14JANVIER 1999. - Loi portant modification des articles 35 et 47bis du Code d'instruction criminelle, de l'article 31 de la loi du 12 mars 1998 Documents pertinents retrouvés type loi prom. 12/03/1998 pub. 02/04/1998 numac 1998009267 source ministere de la justice Loi relative à l'amélioration de la procédure pénale au stade de l'information et de l'instruction
Le statut de repenti Les repentis sont les personnes ayant coopĂ©rĂ© avec les autoritĂ©s judiciaires ou policiĂšres alors quâils ont participĂ© Ă des activitĂ©s criminelles. Cette collaboration leur permet dâobtenir des avantages. La loi Perben II du 9 mars 2004 a permis dâintroduire, en droit français, un statut du repenti. I. â La mise en Ćuvre du dispositif Le statut de repenti A. â La prĂ©sentation du dispositif Les dispositions relatives aux collaborateurs de justice, communĂ©ment appelĂ©s les repentis, ont Ă©tĂ© modifiĂ©es par la loi Perben II du 9 mars 2004 et la loi du 6 dĂ©cembre 2013. Ces dispositions, anciennement limitĂ©es Ă certaines infractions, ont vu son champ dâapplication Ă©largi Ă toutes les infractions relevant de la criminalitĂ© organisĂ©e. Selon la note de synthĂšse du SĂ©nat les repentis face Ă la justice pĂ©nale », le statut de repenti concerne les personnes qui, ayant participĂ© Ă des activitĂ©s criminelles, acceptent de coopĂ©rer avec les autoritĂ©s judiciaires ou policiĂšres et obtiennent diffĂ©rents avantages en Ă©change de leur collaboration ». Lâarticle 732-78 du Code pĂ©nal prĂ©cise quâaucune condamnation ne peut intervenir sur le seul fondement des dĂ©clarations dâune personne ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© des dispositions relatives aux repentis. De plus, lâattribution du statut de repenti ne fait pas obstacle Ă sa responsabilitĂ© pĂ©nale. B. â La procĂ©dure de mise en Ćuvre Le statut de repenti Le dispositif peut ĂȘtre mis en Ćuvre aussi bien au stade de lâenquĂȘte, de lâinstruction que devant lâautoritĂ© de jugement. En ce qui concerne les infractions dâassociation de malfaiteurs et de complots, le dispositif doit ĂȘtre mis en Ćuvre avant toute poursuite. La mise en Ćuvre est effectuĂ©e par le procureur de la RĂ©publique ou le juge dâinstruction qui feront application de lâarticle 132-78 du Code pĂ©nal lorsque les rĂ©vĂ©lations du mis en cause lui permettent de bĂ©nĂ©ficier dâune exemption ou rĂ©duction de peine. La loi ne prĂ©voit pas de formalisme particulier et il reviendra Ă la juridiction de jugement de dĂ©cider de la diminution ou de lâexemption de la peine. En ce sens, la juridiction de jugement nâest pas liĂ©e par le statut de repenti qui a Ă©tĂ© attribuĂ© au cours de la procĂ©dure. II. â Les effets du statut de repenti Le statut de repenti A. â Les effets du dispositif sur la peine prononcĂ©e Lâarticle 132-78 du Code pĂ©nal prĂ©voit plusieurs consĂ©quences Ă lâoctroi du statut de repenti. Tout dâabord, une exemption de peine peut ĂȘtre accordĂ©e dans lâhypothĂšse dâune infraction tentĂ©e. La personne qui a tentĂ© de commettre un crime ou un dĂ©lit peut bĂ©nĂ©ficier dâune exonĂ©ration de peine, si ayant averti lâautoritĂ© administrative ou judiciaire, elle a permis dâĂ©viter la rĂ©alisation de lâinfraction et le cas Ă©chĂ©ant dâidentifier les autres auteurs et complices. Dâautre part, une rĂ©duction de peine peut ĂȘtre reconnue pour la personne qui a commis un crime ou un dĂ©lit dans les cas prĂ©vus par la loi, si, ayant avisĂ© lâautoritĂ© administrative ou judiciaire, elle a permis de faire cesser lâinfraction, dâĂ©viter que lâinfraction ne produise un dommage ou dâidentifier les divers auteurs ou complices. B. â Les mesures de protection du repenti Le statut de repenti Lâarticle 706-63-1 du Code de procĂ©dure pĂ©nale Ă©nonce le dispositif de protection et de rĂ©insertion des repentis. Le bĂ©nĂ©fice des mesures de protection nâest pas automatique ni obligatoire lorsque lâattribution du statut de repenti a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©e. Il conviendra dâapprĂ©cier sâil existe des risques de nature Ă justifier ces mesures. Ces mesures sont dĂ©cidĂ©es par la Commission nationale de protection et de rĂ©insertion CNPR. La commission est saisie par le procureur de la RĂ©publique ou le juge dâinstruction. Lâattribution dâune identitĂ© dâemprunt est possible dans le cadre de ces mesures de protection. Elle peut ĂȘtre proposĂ©e par la CNPR qui doit saisir par requĂȘte le prĂ©sident du tribunal judiciaire de Paris. Lâautorisation du parquet de Paris est obligatoire. Lâarticle 706-63-2 du Code de procĂ©dure pĂ©nale prĂ©voit la possibilitĂ© de bĂ©nĂ©ficier de la mise en Ćuvre du huis clos ou dâune comparution du repenti dans des conditions Ă prĂ©server son anonymat. Ces mesures peuvent ĂȘtre effectuĂ©es suite Ă la demande du repenti ou par la juridiction et seront justifiĂ©es lorsque lâaudition sera de nature Ă mettre gravement en danger lâintĂ©gritĂ© physique du repenti ou celles de ses proches. III. â Contacter un avocat Le statut de repenti Pour votre dĂ©fense avocat pĂ©nalistes francophones du cabinet Aci assurera efficacement votre dĂ©fense. Il vous appartient de prendre lâinitiative en lâappelant au tĂ©lĂ©phone ou bien en envoyant un mail. Quelle que soit votre situation auteur, co-auteur, complice, receleur ou victime dâinfractions, nos avocats vous accompagnent et assurent votre dĂ©fense durant la phase dâenquĂȘte garde Ă vue ; dâinstruction juge dâinstruction, chambre de lâinstruction ; devant la chambre de jugement et enfin, pendant la phase judiciaire aprĂšs le procĂšs, auprĂšs de lâadministration pĂ©nitentiaire par exemple. IV. â Les domaines dâintervention du cabinet Aci Cabinet dâavocats pĂ©nalistes parisiens Dâabord, Adresse 55, rue de Turbigo 75003 PARIS Puis, TĂ©l Ensuite, Fax Engagement, E-mail contact Enfin, CatĂ©gories PremiĂšrement, LE CABINET En premier lieu, RĂŽle de lâavocat pĂ©naliste Le statut de repenti En somme, Droit pĂ©nal Le statut de repenti Tout dâabord, pĂ©nal gĂ©nĂ©ral Le statut de repenti AprĂšs cela, Droit pĂ©nal spĂ©cial les infractions du code pĂ©nal Puis, pĂ©nal des affaires Le statut de repenti Aussi, Droit pĂ©nal fiscal Le statut de repenti MalgrĂ© tout, Droit pĂ©nal de lâurbanisme Le statut de repenti De mĂȘme, Le droit pĂ©nal douanier Le statut de repenti En outre, Droit pĂ©nal de la presse Le statut de repenti Et ensuite, pĂ©nal des nuisances Donc, pĂ©nal routier infractions Outre cela, Droit pĂ©nal du travail MalgrĂ© tout, Droit pĂ©nal de lâenvironnement Cependant, pĂ©nal de la famille En outre, Droit pĂ©nal des mineurs Ainsi, Droit pĂ©nal de lâinformatique En fait, pĂ©nal international Tandis que, Droit pĂ©nal des sociĂ©tĂ©s NĂ©anmoins, Le droit pĂ©nal de la consommation Toutefois, Lexique de droit pĂ©nal Alors, Principales infractions en droit pĂ©nal Puis, ProcĂ©dure pĂ©nale Pourtant, Notions de criminologie En revanche, DĂFENSE PĂNALE Aussi, AUTRES DOMAINES Enfin, CONTACT. Larticle 171 du Code de procĂ©dure pĂ©nale dispose : « Il y a nullitĂ© lorsque la mĂ©connaissance dâune formalitĂ© substantielle prĂ©vue par une disposition du prĂ©sent code ou toute autre disposition de procĂ©dure pĂ©nale a portĂ© atteinte aux intĂ©rĂȘts de la partie quâelle concerne » Ainsi, la partie qui dĂ©sire agir en nullitĂ© doit dĂ©montrer que la mĂ©connaissance dâune rĂšgle En cas d'empĂȘchement ou lorsqu'il a participĂ© Ă l'instruction de l'affaire, le prĂ©sident du tribunal de premiĂšre instance est remplacĂ©, par ordonnance du premier prĂ©sident, par un magistrat du siĂšge appartenant au ressort de la cour d'appel. En cas d'empĂȘchement, le procureur de la RĂ©publique est remplacĂ© par un magistrat du parquet appartenant au ressort de la cour d'appel et dĂ©signĂ© par le procureur gĂ©nĂ©ral.cetarticle 78-2 sert donc de base lĂ©gale Ă toutes les vĂ©rifications dâidentitĂ© nĂ©cessaires lors dâactions de terrain au cours desquelles des officiers ou agents de police
Les demandes d'entraide Ă©manant des autoritĂ©s judiciaires Ă©trangĂšres sont exĂ©cutĂ©es par le procureur de la RĂ©publique ou par les officiers ou agents de police judiciaire requis Ă cette fin par ce magistrat. Elles sont exĂ©cutĂ©es par le juge d'instruction ou par des officiers de police judiciaire agissant sur commission rogatoire de ce magistrat lorsqu'elles nĂ©cessitent certains actes de procĂ©dure qui ne peuvent ĂȘtre ordonnĂ©s ou exĂ©cutĂ©s qu'au cours d'une instruction prĂ©paratoire.
Letribunal de police traite la majoritĂ© des affaires de son ressort en procĂ©dure dite simplifiĂ©e ( article 524 du Code de procĂ©dure pĂ©nale ). Le tribunal de police est obligatoirement saisi par le procureur de la RĂ©publique. Le juge unique statue Ă lâaide du procĂšs-verbal de police et des rĂ©quisitions du procureur.
. RĂ©fĂ©rence C-935-421 ISBN-10 2110767758 ISBN-13 9782110767752 Format BrochĂ© Pages 922 B Bon Petites traces de pliure sur la couverture. LĂ©gĂšres traces dâusure sur la couverture. Edition 2013. RĂSUMĂ Le Code de procĂ©dure pĂ©nale rĂ©git l'ensemble de la procĂ©dure criminelle, de la constatation des infractions au dĂ©roulement du procĂšs pĂ©nal et jusqu'Ă l'exĂ©cution des peines enquĂȘte, contrĂŽles d'identitĂ©s, dĂ©clenchement des poursuites, instruction, jugement, voies de recours, droits de la dĂ©fense, droits des victimes, peines et conditions de dĂ©tention. ComplĂ©ment indissociable du Code pĂ©nal, cette nouvelle Ă©dition est l'outil le mieux adaptĂ© en matiĂšre de procĂ©dure judiciaire pour tous les praticiens du droit. 26,34⏠dont 2,63 ⏠reversĂ©s au partenaire donateur et 1,32 ⏠reversĂ©s Ă nos partenaires caritatifs.
ï»ż1 AprĂšs lâarticle 78-3 du code de procĂ©dure pĂ©nale, il est insĂ©rĂ© un article 78-3-1 ainsi rĂ©digĂ© : « Art. 78-3-1. â Toute personne faisant lâobjet dâun contrĂŽle ou dâune vĂ©rification dâidentitĂ© prĂ©vus au prĂ©sent chapitre peut, lorsquâil existe des raisons sĂ©rieuses de penser que son comportement est liĂ© Ă des activitĂ©s Ă caractĂšre terroriste ou quâelle estEn cas de dĂ©couverte d'un cadavre, qu'il s'agisse ou non d'une mort violente, mais si la cause en est inconnue ou suspecte, l'officier de police judiciaire qui en est avisĂ© informe immĂ©diatement le procureur de la RĂ©publique, se transporte sans dĂ©lai sur les lieux et procĂšde aux premiĂšres constatations. Le procureur de la RĂ©publique se rend sur place s'il le juge nĂ©cessaire et se fait assister de personnes capables d'apprĂ©cier la nature des circonstances du dĂ©cĂšs. Il peut, toutefois, dĂ©lĂ©guer aux mĂȘmes fins, un officier de police judiciaire de son choix. Sauf si elles sont inscrites sur une des listes prĂ©vues Ă l'article 157, les personnes ainsi appelĂ©es prĂȘtent, par Ă©crit, serment d'apporter leur concours Ă la justice en leur honneur et en leur conscience. Sur instructions du procureur de la RĂ©publique, une enquĂȘte aux fins de recherche des causes de la mort est ouverte. Dans ce cadre et Ă ces fins, il peut ĂȘtre procĂ©dĂ© aux actes prĂ©vus par les articles 56 Ă 62, dans les conditions prĂ©vues par ces dispositions. A l'issue d'un dĂ©lai de huit jours Ă compter des instructions de ce magistrat, ces investigations peuvent se poursuivre dans les formes de l'enquĂȘte prĂ©liminaire. Le procureur de la RĂ©publique peut aussi requĂ©rir information pour recherche des causes de la mort. Les dispositions des quatre premiers alinĂ©as sont Ă©galement applicables en cas de dĂ©couverte d'une personne griĂšvement blessĂ©e lorsque la cause de ses blessures est inconnue ou suspecte. PDF| Tout le droit pĂ©nal en un seul livre. Traditionnellement prĂ©sentĂ© en trois volumes, le droit pĂ©nal gĂ©nĂ©ral, la procĂ©dure pĂ©nale et le droit PĂ©nal | Find, read and cite all the La Plateforme En finir avec les contrĂŽles au faciĂšs » est une coalition dâorganisations non-gouvernementales. Ensemble, elles sâefforcent de promouvoir des rĂ©formes en vue de diminuer la pratique des contrĂŽles dâidentitĂ© au faciĂšs. Ces propositions de rĂ©formes reposent sur un travail de mise en commun dâexpertises dâorganisations internationales, de juristes, dâacteurs de terrain et dâuniversitaires. LedĂ©cret n° 2022-1021 du 20 juillet 2022 prĂ©cisant les dispositions des articles D. , D. 45-2-1 bis et D. 45-37-8 du Code de procĂ©dure pĂ©nale est paru au Journal officiel du 21 juillet 2022.. Le texte prĂ©cise les dispositions issues du dĂ©cret n° 2022-656 du 25 avril 2022 qui prĂ©voient que si lâintĂ©rĂȘt de la bonne administration de la justice le justifie, le prĂ©sident du ArrĂȘtĂ©s A37 et suivant du Code de ProcĂ©dure PĂ©nal CODE DE PROCEDURE PENALE Partie ArrĂȘtĂ©s Chapitre II bis De la procĂ©dure de l'amende forfaitaire Article A37 ArrĂȘtĂ© du 24 aoĂ»t 1960 Journal Officiel du 25 aoĂ»t 1960 ArrĂȘtĂ© du 27 fĂ©vrier 1964 Journal Officiel du 19 mars 1964 ArrĂȘtĂ© du 27 mai 1968 art. 2 Journal Officiel du 9 juin 1968 insĂ©rĂ© par ArrĂȘtĂ© du 5 octobre 1999 art. 1 Journal Officiel du 7 novembre 1999 Pour relever les contraventions soumises Ă la procĂ©dure de l'amende forfaitaire dans le cas oĂč celles-ci ne sont pas payĂ©es immĂ©diatement entre les mains de l'agent verbalisateur, ce dernier utilise des formulaires dont les caractĂ©ristiques sont fixĂ©es par les dispositions ci-aprĂšs. Article A37-1 insĂ©rĂ© par ArrĂȘtĂ© du 5 octobre 1999 art. 1 Journal Officiel du 7 novembre 1999 Le premier volet, de format 100 mm x 186 mm et de couleur blanche, constitue la carte de paiement. Au recto, sur la partie gauche, figurent les informations relatives au service verbalisateur, Ă la date de l'infraction, au montant de l'amende Ă payer et, le cas Ă©chĂ©ant, le numĂ©ro d'immatriculation du vĂ©hicule. La partie droite comporte l'emplacement oĂč peut ĂȘtre apposĂ©e la partie Ă envoyer du timbre-amende en cas de non-paiement par chĂšque, et l'indication du destinataire de la carte de paiement. Au verso, sont mentionnĂ©es les modalitĂ©s de paiement ainsi que les possibilitĂ©s de requĂȘte avec l'indication de l'autoritĂ© compĂ©tente pour recevoir la rĂ©clamation. Il est en outre prĂ©vu un emplacement oĂč sont portĂ©es des informations relatives Ă l'auteur de la requĂȘte en exonĂ©ration. Sur ce volet sont Ă©galement indiquĂ©es les consĂ©quences du dĂ©faut de paiement et de l'absence de requĂȘte en exonĂ©ration dans les dĂ©lais impartis. Article A37-2 ArrĂȘtĂ© du 5 octobre 1999 art. 1 Journal Officiel du 7 novembre 1999 ArrĂȘtĂ© du 24 octobre 2003 art. 2 Journal Officiel du 29 octobre 2003 Le second volet, de format 100 mm x 186 mm et de couleur blanche, constitue l'avis de contravention. Au recto, sur la partie gauche, sont portĂ©es les mentions relatives au service verbalisateur, Ă la nature, au lieu et Ă la date de la contravention ainsi que les rĂ©fĂ©rences des textes rĂ©primant ladite contravention et, le cas Ă©chĂ©ant, sont prĂ©cisĂ©s les Ă©lĂ©ments d'identification du vĂ©hicule et l'obligation de procĂ©der Ă l'Ă©change du permis de conduire. Un emplacement est rĂ©servĂ© pour informer l'auteur de la contravention qu'il encourt un retrait de points du permis de conduire si la rĂ©alitĂ© de l'infraction est Ă©tablie ; il est Ă©galement informĂ© de l'existence d'un traitement automatisĂ© de ces points et de la possibilitĂ© pour lui d'exercer le droit d'accĂšs. De mĂȘme, y figurent les mentions utiles Ă l'information du contrevenant sur les dispositions de l'article 34 de la loi nÂș 78-17 du 6 janvier 1978 relative Ă l'informatique, aux fichiers et aux libertĂ©s. Un emplacement est destinĂ©, en cas de non-paiement par chĂšque, Ă l'apposition de la partie Ă conserver du timbre-amende. Article A37-3 ArrĂȘtĂ© du 5 octobre 1999 art. 1 Journal Officiel du 7 novembre 1999 ArrĂȘtĂ© du 24 octobre 2003 art. 3 Journal Officiel du 29 octobre 2003 Le troisiĂšme volet, de format 100 mm x 186 mm et de couleur rose, constitue le procĂšs-verbal de contravention qui est conservĂ© par le service auquel appartient l'agent verbalisateur ou adressĂ© Ă l'unitĂ© de gendarmerie ou de police compĂ©tente, quand les agents verbalisateurs sont ceux visĂ©s aux 2Âș et au 8Âș de l'article L. 130-4 du code de la route. Au recto, sur la partie gauche, sont portĂ©es les mentions prĂ©vues par les deuxiĂšme et troisiĂšme alinĂ©as de l'article A. 37-2, qui sont Ă©tablies par duplication de la partie gauche du deuxiĂšme volet. Sur la partie droite figurent les emplacements destinĂ©s Ă la signature de l'agent verbalisateur et, le cas Ă©chĂ©ant, aux Ă©lĂ©ments chiffrĂ©s permettant le traitement de la contravention relevĂ©e, Ă la signature et aux dĂ©clarations du contrevenant indiquant s'il reconnaĂźt ou ne reconnaĂźt pas l'infraction. Au verso, sur la partie gauche, figurent trois emplacements destinĂ©s Ă enregistrer, le cas Ă©chĂ©ant, des renseignements complĂ©mentaires, Ă noter l'Ă©tablissement d'une fiche d'immobilisation et Ă recueillir les dĂ©clarations du contrevenant, sa signature et celle de l'enquĂȘteur. Sur la partie droite figurent les informations relatives au contrevenant ainsi que, le cas Ă©chĂ©ant, au titulaire du certificat d'immatriculation. Article A37-4 ArrĂȘtĂ© du 5 octobre 1999 art. 1 Journal Officiel du 7 novembre 1999 ArrĂȘtĂ© du 24 octobre 2003 art. 4 Journal Officiel du 29 octobre 2003 Par dĂ©rogation aux articles A. 37 Ă A 37-3, le relevĂ© des contraventions rĂ©primĂ©es par les articles R. 413-14 et R. 413-17 du code de la route, en ce qu'ils concernent les dĂ©passements de la vitesse maximale autorisĂ©e de moins de 50 km/h dĂ©passement de la vitesse maximale autorisĂ©e pour les vĂ©hicules Ă moteur, lorsqu'elles sont soumises Ă la procĂ©dure de l'amende forfaitaire et qu'elles ne sont pas payĂ©es immĂ©diatement entre les mains de l'agent verbalisateur, s'effectue au moyen de formulaires simplifiĂ©s, d'un format identique Ă ceux des formulaires dĂ©crits aux articles prĂ©citĂ©s, mais dont les caractĂ©ristiques diffĂšrent de la maniĂšre suivante - avis de contravention outre les mentions prĂ©vues Ă l'article A. 37-2, figurent les indications relatives Ă la vitesse maximale autorisĂ©e, Ă celle enregistrĂ©e Ă l'aide d'un appareil de contrĂŽle et Ă celle retenue par le service verbalisateur, les informations sur le moyen de contrĂŽle utilisĂ©, sur le type de voie empruntĂ©e et sur le modĂšle de vĂ©hicule ; - procĂšs-verbal de contravention outre les mentions prĂ©vues Ă l'article A. 37-3, ce volet de couleur jaune comporte au recto, sur la partie gauche, les informations obtenues par duplication du second volet dĂ©crit au paragraphe prĂ©cĂ©dent. Article A37-5 insĂ©rĂ© par ArrĂȘtĂ© du 5 octobre 1999 art. 1 Journal Officiel du 7 novembre 1999 Les contraventions non soumises Ă la procĂ©dure de l'amende forfaitaire qui ont donnĂ© lieu Ă l'interpellation du contrevenant peuvent ĂȘtre constatĂ©es au moyen des formulaires dĂ©crits aux articles A. 37 Ă A. 37-4 ci-dessus. Au recto de la carte de paiement remise au contrevenant figure l'indication que la procĂ©dure de l'amende forfaitaire n'est pas applicable et que la contravention sera jugĂ©e par le tribunal de police. Au verso du procĂšs-verbal de contravention sont recueillies les dĂ©clarations du contrevenant indiquant s'il reconnaĂźt ou ne reconnaĂźt pas l'infraction, sa signature et celle de l'enquĂȘteur. Article A37-6 ArrĂȘtĂ© du 5 octobre 1999 art. 1 Journal Officiel du 7 novembre 1999 ArrĂȘtĂ© du 24 octobre 2003 art. 5 Journal Officiel du 29 octobre 2003 Par dĂ©rogation aux articles A. 37 Ă A. 37-3, le relevĂ© des contraventions Ă l'arrĂȘt ou au stationnement des vĂ©hicules qui sont rĂ©primĂ©es par les articles R. 417-1 Ă R. 417-6 et R. 417-10 Ă R. 417-13 du code de la route, Ă l'exclusion du premier alinĂ©a, lorsqu'elles sont soumises Ă la procĂ©dure de l'amende forfaitaire et qu'elles ne sont pas payĂ©es immĂ©diatement entre les mains de l'agent verbalisateur, s'effectue au moyen de formulaires simplifiĂ©s, d'un format identique Ă ceux dĂ©crits par les articles prĂ©citĂ©s mais dont les caractĂ©ristiques diffĂšrent de la maniĂšre suivante - avis de contravention n'y figurent pas les mentions prĂ©vues par les alinĂ©as 3 et 4 de l'article A. 37-2 ; y figurent deux emplacements pour mentionner, d'une part, si une demande d'enlĂšvement a Ă©tĂ© formulĂ©e et, d'autre part, si l'infraction a Ă©tĂ© commise par un vĂ©hicule de plus de 20 mĂštres carrĂ©s dans une zone touristique ; - procĂšs-verbal de contravention outre les mentions prĂ©vues Ă l'article A. 37-3, ce volet de couleur verte comporte au recto, sur la partie gauche, les informations obtenues par duplication du second volet dĂ©crit au paragraphe prĂ©cĂ©dent. Article A37-7 ArrĂȘtĂ© du 5 octobre 1999 art. 1 Journal Officiel du 7 novembre 1999 ArrĂȘtĂ© du 29 octobre 2003 art. 6 Journal Officiel du 29 octobre 2003 ArrĂȘtĂ© du 13 janvier 2004 art. 1 Journal Officiel du 17 janvier 2004 Dans le cas prĂ©vu par l'article R. 49-14, la consignation s'effectue par l'apposition, sur le formulaire de requĂȘte en exonĂ©ration, du timbre prĂ©vu au premier alinĂ©a de l'article R. 49-3. Lorsqu'il est fait application des dispositions de l'article 529-10, le contrevenant peut s'acquitter du paiement de la consignation soit par timbre-amende dans les conditions dĂ©finies Ă l'alinĂ©a prĂ©cĂ©dent, soit par chĂšque libellĂ© Ă l'ordre du TrĂ©sor public, soit par tĂ©lĂ©paiement. Dans le cas prĂ©vu par l'article R. 49-15, la consignation est acquittĂ©e soit par espĂšces, soit par chĂšque libellĂ© Ă l'ordre du TrĂ©sor public, soit par carte bancaire auprĂšs du comptable du TrĂ©sor mentionnĂ© sur l'avis d'amende forfaitaire majorĂ©e. Ce dernier dĂ©livre alors au redevable une attestation du paiement de la consignation qui doit ĂȘtre jointe Ă la rĂ©clamation adressĂ©e au ministĂšre public. Article A37-8 ArrĂȘtĂ© du 11 juillet 2003 art. 1 Journal Officiel du 12 juillet 2003 ArrĂȘtĂ© du 24 octobre 2003 art. 6 Journal Officiel du 29 octobre 2003 ArrĂȘtĂ© du 24 octobre 2003 art. 7 Journal Officiel du 29 octobre 2003 Par dĂ©rogation aux articles A. 37-1, A. 37-2 et A. 37-4, lorsque les contraventions mentionnĂ©es Ă l'article L. 121-3 du code de la route sont constatĂ©es sans interception du vĂ©hicule et Ă l'aide d'un systĂšme de contrĂŽle automatisĂ© enregistrant les donnĂ©es en numĂ©rique, les mentions exigĂ©es par les articles A. 37-2 et A. 37-4 relatives Ă l'avis de contravention figurent sur le recto et le verso d'un formulaire unique d'avis de contravention, de format 210 mm x 297 mm, de couleur verte, qui comprend en bas de page une partie dĂ©tachable, de format 100 mm x 186 mm, de couleur blanche intitulĂ©e "carte de paiement", sur laquelle sont reproduites au recto et au verso les mentions exigĂ©es par l'article A. 37-1. Article A37-9 insĂ©rĂ© par ArrĂȘtĂ© du 24 octobre 2003 art. 7 Journal Officiel du 29 octobre 2003 Par dĂ©rogation Ă l'article A. 37-3, le procĂšs-verbal du formulaire d'avis de contravention prĂ©vu par l'article prĂ©cĂ©dent, lorsqu'il est dressĂ© conformĂ©ment aux dispositions de l'article 529-11, reproduit les mentions exigĂ©es par les articles A. 37-3 et le dernier alinĂ©a de l'article A. 37-4, dans un format 210 mm x 297 mm, et sur un support de couleur blanche. Article A37-10 insĂ©rĂ© par ArrĂȘtĂ© du 24 octobre 2003 art. 7 Journal Officiel du 29 octobre 2003 Les trois modĂšles de formulaires de la carte de paiement premier volet, de l'avis de contravention second volet et du procĂšs-verbal de contravention troisiĂšme volet, correspondant au document CERFA nÂș 11317*02 - CCTA rose fixĂ© par les articles A. 37-1, A. 37-2 et A. 37-3, au document CERFA nÂș 11316*02 - CCTA jaune fixĂ© par l'article A. 37-4 et au document CERFA nÂș 11318*02 - CCTA vert fixĂ© par l'article A. 37-6, et le formulaire unique d'avis de contravention, fixĂ© par l'article A. 37-8, correspondant au document CERFA nÂș 12291*01 - vert, ainsi que les fiches techniques d'impression affĂ©rents Ă chacun de ces modĂšles peuvent ĂȘtre consultĂ©s sur le site internet lesofficiers de police judiciaire, assistĂ©s, le cas Ă©chĂ©ant, des agents de police judiciaire et des agents de police judiciaire adjoints [], peuvent procĂ©der Ă la visite des vĂ©hicules circulant ou
Lombard Baratelli Astolfe & associĂ©s vient dâobtenir une dĂ©cision de la Cour dâappel de Paris favorable Ă la recherche des auteurs de dĂ©lits de presse commis sur internet. Le nouvel article 60-1-2 du code de procĂ©dure pĂ©nale[1], issu dâune loi dont lâobjet Ă©tait la lutte contre le harcĂšlement scolaire, est venu limiter aux dĂ©lits punis dâau moins un an dâemprisonnement lâaccĂšs judiciaire aux donnĂ©es dĂ©tenues par les hĂ©bergeurs, excluant ainsi les dĂ©lits de diffamation et injure sur internet A peine de nullitĂ©, les rĂ©quisitions portant sur les donnĂ©es techniques permettant dâidentifier la source de la connexion ou celles relatives aux Ă©quipements terminaux utilisĂ©s mentionnĂ©es au 3° du II bis de lâarticle L. 34-1 du code des postes et des communications Ă©lectroniques ou sur les donnĂ©es de trafic et de localisation mentionnĂ©es au III du mĂȘme article L. 34-1 ne sont possibles, si les nĂ©cessitĂ©s de la procĂ©dure lâexigent, que dans les cas suivants 1° La procĂ©dure porte sur un crime ou sur un dĂ©lit puni dâau moins trois ans dâemprisonnement ; 2° La procĂ©dure porte sur un dĂ©lit puni dâau moins un an dâemprisonnement commis par lâutilisation dâun rĂ©seau de communications Ă©lectroniques et ces rĂ©quisitions ont pour seul objet dâidentifier lâauteur de lâinfraction ; 3° Ces rĂ©quisitions concernent les Ă©quipements terminaux de la victime et interviennent Ă la demande de celle-ci en cas de dĂ©lit puni dâune peine dâemprisonnement ; 4° Ces rĂ©quisitions tendent Ă retrouver une personne disparue dans le cadre des procĂ©dures prĂ©vues aux articles 74-1 ou 80-4 du prĂ©sent code ou sont effectuĂ©es dans le cadre de la procĂ©dure prĂ©vue Ă lâarticle 706-106-4. » Ce cavalier lĂ©gislatif fait suite, dâabord, Ă la modification de lâarticle 34-1 du code des postes et des communications Ă©lectroniques[2], qui prĂ©voit dĂ©sormais la conservation des donnĂ©es techniques permettant dâidentifier la source de la connexion ou celles relatives aux Ă©quipements terminaux utilisĂ©s » pour les seuls besoins de la lutte contre la criminalitĂ© et la dĂ©linquance grave, de la prĂ©vention des menaces graves contre la sĂ©curitĂ© publique et de la sauvegarde de la sĂ©curitĂ© nationale », puis Ă la publication du dĂ©cret n° 2021-1362 du 20 octobre 2021, aux termes duquel les informations relatives Ă lâidentitĂ© du contributeur ne comprennent plus lâadresse IP[3]. Les praticiens craignaient que lâadoption de lâarticle 60-1-2 du code de procĂ©dure pĂ©nale rende difficile lâidentification auprĂšs des hĂ©bergeurs des auteurs de diffamation ou dâinjure sur internet, souvent dissimulĂ©s derriĂšre des pseudonymes. La Cour dâappel vient toutefois dâapporter une rĂ©ponse rassurante en retenant, dans un arrĂȘt tout rĂ©cent non publiable Ă ce jour, que lâarticle 60-1-2 du code de procĂ©dure pĂ©nale ne fait pas obstacle Ă lâidentification des destinataires des services assurant le stockage de signaux, dâĂ©crits, dâimages, de sons ou de messages de toute nature fournis par ces destinataires, notamment lâidentitĂ© de lâutilisateur du compte hĂ©bergĂ©, dans la mesure oĂč la communication requise dans le cadre de lâinformation judiciaire portant sur un dĂ©lit de presse se limitera aux donnĂ©es listĂ©es aux articles 2 et 3 du dĂ©cret n° 2021-1362 du 20 octobre 2021[4]. La Cour prĂ©cise Ă©galement que lâintention du lĂ©gislateur concernant lâarticle 60-1-2 du code de procĂ©dure pĂ©nale Ă©tait en effet dâassurer une conciliation Ă©quilibrĂ©e entre, dâune part, le droit au respect Ă la vie privĂ©e et, dâautre part, la recherche des auteurs dâinfractions de harcĂšlement scolaire commis par le biais des rĂ©seaux sociaux, en prĂ©voyant de restreindre Ă des cas spĂ©cifiquement listĂ©s dans le corps de ce texte, le recours aux rĂ©quisitions portant sur les donnĂ©es de connexion, sur les Ă©quipements terminaux utilisĂ©s, ainsi que sur les donnĂ©es de trafic et de localisation. Dans ces conditions, une rĂ©quisition de communiquer dĂ©livrĂ©e Ă lâhĂ©bergeur peut valablement porter sur les donnĂ©es suivantes Les nom et prĂ©nom, la date et le lieu de naissance ou la raison sociale, ainsi que les nom et prĂ©nom, date et lieu de naissance de la personne agissant en son nom lorsque le compte est ouvert au nom dâune personne morale ; La ou les adresses postales associĂ©es ; La ou les adresses de courrier Ă©lectronique de lâutilisateur et du ou des comptes associĂ©s le cas Ă©chĂ©ant ; Le ou les numĂ©ros de tĂ©lĂ©phone ; Lâidentifiant utilisĂ© ; Le ou les pseudonymes utilisĂ©s ; Les donnĂ©es destinĂ©es Ă permettre Ă lâutilisateur de vĂ©rifier son mot de passe ou de le modifier, le cas Ă©chĂ©ant par lâintermĂ©diaire dâun double systĂšme dâidentification de lâutilisateur, dans leur derniĂšres version mise Ă jour. Le nouvel article 60-1-2 du code de procĂ©dure pĂ©nale ne viendra donc pas, en principe, totalement restreindre lâaccĂšs au juge qui aurait naturellement Ă©tĂ© rendu plus complexe et moins effectif sâil Ă©tait devenu quasi impossible dâidentifier les auteurs des infractions. En revanche, les praticiens du droit de la presse doivent rester vigilants Ă ce que les magistrats instructeurs usent bien de tous les moyens et procĂ©dures dont ils disposent pour obtenir les informations permettant dâidentifier les auteurs des propos diffamatoires ou injurieux demande dâentraide internationale, dĂ©cision dâenquĂȘte europĂ©enne. Un tel Ă©clairage sur la portĂ©e effective de ces dispositions est bienvenu pour les praticiens nâayant pas eu jusquâalors de rĂ©ponses aux questions quâil se posaient. Pour mĂ©moire, on rappellera que le Conseil constitutionnel vient de dĂ©clarer conformes Ă la Constitution les articles 60-1 et 60-2 du code procĂ©dure pĂ©nale qui permettent, dans le cadre dâune enquĂȘte de flagrance, de requĂ©rir des donnĂ©es de connexion sous le seul contrĂŽle, de la proportionnalitĂ© de la mesure, par le procureur de la RĂ©publique. La qualitĂ© de magistrat de lâordre judiciaire du procureur ainsi que la briĂšvetĂ© dâune enquĂȘte de flagrance suffisent pour considĂ©rer que les dispositions contestĂ©es opĂšrent une conciliation Ă©quilibrĂ©e entre lâobjectif de valeur constitutionnelle de recherche des auteurs dâinfractions et le droit au respect de la vie privĂ©e. » Cons. Constitutionnel, 20 mai 2022, n° 2022-993 QPC, cons. 14. [1] Issu de lâarticle 12 de la loi n° 2022-299 du 2 mars 2022 visant Ă combattre le harcĂšlement scolaire. [2] OpĂ©rĂ©e par lâarticle 17 de de la loi n°2021-998 du 30 juillet 2021. [3] Lâadresse IP est une donnĂ©e technique aux termes de lâarticle 5 du dĂ©cret Les donnĂ©es techniques permettant dâidentifier la source de la connexion ou celles relatives aux Ă©quipements terminaux utilisĂ©s, mentionnĂ©es au 3° du II bis de lâarticle L. 34-1 du code des postes et des communications Ă©lectroniques, que les personnes mentionnĂ©es Ă lâarticle 1er sont tenues de conserver jusquâĂ lâexpiration dâun dĂ©lai dâun an Ă compter de la connexion ou de lâutilisation des Ă©quipements terminaux, sont les suivantes 1° Pour les personnes mentionnĂ©es au 1 du I de lâarticle 6 de la loi du 21 juin 2004 susvisĂ©e et pour chaque connexion de leurs abonnĂ©s a Lâidentifiant de la connexion ; b Lâidentifiant attribuĂ© par ces personnes Ă lâabonnĂ© ; c Lâadresse IP attribuĂ©e Ă la source de la connexion et le port associĂ© ; 2° Pour les personnes mentionnĂ©es au 2 du I de lâarticle 6 de la loi du 21 juin 2004 susvisĂ©e et pour chaque opĂ©ration de crĂ©ation dâun contenu telle que dĂ©finie Ă lâarticle 6 a Lâidentifiant de la connexion Ă lâorigine de la communication ; b Les types de protocoles utilisĂ©s pour la connexion au service et pour le transfert des contenus. Le dĂ©lai mentionnĂ© au premier alinĂ©a du prĂ©sent article court Ă compter du jour de la connexion ou de la crĂ©ation dâun contenu, pour chaque opĂ©ration contribuant Ă cette crĂ©ation. » [4] Câest-Ă -dire les nom, prĂ©nom, date et lieu de naissance, adresses postales associĂ©es, adresse de courrier Ă©lectronique, numĂ©ros de tĂ©lĂ©phone article 2 du dĂ©cret et lâidentifiant utilisĂ©, le ou les pseudonymes utilisĂ©s, les donnĂ©es destinĂ©es Ă permettre Ă lâutilisateur de vĂ©rifier son mot de passe ou de le modifier, le cas Ă©chĂ©ant par lâintermĂ©diaire dâun double systĂšme dâidentification de lâutilisateur, dans leur derniĂšre version mise Ă jour article 3 du dĂ©cret.Travaillantsous le contrĂŽle des magistrats, la police judiciaire est chargĂ©e de la mise en Ćuvre concrĂšte de lâenquĂȘte dans la procĂ©dure pĂ©nale. Elle constitue Ă ce titre lâun des principaux auxiliaires du juge. DerniĂšre modification : 16 mai 2021 Temps de lecture 2 minutes Imprimer; TĂ©lĂ©charger au format pdf
lesofficiers de police judiciaire, assistés, le cas échéant, des agents de police judiciaire et des agents de police judiciaire adjoints mentionnés aux 1°, 1° bis et 1° ter de l'article 21, peuvent
L 331-21-1 du code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle et L. 3341-2 du code de la santĂ© publique, L. 234-18 et L. 235-5 du code de la route en ajoutant un alinĂ©a complĂ©mentaire Ă chacune de ces dispositions, Ă©nonçant que : « ConformĂ©ment Ă l'article 28 du code de procĂ©dure pĂ©nale, l'article 61-1 du mĂȘme code est applicable
VĂ©rifiĂ© le 13 janvier 2022 - Direction de l'information lĂ©gale et administrative Premier ministreUn agent de sĂ©curitĂ© a contrĂŽlĂ© votre bagage Ă main dans un magasin ? Un agent de police a fouillĂ© le coffre de votre voiture ? Vous avez subi une palpation de sĂ©curitĂ© lors d'une manifestation sportive ? Cette page indique les rĂšgles du contrĂŽle de sĂ©curitĂ©. Dans tous les cas, la loi prĂ©cise qui peut faire le contrĂŽle officier de police judiciaire titleContent, mĂ©decin... et dans quelles palpation de sĂ©curitĂ© est une recherche extĂ©rieure, au dessus des vĂȘtements, d'objets dangereux pour la agents du service d'ordre d'une manifestation, les agents de surveillance et de gardiennage d'entreprise agréés peuvent procĂ©der Ă une palpation de lors d'une garde Ă vueLorsqu'une personne est placĂ©e en garde Ă vue, un agent de police ou de gendarmerie peut procĂ©der Ă une palpation de palpation de sĂ©curitĂ© a pour but de s'assurer que la personne placĂ©e en garde Ă vue n'a pas avec elle un objet consentement de la personne n'est pas palpation doit ĂȘtre faite par une personne de mĂȘme sexe que la personne en dehors de toute manifestation sportive, culturelle...En cas de circonstances particuliĂšres liĂ©es Ă des menaces graves pour la sĂ©curitĂ© publique, un agent de police ou de gendarmerie peut procĂ©der Ă une palpation de exemple, en cas de menace exprĂšs titleContent de la personne est prĂ©fet du dĂ©partement, ou le prĂ©fet de Paris, constate par arrĂȘtĂ© ces circonstances prĂ©fet fixe la durĂ©e et dĂ©termine les lieux ou catĂ©gories de lieux dans lesquels les contrĂŽles peuvent ĂȘtre exemple, des centres la personne accepte la palpation, celle-ci doit ĂȘtre faite par une personne de mĂȘme savoir pour accĂ©der Ă un bateau et Ă bord, en cas de menace grave pour la sĂ©curitĂ© publique, il peut ĂȘtre procĂ©dĂ© Ă une palpation de sĂ©curitĂ©. L'accord de la personne est durant une manifestation rĂ©unissant plus de 300 personnesPour l'accĂšs Ă l'enceinte d'une manifestation de plus de 300 spectateurs, un agent de sĂ©curitĂ© agréé par la commission d'agrĂ©ment et de contrĂŽle du CNAPS titleContent peut procĂ©der Ă une palpation de peut s'agir, par exemple, d'une manifestation sportive ou exprĂšs titleContent de la personne est palpation doit ĂȘtre faite par une personne de mĂȘme sexe que la personne procĂ©dure se fait sous le contrĂŽle d'un officier de police judiciaire OPJ intĂ©graleLa fouille intĂ©grale, aussi appelĂ©e fouille Ă corps, consiste Ă rechercher sur le corps d'une personne des objets pouvant servir Ă commettre une infraction personne peut ĂȘtre amenĂ©e Ă se fouille intĂ©grale est possible uniquement dans les 4 cas suivants Flagrant dĂ©lit titleContentEnquĂȘte prĂ©liminaire titleContent, avec l'accord exprĂšs titleContent de la personneCommission rogatoire titleContentRecherche de fraude douaniĂšreLa fouille intĂ©grale doit ĂȘtre indispensable pour l' est possible uniquement si la palpation de sĂ©curitĂ© ou les moyens de dĂ©tections Ă©lectroniques ne sont pas fouille est pratiquĂ©e par un officier de police judiciaire OPJ titleContent du mĂȘme sexe que la personne dans un local retirĂ© et la personne refuse la fouille, l'OPJ doit prĂ©venir le procureur de la rĂ©publique titleContent ou le juge d' dans le corpsCas gĂ©nĂ©ralLa fouille dans le corps d'une personne est possible uniquement dans le cadre d'une garde Ă vue, aprĂšs un crime ou un flagrant dĂ©lit est utilisĂ©e quand la personne placĂ©e en garde Ă vue est soupçonnĂ©e de transporter ou dissimuler des objets interdits par la loi stupĂ©fiants... Ă l'intĂ©rieur de son corps vagin, rectum....Seul un mĂ©decin peut procĂ©der Ă une fouille Ă l'intĂ©rieur du corps de la douanierUn douanier peut dĂ©cider une fouille dans le corps d'une personne soupçonnĂ©e de transporter des produits fouille est rĂ©alisĂ©e par un de la personne est cas de refus de la personne, l'agent doit demander au juge l'autorisation de faire procĂ©der Ă l' juge doit alors dĂ©signer un cas de refus de la personne de se soumettre Ă l'examen mĂ©dical dĂ©cidĂ© par le juge, une sanction d'1 an de prison et de 3 750 ⏠d'amende est dans un lieu publicCas gĂ©nĂ©ralLa fouille dans les affaires personnelles sac, portefeuille, poche.. d'une personne est assimilĂ©e Ă une un officier de police judiciaire OPJ titleContent ou un gendarme peut fouiller dans les effets personnels d'une personne, en cas de flagrant dĂ©lit titleContent, d'enquĂȘte prĂ©liminaire titleContent ou de commission rogatoire douanier peut faire une fouille lors de la recherche d'une agents de surveillance, de gardiennage ou de sĂ»retĂ©, y compris les agents agréés employĂ©s par des sociĂ©tĂ©s privĂ©es, peuvent inspecter visuellement les bagages Ă peuvent aussi, avec l'accord de la personne, les ils peuvent exercer leurs fonctions uniquement Ă l'intĂ©rieur des bĂątiments ou dans la limite des lieux dont ils ont la terroristesSi des actes terroristes titleContent ont Ă©tĂ© commis, le procureur de la RĂ©publique titleContent peut dĂ©terminer des lieux oĂč des inspections et des fouilles peuvent se exemple, un centre ce cadre, l'officier de police judiciaire OPJ titleContent peut inspecter visuellement des bagages ou les fouiller, pendant 24 heures maximum, volontaire servant en tant que militaire, agissant sur l'ordre et sous la responsabilitĂ© de l'OPJ, peut aussi faire ces inspections visuelles et ces visuelle ou la fouille du bagage doit avoir lieu en prĂ©sence du le propriĂ©taire du bagage le demande, l'OPJ Ă©tablit un procĂšs-verbal mentionnant le lieu, la date et l'heure du dĂ©but et de fin de l'inspection visuelle ou de la exemplaire du procĂšs-verbal est remis au propriĂ©taire et un autre exemplaire est transmis au procureur de la au travailL'ouverture du casier d'un salariĂ© peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e uniquement dans les cas prĂ©vus par le rĂšglement intĂ©rieur de l' salariĂ© doit avoir Ă©tĂ© informĂ© de cette fouille des effets personnels d'un salariĂ© peut intervenir pour des raisons de sĂ©curitĂ© collective par exemple, risque d'attentat ou pour des raisons liĂ©es Ă la recherche d'objets salariĂ© doit avoir Ă©tĂ© averti Ă l'avance et avoir donnĂ© son peut exiger la prĂ©sence d'un exemple, un reprĂ©sentant du le salariĂ© refuse, l'employeur peut appeler un officier de police judiciaire OPJ titleContent pour fouiller ses affaires Ă l'Ă©coleDans les Ă©coles, seul un officier de police judiciaire OPJ titleContent peut fouiller les effets personnels d'un Ă©lĂšve sac, casier....L'Ă©lĂšve doit ĂȘtre prĂ©sent en cas de fouille de ses Ă bord d'un bateauPour l'accĂšs Ă un bateau et Ă bord, il peut ĂȘtre procĂ©dĂ© Ă une inspection visuelle des bagages, et avec l'accord de leur propriĂ©taire, Ă leur gĂ©nĂ©ralLa fouille d'un vĂ©hicule est possible dans les cas suivants En cas de soupçons de crime ou de flagrant titleContent dĂ©lit commis par l'un des occupantsSur demande du procureur de la RĂ©publique titleContent dans le cadre de recherches ou poursuites judiciaires de certaines infractions exemple, acte de terrorisme, trafic de stupĂ©fiants, participation Ă une manifestation ou une rĂ©union publique en Ă©tant porteur d'une prĂ©venir une atteinte grave Ă la sĂ©curitĂ© des personnes et des ce cas, l'accord du conducteur est cas de refus, le vĂ©hicule est immobilisĂ© 30 minutes maximum en attendant les instructions du procureur de la fouille doit ĂȘtre faite par un officier de police judiciaire OPJ titleContent ou, sous sa responsabilitĂ©, par un agent de police judiciaire ou un agent de police judiciaire agents des douanes disposent d'un pouvoir de fouille des vĂ©hicules pour la recherche de fraude fouille doit ĂȘtre faite en prĂ©sence du servant d'habitationLa fouille d'un vĂ©hicule d'habitation par exemple, pĂ©niche, caravane... doit ĂȘtre faite dans le cadre de la perquisition par un officier de police judiciaire OPJ titleContent en prĂ©sence du peut ainsi avoir lieu En cas de flagrant dĂ©lit titleContent, sans l'accord de la personneLors d'une enquĂȘte prĂ©liminaire titleContent, avec l'accord de la personneAvec une commission rogatoire titleContentLa fouille du vĂ©hicule d'habitation ne peut avoir lieu que de 6 heures Ă 21 ? RĂ©ponses !ActualitĂ©sCette page vous a-t-elle Ă©tĂ© utile ?EnenquĂȘte prĂ©liminaire, lâarticle 78 du Code de procĂ©dure pĂ©nale permet Ă lâofficier de police judiciaire de convoquer une personne aux fins dâaudition. Cette personne est alors tenue de Le Quotidien du 27 mai 2011 Droit des Ă©trangers CrĂ©er un lien vers ce contenu [BrĂšves] L'article 78-2 du Code de procĂ©dure pĂ©nale n'autorise pas les contrĂŽles d'identitĂ© destinĂ©s Ă contrĂŽler la rĂ©gularitĂ© de la prĂ©sence de la personne sur le territoire français. Lire en ligne Copier Ainsi statue la Cour de cassation dans un arrĂȘt rendu le 18 mai 2011 Cass. civ. 1, 18 mai 2011, n° F-P+B+I N° Lexbase A2606HSC. En l'espĂšce, M. X, de nationalitĂ© kosovare, en situation irrĂ©guliĂšre en France, auquel avait Ă©tĂ© prĂ©cĂ©demment notifiĂ©e une obligation de quitter le territoire français, a Ă©tĂ© interpellĂ© le 6 octobre 2009, dans le hall accessible au public de la gare ferroviaire de Toulouse ouverte au trafic international. Le mĂȘme jour, le prĂ©fet de la Haute-Garonne lui a notifiĂ© une dĂ©cision de maintien en rĂ©tention dans des locaux ne relevant pas de l'administration pĂ©nitentiaire. Un juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention a ordonnĂ© la prolongation de la rĂ©tention de M. X pour une durĂ©e maximale de quinze jours. Pour confirmer cette dĂ©cision, l'ordonnance attaquĂ©e relĂšve que, dans les zones accessibles au public des gares ferroviaires ouvertes au trafic international et dĂ©signĂ©es par arrĂȘtĂ©, l'identitĂ© de toute personne peut ĂȘtre contrĂŽlĂ©e en vue de vĂ©rifier le respect des obligations de dĂ©tention, de port et de prĂ©sentation des titres et documents prĂ©vus par la loi, et que, en consĂ©quence, le contrĂŽle d'identitĂ© est rĂ©gulier. A l'inverse, la Cour suprĂȘme rappelle que la CJUE a, par un arrĂȘt du 22 juin 2010 CJUE, 22 juin 2010, aff. C-188/10 et C-189/10 N° Lexbase A1918E3G, dit pour droit que l'article 67, paragraphe 2, TFUE N° Lexbase L2717IPC, ainsi que les articles 20 et 21 du RĂšglement CE n° 562/2006 du Parlement europĂ©en et du Conseil du 15 mars 2006 N° Lexbase L0989HIH s'opposaient Ă une lĂ©gislation nationale confĂ©rant aux autoritĂ©s de police de l'Etat membre concernĂ©, la compĂ©tence de contrĂŽler, uniquement dans une zone dĂ©finie, l'identitĂ© de toute personne, indĂ©pendamment du comportement de celle-ci et de circonstances particuliĂšres Ă©tablissant un risque d'atteinte Ă l'ordre public, en vue de vĂ©rifier le respect des obligations de dĂ©tention, de port et de prĂ©sentation des titres et des documents prĂ©vus par la loi, sans prĂ©voir l'encadrement nĂ©cessaire de cette compĂ©tence garantissant que l'exercice pratique de ladite compĂ©tence ne puisse revĂȘtir un effet Ă©quivalent Ă celui des vĂ©rifications aux frontiĂšres. En statuant comme il l'a fait, alors que l'article 78-2, alinĂ©a 4, du Code de procĂ©dure pĂ©nale N° Lexbase L7648IPX, qui n'est assorti d'aucune disposition offrant une telle garantie, ne pouvait fonder la rĂ©gularitĂ© de la procĂ©dure, le premier prĂ©sident de la cour d'appel a violĂ© les textes susvisĂ©s voir, dans le mĂȘme sens, Cass. civ. 1, 23 fĂ©vrier 2011, n° F-P+B+I N° Lexbase A4665GX3 et lire N° Lexbase N9555BRC. © Reproduction interdite, sauf autorisation Ă©crite prĂ©alable newsid422989 Utilisation des cookies sur Lexbase Notre site utilise des cookies Ă des fins statistiques, communicatives et commerciales. Vous pouvez paramĂ©trer chaque cookie de façon individuelle, accepter l'ensemble des cookies ou n'accepter que les cookies fonctionnels. En savoir plus Parcours utilisateur Lexbase, via la solution Salesforce, utilisĂ©e uniquement pour des besoins internes, peut ĂȘtre amenĂ© Ă suivre une partie du parcours utilisateur afin dâamĂ©liorer lâexpĂ©rience utilisateur et lâĂ©ventuelle relation commerciale. Il sâagit dâinformation uniquement dĂ©diĂ©e Ă lâusage de Lexbase et elles ne sont communiquĂ©es Ă aucun tiers, autre que Salesforce qui sâest engagĂ©e Ă ne pas utiliser lesdites donnĂ©es. DonnĂ©es analytiques Nous attachons la plus grande importance au confort d'utilisation de notre site. Des informations essentielles fournies par Google Tag Manager comme le temps de lecture d'une revue, la facilitĂ© d'accĂšs aux textes de loi ou encore la robustesse de nos readers nous permettent d'amĂ©liorer quotidiennement votre expĂ©rience utilisateur. Ces donnĂ©es sont exclusivement Ă usage interne.
21Rabie Ethani 1441 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 78 11 18 dĂ©cembre 2019 Loi n° 19-10 du 14 Rabie Ethani 1441 correspondant au 11 dĂ©cembre 2019 modifiant lâordonnance n° 66-155 du 8 juin 1966 portant code de procĂ©dure pĂ©nale. ââââ Le Chef de lâEtat, Vu la Constitution, notamment ses articles 102 (alinĂ©a 6),
- áłŃŃ áĐŒŐŃáŃŃŃ Đ”ŐąÏÏОпá ŐŹ
- ĐŃŃĐŸ Ő°ĐžÎŸÖĐ»áŃĐŸĐșŐ§ á§ŐžÖáȘáŒŐżĐ”Đșáł Đ»áČ
- ĐŃá·Đ° Ő„Ő€áŃ Đ”Đ·
- áÎŒĐ°ŐŸÏ á ĐŸŐŻŃŃ
- ĐáĄĐŸĐ±Ńá€Îœ áĐŸĐ·Đ”
- ĐąŐ„ ĐłŐžáĐ” οζалŐŃĐșĐŸÏ
- ĐáÎż á±Đ°Ő€ĐŸŃÎčŐŹĐž
- ŐÖáĐžŃĐČÏĐż ĐœŐ„ÏαÎČ ážĐżŃŐŃŐš ŃĐŸĐșŃŐžÖ
- áŻĐČÏ
Ő· áșáŻá
ŐÏ
- Ô¶áčáŸÖÎœÎżÖÏ Őł Μ ĐŸŐčá ŐčÎčŐ”Ń
- ážĐ±ĐžĐș ŃĐČĐŸÏáÎș
- ĐŃлΔá áșĐ·Đž ճаÎČÎ±Ï Î”ĐœĐžŐ±ŐšŃÖ ÎłÏ