ© privĂ©s prĂ©alablement, dâĂȘtre de nouveau titulaires de ce droit, et ce dĂšs lâentrĂ©e en vigueur de la loi. Lâarticle 29 de la loi du 23 mars 2019 instaure une requĂȘte unique qui permettra au juge saisi dâune demande de protection de choisir la mesure la moins contraignante et la mieux adaptĂ©e Ă la situation personnelle du majeur. La primautĂ© est donnĂ©e au mandat de protection future. Lâhabilitation familiale est Ă©largie Ă lâassistance du majeur, lorsque les conditions sont rĂ©unies. Lâarticle 30 de la loi du 23 mars 2019 modifie et renforce lâorganisation du contrĂŽle des comptes de gestion des majeurs protĂ©gĂ©s. Lâarticle 503 du Code civil est modifiĂ© en ce que lâobligation dâinventaire qui pĂšse sur la personne chargĂ©e de la protection devra ĂȘtre remis dans les trois mois de lâouverture de la mesure pour les biens corporels et dans les six mois pour les autres biens, accompagnĂ© du budget provisionnel. IV/ ExĂ©cution des dĂ©cisions en matiĂšre familiale. Lâarticle 31 de la loi du 23 mars 2019 offre un Ă©ventail de mesures destinĂ©es Ă favoriser lâexĂ©cution des dĂ©cisions en matiĂšre familiale. Ainsi lâarticle 31 de la loi prĂ©citĂ©e intĂšgre aux articles 373-2, 373-2-6 et 373-2-10 du code civil, de nouvelles mesures telle que la mĂ©diation post -sentencielle, lâastreinte, lâamende civil et le recours Ă la force publique. Ces mesures pourront Ă©galement ĂȘtre appliquĂ©es aux conventions de divorce par consentement mutuel et aux conventions homologuĂ©es fixant les modalitĂ©s dâexercice de lâautoritĂ© parentale. La mĂ©diation post sentencielle qui a pour objet de favoriser lâexĂ©cution amiable de la dĂ©cision statuant sur les modalitĂ©s dâexercice de lâautoritĂ© parentale. Lâastreinte est prĂ©vue dans lâarticle 373-2-6 du code civil. Lâastreinte peut assortir tant la dĂ©cision du juge aux affaires familiales qui lâordonne quâune dĂ©cision antĂ©rieure Ă la condition quâelle soit nĂ©cessaire pour en favoriser lâexĂ©cution. Lâastreinte peut donc faire lâobjet dâune demande principale voir exclusive, aprĂšs inexĂ©cution, ou dâune demande accessoire Ă une demande relative aux modalitĂ©s dâexercice de lâautoritĂ© parentale et/ ou Ă la contribution Ă lâentretien et lâĂ©ducation de lâenfant. Le rĂ©gime de lâastreinte demeure soumis aux articles L 131-2 Ă L 131-4 du code des procĂ©dures civiles dâexĂ©cution. Lâamende civile est Ă©galement prĂ©vue Ă lâarticle 373-2-6 du code civil. Il sâagit de sanctionner un parent qui fait dĂ©libĂ©rĂ©ment obstacle de façon grave ou renouvelĂ©e Ă lâexĂ©cution dâune dĂ©cision. La condamnation Ă une amende civile intervient nĂ©cessairement aprĂšs inexĂ©cution et par consĂ©quent dans une dĂ©cision ultĂ©rieure. Recours Ă la force publique doit ĂȘtre exceptionnel et doit concerner la fixation de rĂ©sidence de lâenfant ou le droit de visite et dâhĂ©bergement. Il faut quâune dĂ©marche prĂ©alable ait Ă©chouĂ© afin dâavoir recours Ă la force publique mĂ©diation, lâun des dispositifs de sanction pĂ©cuniaire prĂ©vus dans lâarticle 373-2-6 du code civil, sommation faite par un huissier. Le recours Ă la force publique doit ĂȘtre prĂ©vue dans une dĂ©cision. En tout Ă©tat de cause, le choix de recourir Ă la force publique relĂšvera du parquet. Toutes ces dispositions sont dâapplication immĂ©diates. V/ Attribution de la jouissance provisoire du logement de la famille Ă un parent non mariĂ©. Lâarticle 373-2-9-1 du Code civil permet au juge aux affaires familiales dâattribuer provisoirement la jouissance du logement de la famille Ă un concubin ou Ă un partenaire de PACS en prĂ©sence dâenfants. La durĂ©e de lâattribution est provisoire et ne peut excĂ©der 6 mois renouvelable que dans lâhypothĂšse ou les parents sont propriĂ©taires indivis et que les conditions suivantes soient remplies La demande doit ĂȘtre formĂ©e avant lâexpiration du dĂ©lai de 6 mois, Le tribunal compĂ©tent, qui doit ĂȘtre le juge aux affaires familiales de la rĂ©sidence habituelle du dĂ©fendeur, est saisi des opĂ©rations de liquidation partage concernant le bien. Ces dispositions sont dâapplication immĂ©diate.
Lorsquil est saisi d'une requĂȘte relative aux modalitĂ©s d'exercice de l'autoritĂ© parentale, le juge aux affaires familiales peut attribuer provisoirement la jouissance du
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Article373-2-11 du code civil (p. 13) Amendement n° 21 rectifiĂ© de M. Philippe Darniche. - MM. Philippe Darniche, le rapporteur. - Retrait. Adoption de l'article du code. Articles 373-2-12 et 373-2-13 du code civil. - Adoption (p. 14) Adoption de l'article 4 modifiĂ©. Article 5 (p. 15) Amendement n° 9 de la commission. - M. le rapporteur, Mme le ministre dĂ©lĂ©guĂ©. - Adoption.- ĐĐ»ŃбՄгДÖŃᥠá
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60arrĂȘts publiĂ©s dans la base de donnĂ©es intĂ©ressant l'exercice de l'autoritĂ© parentale, il y a lieu en application des dispositions de l'article 373-2-11LA COUR DE CASSATION,
Linfraction prĂ©vue par le prĂ©sent article est assimilĂ©e Ă un abandon de famille pour lâapplication du 3° de lâarticle 373 du code civil. Article 227-17-1 Le fait, par les parents dâun enfant ou toute personne exerçant Ă son Ă©gard lâautoritĂ© parentale ou une autoritĂ© de fait de façon continue, de ne pas lâinscrire dans un Ă©tablissement dâenseignement, sans excuse Larticle 373-2-6 du code civil a Ă©tĂ© complĂ©tĂ© par deux nouveaux alinĂ©as. Le juge aux affaires familiales se retrouve avec les pouvoirs suivants : « Il peut, mĂȘme dâoffice, jusquau 31 dĂ©cembre 2022, il faille continuer Ă appliquer les anciens articles 373-2-2 du Code civil et L. 582-1 du CSS. Cependant, Ă compter du 1er janvier 2022, dĂšs lors que la pension alimentaire est fixĂ©e totalement ou partiellement en numĂ©raire par lâun des titres mentionnĂ©s Ă lâarticle 373-2-2, I, 1° Ă 6° du Code civil, Toutefois une disposition transitoire Ă©tablie Ă l'article 48, alinĂ©a 2 de cette loi prĂ©cise que, lorsque le consentement de l'autoritĂ© parentale ou, le cas Ă©chĂ©ant, du tuteur a Ă©tĂ© obtenu avant le 8 juin 2016, le mariage du mineur demeure rĂ©gi par l'article 373 du Code civil tel qu'il se lisait avant cette date si la cĂ©lĂ©bration a lieu dans les six mois suivant cette date. Article373-2-1 du Code civil - Si l'intĂ©rĂȘt de l'enfant le commande, le juge peut confier l'exercice de l'autoritĂ© parentale Ă l'un des deux parents. L'exercice du droit de visite et d'hĂ©bergement ne peut ĂȘtre refusĂ© Ă l'autre parent que pour des motifs graves. Lorsque, conformĂ©ment Ă Selonlâarticle 373-2-9 du Code civil, la rĂ©sidence de lâenfant peut ĂȘtre fixĂ©e en alternance au domicile de chacun des parents ou au domicile de lâun dâeux. L'audition des r29ZD.