Lagare de Trois-Ponts est une gare ferroviaire belge de la ligne 42 de Rivage à Gouvy-frontiÚre, située sur le territoire de la commune de Trois-Ponts en Région wallonne dans le Sud de la province de LiÚge.. Elle est mise en service en 1867 par la Compagnie des chemins de fer de l'Est, l'exploitant des lignes de la Société royale grand-ducale des chemins de fer Guillaume
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La forĂȘt des Colettes Ă l'ouest de Gannat, Ă©tait un lieu propice pour former des campements de maquisards comme ce fut le cas pour le camp FTP Dionnet. La forĂȘt Ă©tait traversĂ©e d'est en ouest par la voie ferroviaire reliant Vichy Ă Montluçon. Une des missions du camp Dionnet Ă©tait justement de saboter cette voie. C'est ce qui sera fait Ă plusieurs reprises par ce camp, mais Ă©galement par les MUR de la zone 13 stationnĂ©s plus au sud et, pour la partie de la voie entre Lapeyrouse et Montluçon, par le camp FTP MĂŒller-Chancot. Le prĂ©fet de l'Allier note dĂ©jĂ un sabotage commis la nuit du 28 au 29 aoĂ»t 1943 sur la voie ferrĂ©e entre Bellenaves et Louroux-de-Bouble. Il s'agit peut-ĂȘtre d'un coup des FTP de Bellenaves/Chantelle, un groupe dotĂ© d'explosifs existant dĂ©jĂ Ă cette date. Rapport des RG du 29 aoĂ»t 1943 Le camp Dionnet est créé en forĂȘt des Colettes le 1er juin 1944. Il dĂ©mĂ©nagea plusieurs fois jusqu'Ă son installation dans le bois de Veauce le 22 juin 1944. Une des missions qui lui avait Ă©tĂ© confiĂ©e Ă©tait le sabotage des voies ferroviaires. Les opĂ©rations du camp Dionnet La mission assignĂ©e au camp est dâinterrompre toute circulation sur la voie de chemin de fer de Montluçon-Gannat, sans porter atteinte aux ouvrages d'art, tels les viaducs et de ne pas dĂ©truire de pylĂŽnes de lignes Ă©lectriques sans nĂ©cessitĂ© absolue, mais d'interrompre au maximum les communications tĂ©lĂ©phoniques en coupant les lignes et en recommençant dĂšs que rĂ©parĂ©es. Le harcĂšlement des troupes allemandes est peu Ă l'ordre du jour et ne doit pas devenir une prioritĂ© de ce maquis. Je fis partie du groupe, sous le commandement de JONIN, qui a examinĂ© la possibilitĂ© de sabotage des vois. Les cheminots et le chef de gare de Bellenaves Ă©taient partie dans notre action. Il fut alors dĂ©cidĂ© de s'adjoindre un cheminot spĂ©cialiste des voies. C'est Maurice BARROIN, Girier », de Gannat qui est venu au maquis. [âŠ] La technique Ă©tait d'arriver Ă faire coucher complĂštement la locomotive sous le tunnel afin qu'elle s'y coince aux maximum sous la poussĂ©e des wagons et que son dĂ©gagement nĂ©cessite un assez long travail, si possible de plusieurs jours, avec l'obligation d'un dĂ©coupage de piĂšces au chalumeau. Jean MARIELLE "Un maquis parmi tant d'autres", dans Serge COMBRET, Auvergne j'Ă©cris ton nom, rĂ©sistance 1940-1944, 1994 ; Un premier dĂ©raillement est organisĂ© avec 48 FTP au tunnel de Bellenaves, ils crĂ©ent un arrĂȘt de 8 jours. Il doit s'agir de l'opĂ©ration qui a lieu le 22 juin 1944. Le premier dĂ©raillement eu lieu de nuit. Il visait un train de marchandises. Le chauffeur et mĂ©cano Ă©taient des nĂŽtres. Pour qu'ils ne puissent ĂȘtre inquiĂ©tĂ©s, 500 mĂštres avant le tunnel, des pĂ©tards rĂ©glementaires, pour un arrĂȘt d'urgence, avaient Ă©tĂ© mis en place. Dans la demi-heure prĂ©cĂ©dente, les rails, Ă environ cent mĂštres de l'entrĂ©e du tunnel, cĂŽtĂ© sortie avaient Ă©tĂ© dĂ©boulonnĂ©s et calĂ©s avec des traverses, selon les rĂšgles indiquĂ©es par le spĂ©cialiste. Ainsi tout le train, avec des dĂ©gĂąts, se trouverait sous le tunnel. Le train a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© Ă quelques centaines de mĂštres de l'entrĂ©e du tunnel. Le chauffeur et le mĂ©cano ont fait monter la pression de la locomotive, en fait dĂ©marrĂ© le train et ont sautĂ© en bas de la loco. De leur cĂŽtĂ©, les rĂ©sistants locaux avaient coupĂ© toutes les lignes tĂ©lĂ©phoniques du secteur et les gendarmes de Bellenaves Ă©taient en mission dans une autre direction. Jean MARIELLE "Un maquis parmi tant d'autres", dans Serge COMBRET, Auvergne j'Ă©cris ton nom, rĂ©sistance 1940-1944, 1994 ; Le 6 juillet, le camp Dionnet mĂšne une nouvelle opĂ©ration Ă Bellenaves qui aboutit Ă la capture de 8 allemands cette opĂ©ration devrait faire l'objet d'un article sĂ©parĂ©. Le 20 juillet, vers 2h50 la voie est coupĂ©e sur 40 Ă 50 km au tunnel de Roche au nord de Bellenaves. Il doit s'agir de la deuxiĂšme grosse opĂ©ration de sabotage menĂ©e par le camp Dionnet. Des opĂ©rations qui semblent avoir Ă©tĂ© menĂ©es par les MUR La Compagnie MUR la Trentaine de Commandement mĂšne une opĂ©ration le 2 juillet, entre Louroux-de-Bouble et Lapeyrouse, opĂ©ration qui dĂ©truit un petit pont supĂ©rieur, au PK365 et arrache des rails ce qui entraine un arrĂȘt de 4 jours. Le 3 juillet Ă 1 heure du matin, ils mĂšnent une nouvelle opĂ©ration au pont de Louroux-de-Bouble. Le 5 juillet, Ă Louroux-de-Bouble, la voie est coupĂ©e par un explosif et le transbordement des voyageurs a dĂ» ĂȘtre effectuĂ© . Dans la nuit du 8 au 9 juillet, vers 2 heures, des maquisards arrĂȘtent un train de marchandises avant l'entrĂ©e du tunnel de Montgond au 3 km au nord-ouest de Bellenaves, font descendre le personnel SNCF et lancent le train Ă vive allure pour obstruer le tunnel oĂč ils avaient dĂ©boulonnĂ© les rails au prĂ©alable, les gardes barriĂšres et les requis Ă la garde des voies auraient Ă©tĂ© neutralisĂ©s ». La machine et 6 wagons se sont Ă©crasĂ©s et obstruent le tunnel et la voie unique sous celui-ci. Les travaux seront particuliĂšrement pĂ©nibles et difficiles du fait de cette particularitĂ© et du peu de place qu'il y a sous une Ćuvre d'art Ă voie unique ». Note des RG du 9 juillet 1944 Carte des sabotages ferroviaires effectuĂ©s dans la forĂȘt des Colettes Deux opĂ©rations de sabotage du 11 au 12 juillet Le 11 juillet vers 2h50 sur la ligne Montluçon-Gannat, entre St-Bonnet-de-Rochefort et Bellenaves, la voie a Ă©tĂ© coupĂ©e sur une longueur de 40 Ă 50 cms. Un transbordement des voyageurs a Ă©tĂ© prĂ©vu Ă St-Bonnet-de-Rochefort ». Le 11 juillet vers 23h30, un dĂ©raillement est causĂ© par un sabotage de la voie ferrĂ©e Gannat/Montluçon au tunnel de Montgond Ă 3 kilomĂštres au nord-ouest de Bellenaves les dĂ©gĂąts matĂ©riels causĂ©s sont importants mais il n'y a pas eu d'accident de personnes, les voyageurs et employĂ©s du train ayant Ă©tĂ© mis dans l'obligation de quitter le convoi en gare de Bellenaves. Au cours de la mĂȘme nuit vers une heure du matin un requis civil a Ă©tĂ© blessĂ© griĂšvement par balle sur la mĂȘme voie ferrĂ©e alors qu'il assurait un service de garde au lieu dit Pont de Naves » Ă 3 kilomĂštres au nord de gare de St-Bonnet-de-Rochefort. TransportĂ© Ă l'hĂŽpital civil de Gannat, il y est dĂ©cĂ©dĂ© le 12 juillet 1944 Ă 22 heures. Il s'agit de BOUDARD AndrĂ©, maçon, domiciliĂ© Ă Charroux Allier, mariĂ©, pĂšre de 7 enfants ». Le groupe de rĂ©sistants qui a fait le sabotage du 11 juillet au soir, doit ĂȘtre le mĂȘme que celui qui a croisĂ© le garde-voie environ 1h30 plus tard. On peut remarquer que le garde s'est fait tirer dessus non loin du lieu oĂč a Ă©tĂ© effectuĂ© le sabotage du 11 juillet au matin. Au vu de la localisation des faits, il doit s'agir d'une opĂ©ration des MUR de la zone 13 qui a mal tournĂ©e. Extrait d'un rapport de gendarmerie du 22 juillet 1944 En un mois, du 22 juin au 20 juillet, ce sont pas moins de huit opĂ©rations de sabotages qui ont Ă©tĂ© menĂ©es sur la voie de chemin de fer entre Lapeyrouse et St-Bonnet-de-Rochefort avec un rythme trĂšs soutenu d'un sabotage tous les deux jours entre le 2 et le 12 juillet. On peut noter que les tunnels celui de Montgond et celui de Bellenaves Ă©taient trĂšs prisĂ©s puisque cinq opĂ©rations y ont eu lieu. Pour conclure, on peut noter que les opĂ©rations de sabotage des voies SNCF par les rĂ©sistants avaient pour but de retarder les dĂ©placements de troupes vers le front de Normandie. Carte dressĂ©e par la police de sabotages, vols et assassinats menĂ©s par les rĂ©sistants dans les environs de Montluçon Sommaire de l'histoire du camp Dionnet-Marceau Mots clĂ©s RĂ©sistance ; maquis ; Bellenaves ; Veauce ; Lalizolle ; forĂȘt des Colettes ; camp Dionnet ; camp Dionnet-MarceauTrouverla trains grandes lignes qui se croisent photo idĂ©ale Une vaste collection, un choix incroyable, plus de 100 millions dâimages LD et DG abordables de haute qualitĂ©. Pas besoin de vous inscrire, achetez dĂšs maintenant !
le11h00 RE Saint Moritz Ă Churle 11h01 RE Chur Ă Saint Moritzle 11h04 RE Filisur Ă DavosRadio ligne D flash info trafic Son studio est situĂ© au cĆur du COT Centre OpĂ©rationnel Transilien , elle fĂȘtera bientĂŽt ses 4 ans, et elle est unique en son genre, mais connaissez vous vraiment Radio Ligne D ? Je vais vous prĂ©senter cette radio de ligne, dans 2 billets qui se suivront. De sa crĂ©ation Ă ses acteurs du quotidien, voici ce qui se cache derriĂšre » le haut parleur de votre gare du RER D Radio ligne D, le dĂ©but ⊠LancĂ©e le 15 avril 2009, sur une idĂ©e dâun conducteur de train, elle sera dans un premier temps Ă©mise dans les gares et sur les quais de Paris gare de Lyon, Paris Nord et Stade-de-France â Saint-Denis. A partir du mois de juin de la mĂȘme annĂ©e, la radio est diffusĂ©e de Villiers-le-Bel-Gonesse-Arnouville jusquâĂ St-Denis. Puis, dans les gares de Maisons-Alfort-Alfortville Ă Vigneux-sur-Seine. Et enfin, progressivement, dans toutes les autres gares de la ligne D, Ă lâexception de ChĂątelet-les-Halles qui est une gare RATP. DĂšs son lancement, la prioritĂ© de la radio a Ă©tĂ© lâinfo trafic ». Sa programmation ? Des flashs trafic, des chroniques, et de la musique. Les chroniques sont alors des reportages, rĂ©alisĂ©s par les journalistes de la radio, sur les mĂ©tiers SNCF, la dĂ©couverte de la ligne et les animations autour de la ligne D. Pourquoi les chroniques ont-elles Ă©tĂ© supprimĂ©es ? Il est difficile dâĂ©couter attentivement des reportages sur un quai. Le bruit » ambiant nâoffre pas le confort dâĂ©coute nĂ©cessaire pour ce type de diffusion. De plus, les chiffres nous ont montrĂ© que peu de gens consultaient ces chroniques disponibles sur le player sur Câest pour ces raisons que ces derniĂšres ont Ă©tĂ© supprimĂ©es, mais celles concernant les travaux sur la ligne D disponible sur le player ou ont Ă©tĂ© maintenues. Radio ligne D, aujourdâhui ⊠DiffusĂ©e en non-stop de 6h00 Ă 21h00, le contenu de la radio est composĂ© de flashs infos trafic et dâune programmation musicale. La radio sâarrĂȘte Ă 21h, afin de diminuer le niveau sonore et ne pas provoquer de nuisance pour les riverains. Les flashs info trafic Ils sont diffusĂ©s toutes les 7 min en heures de pointe de 7h00 Ă 9h00 puis de 17h00 Ă 19h00, et toutes les 15 min en heures creuses. Ils sont rĂ©alisĂ©s en direct, ce qui garantie une information en temps rĂ©el sur lâĂ©tat du trafic de la ligne D. Câest le GIV Gestionnaire de lâInformation Voyageurs qui donne directement les informations au journaliste. Celui-ci peut intervenir Ă nâimporte quel moment et interrompre le programme musical sâil estime que lâinformation Ă donner ne peut pas attendre le flash suivant. La journaliste travaille avec les les gestionnaires de lâinformation voyageur RER D Sur cette photo le GIV donne la situation de la ligne, les Ă©ventuels incidents et leurs consĂ©quences sur le trafic. La journaliste pourra ensuite rĂ©aliser son flash en direct, dans le studio de radio situĂ© Ă cĂŽtĂ© la porte vitrĂ©e derriĂšre la journaliste Les flashs donnent la situation gĂ©nĂ©rale de la ligne Ă un instant T ». Lâinformation Ă©voluant trĂšs vite, une info valable Ă 8h30 ne le sera peut-ĂȘtre plus la minute suivante, comme lâa dâailleurs soulignĂ© lâagent GIV dans la vidĂ©o de prĂ©sentation du COT lien. Josianne PlantiĂ©, rĂ©dactrice en chef de Radio ligne D, indique nous essayons dâĂȘtre le plus rĂ©actifs possible. Nous agissons en temps rĂ©els, mais en fonction de lâincident, il peut y avoir un lĂ©ger dĂ©calage ». Lorsquâun problĂšme survient sur la ligne, le journaliste communique alors la nature de lâincident et les consĂ©quences sur le trafic, en donnant la tendance par axe. En fonction de la perturbation il peut donner quelques conseils dâitinĂ©raires bis », lorsque cela est possible. Cependant, ces infos sur les autres modes de transport sont Ă©galement annoncĂ©es de façon plus prĂ©cise localement dans les gares. Pourquoi, est-ce que lâinformation ne peut pas ĂȘtre plus prĂ©cise ? Parce que la radio Ă©met sur la totalitĂ© des 190 km de la ligne D, et une information qui concerne une gare ou un train nâaura pas forcĂ©ment dâintĂ©rĂȘt pour un client situĂ© Ă lâautre bout de la ligne. De plus, ces informations locales » sont gĂ©rĂ©es par le poste dâinformation voyageur » de la zone, qui rĂ©alise les annonces en gare. A savoir ces annonces sont prioritaires sur les flashs de la radio, ce qui peut occasionner quelques coupures » lors dâun flash. La programmation musicale Elle est rĂ©alisĂ©e par un programmateur professionnel qui travaille Ă©galement pour dâautres radios. Le choix de la programmation doit respecter le souhait de SNCF Transilien qui est de diffuser des musiques non violentes et accessibles Ă tous. OĂč peut-on Ă©couter Radio-ligne D ? Sur les quais et dans les gares de la ligne D hors ChĂątelet-les-Halles Sur le player Sur internet Sur lâappli Transilien le dernier flash est disponible dans la rubrique Plus » / SNCF Flash Trafic » Engare dâArques, prenez les commandes du locotracteur Moyse de 1965 sur les voies de garage et vivez les sensations dâun conducteur de train Ă travers les rugissements du moteur Berliet. Une exposition de matĂ©riel roulant historique sera prĂ©sentĂ©e. Ensuite, attention au dĂ©part ! Tentez lâaller-retour entre Arques et Lumbres et dĂ©couvrez les surprises du voyage, commentĂ©es par
Depuis le dĂ©but du mois, l'offre de Trenitalia avec Frecciarossa, le TGV flĂšche rouge », n'est plus anecdotique. Trois allers-retours Paris-Lyon ont Ă©tĂ© ajoutĂ©s Ă une premiĂšre grille Paris-Lyon-Milan qui avait Ă©tĂ© dĂ©marrĂ©e le 18 dĂ©cembre avec seulement deux quotidiens. DĂ©sormais, un Parisien peut passer une journĂ©e de douze heures dans la capitale des Gaules, ou seulement une matinĂ©e ou bien une aprĂšs-midi. La rĂ©ciproque est vraie pour le Lyonnais. Le dĂ©placement dans la journĂ©e est possible en restant 8 heures sur place Ă ChambĂ©ry, ou encore 3 h 30 Ă mai, 280 000 voyageurs avaient Ă©tĂ© transportĂ©s par Trenitalia. Cela reste modeste face Ă SNCF Voyageurs, qui aligne une gamme de trains et de tarifs trĂšs complĂšte. Cela dĂ©marre par le OuiGo train classique Ă la mi-journĂ©e Ă 16 euros cas d'un voyage le 16 juin ou le TGV OuiGo Ă 25 euros en passant par des TGV inOui Ă 52, 68 ou 97 euros selon les heures de circulation. L'opĂ©rateur historique fait partir de Paris gare de Lyon au moins un TGV chaque heure, voire demi-heure vers Part-Dieu et Perrache, sans oublier les dessertes depuis la rĂ©gion parisienne qui passent Ă l'aĂ©roport de LIRE AUSSILa SNCF lance des trains moins chers⊠mais plus lents ! Trenitalia n'a pas importĂ© son modĂšle tarifaire italien avec rĂ©ductions et fidĂ©litĂ©, mais a créé un produit adaptĂ© Ă la France oĂč le voyageur recherche la simplicitĂ© », explique Roberto Rinaudo, prĂ©sident de Trenitalia France qui, selon le principe du yield management, fait varier le tarif seulement en fonction du remplissage du train. Ce jour-lĂ , le premier prix de la Frecciarossa dĂ©marre Ă 29 euros en classe standard. Un service comme Trainline, fĂ©dĂ©rant les offres commerciales des diffĂ©rents opĂ©rateurs, permet de comparer les tarifs puis de rĂ©server sans Silenzio et AllegroTrois classes de confort â Standard, Business et Executive â sont proposĂ©es sur la rame rouge de huit voitures qui vient d'entrer gare de Lyon Ă Paris, voie A du Hall 1, celui dĂ©diĂ© aux activitĂ©s Trenitalia. Si les deux premiĂšres classes correspondent Ă ce que l'on connaĂźt sur les TGV SNCF, l'Executive est atypique avec seulement dix fauteuils orientables dans le sens de la marche et un service de restauration Ă la place proposĂ© dans le prix de 130 euros du billet. Ă l'entrĂ©e de la voiture, des cloisons de verre isolent une salle de rĂ©union de cinq personnes. Cette offre d'une quinzaine de places privatisables pour un dĂ©placement d'entreprise est unique en est 8 h 33. Les passagers dĂ©barquent de cette premiĂšre desserte venue de Lyon. La mĂȘme rame repart Ă 8 h 59, Ă l'heure. En moins de trente minutes, quatre cents passagers ont dĂ©barquĂ©, et autant ont embarquĂ©. Entre les deux mouvements, la rame a Ă©tĂ© nettoyĂ©e et reconditionnĂ©e. Et cela se produira quatre fois dans la journĂ©e. Une recette largement Ă©prouvĂ©e par les low cost Ryanair, easyJet, Transavia, etc. qui chassent les minutes passĂ©es en escale. Pour le passager, la signalĂ©tique d'indication de son siĂšge est claire et, en toutes classes, le choix de la place est gratuit. Comme la Business, la classe Standard est partagĂ©e en deux zones Silenzio et Allegro, un concept incontournable dans la culture italienne⊠La classe Standard n'est pas densifiĂ©e Ă outrance avec des siĂšges disposĂ©s 2-2 avec accoudoirs et espace de rangement des wi-fi dĂ©faillantUne voiture et demie partagĂ©e avec le bar est dĂ©diĂ©e Ă la classe Business avec 46 siĂšges proches de ceux de la prĂ©cĂ©dente gĂ©nĂ©ration en compagnie aĂ©rienne. Sous le siĂšge inclinable modestement, prises de courant et USB ne sont pas visibles d'emblĂ©e mais fonctionnent bien. Ce n'est pas le cas du wi-fi lors du trajet aller malgrĂ© plusieurs resets rĂ©alisĂ©s par un des deux agents de la 4G permet de garder un accĂšs Ă peu prĂšs correct Ă Internet avec son smartphone, l'offre numĂ©rique de la rame Frecciarossa est absente. Dommage car, illimitĂ©e en toutes classes, elle est riche avec musique, livres et un gĂ©nĂ©reux kiosque Ă journaux comptant trois quotidiens nationaux, une quinzaine de magazines, etc. La mĂȘme interface permet de commander un repas payant servi Ă la place, sans la rĂ©servation prĂ©alable qui est gĂ©nĂ©ralement demandĂ©e par les autres transporteurs terrestres ou aĂ©riens. Cette prestation est assurĂ©e par quatre ou cinq agents prĂ©posĂ©s au service et au nettoyage. Sur un TGV SNCF, le contrĂŽleur est parfois seul avec le serveur au Ă©crans vidĂ©o en nombre placĂ©s au plafond des voitures diffusent des infos sur le voyage avec des cartes montrant le trajet, la vitesse GPS, les prĂ©visions d'arrivĂ©e. La climatisation, sans excĂšs, renouvelle l'air de la voiture toutes les trois de la Freciarossa, les portes d'accĂšs sont diffĂ©rentes pour la descente et la montĂ©e mais sont dĂ©diĂ©es. C'est une mesure italienne anti-Covid pour Ă©viter que les flux ne se croisent. Elle a Ă©tĂ© maintenue, ce qui amĂ©liore la fluiditĂ© et peut rĂ©duire le temps d'arrĂȘt dans les gares comme Lyon-Part Dieu, ChambĂ©ry, Modane, quand des passagers descendent et d'autres Ă six moisRoberto Rinaudo est optimiste sur la montĂ©e en puissance du TGV italien en France. Nous ne visons pas les profits mais d'abord la consolidation de ces cinq A/R Paris-Lyon puis la croissance. Il serait possible de doubler l'offre en faisant circuler en unitĂ©s multiples deux rames, soit deux fois 462 places » calcule-t-il. De nouveaux sillons, longs Ă mettre Ă place, pourraient permettre d'augmenter les frĂ©quences. Enfin, nous pourrions nous intĂ©resser Ă d'autres lignes du rĂ©seau TGV français. L'exemple de Milan-Rome est intĂ©ressant. En baissant les tarifs de 30 Ă 40 % et en doublant l'offre, la frĂ©quentation des trains a augmentĂ© de 49 % ».Autres atouts du TGV italien, les rĂ©servations sont ouvertes six mois Ă l'avance contre quatre pour la SNCF et les billets sont Ă©changeables gratuitement de maniĂšre illimitĂ©e. Le TGV Ă lâinternationalĂ chaque relation TGV entre la France et ses pays voisins correspond un modĂšle Ă©conomique diffĂ©rend. Le vĂ©tĂ©ran Paris-GenĂšve ouvre en 1981 en mĂȘme temps que les premiĂšres dessertes TGV Paris-Lyon. Aujourd'hui, Lyria propose de Paris 8 A/R GenĂšve, 6 vers Lausanne et 6 vers Zurich-BĂąle. Son capital est dĂ©tenu par la SNCF pour 74 % et par les CFF pour 26 %. Le personnel Ă bord est français et suisse. La SNCF et DB viennent de fĂȘter le quinziĂšme anniversaire de leurs coopĂ©rations Ă grande vitesse. 24 trains quotidiens TGV inOui et ICE au dĂ©part de Paris, Lyon, Strasbourg et Marseille desservent dix villes rĂ©cemment, la fusion entre Eurostar et Thalys se traduit par la crĂ©ation d'une holding dĂ©tenue par SNCF Voyageurs 55,75 %, la Caisse de dĂ©pĂŽt du QuĂ©bec 19,31 %, la SociĂ©tĂ© nationale des chemins de fer belges 18,5 % et des fonds gĂ©rĂ©s par Federated Hermes Infrastructure1 6,44 %. Pour le voyageur, l'offre unique de transport entre la France, le Royaume Uni, le Benelux et l'Allemagne arrivera dans un modĂšle, celui de l'Espagne avec une offre classique TGV SNCF Paris-Barcelone. Dix trains quotidiens de la filiale low cost OuiGo Espagne relient Madrid Ă Barcelone, avec des arrĂȘts Ă Saragosse et Tarragone. Les chemins de fer espagnols ne sont pas encore prĂ©sents en France.
Avoie unique, en block manuel, en traction thermique, elle cumule les caractérisitiques du "vrai" chemin de fer, d'autant que son trafic fortement structuré par les stations du Briançonnais lui a permis de conserver intactes de nombreuses petites gares qui faisaient le charme du rail originel. Ensuite, son tracé réalisé à grands coups de tunnels et de viaducs offre un point de vue
ï»żTexte et photos Guy Defrance Dans un article prĂ©cĂ©dent, nous avons vu rapidement les principaux types d'appareils de voie utilisĂ©s par le chemin de fer. Ă prĂ©sent, nous allons examiner les diffĂ©rents types de gares Ă voie unique, telles qu'elles se prĂ©sentent en France depuis une cinquantaine d'annĂ©es. Sur une ligne Ă voie unique, les gares sont le seul point de croisement et/ou de dĂ©passement entre les trains. Elles peuvent Ă©galement, comme toutes les autres gares, possĂ©der des voies de service ou de dĂ©bords. En France, il existe trois types de base de gares Ă voie unique Ă voie directe, Ă voie de gauche, Ă voie de droite. LES GARES A VOIE DIRECTE Ces gares sont prĂ©sentes sur les lignes supportant un trafic de trains express ne s'arrĂȘtant que dans certaines d'entre-elles ligne DĂŽle â Vallorbe par exemple. Toutefois, on en trouve Ă©galement sur d'autres lignes. Elles possĂšdent obligatoirement au moins deux voies, une voie "directe" et une voie "d'Ă©vitement". Des voies complĂ©mentaires d'Ă©vitement, de service ou de dĂ©bords peuvent Ă©galement faire partie du "plan de voies". On retrouve ici l'appellation "voie directe" telle qu'elle a Ă©tĂ© dĂ©finie dans l'article prĂ©cĂ©dent qui concernait les aiguillages. SchĂ©ma de la ligne ChĂąteau-Thierry â Lurey-Conflans Ă©quipĂ©e en voie directe document SNCF Est 1962, collection Defrance. En voie directe, les trains peuvent passer sans s'arrĂȘter, en principe Ă la vitesse normale autorisĂ©e en ligne sauf certains cas dus Ă des contraintes gĂ©ographiques, par exemple. Un train direct peut nĂ©anmoins rencontrer un signal d'entrĂ©e en gare prĂ©sentant par exemple un avertissement suivi avant la sortie de sa voie d'un signal carrĂ© fermĂ© l'obligeant Ă s'arrĂȘter ou d'un sĂ©maphore faisant Ă©galement office d'arrĂȘt absolu ligne Aix-les-Bains â La-Roche-sur-Foron par exemple. Suivant les consignes locales, il ne pourra reprendre sa marche qu'aprĂšs avoir obtenu la voie libre et, souvent, instructions du chef de gare ou du chef de ligne. L'accĂšs Ă la voie dĂ©viĂ©e ou aux voies dĂ©viĂ©es s'il y en a plusieurs est gĂ©nĂ©ralement limitĂ© Ă 30 km/h. Le dĂ©part de la voie dĂ©viĂ©e ne peut se faire que sur instructions du chef de gare ou du chef de ligne. Ces gares sont Ă©quipĂ©es de signaux protĂ©geant la sortie des voies. LES GARES A VOIE DE GAUCHE Ces gares sont obligatoirement dites "d'arrĂȘt gĂ©nĂ©ral", ce qui signifie que tous les trains doivent y marquer l'arrĂȘt et ne repartir que sur instructions soit d'un chef de gare, soit du chef de ligne ligne de Cerdagne, dĂ©part sur ordre du chef de ligne. Facultativement, des signaux peuvent ĂȘtre apposĂ©s en extrĂ©mitĂ© des voies du moins sur les lignes Ă trafic important. SchĂ©ma de la ligne Poinson-Beneuvre â Langres Ă©quipĂ©e en voie de gauche document SNCF Est 1962, collection Defrance. Dans ces gares, un train entrant est toujours reçu sur la voie de gauche dont l'aiguillage d'accĂšs est toujours en position de voie directe. Cet aiguillage, talonnable, pouvant ĂȘtre bougĂ© pour effectuer des manĆuvres, est prĂ©cĂ©dĂ© avant l'entrĂ©e en gare d'une signalisation indiquant sa position. Suivant l'Ă©quipement de la ligne, cette signalisation diffĂšre. Il n'y a pas systĂ©matiquement de signaux de sortie de gare, cela dĂ©pend Ă©galement du type d'Ă©quipement de la ligne. Lorsque le train partira, il talonnera l'aiguillage de sortie en position dĂ©viĂ©e Ă 30 km/h. On rencontre ces gares en France sur la plupart des lignes Ă faible trafic, mĂȘme si elles sont ouvertes aux voyageurs. LES GARES A VOIE DE DROITE Ces gares obĂ©issent aux mĂȘmes rĂšgles que celles Ă voie de gauche. Les trains entrent en gare en voie directe Ă droite et ressortent en voie dĂ©viĂ©e. On trouve gĂ©nĂ©ralement ce type d'Ă©tablissement sur l'ancien rĂ©seau d'Alsace-Lorraine dont les lignes ont Ă©tĂ© construites principalement par l'Empire allemand entre 1870 et 1918, les chemins de fer roulant Ă droite en Allemagne. D'autres lignes, particuliĂšrement sur l'ancien rĂ©seau Est, sont Ă©galement Ă©quipĂ©es en voie de droite. SchĂ©ma de la ligne Ă voie unique Troyes â Saint-Florentin Ă©quipĂ©e en voie de droite document SNCF Est 1962, collection Defrance. CĂŽtĂ© exploitation, il n'y a plus actuellement de diffĂ©rence notable entre les gares en voie de droite et les gares en voie de gauche. LES GARES AU CFC Curieusement, alors que nos trains rĂ©guliers s'arrĂȘtent dans toutes les gares, les gares du CFC sont Ă©quipĂ©es en gares de voie directe, Ă l'exception de la gare du RER qui est Ă©quipĂ©e en voie de droite, comme si la ligne continuait ce qui Ă©tait prĂ©vu lors de sa construction alors qu'elle est en cul de sac. ArrivĂ©e d'un train en provenance des FiancĂ©s, entrant en voie directe Ă La Ferme. Les consignes d'exploitation sont simples. DĂšs qu'il y a au moins 2 trains en ligne, les croisements, tels qu'ils sont dĂ©finis sur les tableaux de marche, se font Ă droite. Lorsqu'il n'y a qu'un seul train en ligne, celui-ci est autorisĂ© Ă utiliser la voie directe sauf note de service provisoire comme en ce moment en gare de La Ferme. Dans ce cas, si un train de service ou un train spĂ©cial doit ĂȘtre envoyĂ© en ligne alors qu'il ne figure pas sur le tableau de marche, il doit demander l'autorisation d'entrer en ligne avant de franchir l'aiguillage B7 au responsable exploitation qui lui dira jusqu'Ă quelle gare il est autorisĂ© Ă circuler. Il devra en arrivant dans cette gare se garer obligatoirement en voie dĂ©viĂ©e et demander des nouvelles consignes au responsable exploitation, quelque soit son sens de circulation par rapport au train rĂ©gulier. Train spĂ©cial en provenance de Petit-Lac et traversant sans arrĂȘt par la voie directe la gare de Passage de Verdure.- Đ ĐșлΞ ŐčОбŃŐá
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Voir tourner inlassablement son train sur un simple ovale devient rapidement frustrant. Pour varier un peu, les notices des constructeurs proposaient autrefois de faire des rĂ©seaux en huit doc. 1. Ce nâest pas trĂšs rĂ©aliste. Les AmĂ©ricains, trĂšs habiles pour replier toute une ligne sur une surface rĂ©duite, faisaient frĂ©quemment des rĂ©seaux oĂč les boucles Ă©taient repliĂ©es sur elles-mĂȘmes doc. 2. Examinons les possibilitĂ©s de cette derniĂšre disposition. Dans un tracĂ© de rĂ©seau en huit avec une boucle repliĂ©e, il nây a quâune voie donc les trains, tournent dans le mĂȘme sens. Premier avantage il faut faire deux tours de circuit avant de revenir au point de dĂ©part. DeuxiĂšme avantage le croisement des deux boucles constitue un point intĂ©ressant pour lâobservation de la marche des convois. Bien, mais il est logique de vouloir placer une gare. Câest impossible sur le cĂŽtĂ© du croisement car les voies sont en rampe. Elle se situera donc en face, lĂ oĂč il est possible de garder une plate-forme horizontale. Cependant, voir des trains circuler dans un seul sens nous ramĂšne au problĂšme initial. Premier objectif donner lâimpression que les trains font un grand parcours. Pour cela, nous avons recours Ă des coulisses. Le document 3 montre que la surface des coulisses est supĂ©rieure Ă celle des zones dĂ©corĂ©es. Le rĂ©seau nâen sera que plus vite construit. Il est de type tour de piĂšce». Les courbes un peu serrĂ©es sont dissimulĂ©es. Une partie des coulisses peut sâouvrir pour pĂ©nĂ©trer au centre du rĂ©seau. La largeur occupĂ©e le long des murs est rĂ©duite, de 30 Ă 50 cm en H0. Sous ce rĂ©seau, le modĂ©liste pourra ranger bien plus que son matĂ©riel et son outillage. Le fond de dĂ©cor aux angles arrondis câest plus joli doit ĂȘtre facilement dĂ©montable au niveau de la gare pour intervenir sur du matĂ©riel dĂ©raillĂ© ou assurer la maintenance de la voie. La gare est trĂšs classique la voie unique se dĂ©double et une aiguille donne accĂšs Ă des voies de dĂ©bord rĂ©servĂ©es au trafic marchandises. DeuxiĂšme objectif avoir deux sens de circulation. Lâexistence de deux voies principales en gare permet aux trains de se doubler ou de se croiser. En coulisse, nous trouvons une disposition Ă©quivalente. Cela autorise la circulation de deux trains en sens contraire ; ils se croiseront en gare et dans les coulisses. Lâexploitation devient plus intĂ©ressante car les possibilitĂ©s de mouvements sont nombreuses. Bien sĂ»r, les installations de la gare peuvent devenir plus consĂ©quentes et les coulisses comporter plusieurs voies de garage. La signalisation se limite Ă un sĂ©maphore mĂ©canique voir Rail Miniature Flash 502 placĂ© Ă chaque sortie de la gare. Ce type de rĂ©seau convient trĂšs bien aux amateurs dâautorails, omniprĂ©sents sur les petites lignes rurales. En H0, le choix est vaste pour la pĂ©riode des annĂ©es 1970. Les ABJ, Picasso, EAD, X 2800 en livrĂ©e rouge et jaune, les X 2400 ont Ă©tĂ© contemporains. En N, une partie de ce matĂ©riel est disponible ou en projet. Pour rompre cette monotonie, un train de marchandises tractĂ© par une BB 63000 ou 66000 vient faire quelques manoeuvres. Durant ces opĂ©rations, un autorail peut continuer Ă circuler sur le rĂ©seau sans avoir besoin de dĂ©velopper des automatismes complexes. Par exemple, les aiguilles des coulisses peuvent ĂȘtre talonnables, donc non commandĂ©es. En entrant, les trains sont toujours dirigĂ©s sur la mĂȘme voie. En sortant, ils prennent lâaiguille par lâarriĂšre et les roues poussent les lames mobiles pendant leur passage. Un ressort lĂ©ger les ramĂšne en position dâorigine. Deux problĂšmes structuraux restent Ă rĂ©soudre le croisement et lâouverture de la partie mobile. Le document 4 donne un exemple de construction. Sur une base faite de longerons et de traverses, les plates-formes des deux voies sont soutenues par des piĂšces verticales des chandelles. Une voie descend, lâautre monte. Il est prudent de ne pas dĂ©passer des rampes de 3%. La diffĂ©rence de hauteur au niveau du pont doit tenir compte de lâĂ©paisseur de la voie infĂ©rieure et de son ballast, du matĂ©riel le plus encombrant, Ă©ventuellement des catĂ©naires et du tablier du pont. La partie ouvrante est montĂ©e sur des charniĂšres. Elle peut pivoter comme une porte vers lâintĂ©rieur du rĂ©seau. La porte dâentrĂ©e dans la piĂšce doit, dans ce cas, sâouvrir vers lâextĂ©rieur. Autre mĂ©thode un panneau peut se rabattre en tournant autour dâun axe horizontal doc. 5. Maintenant, il est inutile de couper les cheveux en quatre, il suffit de se mettre Ă lâoeuvre !
Engare d'Immenstadt (AllgĂ€u) le train Alex MĂŒnchen Hbf - Oberstorf / Lindau croise le train Lindau / Oberstorf - MĂŒnchen Hbf le 21.11.2014. En gare d'Immens
Avant de voir les diffĂ©rentes lignes du mĂ©tro de Budapest, il est important de savoir deux choses Pour entrer dans le mĂ©tro, il nây a pas de tourniquets, si vous voyagez avec un ticket dâaller simple, vous devrez le valider dans les machines orange. Le ticket dâaller simple a une durĂ©e de validitĂ© de 80 minutes 120 minutes la nuit et permet uniquement de rĂ©aliser des correspondances dans le mĂ©tro, il n'est pas possible d'utiliser le ticket de mĂ©tro dans les autres transports. Voici les diffĂ©rentes lignes et les stations les plus importantes Ligne 1 jaune Elle traverse Budapest depuis Vörösmarty tĂ©r jusquâĂ MexikĂłi Ășt. Il sâagit de la ligne la plus utile dâun point de vue touristique. Elle parcourt du dĂ©but Ă la fin lâAvenue Andrassy et sâarrĂȘte Ă OpĂ©ra, Place des HĂ©ros, Parc de la ville et marque un arrĂȘt tout prĂšs du Pont des ChaĂźnes. La ligne 1 est particuliĂšrement pratique, puisquâelle ne se trouve quâĂ quelques mĂštres en dessous du sol et il nây a que trĂšs peu de marche Ă descendre pour arriver aux voies. De plus, ses stations sont plutĂŽt curieuses. Ligne 2 rouge Elle parcourt Budapest depuis DĂ©li PĂĄlyaudvar Ă lâouest, Ă Buda jusquâĂ Ărs vezĂ©r tere Ă lâest, Ă Pest. Les principaux arrĂȘts de cette ligne sont Kossuth tĂ©r Parlement, BatthyĂĄny tĂ©r Bastion des PĂȘcheurs et Astoria Synagogue. Ligne 3 bleu Cette ligne est particuliĂšrement utile si vous arrivez Ă Budapest en bus depuis lâaĂ©roport. Le bus 200E achĂšve son itinĂ©raire Ă la station KöbĂĄnya-Kispest, le premier arrĂȘt de la ligne 3. KĂĄlvin TĂ©r est aussi une station intĂ©ressante dâun point de vue touristique, puisquâelle se trouve Ă quelques mĂštres du MarchĂ© Central. Ligne 4 vert InaugurĂ©e en 2014, la ligne 4 compte 7 kilomĂštres de voie ferrĂ©e qui relient les deux principales gares ferroviaires de la ville la gare de Kelenföld et celle de Budapest-Keleti. Le mĂ©tro est en service de 04h30 Ă 23h00 et sa frĂ©quence de passage oscille entre 2 et 15 minutes. Tarifs Les tickets des diffĂ©rents moyens de transport de Budapest sont tous les mĂȘmes, idem pour les prix Prix des transports Ă Budapest Ileffectuera le trajet Ă la vitesse constante de 100 km/h. Un autre train (T2) quitte la ville B en direction de la ville A Ă 11 h, en empruntant le mĂȘme parcours. Chacun des trains a une longueur de 300 mĂštres. Lorsque les 2 trains se rencontrent, le train (T1) a dĂ©jĂ parcouru 200 km. Les trains se croisent pendant 7,2 secondes. Le 30/07/2013 Ă 1030 MAJ Ă 1230Un accident de train en Suisse a fait un mort et 26 blessĂ©s. - -AprĂšs BrĂ©tigny-sur-Orge et Saint-Jacques de Compostelle, 2 trains sont entrĂ©s en collision lundi vers 19h Ă Granges-prĂšs-Marnand, en Suisse romande. Ils circulaient sur la mĂȘme voie unique et sont entrĂ©s en collision frontale. Bilan un des conducteurs est dĂ©cĂ©dĂ© et 26 personnes sont la loi des sĂ©ries. AprĂšs BrĂ©tigny, en France, Compostelle, en Espagne, câest au tour de la Suisse de faire face Ă un drame ferroviaire. Lundi, en fin de journĂ©e vers 19h, deux trains se sont rentrĂ©s dedans. Vingt six personnes ont Ă©tĂ© blessĂ©es, dont cinq griĂšvement. AprĂšs ĂȘtre restĂ© sans nouvelle du conducteur d'une des locomotives, son coprs a Ă©tĂ© retrouvĂ© ce mardi matin sans vie. L'autre conducteur est en vie et a Ă©tĂ© pris en charge par les secours. Beaucoup de gens pleuraient » Il y a une rame qui sortait de gare et une autre qui entrait, explique sur RMC un tĂ©moin du drame. Les deux trains se sont rentrĂ©s dedans de maniĂšre frontale. Ils ne roulaient pas Ă grande allure mais les rames sont bien dĂ©molies. Il y en a une qui est montĂ©e sur lâautre. Nous avons passĂ© les premiers coups de fil pour les secours. Jâai vu les premiĂšres victimes qui sortaient elles-mĂȘmes puis les secours qui cassaient les vitres pour faire sortir les gens. Beaucoup de gens pleuraient et Ă©taient trĂšs choquĂ©s ». Toujours trĂšs sĂ»r d'habitude »Vingt-trois personnes au total ont Ă©tĂ© hospitalisĂ©es, les blessĂ©s lĂ©gers ayant Ă©tĂ© pris en charge sur place. Une cellule de soutien psychologique a Ă©tĂ© mise en place. Un soutien qui ne risque pas dâĂȘtre de trop aprĂšs un drame qui remue jusquâaux mĂ©decins des hĂŽpitaux accueillant les victimes. Ăa fait deux ans que je travaille dans cet hĂŽpital, explique le directeur de lâhĂŽpital de Payerne, StĂ©phane Duina. Son Ă©tablissement a reçu un grand nombre des victimes. Il est trĂšs choquĂ© par ce quâil a vĂ©cu. On nâa jamais eu de problĂšme. Il y a dĂ©jĂ eu des Ă©boulements mais rien de trĂšs dramatique, câest toujours trĂšs sĂ»r. Dâhabitude, confie-t-il en larme sur BFMTV, je garde mon sang-froid. Mais lĂ , en fait ce train câest celui que je prends tous les jours le matin et le soir Ă la mĂȘme heure. Ici Ă lâhĂŽpital nous avons eu trois blessĂ©s. Les autres ont Ă©tĂ© redirigĂ©s vers dâautres Ă©tablissements hospitaliers. DâaprĂšs ce que mâont dit les ambulanciers, ce sont plutĂŽt des blessĂ©s lĂ©gers ». Les causes de l'accident sont pour le moment inconnues. Normalement les trains se croisent en gare » Les deux trains circulaient en sens inverse sur la mĂȘme voie, confie sur RMC Jean-Christophe Sauterelle, le porte-parole de la police locale. Nous avons un train rĂ©gional qui sâarrĂȘtait Ă toutes les gares et un train accĂ©lĂ©rĂ© qui lui ne sâarrĂȘtait pas. La collision a eu lieu 200 m avant la gare. Nous nâavons pas les causes de lâaccident. Il sâagit de voies uniques oĂč normalement les trains se croisent en gare ce qui nâa pas Ă©tĂ© le cas ».4 accidents en 15 joursC'est le 4e accident grave en 15 jours en Europe, aprĂšs le dĂ©raillement d'un train Ă BrĂ©tigny-sur-Orge, prĂšs de Paris sept morts, le dĂ©raillement d'un train espagnol le 24 juillet prĂšs de Saint-Jacques de Compostelle 79 morts, et l'accident d'un autocar italien dimanche dans la rĂ©gion de Naples 38 morts.Fonctions des diffĂ©rentes voies En rouge, nous trouvons la voie principale V1. Câest elle qui relie les gares et sera parcourue par tous les convois. Les voies dâĂ©vitement sont en bleu clair V2 + V14. Elles permettent les croisement ou les doublements des trains et facilitent les manoeuvres dans les deux gares. Les voies spĂ©cifiques rĂ©servĂ©es Ă la traction apparaissent en bleu foncĂ© V4 + V6. Câest lĂ , en principe, que doivent stationner les engins moteurs entre deux services. Enfin en vert, nous trouvons les voies affectĂ©es au service marchandises V8 + V10 + V12 + V16. Les wagons y sont garĂ©s durant les opĂ©rations de chargement et de dĂ©chargement. Le matĂ©riel roulant En lâabsence de coulisses, tout restera visible. Il convient de ne pas saturer les voies avec du matĂ©riel en stationnement. Cela ne servirait quâĂ entraver lâexploitation. Sur ce type de petite ligne», le trafic voyageurs est gĂ©nĂ©ralement assurĂ© par des autorails. Le choix est vaste en H0 avec les ABJ, les Picasso, les EAD, les X 2800 rouge et jaune, les X 2400 sans Ă©voquer les engins artisanaux. Le trafic marchandises fait appel Ă une locomotive tender pour la traction vapeur. Câest pour cela que lâannexe traction possĂšde un petit parc Ă charbon et une grue hydraulique mais pas de plaque tournante. En complĂ©ment, nous trouvons un locotracteur Y 7100 ou Y 6200 ou encore un diesel de ligne, BB 63000 ou BB 66000. Les wagons seront Ă essieux avec un mĂ©lange surtout de couverts, de quelques plats et tombereaux. Un ou deux frigorifiques STEF, citernes de facture ancienne et tombereaux complĂštent le parc. Des engins spĂ©ciaux destinĂ©s au service de la voie, draisine et dĂ©sherbeuses, peuvent apporter une touche dâoriginalitĂ©. Tout le matĂ©riel Ă©voquĂ© peut ĂȘtre contemporain. Rappelons que les engins les plus anciens, ABJ et traction vapeur ont disparu Ă la SNCF en 1975. Lâexploitation du rĂ©seau Si sa construction est une Ă©tape particuliĂšrement intĂ©ressante, la mise en service reste la finalitĂ©. Quoi de plus banal et rapidement lassant que de faire circuler un peu au hasard un train puis un autre sans se fixer des rĂšgles de jeu plus rĂ©alistes ? Examinons le trafic voyageurs. Deux autorails, si possible de type diffĂ©rent, tournent en sens contraire. Ils se croisent dans les gares. Comme les trajets sont inĂ©gaux, il y en a toujours un qui doit attendre que lâautre soit arrivĂ© pour partir. Câest un dĂ©but bien modeste alors compliquons un peu sans toutefois imposer des horaires. Lâautorail tournant dans le sens horaire a son terminus en A. Il doit faire le plein de carburant. Pour cette raison, il est reçu sur la voie dâĂ©vitement en arrivant de B. AprĂšs un arrĂȘt devant le bĂątiment voyageur BV, juste avant le passage planchĂ©iĂ©, il part Ă vide pour rejoindre le poste de distribution. Selon lâoccupation des voies, il doit soit refouler sur la voie 6 puis avancer jusquâau poste de distribution, soit sâengager sur voie 12 avant de refouler. Il ne reste quâun autorail en service. Profitons-en pour introduire des mouvements marchandises. PlutĂŽt que de les faire tourner en rond prosaĂŻquement, mettons Ă profit la prĂ©sence de deux zones marchandises pour faire des Ă©changes. Pour sĂ©lectionner celui ou ceux Ă prendre, il faut faire des manoeuvres sans trop emprunter la voie principale oĂč passe de temps Ă autre un autorail. Le train formĂ©, par exemple deux wagons confiĂ©s Ă un locotracteur, partira vers B depuis la voie dâĂ©vitement. Si les wagons sont Ă laisser sous la halle de B, ce train partira dans le sens horaire. En arrivant en B, il est aiguillĂ© sur la voie dâĂ©vitement puis sur voie 16 avant de refouler pour laisser ses wagons. Ceci est un cas simple car en B, un wagon doit ĂȘtre renvoyĂ© en A oĂč il est attendu voie 8. Tout cela est Ă organiser sans interrompre totalement le service voyageurs. 5-Situation de dĂ©part des sĂ©quences de manoeuvre. Examinons la situation de dĂ©part doc. 5 un autorail occupe la voie 6 et la voie 4 ne peut recevoir quâun engin court, locotracteur, draisine ou wagon isolĂ©. Le locotracteur doit prendre les wagons bleu et rouge, ce dernier Ă©tant en tĂȘte du train. En B, il laissera ses deux wagons puis ramĂšnera le wagon vert voie 8. La voie 16, cĂŽtĂ© bĂątiment voyageurs est occupĂ©e par trois wagons. La premiĂšre partie se dĂ©roule sur les voies de la gare A. Avec le locotracteur, il faut extraire deux wagons voie 12 et les mettre voie 8, aller voie 12 prendre le wagon rouge et retourner voie 10 pour prendre le wagon bleu. Ces deux wagons sont laissĂ©s voie 2 alors que le locotracteur doit partir seul en passant par la voie 1 pour pouvoir ĂȘtre mis en tĂȘte de sa rame. Cela nâinterdit pas le stationnement de lâautorail en service voie 1, face au BV. 6-Manoeuvres Ă effectuer dans les emprises de la gare A.
En1969, avec ses embranchements, la gare de Montbéliard reçoit 502 000 t. de marchandises et en expédie plus de 520 000 alors que plus de 450 000 voyageurs au total y sont dénombrés. Parfois, des pointes de 400 à 500 voyageurs par train ( trains LS des samedis, 2832 les DF, SM lors des grands départs, etc.)
Ăpisode 331 â Sur prĂšs de 1000 mÂČ, le MusĂ©e du cheminot vous invite Ă dĂ©couvrir lâhistoire du chemin de fer et les mĂ©tiers du monde ferroviaire Ă travers une collection exceptionnelle. Une Ă©tape incontournable qui ravira autant le grand public que les ferroviphiles avertis. La commune rurale dâAmbĂ©rieu-en-Bugey Ain, village de 2472 Ăąmes, ancestralement de tradition agricole, a vĂ©cu une importante transition avec lâarrivĂ©e du chemin de fer en 1856. Cette annĂ©e, la Compagnie du PLM Paris Ă Lyon et la MĂ©diterranĂ©e sâimplante sur ce territoire stratĂ©gique idĂ©alement situĂ© entre Lyon et Bourg-en-Bresse, ainsi que la Suisse et lâItalie via Culoz. A son apogĂ©e en 1930, le PLM embauche 2150 cheminots. Avec les familles de ces personnels, la dĂ©mographie locale progresse alors Ă 6794 habitants. Photo 2723 La salle de la signalisation, musĂ©e du cheminot Ă AmbĂ©rieu-en-Bugey. Source Une poignĂ©e de bĂ©nĂ©voles passionnĂ©s Cette Ă©popĂ©e ferroviaire mĂ©ritait dâĂȘtre retracĂ©e et transmise aux gĂ©nĂ©rations suivantes. Câest ainsi quâest nĂ©, en octobre 1987, le MusĂ©e du cheminot grĂące Ă un groupe de passionnĂ©s, tous professionnels du ferroviaire. Rapidement, face Ă lâexiguĂŻtĂ© des locaux, et avec le soutien de lâĂ©dile, lâassociation dĂ©mĂ©nage dans le local actuel, bien plus vaste. 35 ans plus tard, le musĂ©e dispose dâun patrimoine exceptionnel de plusieurs milliers de piĂšces rĂ©parties sur trois niveaux. Photo 2724 La façade du musĂ©e du cheminot Ă AmbĂ©rieu-en-Bugey. Source Rez-de-chaussĂ©e la salle de la technique Le musĂ©e est agencĂ© par thĂ©matiques il met en valeur les techniques, la vie sociale et lâhistoire. DĂšs lâentrĂ©e, vous ĂȘtes plongĂ© dans lâambiance ferroviaire avec un guichet de vente de billets. Cette reconstitution nâest que factice puisque la vraie billetterie se trouve dans la grande salle du rez-de-chaussĂ©e. Une immense piĂšce dĂ©diĂ©e aux aspects techniques du monde ferroviaire. Photo 2725 La billetterie factice du musĂ©e du cheminot Ă AmbĂ©rieu-en-Bugey. Source Dans cet espace, de nombreuses reproductions de cabines de conduite permettent au visiteur de mieux comprendre le fonctionnement des engins de traction, des locomotives Ă vapeur aux motrices les plus rĂ©centes. Les reconstitutions des machines Ă vapeurs en particulier ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es avec le concours des jeunes gĂ©nĂ©rations grĂące au lycĂ©e dâenseignement professionnel dâAmbĂ©rieu. Le rĂ©sultat est dâune Ă©poustouflante rĂ©alitĂ© comme en tĂ©moignent les images puisque toutes les piĂšces sont dâorigine Ă lâexception des tuyauteries reproduites Ă lâidentique. Le chauffeur et le conducteur formaient une Ă©quipe presque indissociable de leur locomotive au point quâils passaient plus de temps ensemble quâavec leur Ă©pouse respective. Autant dire que les conditions de travail Ă©taient rudes et les horaires pĂ©nibles. Photos 2726 Ă 2728 Reproductions de cabines de locomotives. 141C Ă cabine ouverte, 141R Ă cabine fermĂ©e et BB25200. MusĂ©e du cheminot Ă AmbĂ©rieu-en-Bugey. Source Les mĂ©tiers du chemin de fer Lâaspect technique permet aussi de dĂ©couvrir les innombrables mĂ©tiers du chemin de fer, pour beaucoup aujourdâhui disparus tel le lampiste qui devait recharger et prĂ©parer les disques, feux et lanternes des trains dâantan, avant lâarrivĂ©e de lâĂ©lectricitĂ©. La collection prĂ©sente des lampes de la crĂ©ation du PLM aux feux les plus rĂ©cents de la SNCF. Photos 2729 La lampisterie. MusĂ©e du cheminot Ă AmbĂ©rieu-en-Bugey. Source On trouve par ailleurs des objets moins connus comme cette bouilloire destinĂ©e aux clients de la 1Ăšre classe. AncĂȘtres du chauffage, ces bouilloires furent dâabord chargĂ©es au charbon avant dâĂȘtre remplies dâeau bouillante. On imagine le travail nĂ©cessaire pour prĂ©parer ces objets de confort pour chaque compartiment. Photo 2730 Au premier plan, une bouilloire pour compartiment de 1Ăšre classe, sur lâĂ©tagĂšre, Ă gauche, une bouilloire Ă charbon, Ă droite une bouilloire Ă eau chaude. MusĂ©e du cheminot Ă AmbĂ©rieu-en-Bugey. Source Qui dit mĂ©canique, implique ateliers. La SNCF disposait de nombreux corps de mĂ©tiers pour entretenir et rĂ©parer ses matĂ©riels et infrastructures. Elle disposait mĂȘme de ses Ă©coles dâapprentis. Photos 2731 Ă 2733 Lâatelier et la salle des apprentis. MusĂ©e du cheminot Ă AmbĂ©rieu-en-Bugey. Source LâarrivĂ©e de lâĂ©lectricitĂ© LâĂ©lectrification des lignes de chemin de fer a profondĂ©ment changĂ© le mĂ©tier du machiniste. DĂ©sormais seul dans sa cabine, le mĂ©tier Ă©tait Ă©galement moins usant. En France, le premier systĂšme Ă©lectrique fut imposĂ© par lâautoritĂ© militaire avec du 1500 V continu. Le PLM fut ainsi Ă©quipĂ© de ce systĂšme. En Maurienne, la catĂ©naire fut remplacĂ©e par le 3Ăšme rail, sur le principe du mĂ©tro parisien ou du Train jaune dans les PyrĂ©nĂ©es. Photo 2734 Electrification du rĂ©seau Sud-Est par troisiĂšme rail en 1500 v continu, entre ChambĂ©ry et Modane. MusĂ©e du cheminot Ă AmbĂ©rieu-en-Bugey. Source Mais ce courant, qui nĂ©cessitait rĂ©sistances et contacteurs pour placer les moteurs en parallĂšle ou en sĂ©rie nĂ©cessitait une attention de tous les instants pour les machinistes. Le 25 000 V alternatif est ensuite venu remplacer le 1500 v continu. Plus facile dâutilisation surtout depuis que les machines sont gĂ©rĂ©es par des semi-conducteurs. Photo 2735 Patrick Bernard, notre guide, nous explique les particularitĂ©s et le fonctionnement des pantographes. MusĂ©e du cheminot Ă AmbĂ©rieu-en-Bugey. Source La signalisation Faire circuler autant de trains nĂ©cessite une signalisation complexe. Avant la prĂ©dominance de lâinformatique, les signaux et itinĂ©raires Ă©taient gĂ©rĂ©s par des systĂšmes mĂ©caniques puis Ă©lectromĂ©caniques. Le musĂ©e dispose de trĂšs belles piĂšces de ces anciens postes, dont une partie du poste de Lyon-GuillotiĂšre et le poste dâitinĂ©raires entre Blaisy-bas et Dijon Poste1. Ce poste dâitinĂ©raires permettait les dĂ©passements sur des installation permanente de contre-sens. Lâexemple le plus connu du public Ă©tant les trains hivernaux partant de Paris vers les stations alpines. Les usagers partaient en trains couchettes alors que leur voiture partait sur des trains auto. Le second, roulant moins vite, quittait Paris plus tĂŽt que le premier mais se faisait dĂ©passer durant le trajet. Ce systĂšme permettait Ă©galement le dĂ©passement des trains de marchandises. Photos 2736 Ă 2738 La signalisation. Principaux signaux SNCF, partie du poste de Lyon-GuillotiĂšre et poste dâitinĂ©raires de Blaisy-bas Ă Dijon Poste 1. MusĂ©e du cheminot Ă AmbĂ©rieu-en-Bugey. Source La voie Depuis la crĂ©ation du chemin de fer, câest un point qui a peu changĂ© la voie., constituĂ©e de rails posĂ©s sur des traverses elles-mĂȘmes insĂ©rĂ©es dans un lit de ballast. Si le principe a peu Ă©voluĂ©, les normes et les matiĂšres ont malgrĂ© tout Ă©tĂ© modernisĂ©es. Les traverses du premier train français Ă©taient Ă base de pierres. Puis sont apparues les traverses en bois, en mĂ©tal et maintenant en bĂ©ton. Câest surtout la mĂ©canisation des travaux qui a bouleversĂ© les mĂ©tiers. Alors quâauparavant presque toutes les Ă©tapes Ă©taient manuelles, grosses pourvoyeuses de main dâĆuvre et trĂšs chronophages, ce sont aujourdâhui des trains complets entiĂšrement automatisĂ©s qui assurent les renouvellement des voies. Photos 2739 & 2740 La signalisation. Les dĂ©s de pierre servant de traverse sur la premiĂšre ligne de chemin de fer en France entre AndrĂ©zieux et Saint-Etienne en 1830. MĂ©tiers et outils pour la pose de la voie. MusĂ©e du cheminot Ă AmbĂ©rieu-en-Bugey. Source Des cabines, encore des cabines Toujours au rez-de-chaussĂ©e, une partie de la salle est dĂ©diĂ©e aux cabines dâengins plus rĂ©cents. Si ces engins diĂ©sels et Ă©lectriques Ă©taient dâune utilisation moins pĂ©nible que sur leurs ancĂȘtres Ă vapeur, certains vĂ©hicules nâĂ©taient toutefois pas trĂšs confortables comme le poste de conduite exigu de lâautorail X 2800. La BB 9600 Ă©tait nettement plus spacieuse. Photos 2741 & 2742 Cabine de lâautorail X 2800 et de la BB 9600. MusĂ©e du cheminot Ă AmbĂ©rieu-en-Bugey. Source Le musĂ©e possĂšde Ă©galement la reproduction dâune cabine de TGV 1Ăšre gĂ©nĂ©ration, piĂšce qui permet Ă notre guide dâĂ©voquer les spĂ©cificitĂ©s de la grande vitesse. Le triage des wagons marchandises AmbĂ©rieu fĂ»t un important centre de triage Ă lâĂ©poque oĂč le trafic marchandise transitait principalement par le rail. Ces opĂ©rations nĂ©cessitaient des faisceaux de voies importants sur lesquels les wagons Ă©taient dispatchĂ©s selon leur destination. Les trains entrants Ă©taient passĂ©s par une butte puis les wagons dĂ©rivaient par la gravitĂ© sur les voies sĂ©lectionnĂ©es. Un poste dâaiguillage dĂ©diĂ© Ă©tait affectĂ© Ă ces opĂ©rations de tri. Photo 2743 Poste dâaiguillage dâune gare de triage. MusĂ©e du cheminot Ă AmbĂ©rieu-en-Bugey. Source Comme la longueur des voies de rĂ©ception diminuait au fur et Ă mesure des opĂ©rations, et compte-tenu que tous les wagons nâavaient pas la mĂȘme masse, les wagons devaient ĂȘtre freinĂ©s. Dâabord manuelle Ă lâaide de taquets, lâopĂ©ration Ă©tait dâune grande dangerositĂ© pour lâopĂ©rateur. Des freins mĂ©caniques furent ensuite installĂ©s sur les voies. Ă AmbĂ©rieu, il fut mĂȘme testĂ© un systĂšme de chariot incorporĂ© dans la voie. Ce dernier systĂšme ne sâest pas montrĂ© convaincant car trop complexe Ă entretenir. Photo 2744 SystĂšme de freinage dâune voie de triage. MusĂ©e du cheminot Ă AmbĂ©rieu-en-Bugey. Source La boite noire des triages Objet curieux parmi de nombreux autres la boite noire des wagons marchandises. Lorsque des clients faisaient Ă©tat de marchandises avariĂ©es lors des transports et que cette rĂ©clamation Ă©tait trop rĂ©pĂ©titive, des agents secrets » plaçaient une boite noire dans certains wagons Ă lâinsu des personnels. Cette petite mais lourde boite, vissĂ©e aux planchers en bois, munie dâune bande horodatĂ©e, permettait de savoir si le wagon avait Ă©tĂ© victime de chocs intempestifs et Ă quel moment. Et donc en quel lieu. Le personnel trop nĂ©gligent Ă©tait alors rappelĂ© Ă lâordre. La boite noire Ă©tait donc la bĂȘte noire des trieurs. Photo 2745 Boite noire pour wagon de marchandise SNCF. MusĂ©e du cheminot Ă AmbĂ©rieu-en-Bugey. Source La vie sociale Le second Ă©tage du musĂ©e est plus axĂ© sur lâaspect humain du monde ferroviaire. Du fonctionnement dâune gare, au service mĂ©dical en passant par le foyer des roulants, cette partie de la visite place le cheminot au cĆur du mĂ©tier. Et lâon se rend compte que la vie cheminote, encore Ă une Ă©poque relativement rĂ©cente, Ă©tait parfois bien rude. Avec des horaires dĂ©calĂ©s, les tractionnaires dormaient dans des chambrĂ©es de 40 lits. Autant dire que le sommeil Ă©tait lĂ©ger et de courte durĂ©e. Et Ă lâĂ©poque de la vapeur, il ne fallait pas se tromper de lit ! En effet, le chauffeur celui qui prĂ©parait la machine, dormait cotĂ© porte et Ă©tait rĂ©veillĂ© deux heures avant le mĂ©canicien. Lâagent en charge de rĂ©veiller les Ă©quipages rĂ©veillait donc en premier ceux prĂšs de la porte. Photos 2746 & 2747 Dortoir et cuisine au foyer des roulants SNCF. MusĂ©e du cheminot Ă AmbĂ©rieu-en-Bugey. Source Le service mĂ©dical de la SNCF Ă©tait lâun des points forts de lâentreprise. TrĂšs complet, il suivait de prĂšs lâĂ©tat de santĂ© des cheminots. Pour des raisons Ă©videntes de sĂ©curitĂ© bien-sĂ»r, mais aussi pour contribuer Ă lâordre social dans la fonction publique de lâĂ©poque qui comptait alors prĂšs dâun demi-million dâemployĂ©s et dâouvriers ainsi que leurs familles. Un employĂ© en bonne santĂ© est un employĂ© moins revendicatif. Photos 2748 Ă 2749 Service mĂ©dical SNCF. MusĂ©e du cheminot Ă AmbĂ©rieu-en-Bugey. Source A lâĂ©tage toujours, est prĂ©sentĂ© le bureau du chef de gare et les services administratifs. On note la prĂ©sence de la pendule-mĂšre, appareil qui permettait dâaligner les pendules des gares Ă lâheure de Paris. Câest en effet le train qui a permis dâuniformiser lâheure en France, puisquâauparavant chaque rĂ©gion avait son heure⊠solaire. Photos 2750 & 2751 Bureau dâun chef de gare SNCF et bureau administratif avec la pendule-mĂšre colonne Ă droite. MusĂ©e du cheminot Ă AmbĂ©rieu-en-Bugey. Source La seconde partie de la salle est plus consacrĂ©e Ă des iconographies et Ă lâexposition dâobjets en tous genres une belle collection de casquettes internationales, des objets dâusage collectif cendriers, sĂ©curitĂ© incendie, lanternes.. ou individuel clefs, sifflets,... Le musĂ©e retrace Ă©galement le rĂŽle du chemin de fer lors de la Seconde Guerre mondiale et les actions de la RĂ©sistance-fer. Un panneau est consacrĂ© Ă lâhistoire du musĂ©e et ses fondateurs. Photos 2752 Ă 2757 DiffĂ©rentes collections. MusĂ©e du cheminot Ă AmbĂ©rieu-en-Bugey. Source Un peu de modĂ©lisme MĂȘme si ce nâest pas la vocation premiĂšre du MusĂ©e du cheminot, le 3Ăšme Ă©tage regroupe quelques piĂšces de modĂ©lisme ferroviaire. On y trouve une reproduction de la gare dâAmbĂ©rieu-en-Bugey en Ho et mĂȘme un petit rĂ©seau de dĂ©monstration dans le style rĂ©seau des annĂ©es 70/80âŠ. en 3 rails MĂ€rklin Ho. Photos 2758 Ă 2760 RĂ©seau MĂ€rklin Ho et reproduction de la gare dâAmbĂ©rieu-en-Bugey en Ho. MusĂ©e du cheminot Ă AmbĂ©rieu-en-Bugey. Source En conclusion Le MusĂ©e du cheminot Ă AmbĂ©rieu-en-Bugey Ain est un lieu Ă ne surtout pas manquer. Il dispose dâun patrimoine ferroviaire exceptionnel qui retiendra lâattention de tout ferroviphile averti mais aussi dâun plus large public. Photo 2761 Rond-point de la D1504 et la D77A Ă AmbĂ©rieu-en-Bugey. Source Je nâai quâun seul et unique regret la petite boutique Ă lâaccueil ne vend quasiment que des livres et cartes postales que lâon trouve facilement ailleurs. Hormis un coupon de rail de la ligne AmbĂ©rieu / Cerdon livrĂ© avec certificat dâauthenticitĂ©, je nâai vu aucun objet rĂ©ellement typique de ce musĂ©e. Il y aurait peut-ĂȘtre lĂ une piste Ă explorer pour proposer des objets ferroviaires. Je pense en particulier Ă une collaboration avec nos artisans français qui reproduisent, par exemple, des plaques ou panneaux ferroviaires. Remerciements particuliers Ă Monsieur Patrick Bernard, tractionnaire retraitĂ©, qui mâa servi de guide lors de cette visite trĂšs documentĂ©e. Emmanuel Infos pratiques âą Le musĂ©e est ouvert toute lâannĂ©e, les samedi et dimanche de 14h00 Ă 18h00 En plus pendant les vacances scolaires de la zone A Du mardi au dimanche, de 14h00 Ă 18h00 FermĂ© les lundi et jours fĂ©riĂ©s âą Tarif individuel 4⏠⹠tarif groupe 3âŹ/personne pour groupe supĂ©rieur Ă 10 personnes. âą Visite guidĂ©e et commentĂ©e par les bĂ©nĂ©voles, tous issus du monde ferroviaire âą La visite est trĂšs dense et dure quatre heures. Il est nĂ©cessaire dâarriver dĂšs lâouverture pour profiter pleinement de la visite guidĂ©e. âą Parking devant le musĂ©e âą PMR / UFR accĂšs possible au vaste rez-de-chaussĂ©e mais pas aux Ă©tages Pas dâascenseur âą Boutique Petite boutique Ă lâaccueil vendant presque uniquement des livres. Site officiel du MusĂ©e du Cheminot Photo 2762 Passage Ă niveau Ă barriĂšres Ă rideau Ă Chazey Bons, D1504 D31J. Source IdĂ©e dâhĂ©bergement Si votre visite Ă AmbĂ©rieu nĂ©cessite un hĂ©bergement, je vous recommande le Logis-HĂŽtel lâAuberge dâAranc situĂ©e Ă 25 Km. Photo 2763 Lâauberge dâAranc, 7 rue du 7 fĂ©vier 1944 Ă Aranc 01110. Source Vous y bĂ©nĂ©ficierez dâun accueil aimable, de chambres confortables, dâune cuisine familiale et dâun cadre trĂšs reposant. Site de lâAuberge dâAranc Je remercie mon Ă©pouse qui nous a organisĂ©s cette escapade improvisĂ©e Ă AmbĂ©rieu-en-Bugey sur le chemin du retour de vacances, complĂštement Ă lâarrachâ
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