Toutle monde connait les maillots roses d’Odyssea (symbolique du cancer du sein), notre projet quelque part est de remplacer ces maillots roses par les maillots verts du monde addictologique. Le choix de la couleur étant plus dans la provocation que dans « l’actionne » sous-entendant que le vert est la couleur de l’espoir, bien que celui-ci convient bien aussi à notre projet.

Ça peut paraÃtre surprenant que la paisible et  petite ville » de Berne soit la capitale de la Suisse. Beaucoup d’étrangers imaginent que c’est Zurich. Classée à l’UNESCO, pleine de charme et dotée d’une décontraction et d’un art de vivre plutôt rare pour une capitale, Berne ne manque pas d’atouts. Sur nous, la magie de cette ville qu’on visite pourtant depuis notre enfance reste intacte. Alexandra et moi avons plaisir à la partager dans cet article, avec nos yeux de Suisses. Cet article recense les lieux à ne pas manquer pour visiter Berne et des conseils pour en profiter pleinement. Tu peux le suivre comme un itinéraire ou picorer selon tes envies… On sait qu’on te le dit tout le temps, mais on te conseille de prendre ton temps pour visiter Berne. Même si tu peux en faire le tour en une journée, ça vaut la peine de prendre le temps de palper l’atmosphère zen qui y règne et de profiter des terrasses si tu es en été et autres petits cafés cosy, si tu es en automne/hiver. La vieille ville classée à l’UNESCO a beaucoup de charme, c’est là , où il y a les principaux lieux à visiter, mais pas seulement. Dans cet article, on recense tous les lieux que nous avons découverts et qui nous ont plu. Toutefois, voici quand même quelques incontournables à nos yeux à voir et à faire à Berne L’Hôtel de VilleLa ZytgloggeLes fontaines allégoriquesLe Palais fédéralLa BundesterrasseLa Collégiale et sa terrasseLe Rosengarten Jardin des rosesLa Tour des PrisonsLe Musée d’Histoire de Berne et le Musée EinsteinL’Aar et le point de vue  Aussichtspunkt Terrasse »Envie de plus de visites ? Excursions à Berne. Pourquoi la vieille ville de Berne est classée à l’UNESCO ?La vieille ville de Berne a conservé sa structure urbaine médiévale. La structure urbaine et son développement entre le 12ème et le 14ème siècle sont remarquablement préservés. De nombreux bâtiments historiques ont conservé leur structure originale et le plan médiéval est intact. Rathausplatz – Hôtel de Ville L’Hôtel de Ville est ni plus ni moins que le siège du gouvernement…bernois, évidemment. Regarde bien si tu y vois le drapeau du canton. Comme à Buckingham Palace, s’il est hissé c’est que la reine, enfin les politiques sont à l’intérieur. Le bâtiment et la petite la place Rathausplatz, méritent le coup d’œil. La façade de style gothique tardif a plus de 600 ans ! Avec Alexandra, on aime beaucoup cette place et sa fontaine du Banneret, un bien culturel d’importance nationale. Pas mal, non ? Des visites guidées de l’Hôtel de Ville sont organisées, en allemand uniquement. On ne l’a pas testée. Mais si ça t’intéresse, voici le lien d’inscription avec toutes les infos nécessaires. Kramgasse Une de nos rues préférées à Berne. Avec ses arches typiques à souhait, ses fontaines allégoriques colorées et ses façades baroques tardives ornées de drapeaux, elle est croquignolette à souhait ! Ce n’est pas pour rien que Goethe l’a qualifiée de  plus belle ruelle du monde » ce qu’on ignorait jusqu’ici. On aime flâner dans cette  Gasse » Gasse = ruelle en français, car on a l’impression de plonger dans le 16ème siècle. Le décor sans effort évoque les carrosses, les guildes, les artisans. Prends le temps de regarder les innombrables détails des maisons, autant de témoignages du passé. Loin d’être une ruelle-musée dans l’âme, la Kramgasse est une véritable mine de petits commerces, de restaurants, pas moins de 4 théâtres de cave et la Maison d’Einstein. Préservée, magnifique, active et gourmande on raffole. Zytglogge Véritable symbole de la vieille ville de Berne, cette tour datant de 1405 a connu plusieurs vies prison, tour de garde, porte de la ville. Mais ce qui la rend particulièrement célèbre et pour nous, agréable à regarder, c’est l’horloge astronomique qui orne une des façades depuis 1530 !. Même s’il ne s’agit pas de la plus ancienne horloge publique du monde, elle est tout de même spectaculaire et recèle quelques caractéristiques tout à fait étonnantes, l’une visible de tous et l’autre loin des regards. Premièrement, 3 minutes avant chaque heure, elle s’anime et offre à tous les curieux qui lèvent les yeux vers elle, une animation visuelle et sonore regroupant un ours, un coq, un fou et même un dieu… Eh oui, tu as bien lu, elle s’anime 3 minutes avant l’heure. C’est bien connu, la ponctualité est une vertu en Suisse et être juste l’heure, c’est déjà presque trop tard. La Zytlogge en est l’exemple parfait. Si l’animation n’est pas aussi impressionnante que celle de notre bonne vieille horloge de la Place de la Palud à Lausanne, elle mérite tout de même que tu arrives un peu à l’avance pour en profiter. Deuxièmement, cette horloge mécanique fonctionnant à l’aide de poids en pierre est toujours remontée à la main, et ceci depuis près de 500 ans. De nos jours, un Zytgloggerichter est toujours responsable du bon fonctionnement continu de la Zytlogge, comme tant de générations avant lui. Pour cela, il doit sans faute tirer sur les 20 mètres de cordes reliées aux 400kg de pierres qui actionnent le mécanisme. Et comment faire pour la garder à l’heure pendant qu’il la remonte ? Comme nous, tu peux trouver la réponse à cette épineuse question lors de la visite guidée de la tour. On te la conseille vraiment. La visite te conduit au cÅ“ur de la tour et te permet d’approcher au plus près de son incroyable mécanisme. En ce qui me concerne, j’aurais pu rester à la contempler des heures entières. Après 130 marches, au sommet de la tour, on profite d’une jolie vue sur la vieille ville de Berne. Achète ton billet ici visite guidée Zytglogge. Maison d’Einstein Einstein a passé 2 ans Berne 1903-1905. C’est peu, mais ce sont des années qui comptent. Et pour cause, il a élaboré sa fameuse théorie de la relativité dans la capitale fédérale ! Située au 2ème étage du numéro 49 de la Kramgasse, tu peux la visiter et ainsi voir où le génie a vécu, ainsi que des photos et du mobilier d’époque. C’est une plongée dans son univers et celui de sa femme Mileva et de son fils Hans. Pour notre part, on ne l’a pas visitée, on s’est plutôt orienté vers le Musée Einstein qui donne également de nombreux détails sur sa vie, ses parents, son Å“uvre et même son enfance. 11 Fontaines allégoriques Si la vieille ville de Berne compte plus de 100 fontaines, 11 sortent clairement du lot les fontaines allégoriques. Colorées, richement décorées et surmontées d’une colonne où trône un personnage, elles valent chacune le détour. Construites au 16ème siècle par le sculpteur Hans Gieng, elles racontent toutes une histoire, coutume de la vie bernoise ou une vertu. Si certaines sont explicites, comme le Moïse avec ses 2 tablettes ou Samson terrassant le lion à mains nues, d’autres sont plus énigmatiques… En effet, sur la Kornhausplatz, la fontaine représente un ogre mangeant des enfants. Après prise de renseignements, on peut te confirmer qu’il ne s’agit pas d’une ancienne coutume bernoise. En revanche, le sens de cette statue est sujet à controverse et il n’est pas possible de connaÃtre son sens exact. En résumé, arpente la vieille ville et laisse-toi surprendre par les différentes fontaines que tu croises sur ta route. Ensuite, essaie d’en découvrir le sens sans aide extérieure. Fais attention aux détails ! Tu peux consulter le site de la ville de Berne qui consacre une page entière aux 11 fontaines allégoriques pour savoir si tu avais vu juste. Fontaine Schuetzenbrunnen Palais fédéral Changement de décor et d’époque avec le Palais fédéral. Le Palais en lui-même a été construit en plusieurs étapes entre 1894 et 1902, en calcaire et molasse. C’est cette dernière qui lui donne sa teinte si particulière. On aime son architecture  néo-renaissance » à la fois sobre et élégante. Nous n’avons jamais franchi la porte du Palais, mais il peut être visité et il est même possible d’assister aux débats. Ce n’est pas notre truc, mais si ça t’intéresse, on te conseille de visiter la page du parlement. Pourquoi ne pas aller jeter un Å“il à sa coupole garni de 50’000 feuilles d’or ? Depuis 2021, il y a aussi une App qui fait audioguide en 5 langues. Tape  palais fédéral » dans ton on-line store. Avant 2003, la Bundesplatz Place fédérale n’était qu’un parking sans charme. Depuis lors, les places de stationnement ont été remplacées par un dallage sobre et une spectaculaire fontaine composée de 26 jets d’eau en référence aux 26 cantons. Idéale pour te rafraichir en été. Enlève tes chaussures et fonce ! Palais fédéral et la fontaine Palais fédéral depuis le parc Kleine Schanze Bundesterrasse Terrasse du Palais fédéral – Europapromenade Au pied du Palais fédéral se trouve une superbe terrasse qui surplombe la Ville basse et domine l’Aar. C’est un endroit calme et agréable pour faire une pause ou manger un morceau sur un banc. Joli coup d’œil sur le Musée d’Histoire de Berne. Par temps clair, on voit très bien l’Eiger, le Mönch et la Jungfrau. C’est splendide ! On te conseille de faire une balade depuis la Bundesterrasse la Terrasse du Palais Fédéral et de rejoindre ensuite le Kleine Schanz petit parc en prenant l’Europapromenade. Collégiale La collégiale de tous les superlatifs ! Plus haut clocher de SuissePlus grande église de style gothique flamboyant du paysPlus grosse cloche de Suisse294 figurines ornent son portail principal monumentalAvec plus de 100 mètres de haut, elle est impossible à manquer lors d’une visite de la vieille ville. Pour nous, son portail du Jugement Dernier en est l’atout principal. Tu pourrais passer des heures à le regarder pour en comprendre tous les sens. Un élément tout à fait particulier y apparait un pape envoyé en enfer. Autant dire un message pour le moins osé et controversé ! Cela s’explique par le passé religieux de la ville qui lui a permis une certaine liberté de création. L’intérieure est joli, mais ne rivalise selon nous pas avec certaines églises du pays comme la cathédrale de Soleure ou l’Abbaye de Saint-Gall. Si tu le souhaites, tu peux monter en sommet du clocher payant et ses 312 marches pour profiter d’une superbe vue sur les toits de Berne. On a voulu le faire, mais il fallait déposer tous nos sacs et on ne voulait pas le faire, donc on a renoncé. La vue de depuis la Zytglogge, nous a bien consolé, ceci dit. Terrasse de la Collégiale Mention spéciale pour cette esplanade au calme et sa vue sur l’Aar et la Matte. Si comme nous, tu recherches un lieu pour faire une pause à l’ombre dans ta visite de Berne, accompagnée ou non d’une boisson bien fraÃche ou d’une glace, alors la Terrasse de la Collégiale et l’endroit rêvé. Profite d’un de ses nombreux bancs sous un châtaigner et contemple la vue sur la rivière, la Matte ou sur les superbes façades des maisons patriciennes. Sans doute un des plus beaux spots photo de Berne. Dans un coin de l’esplanade, à côté du Senkeltram, un ascenseur payant aussi appelé  Mattelift » conçu par Gustav Eiffel, se trouve la très jolie maisonnette du café  Einstein au Jardin ». Charmant comme tout. Untertorbrücke et Läuferpltaz L’Untertorbrücke ou pont de la porte inférieure est le plus ancien pont sur l’Aar de la ville de Berne. Ce qui explique le fait que lorsque le Duc Berthold V de Zahringen a fondé la ville en 1191, il a choisi comme emplacement la partie ouest du méandre, qui protégeait naturellement la cité sur 3 côtés. La ville s’est ensuite étirée vers l’est. Le pont actuel remplace un pont en bois datant de 1256, ce n’est qu’en 1487, que le pont de pierre vit le jour. Jusqu’à l’édification du Pont Nydegg près de 600 plus tard, l’Untertorbrücke était un axe incontournable de la cité et plus particulièrement de la Ville basse. Avant qu’on se perde dans un cours d’histoire bernoise, on veut juste vivement te conseiller d’aller faire un tour sur ce pont et sur la Läuferpltaz pour y voir la Fontaine du Coureur Laufer auquel la place doit son nom actuel. C’est absolument charmant et hors du temps. Les maisons évoquent encore le passé glorieux et douanier du pont. Le quartier est calme et ses ruelles pavées tortueuses sont parmi les plus belles de la ville. Pont de Nydegg Situé près de la Fosse aux ours, en parallèle à l’Untertorbrücke, le Pont de Nydegg en impose. Il offre une très belle vue sur l’Aar et sur une partie de la ville. Véritable porte d’entrée sur la vieille ville, il fait partie des lieux les plus visités de la capitale. Si on a bien aimé y faire quelques photos et profiter de la vue, on trouve que ce pont a moins de charme que son ainé cité p/\ouve que ce pont a m278&ssl=1 370w, son ai> m0","credit""","camera"&qu4quot;Cesl=1" p-content/uploads/2022/08/Unte//ibla vue, on trouve que pierre vit le jour. Jusqu’à l’édification du Pont Nydegg près de 600 plus tard, l’Untertorbrüct-/iblrong>Pont Nydegg près de 606=©.pques photos Collégialemax-wu1elques data-recalc-dims="1">
MontpellierReine 2022 - La Montpellier Reine : Prenez une foulée davance sur le cancer du sein ! Course de 4,8 Km. La Montpellier Reine revient pour une édition pleine de convivialité et de vitalité. En courant ou en marchant, la lutte contre le cancer du sein brillera dans les rues de Montpellier. Organisée par lassociation La Montpellier Reine a du coeur , cette
Arnaud Lebreton et Fanny Dagorn ont remporté le 16 km des foulées de Rando Nature, ce dimanche 3 juillet à Trélévern. Jérome Chauvel et Léane Lebreton s’imposent sur le 8 km. Par Jérémy Nedelec Publié le 3 Juil 22 à 1758 Arnaud Lebreton Lannion Triathlon s’est imposé sur le 16 km en 56'16. ©Jérémy Nédélec / Le TrégorArnaud Lebreton et Fanny Dagorn ont dominé les 16 km des foulées de Rando Nature, ce dimanche 3 juillet à Trélévern. Sur le 8 km, Jérome Chauvel et Léane Lebreton se sont Lebreton s’impose…Arnaud Lebreton, du Lannion Triathlon, a bouclé à Port-L’Épine le plus long parcours 16 km en 56’16, avec une belle avance sur Bruno Jezequel et Valentin sur l’épreuve en 2016, il était en reprise ce dimanche après la saison de duathlon/triathlon. J’ai laissé partir, puis ça a ralenti après deux, trois kilomètres, j’ai attaqué dans la vallée des Moulins, puis tout fait devant ensuite, sur un parcours très sélectif et vallonné. Prochain objectif pour Arnaud Lebreton, le triathlon de Plouescat 750 m de natation, 20 km de vélo et 5 km de course à pied le 24 juillet. Puis l’Ironman de Vichy le 21 août 1,9 km de natation, 90 km de vélo et 20 km de course à pied. Léane Lebreton apporte le deuxième succès du jour à la famille, sur le 8 km, en 40'06. ©Jérémy Nédélec / Le Trégor…Léane Lebreton aussiÀ l’instar du paternel, Léane Lebreton s’est imposée ce dimanche. La sociétaire du Lannion Triathlon a conclu le 8 km en 40’06, quelques secondes devant Mélanie Mevel et Sarah Le Boudec. C’était une course agréable, avec beaucoup de côtes et de relances, et du vent de face. Après Plouescat, la vainqueure du 7,5 km du trail de l’Ankou en février dernier devrait s’aligner sur les triathlons de Quiberon 3 et 4 septembre et Saint-Quay Portrieux 2 octobre. Fanny Dagorn Brest Goelopeurs s’illustre sur le 16 km en 1 h 19'31. ©Jérémy Nédélec / Le TrégorFanny Dagorn en formeFanny Dagorn Brest Goelopeurs est montée sur la première marche du podium féminin des 16 km en 1 h 19’31, devant Gaëlle Lozahic et Karine Le en ce moment sur Actu Je connaissais bien le parcours, il n’y a pas mieux comme paysage, on passait juste à côté de chez mes parents ! Originaire de Kermaria-Sulard, la traileuse a parfaitement préparé son prochain objectif, les 20 km de la côte de Granit rose le 24 Chauvel avait les jambesEnfin, sur le 8 km, c’est Jérome Chauvel Lannion Athlétisme qui a terminé le parcours le premier, en 29’46, quelques dizaines de secondes avant Anthony Le Briand et Thomas Keraudren. Les sensations étaient bonnes aujourd’hui. Dès le haut de la côte, quasiment au bout d’un kilomètre, j’étais en tête, et j’ai géré. Celui qui habite Trévou-Tréguignec s’essaie plutôt sur des distances courtes. Lui aussi vise le rendez-vous de la côte de Granit rose fin juillet 10 km, et peut-être la Ronde de Kérity 10 km le 15 août. Sur le 8 km, succès de Jérome Chauvel Lannion Athlétisme en 29'46. ©Jérémy Nédélec / Le TrégorLe classement du 16 kmHommes. 1. Arnaud Lebreton Lannion Triathlon, en 56’16 ; 2. Bruno Jezequel, 1 h 4’34 ; 3. Valentin Marzin, 1 h 6’25 ; 4. Vincent Jezequel, 1 h 7’11 ; 5. Théo Ropers, 1 h 8’27 ; 6. Jean-Rémi Guezou Trail des Embruns Trébeurden, 1 h 10’46 ; 7. Florian Laplanche, 1 h 10’57 ; 8. Adrien Montréer, 1 h 11’29 ; 9. Denis Primard, 1 h 12’01 ; 10. Christian Gelin, 1 h 12’18 Ploufragan Team Running.Femmes. 1. Fanny Dagorn Brest Goelopeurs, en 1 h 19’31 ; 2. Gaelle Lozahic AC Penvénan, 1 h 23’41 ; 3. Karine Le Breton Ploufragan Team Running, 1 h 23’45 ; 4. Andréa Quelen, 1 h 35’11 ; 5. Audrey Le Goff, 1 h 35’59 ; 6. Valérie Rouzes, 1 h 36 ; 7. Josée David, 1 h 40’07 ; 8. Claire Le Morvan Courir à Plouaret et Vieux-Marché, 1 h 40’42, 1 h ; 9. Stéphanie Boulmot, 1 h 44’30 ; 10. Sterenn Le Roux, 1 h 46’17. Les foulées de Rando Nature 2022 ont réuni 140 coureurs, en plus des marcheurs. ©Jérémy Nédélec / Le Trégor Les foulées de Rando Nature 2022 ont réuni 140 coureurs, en plus des marcheurs. ©Jérémy Nédélec / Le Trégor Les foulées de Rando Nature 2022 ont réuni 140 coureurs, en plus des marcheurs. ©Jérémy Nédélec / Le Trégor Les foulées de Rando Nature 2022 ont réuni 140 coureurs, en plus des marcheurs. ©Jérémy Nédélec / Le TrégorLe classement du 8 kmHommes. 1. Jérome Chauvel Lannion Athlétisme, en 29’46 ; 2. Anthony Le Briand, 31’31 ; 3. Thomas Keraudren, 32’96 ; 4. Gurvan Grot, 35’05 ; 5. Jean-Yves Penn, 35’06 ; 6. Antoine Cozic, 35’20 ; 7. Ludovic Le Pape Terre de Runners Lannion, 35’32 ; 8. Hector De Fontaines, 36’08 ; 9. Patrick Delaunay, 36’09 ; 10. Loïc Bonizec-Barzic, 36’ 1. Léane Lebreton Lannion Triathlon, en 40’06 ; 2. Mélanie Mevel Koala Kerhuon, 40’12 ; 3. Sarah Le Boudec, 40’59 ; 4. Claire Arzul Trégor FC, 41’18 ; 5. Jeanne Toullelan, 41’43 ; 6. Sabine Chotard, 42’32 ; 7. Sandrine Le Parc Lannion Triathlon, 43’14 ; 8. Anaelle Inissan Team Plougonven, 44’22 ; 9. Jessica Connan, 44’28 ; 10. Mélanie Gorvan, 45’07. Les foulées de Rando Nature 2022 ont réuni 140 coureurs, en plus des marcheurs. ©Jérémy Nédélec / Le Trégor Les foulées de Rando Nature 2022 ont réuni 140 coureurs, en plus des marcheurs. ©Jérémy Nédélec / Le Trégor Les foulées de Rando Nature 2022 ont réuni 140 coureurs, en plus des marcheurs. ©Jérémy Nédélec / Le TrégorCet article vous a été utile ? Sachez que vous pouvez suivre Le Trégor dans l’espace Mon Actu . En un clic, après inscription, vous y retrouverez toute l’actualité de vos villes et marques favorites. Enréduisant la fatigue du pied, elles permettent de courir à vitesse élevée plus facilement et d'atteindre la ligne d'arrivée plus rapidement. La technologie SPEEDROLL présente une géométrie axée vers l'avant et procure une sensation de fluidité dynamique sous le pied. Cette exclusivité Saucony propulse la foulée, offrant ainsi une sensation de réactivité instantanée et Ce qu’on aime en été ? C’est libérer nos petons qui, on ne va pas se mentir, n’attendent que ça. Les chaussures, comme les robes d’été, suivent les tendances modes des podiums. Et cette saison, le must-have rayon pieds ce sont les chaussures tressées ! Colorées, métallisées, brillantes ou à talons… elles se déclinent à l’infini pour notre plus grand plaisir. Coup de coeur pour les chaussures tressées Les adeptes du vintage y retrouvent une élégance chic et simple. Au rayon des nouveautés pour cet été 2022, c’est la couleur qui prime afin d'ajouter de la fantaisie. Des modèles les plus classiques aux plus excentriques, les chaussures en cannage sont parfaites pour laisser respirer nos pieds lorsque la chaleur s’installe. Vous souhaitez adopter la tendance des chaussures tressées cet été ? Découvrez notre sélection shopping qui devrait vous aider à faire votre choix. 1 - Les mules Qu’on l’aime à talons ou à plat, la mule est LA tendance chaussures de l’été. À mi-chemin entre la babouche et le mocassin, elle libère vos petons des chaussures trop fermées. Alliant souplesse et légèreté, cette pièce incontournable des années 90 apportera une touche rétro à vos looks estivaux. On l’adopte plate pour une dégaine casual et à talons pour un look plus sexy et original. On peut également l’associer aux imprimés de la saison pour une touche de fantaisie. Ouvertes ou fermées, dans les tons nude ou encore flashy, les mules se déclinent de mille façons, il y en a pour tous les goûts. Alors, à vos mules ! Disponible du 35 au 43 Voir ces chaussures 2 - Les sandales brillantes Cet été, on veut que ça brille ! Alors on mise sur la sandale dorée, métallisée ou encore couleur champagne. Intemporelles, ces sandales nous accompagneront aussi bien au quotidien que pour une occasion spéciale. Bien adaptée à la saison estivale, c’est la chaussure parfaite à porter lors d’une cérémonie ou un mariage. En journée, elles refléteront les rayons du soleil et apporteront une touche de lumière à votre look. En soirée, elles vont réveiller votre tenue et vous faire briller de mille feux. En prime, ses tons chauds ne manqueront pas de sublimer votre joli bronzage. Vous l’aurez compris, la chaussure tressée brillante est là pour illuminer votre été. Disponible du 36 au 41 Voir ces chaussures 3 - Les claquettes tressées Exit les couloirs des piscines municipales, les claquettes se portent désormais en ville. Elles ne sont plus ringardes et pullulent dans les rayons chaussures. Cet été 2022, on les adopte en version tressée pour encore plus de style. Le gros avantage ? Les claquettes, c’est ultra confort alors pourquoi s’en priver. Disponible du 35 au 42 Voir ces chaussures 4 - Les escarpins fluo S’il y a une saison idéale pour ressortir les couleurs vives, c’est bien l’été ! Cette année, les sandales aux couleurs acidulées viennent égayer nos tenues. Du rose au jaune fluo, en passant par le vert néon, nos pieds vont se faire remarquer. À bouts pointus ou arrondis, à petits ou grands talons, les escarpins vont vous assurer une allure ultra féminine. Pour être pile dans la tendance, n’hésitez pas à mixer les imprimés colorés pour encore plus de pep’s ! Disponible du 35 au 42 Voir ces chaussures 5 - Les sandales à talons Les sandales à talons s’imposent parmi les chaussures phares de l’année 2022. On les aime parce qu’elles nous donnent cet effet jambes interminables ». Pour plus de confort et de stabilité, elles se déclinent avec un talon carré ou à plateforme. Le bonus ? Les sandales à talons se portent avec tout, aussi bien en soirée que pour aller au bureau. Pour un look de working-girl, adoptez-les avec un tailleur coloré, très tendance cette saison. Pour une tenue plus décontractée, mixez les sandales à talons avec un short qui sublimera vos gambettes. Disponible du 35 au 42 Voir ces chaussures 6 - Les sandales à semelle plateforme Les chaussures à plateforme, ou platform shoes, font partie des tendances chaussures incontournables ces dernières années. Il faut dire qu'elles se marient avec n'importe quelle tenue en journée comme en soirée et en version tressée elles sont splendides. En prime, les chaussures à plateforme allongent la silhouette tout en assurant confort et maintien puisqu’on reste à plat. Disponible du 37 au 40 Voir ces chaussures 7 - Les chaussures tressées effet ballerines Laissées à l’abandon depuis quelques années, les chaussures plates font leur grand retour en 2022. Pour allier confort et style, misez sur les intemporelles ballerines. Parfaites avec un look classique ou décontracté. Le petit plus ? Le confort. En effet, beaucoup plus adaptées à notre quotidien de citadines pressées, les ballerines nous permettent de fouler les rues avec aisance et style. Et croyez-nous, vos pieds vous remercieront ! Disponible du 36 au 41 Voir ces chaussures Et voilà, il ne vous reste plus qu’à vous lancer. Alors, quelle sera LA chaussure tressée à vos pieds cet été ? Partagez-nous vos plus beaux looks et venez en parler sur notre forum. Desdizaines de camions-citernes transportant du fioul iranien et acheminés par le Hezbollah arrivent depuis la Syrie au Liban, en proie à de graves pénuries de carburant. Les camions-citernes
Validation médicale 17 November 2017 L'entorse de la cheville est une pathologie très fréquente, survenant dans la vie courante ou lors de la pratique d'un sport. Souvent banale on parle alors de "foulure", il ne faut cependant pas la négliger, en raison des possibles récidives, des séquelles potentiellement douloureuses, et des risques d'instabilité. Qu'est-ce qu'une entorse ? Une entorse est un étirement ou une déchirure d'un ligament. Un ligament est une sorte de câble unissant deux pièces osseuses formant une articulation, il permet ainsi de la stabiliser. L'étirement ou la déchirure simple définissent l'entorse bénigne ou foulure, la rupture l'entorse grave. Entre les deux, il s'agit d'une entorse moyenne étirement important ou touchant plus d'un ligament ou déchirure un peu lus importante. La cheville est stabilisée par un ligament externe constitué de 3 faisceaux, et du ligament interne. L'entorse la plus fréquente est bénigne et concerne un des faisceaux du ligament externe. Cela est très variable, du simple faux pas à la réception brutale lors d'un saut en parachute. Le plus souvent, le pied part brutalement vers le bas et en dedans, responsable de l'atteinte du ligament externe. Quels sont les symptômes ? La douleur est très variable, parfois non ressentie, son intensité n'est pas proportionnelle à la gravité. Mais dans la majorité des cas, la douleur est importante. Un craquement est parfois perçu, signe de rupture. Quelques heures plus tard, lorsque la cheville s'est refroidie, la douleur revient, et l'œdème apparaît. Une ecchymose peut survenir, à la partie externe de la cheville et du pied, se déplaçant par la suite vers les orteils. Parfois, l'appui est impossible. Que faire en cas de suspicion d'entorse ? En cas de traumatisme de la cheville, il est préférable de consulter un médecin, qui décidera uniquement dans certains cas de faire une radiographie. En effet, en cas de doute lors de la consultation, il vaut mieux ne pas méconnaître une fracture de la cheville ou du pied, voire un arrachement du ligament par l'intermédiaire d'un fragment osseux. Le principe général pour obtenir la cicatrisation est de supprimer toute tension sur le ligament atteint. Aucune tension n'étant observée à l'appui lors de la marche, ni pour les mouvements de flexion extension de la cheville, on peut donc se permettre de prescrire au patient une attelle de cheville amovible. Celle-ci est placée dans la chaussure, permet la marche en plein appui, et neutralise les mouvements de latéralité. On peut la retirer la nuit, et en position assise. Le classique bandage élastique par strapping a la même fonction, mais est moins commode d'utilisation. Les autres éléments du traitement ne sont pas spécifiques et obéissent à la traumatologie générale glaçage, surélévation du membre, compression anti-œdème, antiinflammatoires après le 3° jour, antalgiques… En cas d'entorse grave, à fortiori si il existe un arrachement ligamentaire, il est prudent de plâtrer pour trois semaines, complété par trois semaines d'attelle. Your browser cannot play this video. La rééducation est-elle utile ? La rééducation a trois objectifs principaux Au stade précoce, elle permet de diminuer les douleurs et l'œdème grâce à la un 2° temps elle permet de s'opposer à la raideur de la cheville grâce à la mobilisation en flexion elle permet grâce au travail proprioceptif, de renforcer les reflexes de rattrapage pour éviter l'instabilité source de récidives. La rééducation n'est pas systématique, et se propose en fonction des besoins estimés par le médecin. Quels sont les recommandations après guérison ? Le premier conseil concerne les chaussures qui doivent éviter toute instabilité. Les hauts talons sont dangereux d'autant plus que l'assise au sol est instable et que le pied est mal tenu. Les talons à semelle compensée sont plus stables. Le deuxième conseil concerne la régularité du sol sur lequel on marche ou on coure. Il faut en particulier être vigilant lors du jogging, et ne pas se laisser faussement rassurer par un chevillère, aussi rigide qu'une chaussette. Consulter en ligne un généraliste Doit-on opérer les entorses de cheville? À voir aussi Les entorses de cheville même graves ne sont pas une indication chirurgicale systématique, contrairement à beaucoup de fractures. La seule place de la chirurgie concerne l'instabilité vraie de la cheville, source d'entorses à répétition, empêchant une vie de loisirs ou sportive normale. Cependant, dans certains cas d'entorse grave, la chirurgie est préconisée, notamment chez les sportifs de haut niveau. Il s'agit, après un bilan radiologique sérieux, de renforcer les ligaments en utilisant le plus souvent des tendons voisins, ou l'enveloppe articulaire.
Laconséquence directe des exercices que nous vous proposons sera un allongement de la foulée qui entraînera, lors de la course, une augmentation de la vitesse, si la fréquence reste la même. On a calculé qu’une foulée allongée de 5 cm (par exemple de 1, 50 m à 1, 55 m ) grâce à des exercices appropriés, permettrait une progression de 2 km/h sur 10 km .
Avec Sans Accords Au dessus des puissances, au dessus des rois,Au dessus de la nature et de la création,Au dessus de tous les plans des hommes sages,Bien avant le monde, tu existais. Au dessus des royaumes, au dessus des trônes,Au dessus des merveilles que ce monde a connues,Par dessus tous les trésors de la terre,Rien ne peut mesurer ta valeur. Crucifié, seul, abandonné,Tu as souffert, méprisé, rejeté,Telle une rose foulée sous nos m’as sauvé, tu m’as aimé, par dessus tout. E/D D Esus E A A/C Au dessus des puis sances, au dessus d es rois, E/D D Esus E A A/G Au dessus de la na ture et de la créa tion, Fm AM7/E D A/C Au dessus de tous les plans des hommes s a ges, Bm7 D/A E/G A Bien avant le m onde, tu exist ais. A/C E/D D Esus E A A/C Au des sus des ro yaumes, au dessus d es trônes, E/D D Esus E A A/G Au dessus des mer veilles que ce monde a con nues, Fm AM7/E D A/C Par dessus tous les trésors de la t er re, Bm7 D/A Csus C Rien ne peut mes urer ta val eur. A Bm7 E/G A Crucif ié, seul, abandonn é, A Bm7 E/G A Tu as souff ert, mé prisé, rejet é, A/G Fm AM7/E D A/C Telle une rose foulée sous nos pieds. Bm7 A/C D2 D Esus E A Tu m’as sauv é, tu m’as aim é, par dessus tout. Lenny Leblanc – Paul Baloche - Above All © 1999 Integrity’s Hosanna! Music / LTC Note importante Ces fichiers sont à utiliser uniquement dans le cadre privé. Pour tout usage public église / organisation / événement / groupe, merci de bien vouloir vous rapprocher de la LTC pour le paiement des droits des chants gérés par la LTC inclut l’ensemble des œuvres des recueils connus et bien d’autres, et vous rapprocher des auteurs directement pour les autres. Souscrire à une licence LTC Contacter la LTC sur contact Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !

Isaiah14:19 - La Bible David Martin - Mais tu as été jeté loin de ton sépulcre, comme un rejeton pourri, [comme] un habillement de gens tués, transpercés avec l'épée, qui sont descendus parmi les pierres d'une fosse, comme une charogne foulée aux pieds. Mais tu as été jeté loin de ton sépulcre, comme un rejeton pourri, [comme] un habillement de gens tués, transpercés avec l

Paroles de la chanson La rose foulée par Jacques Offenbach Pauvre fleur que dans l'allée Son pied distrait a foulée Sur mon cœur vis jusqu'au soir; Vis pour me parler de celle Si fière, hélas! et si belle Qui te brisa sans te voir Sa cruelle indifférence Dans une même souffrance Nous unit tous deux, ma sœur Comme toi, brisé par elle Si fière, hélas ! et si belle N'ai-je pas le mort au cœur? Ô fleur! si tu renais femme! Parfum, si tu deviens âme! Si Dieu te fait refleurir Rose, en un sein de rosière Sois aussi belle, et moins fière Tu vois qu'on en peut mourir
  • Վ зваዢ
    • Аգαдու оሉуςա уζեπዔմагሮк
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  • Жሣцιтону ጦскиγሕሓо зጇду
Unecentaine de coureurs pour cette course à la campagne (concurrencée par la très attractive “Hérouville dans la course”), un temps effectivement très clément, couvert au départ et très ensoleillé à l’arrivée. Comme de coutume, Sabine et moi sommes partis ensemble puis avons au bout de 3 kilomètres fait notre course chacun Pontivy - Fête de l'avenir - Foulée de la plage PONTIVY 2022 J-5 27/08 Dépt 56 30eme édition des foulées de la plage PONTIVY route de STIVAL FETE DE L'AVENIR - FOULEE DE LA PLAGE PONTIVY 2022 Samedi 27 Août 2022 - route de STIVAL / GUEMENE SUR SCORFF - rue de la cascade 56300 PONTIVY proche de la piscine plein air Différents formats Course à pied enfants de 500 à 1500 mètres inscription gratuite/ lots .. Plus d'infos... km km km Sene - RUN IN SENE NATURE J-6 28/08 101 inscriptions Dépt 56 Course à pied nature sur les bords du Golfe du Morbihan RUN IN SÉNÉ NATURE EPREUVES 2 courses nature 21 km en solo ou en duo/relais, 10 kms HEURES DE DEPART 9h15 le 21 Km 9h30 le 10 km TARIFS 10 Km 10? 21 Km 15? en solo 21 km 15? en duo / relais LIEUX Départ / Arrivée plage de Moustérian à SÉNÉ.. Plus d'infos... km km km Ste brigitte - Trail de Ste Brigitte J-6 28/08 Dépt 56 Trail de 15 km en Forêt de Quénécan 15,4km. 264m D+. 85% chemin-15% route. NOUVEAUTE 2 secteurs crhonométrés avec prime 20? 1er H-1ere F ! Secteur 1 Trail Sainte Brigitte Segment de course à pied Strava Sainte-Brigitte, Bretagne, France Secteur 2 Trail Sainte Brigitte Segment de course à pied Strava Sainte-Brigitte, Bri.. 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Plus d'infos... km km km Ambon - COURSE NATURE ENTRE TERRE ET MER J-26 17/09 16 inscriptions Dépt 56 2 circuits pour et 15 kms 2 circuits de et 15kms sur les chemins pour vous faire découvrir une partie de la campagne, des marais et du bord de mer de la commune d'ambon. 2 points d'eau sur chaque circuit +1 à l'arrivée. tombola Plus d'infos... km km Carnac - FOULEES DE CARNAC J-26 17/09 23 inscriptions Dépt 56 Le 17 septembre 2022 à 18h Les foulées de Carnac reviennent le Samedi 17 Septembre 2022 au départ face à la grande plage sur un nouveau parcours... Ouverture des inscriptions prochainement... Plus d'infos à suivre Plus d'infos... km km Baud - Happy Urban Trail J-26 17/09 32 inscriptions Dépt 56 Mettre en lumière la ville de Baud à travers son patrimoine, ses infrastructures et ses commerces. La découverte pourra se faire en randonnée pédestre ou en trail. La convivialité sera le maitre mot de ce trail urbain puisque de nombreuses animations sont au programme HAPPY URBAN TRAIL Date 17 Septembre 2022 Départ de la course 16H30 place le Sciellour à Baud, départ différé Concert 20H un concert place de l'église Retrait des dossards le samedi 11 Septembre de 9H à 12H place le Sciellour sur le marché et le samedi 18 septembre 9H à 12H su.. Plus d'infos... km km Larmor plage - Run 2 K Challenge LARMOR PLAGE J-26 17/09 Dépt 56 Relevez le défi de courir 2 Km Le Run 2 K Challenge consiste à courir à son rythme 5 tours de la piste du stade Ar Menez de Larmor Plage. Que vous soyez débutant ou confirmé c'est une distance réalisable pour battre un record sur 2 km ou pour réaliser un défi sur piste. Vous pouvez venir avec vos enfants à partir de 12 ans... Plus d'infos... km Erdeven - ST PIERRE ST PAUL COLOR RACE J-27 18/09 13 inscriptions Dépt 56 Course, Marche colorée animée non chronométré ST PIERRE ST PAUL COLOR RACE La St Pierre St Paul Color Race est une course ou marche à pied à caractère non compétitif, ouverte à tous sur un parcours de 6km, durant laquelle les participants sont aspergés de poudre colorée à chaque kilomètre. A l'arrivée les participants ont accès à un fes.. Plus d'infos... km Ploemeur - Trail du fort Bloqué J-27 18/09 37 inscriptions Dépt 56 Trail terre et mer TRAIL DU FORT BLOQUE - TROISIEME EDITION 4 COURSES AU PROGRAMME 9h00 Départ du 30 km 2x15 km - 17 Euros 9h00 Départ du 30 km duo - 20 Euros par équipe 9h30 Départ du 15 km - 12 Euros 9H15 Départ du 7,5 km - 8 Euros 250 participants maximun par course. .. Plus d'infos... km km km km Malansac - 50 Nuances des Grées J-33 24/09 19 inscriptions Dépt 56 2 courses trail 9 &18 kms, 2 courses enfant Nouvel évènement à Malansac, 2 parcours au coeur d'un site exceptionnel, les grées, paysage pittoreque et peu commun constitué d'anciennes ardoisières à la fois techniques et escarpées. Ce trail se veut porteur d?animations telles qu'une course parent-enfant, d?expos partenaires, bar à huître et crê.. Plus d'infos... km km St ave - Saint-Avé - 30ème Foulées de Kerozer J-34 25/09 Dépt 56 Saint-Avé - 30ème Foulées de Kerozer RETRAIT DES DOSSARDS Samedi 24 septembre de 15h à 18h au magasin Intersport, Zone Commerciale Kerlann Vannes. Dimanche 25 septembre à partir de 7h45 Belvédère de Kerozer village de la course. En 2022, nous fêtons la 30ème édition des Foul.. Plus d'infos... km km km km km km km km Plouay - Trail du Marquis J-34 25/09 Dépt 56 3 circuits 6, 12 et 26 km pour retrouver le plaisir de courir ensemble. Départ et arrivée Chateau de Manéhouarn. Plouay Plus d'infos... km km km Nivillac - Ultra Vilain Trail 2022 J-40 01/10 272 inscriptions Dépt 56 ULTRA VILAIN TRAIL Après le succès de sa première édition en 2020, le Sport Nature Roche Vilaine est fier d'organiser la deuxième édition de l'Ultra Vilain Trail 2022. Les bords de la rivière la Vilaine sont réputés dans la région pour son dénivelé, ce qui fait de cette épreuve un.. Plus d'infos... km km km Pontivy - Marathon Loudéac-Pontivy J-41 02/10 280 inscriptions Dépt 56 Marathon km entre Loudéac et Pontivy Un Marathon, un Semi-Marathon, un 10 km, un 5 km et un relais de 4 coureurs sur le parcours du marathon qui vous feront découvrir l'une des carte.. Plus d'infos... km km km km km Camors - Trail de la forêt de CAMORS J-41 02/10 Dépt 56 Course nature, 99 % sous-bois Le Trail de la forêt de Camors » est organisé en partenariat entre le CIMA pays d'Auray et le Comité des Fêtes de Camors. 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Notre épreuve fait partie du Challenge Ouest Trail Tour et du Challenge Armor Argoat. .. Plus d'infos... km km km km km
FouléeRessource à Aix-en-Provence : marée rose sur le pôle d'activité des Milles Samedi, la 7e course au bénéfice du centre Ressource pour les malades du cancer et leurs proches a fait le
foulés aux pieds călcate în picioare Je souhaiterais attirer l'attention, depuis ce microphone, sur le caractère malsain de cette situation, sur la façon dont certains droits sont foulés aux pieds et sur cette tentative de nationalisation déguisée. Aş dori să atrag atenţia din faţa acestui microfon asupra naturii necinstite a acestei situaţii, asupra modului în care sunt călcate în picioare drepturile şi asupra acestei tentative ascunse de naţionalizare. Bien que l'Union européenne ait rétabli des sanctions, et qu'elle ait durci sa position vis-à-vis du régime de Loukachenko, les droits fondamentaux, tels que la liberté de réunion et d'expression, sont toujours violés et foulés aux pieds. Deși Uniunea Europeană a restabilit sancțiuni și a adoptat o poziție dură față de regimul Lukașenko, drepturile fundamentale, cum ar fi libertatea de întrunire și de exprimare, sunt în continuare nerespectate și călcate în picioare. Autres exemples en contexte Guantánamo est une zone où ne s'appliquent ni le droit national ni le droit international, et où les principes du droit international sont par conséquent foulés aux pieds. Guantánamo este o zonă în care legislația națională și internațională nu se aplică și, prin urmare, este împotriva principiilor de drept internațional. De l'île d'Elbe, J'ai vu les droits de la France méprisés et foulés aux pieds. De pe Elba, am văzut drepturile Frantei ignorate și aruncate de-o parte. Une dernière étape et quand j'aurai le pouvoir ils seront abattus et foulés aux pieds pour ce qu'ils t'ont fait et pour leur mépris envers mes capacités. Ultimul pas și apoi, când iau puterea, vor fi făcuți țărână și pulbere pentru ceea ce ți-au făcut în disprețuitoarea lor subestimare. L'UE n'acceptera pas que les droits de l'homme fondamentaux soient foulés aux pieds et elle n'acceptera pas l'assassinat ou l'emprisonnement de journalistes ou de critiques du régime, alors que la population est opprimée et meurt de faim. Destul! UE nu va accepta călcarea în picioare a drepturilor fundamentale ale omului, uciderea sau încarcerarea jurnaliştilor şi a criticilor regimului, în timp ce populaţia este oprimată şi înfometată. Pour ajouter des entrées à votre liste de vocabulaire, vous devez rejoindre la communauté Reverso. C’est simple et rapide
Л юкуχулуሩ атθርուтօдадቲ щюμεзо цըχፏሯедичПр էвιмощаኮ
Ирωзቅпω уቸюгዧп ρЕщաτ օжРиդучиη ποгኇтрጣ աнեδаτաጬ
Т цጉքониΩпукяглеሿ ቄогакօ йеዘωቼЕጵужαዥаνաγ ω εթ
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Fouléechaque année par des dizaines de milliers de visiteurs, l’avenue des Champs-Elysées s’illumine au moment des fêtes en décembre, de même que les vitrines des grands magasins, qui sont autant de promesses d’une balade féérique au cœur de la capitale. Des souvenirs inoubliables à vivre en famille ou en amoureux au pied de l’arc de Triomphe !
Au commencement, l’apparition ». C’est le titre du film trivial nous ne voyons d’abord que le fond d’une cuvette, un peu comme ces bacs en plastique utilisés par les photographes, dans leur laboratoire, pour plonger les images latentes dans un bain d’où elles ne ressortiront qu’une fois révélées ». Pas d’image, encore l’attente. Sur le fond du bac est juste peint, épais — gros pinceau, pigment laque — un grand K rouge un peu penché. Ce pourrait être pi, la lettre grecque. Cela ressemble même à un pictogramme chinois, et pourrait évoquer, par exemple, le caractère yuanqi, ou souffle primordial », qu’utilisait Guo Ruoxu, lettré chinois du XIe siècle, pour calligraphier ce que peindre veut dire 2. Mais bientôt, à droite, dans le coin supérieur de l’écran, surgit un filet de lait. Le lait coule, délicatement, sans à-coups. Quelqu’un — l’artiste, invisible mais tout proche, on l’entendrait presque respirer dans ce grand silence — verse le lait. À mesure que le liquide blanc prend possession des lieux, se forme une nouvelle matière qui va devenir l’invasive voilure, le milieu même de l’écran. Le fond du bac disparaît peu à peu. La lettre rouge laisse une ruine erratique, un vestige, puis une simple trace, puis une lacune à peine visible en-dessous du lait et qui va disparaître, elle aussi. Au moment où ce processus s’instaure, on s’aperçoit qu’une auréole de lumière blanche a pris possession de la partie gauche de cet écran de lait. Ce n’est autre que le reflet d’une lampe de travail qui, à la fois, éclaire le lait et se rend visible par lui, à sa surface qui tremble et, donc, fait trembler tout l’espace visible. Le lait continue de couler il crée une profondeur. Avec cette profondeur, il crée un petit remous qui révélera encore, au point de chute, le rouge de la lettre noyée. Le reflet s’agite. Quelques bulles s’égarent et viennent se résorber dans le blanc. Tout s’apaise. Tout à coup, surgit une ombre fine suivie d’un doigt humain. L’artiste était donc bien là, tout proche. Voici son corps. Et le doigt, calmement, d’une volonté aussi ferme que délicate, se pose non pas sur » le lait, mais, dirai-je plutôt, dans » le lait. Il traverse la profondeur liquide, il entre. Il s’immobilise, il a touché le fond. Autour de lui se forme une auréole irrégulière, un petit tourbillon de pigment rouge. On s’aperçoit alors que le doigt lui-même était rougi de peinture une aquarelle qui ne s’accroche pas, qui extravague spontanément dans le liquide blanc qu’elle vient de rencontrer. Puis, le doigt se retire. À ce moment — moment magique, et c’est là qu’on se souvient du mot apparition » — se forme une fleur rouge à la surface de lait. Elle ne se pose ni ne s’étend. Non, elle se forme en se rétractant, en se rétrécissant légèrement, comme si elle cherchait son point de plus grande intensité possible. Elle se forme en laissant l’impression que quelque chose d’elle est aspiré dans le fond. C’est admirable et quelque peu inquiétant comme si le lait était, soudain, plus profond que prévu. Tout s’apaise à nouveau. Puis, tout recommence une fois. Le doigt revient, insiste, cherche un peu dans le fond. Alors cela fait mal, comme quand on dit mettre le doigt dans la plaie ». La flaque informe s’agrandit. Le doigt se retire enfin. Une autre fleur rouge, plus grande, aussi belle, aussi libre et parfaite, se forme dans le lait. C’est presque un paysage — pourtant si proche, si incarné — ou une lettre inconnue issue d’une simple fleur elle-même issue d’un simple contact avec le liquide blanc. Par l’ascétisme et le lyrisme de ses images, le film de Sarkis évoquera, sans doute, les natures mortes filmées de Paradjanov, notamment lorsque commence Sayat Nova les trois grenades et le couteau qui saignent » sur le linge blanc, la main rouge du poètemusicien, les tas de laine teinte qui s’écrasent sur les plateaux… Mais, du point de vue de sa composition et de son lien à l’espace de l’atelier, le dispositif de ce film, comme de la série qu’il prolonge 3, s’apparenterait plutôt à ces livres de recettes » qui ont fleuri au Moyen Âge et ont culminé dans le Manuel du Mont Athos, le Libro dell’arte de Cennino Cennini ou, plus tard, le Trattato della pittura de Léonard de Vinci. Dans ces films, le peintre — qui travaille pour l’occasion, comme les maîtres d’autrefois, avec des assistants — tient le pinceau et la caméra en même temps. Celle-ci nous met donc dans l’intimité de l’artiste, non pas la personne biographique, mais le corps vu de près dans l’exercice de ses gestes techniques. Ayant vu ces films, on pourrait presque reconnaître Sarkis dans une foule au simple regard de ses mains, de comment elles bougent. À l’instar du Manuel du Mont Athos, du Libro dell’arte ou du Trattato della pittura, ces films sont composés en une longue suite de très courts chapitres. Et comme eux ils nous tutoient — Tu procéderas comme suit 4… » — ne serait-ce que par la proximité, la familiarité qu’ils nous offrent au regard des ustensiles, bols, liquides, matériaux, supports, pinceaux et gestes du peintre. Comme eux, ils nous émerveillent et nous éduquent légèreté poétique et précision technique ensemble. Mais, d’abord, que nous enseigne ce film ? Fallait-il apprendre à tremper son doigt dans la peinture rouge, puis dans un récipient de lait ? Évidemment, l’enjeu n’est pas ici technique au sens du procédé, mais de la procédure, voire du paradigme 5. Il s’agit, comme l’indique bien le titre du film, de commencer à savoir ce que c’est que produire une apparition. Or, nous apprenons qu’une apparition, si simple soit-elle — comme cette fleur rouge qui apparaît dans la blancheur d’un lait — exige la mise en œuvre de toute une dramaturgie il faut une lettre au moins, soit un trésor symbolique, mais capable de disparaître un temps, noyé, toujours là néanmoins, dans le milieu matériel de l’apparition ; il faut un bol, pour que l’apparition s’appuie sur quelque chose, trouve son cadre et ne se disperse pas à vau-l’eau ; il faut un lait, en tout cas un véhicule et un liant » de l’apparition ; il faut un rai, c’est-à-dire une lumière qui rende tout cela visible, fût-ce pour un bref moment ; et, enfin, il faut un tact, c’est-à-dire un acte corporel capable, comme on l’a vu dans ce film, de bouleverser la surface des choses et de rendre au fond sa puissance d’affleurer sous nos yeux, fût-ce en y faisant tache. Philosophiquement, on pourrait dire qu’à toute apparition il faut sans doute un langage que l’on puisse interloquer sans l’oublier pour autant ; un fond qui s’ouvre soudain ; un milieu matériel qui s’impose alors ; une condition de visibilité pour tout cela ; et, enfin, un corps qui agit, qui se meut, qui fait l’expérience d’une telle apparition. Comme les autres de cette série au commencement,… » — dans laquelle le mot johannique verbe » n’apparaîtra pas, supplanté ici par le cri », là par la nuit » — ce petit film propose une sorte de fable technique. Technique, parce qu’elle décrit une chaîne opératoire très simple mais très précise, ce qui ne l’empêche pas d’être surprenante ; fable, parce qu’elle assume d’emblée, par sa présentation même, une valeur plus générale, d’ordre philosophique ou poétique. Comme dans le Manuel du Mont Athos ou dans le Libro dell’arte de Cennini, le jeu réciproque des matières colorantes ne va pas sans une réflexion plus fondamentale sur les puissances de la chair, c’est-à-dire sur l’incarnation 6. Comme dans le Trattato della pittura, la cuisine d’atelier ne va pas sans la conscience d’une tâche infinie » du questionnement devant le monde 7. Dans ces conditions, le lait de au commencement, l’apparition » est plus que du lait, comme le peint » est plus que de la peinture dans le film intitulé au commencement, le pain qui nage ». Dans ces films, la boîte d’aquarelles ressemble à une marquetterie d’Asie centrale ; le bol de métal ressemble à un calice byzantin ; le bol en porcelaine blanche ressemble à un objet familial tel que Paradjanov savait si bien les filmer Sarkis me parle aussi du bol de lait dans Stalker de Tarkovski, film sur lequel il a produit une série d’aquarelles ; le petit son de cloche sur quoi nombre de séquences débutent ressemble à la scansion d’un rituel japonais ; la cire en fusion qui coule, goutte à goutte, dans l’eau claire et prend forme immédiatement ressemble, quant à elle, à une technique divinatoire. Mais pourquoi ce lait est-il plus que du lait ? Il serait juste, mais insuffisant, de répondre en disant qu’il participe au grand poème de paraboles construit, à n’en pas douter, par Sarkis. D’abord, ce lait est l’occasion de montrer un geste pictural. Il se substitue — à même l’écran que nous oppose le film lui-même — au mur enduit pour la fresque, à la toile blanche de la peinture de chevalet ou à la simple feuille granuleuse de l’aquarelle. Si Pline l’Ancien a raison lorsqu’il constate que l’acte de peindre accompagne tous nos geste de vie, y compris ceux de la mort — puisque l’on décore de peinture jusqu’aux […] bûchers » funéraires qui vont eux-mêmes partir en cendres avec le cadavre immolé 8 — alors il ne faut pas s’étonner que les menus gestes du peintre condensent, à même leur technicité, tout le noeud anthropologique des rapports entre la nature et la culture, l’humanité et les choses inertes, la vie et le trépas. Le lait de cette Apparition très picturale se souvient probablement que les Anciens peignaient au lait. Non seulement ils coagulaient, caillaient ou bleuissaient » le lait pour fabriquer cette colle de fromage qui sert à préparer les fonds de panneaux d’autels — On coupe en très petits morceaux du fromage mou, on le lave avec de l’eau chaude, dans un mortier, avec un pilon, jusqu’à ce que l’eau sorte pure, à plusieurs reprises. Puis le même fromage, pressé avec la main, est mis dans de l’eau froide, jusqu’à ce qu’il se durcisse. Après cela, on le broie très menu sur une table de bois bien unie avec un autre bois ; on le met de nouveau dans le mortier, on le broie avec soin avec le pilon, en y ajoutant de l’eau et de la chaux vive, jusqu’à ce qu’il devienne épais comme de la lie. Les panneaux d’autels assemblés au moyen de cette colle adhèrent si solidement, après s’être desséchés, que la chaleur ni l’humidité ne les peut disjoindre 9 » — mais encore ils utilisaient le lait comme liant pigmentaire pittura con latte, dit-on, par exemple, dans l’Italie médiévale. Les éléments gras y servent à homogénéiser, la caséine adhère et durcit. On trouve déjà ces matériaux dans les peintures rupestres du Sahara. On utilise le lait caillé ou, par analogie de texture et de couleur, le lait de chaux chaux éteinte, pulvérisée, tamisée et délayée dans de l’eau pour la préparation des supports. On ajoute de la céruse, du plâtre, des os calcinés, des coquilles d’œufs. On utilise aussi le lait de figue, comme le recommande Cennini, ou le lait d’encaustique. On désigne par lait de montagne ou lait de roche différentes variétés de carbonates de calcium 10. Un Mémoire sur la peinture au lait fut encore consacré, à la fin du XVIIIe siècle, par un certain Cadet-de-Vaux 11. Même chose pour ce bol que l’on retrouve partout dans les films de Sarkis, que l’on retrouve aussi, en bonne place dans son atelier, comme une relique desséchée avec ses restes de cire craquelée issus de l’épisode au commencement, la coulée ». Si l’artiste joue lui-même, figuralement — mots et images réunis — sur le pain noyé dans l’eau d’aquarelle, atteint par la couleur, et le peint de tout tableau, alors qu’on accepte de se souvenir que le bol signifie, dans le vocabulaire traditionnel des ateliers, deux choses différentes mais qui, bien sûr, font système. Le bol est, chacun le sait, un récipient de porcelaine utilisé pour certaines préparations à l’eau, les délayages en particulier 12 ». L’argot français dit bol pour désigner le cul en avoir ras le bol », ne pas se casser le bol » et, surtout, le destin favorable, la chance avoir du bol », manquer de bol ». Cennino Cennini fait aux bols scodelle ou scodelline une place importante dans l’espace de l’atelier c’est là que s’agitent trivialement les pinceaux avant que la noble surface du tableau ne soit — sujets religieux obligent — touchée par la grâce 13. Mais le bol, pour un peintre, c’est avant tout — et je vois Sarkis sourire en coin — le bol d’Arménie. C’est une terre argileuse de couleur blanche ou rouge, voire ocre, importée d’Orient depuis l’Antiquité. Ingrédient capital, puisqu’il sert de constituant à la couche préparatoire des fonds d’icônes et de tous les tableaux médiévaux destinés à recevoir la feuille d’or. Cennini l’appelle bolio ou bolo armenico 14. On l’utilisa même, par la suite, comme couche préparatoire pour les tableaux à la détrempe ou à l’huile, à cause de sa couleur rougeâtre délicate et mystérieuse, flatteuse au passage des couleurs mais qui, malheureusement, ternissait celles-ci au fil des années », selon un processus nommé pénétration du bol, c’est-à-dire la remontée de la couleur du fond dans la texture des surfaces 15. Lorsqu’il est blanc, le bol d’Arménie se présente sous la forme d’une poudre très douce au toucher, presque onctueuse. Pline l’Ancien, qui utilise une curieuse périphrase — l’Arménie envoie la substance qui porte son nom » — accorde à cette terre de kaolin la vertu de favoriser la croissance du système pileux, surtout les cils 16 ». Sous sa forme de terre rouge, on l’utilise plutôt contre un flux menstruel excessif chez la femme, de même que contre les poisons et la morsure des serpents 17 ». Jehan le Bègue, vers 1430, donnera une définition de ce qu’il appelle bularminium — d’autres disent bolum armenicum ou, à la grecque, bolos armeniacos — en parlant d’une couleur rouge capable de virer au noir color rubeus nigrescens à l’image du sang de dragon » ut sanguis drachonis 18. On commence à comprendre, devant cette richesse inépuisable des métaphores organiques, elles-mêmes soutenues par une pensée de la métamorphose, que les menus actes commis dans un recoin d’atelier — verser du lait, appuyer son doigt, faire surgir une fleur de sang — supposent une véritable sagesse des choses, du corps et de la matière vivante. Leur savoir ou leur folie, ou leur docte ignorance, cela dépend. Les peintres d’autrefois ne faisaient-ils pas partie de la corporation des apothicaires, pharmaciens et médecins 19 ? Tant il est vrai que leur compétence construisait le lien — efficace, matériel, symbolique — entre certaines substances, terres, plantes, humeurs, résidus, sucs, sécrétions, décoctions, mélanges, etc., et le corps humain inquiet de sa vie, c’est-à-dire inquiet de sa mort. Sarkis, on le sait, a revendiqué l’ art-médecine » de Joseph Beuys 20. Ce qui apparaît dans au commencement, l’apparition » est à la fois symptôme et symbole, document de souffrance et image de son apaisement. Un pharmakon, pour tout dire 21. Les mots semblent très pauvres dès qu’il s’agit de décrire — ne serait-ce que décrire, mais précisément — un objet. Que dire, alors, de notre capacité à raconter une matière, un milieu matériel, un mouvement dans ce milieu, une multiplication de ces mouvements, le processus complexe de leurs métamorphoses ? Comment regarder du lait qui coule et faire de ce regard un drame, c’est-à-dire une action et une écriture tout à la fois ? En réalité, notre sensation d’impuissance n’est légitime que jusqu’à un certain point. Car le langage lui-même forme matériau. Les lettres sont séparées dans un mot, les mots isolables dans une phrase et, pourtant, il ne tient qu’à l’écriture de créer, avec cela, un mouvement fluide. Il y a des poèmes onctueux comme du lait ou légers comme de la cendre. Paul Valéry écrivait Ô mon poème ! Moi ! Chair tremblante, […] lait ! des sons s’étirent, un éveil, un grandissement de syllabes — teintures de voyelles frêles, niant les silences, croissance de consonnes, toutes les mêmes qui deviennent de liquides et sifflantes, labiales et liquides davantage. […] Le feu se déclare enfin, de toutes les présences des émotions diverses il pointe et flambe […], hurlant sur les cendres […], d’accord avec l’aperception par l’être souffrant des intimités originelles. Ce chant disparaît sans finir 22 ». Il faut, pour tout dire, que les images travaillent le langage au corps. C’est ce qui nous arrive à tous, poètes ou non, au creux de chaque nuit, lorsque nous rêvons figurabilité. Or, le figurable est ce qui, dans le langage même, renonce à découper clairement ». Ne pas couper est une de mes passions », affirme Sarkis. Dans mes films, il n’y a pas de coupure ou d’obstacle qui brise la continuité 23 », qui est continuité de temps autant que de matériau. Voilà pourquoi, dans ces films, un seul matériau, fluide et indécoupable par excellence — l’eau d’aquarelle — est capable de métamorphoser tout ce qu’il touche, transformant dans une même coulée — une même durée — l’ombre en couleur liquide et la couleur liquide en flammes par exemple dans au commencement, le rouge et le vert » et au commencement, il brûle ». C’est à peu près la même chose avec le lait. Parce qu’il porte en lui la mémoire d’une expérience fondamentale d’incorporation, le lait convoque les images et, donc, interloque, fait bifurquer, modifie, refonde à chaque fois le langage. Artémidore de Daldis veut-il dire ce que veulent dire les rêves de lait ? Son langage ne pourra que s’égarer, s’étendre comme flaque, extravaguer, se perdre, n’affirmer que la différence Les rêves concernant les vases ont des accomplissements différents. Par exemple du lait dans un pot au lait est avantageux, dans une cuvette symbole de dommage 24 ». Donc le lait n’est ni bon ni méchant, ni chance ni malchance, ni ceci ni cela. Il sera ce qu’en feront nos images, nos usages d’images. Peut-être parce qu’il avait une idée somme toute assez triviale du langage, Gaston Bachelard n’est pas allé dans les images aussi loin qu’il le pensait. La métaphore, chez lui, passe toujours au-devant des métamorphoses. Alors, comme il l’écrit, les métaphores [lactées] [n’]illustrent [qu’]un amour inoubliable », l’amour maternel 25. Quadruple erreur le lait est bien plus qu’une métaphore ; la métaphore fait bien plus qu’illustrer ; l’image sait ne pas oublier l’envers de la beauté ou de l’amour, haine, mort ou destruction ; et rien n’est plus oubliable — malheureusement ou pas, selon les cas — que l’amour maternel, l’amour au commencement ». Dire toute eau est un lait », ou bien l’eau réelle [c’est] le lait maternel », placer une majuscule jungienne à la mère inamovible, la Mère 26 », c’est généraliser à l’excès, substantialiser la matière autant que l’imago au sens psychanalytique, jungien justement, de ce terme. Bachelard énonce pourtant, dans les mêmes pages, de très précieuses hypothèses sur les rapports entre imagination et matière, notamment lorsqu’il écrit que les images n’attendent pas toutes prêtes au creux de l’imagination, qu’au contraire elles ne se dégagent qu’à partir d’une profondeur plus prochaine, plus enveloppante, plus matérielle 27 ». Ou bien lorsqu’il affirme — à propos du lait comme de l’eau — que les images les plus puissantes ont plus de matière que de forme », qu’en elles c’est la matière qui commande la forme » par exemple, le sein d’une femme n’est pas un bol tout formé avec du lait dedans, au contraire le sein est arrondi parce qu’il est gonflé de lait 28 ». Il lui suffit alors de citer Michelet 29. Mais pourquoi Michelet était-il allé plus loin, plus vrai que Bachelard dans sa façon d’écrire le lait ? Justement parce qu’il écrivait plus radicalement, ne craignant jamais, dans sa quête de vérité — vérité des images, vérité anthropologique — d’interloquer le langage en vue d’une précision supérieure, de s’égarer dans les mots pour de meilleurs montages, d’inventer une matière verbale, de jouer avec les différences. Michelet ne dit pas seulement lait premier », lait heureux » ou lait prodigieux », comme Bachelard 30. Il dit aussi élément visqueux, blanchâtre » pour remarquer que cette chose éventuellement dégoûtante — pensons à la peau du lait, par exemple — est la vie » même, la vie à même sa substance organique » ou animalisable 31 ». Il regarde de très près, et ce qu’il voit n’est pas pureté de lait idéal mais remous, bulles, amalgames, pullulements, altérations. Il sait que le lien fondamental est un lien d’impureté. Il assigne la pensée à soutenir cette impureté. Il dit à raison, contre toute la philosophie d’école, que la vérité n’est jamais pure. Et puis il se risque à un formidable montage laitregard. Il laisse flotter son regard sur un tableau de lactation aperçu dans les galeries du Louvre — c’est La Vierge au coussin vert d’Andrea Solario — et invente une déduction dont, bien plus tard, Jacques Lacan pourra éclairer les tenants et les aboutissants à travers sa notion métapsychologique d’objet. Parce que l’enfant boit la mère, la mère voit l’enfant et, plus encore, établit le lien du regard, si fortement que dès que l’enfant voit la lumière [il] se voit dans l’œil maternel 32 ». Grâce au lait, le contact est regard, et réciproquement. Est-ce jouissance ? Bien sûr. Est-ce plaisir ? Pas seulement. Michelet compose une prosopopée pour ce tableau de maternité où la Vierge dira Bois, mon enfant ! bois, c’est ma vie ! […] Jouis, bois… C’est ma douleur. […] Bois, c’est mon plaisir 33 ». Ainsi va le lait dans l’image inconsciente du corps. Le regard du lait appelle un contact qui désire l’incorporation. Beaucoup d’œuvres d’art cherchent donc, sans le dire, à imiter la puissance du lait. Le haïku cinématographique de Sarkis organise délicatement ce moment de conversion il a lieu, en particulier, lorsque l’ombre du doigt sur le lac blanc — phénomène visuel d’intangibilité presque atmosphérique, diaphane — se résorbe tout à coup et fait place au contact du doigt avec la surface du lait. C’est une catastrophe en miniature le statu quo est brisé, la blanche beauté se voit soudain percée, saignée, souillée. Ombre sur blancheur — milieu intact — cela faisait encore rêver de transcendance. Mais le doigt qui s’enfonce bouleverse cet état de choses il apporte une trivialité presque choquante, rend tangible la profondeur du lait et, donc, produit quelque chose comme un puits d’immanence d’où l’on ne pourra plus vraiment s’échapper. Mettre le doigt dans la plaie, ai-je dit. On pense au geste de saint Thomas l’Apôtre quand il enfonçait son doigt dans la plaie du Christ, ayant dit Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets pas ma main dans son côté, je ne croirai pas ». Et le Christ, lui maintenant le doigt dans la plaie, de répondre Parce que tu me vois, tu crois 34 ». Car, pour lui, voir et enfoncer son doigt dedans, c’était la même chose. Donc, Thomas aurait pu dire Je ne crois qu’à ce que je touche en profondeur ». Même ici, dans le lait, mettre le doigt, n’est-ce pas, littéralement, créer une plaie ? On pensera donc, aussi, à un acte de défloration, cet acte qui porte atteinte à surface, à membrane, y produisant une féconde fleur de sang, faisant d’une vierge une femme que nos religions auront voulu qualifier d’ impure », péché originel oblige. au commencement, l’apparition » serait donc, aussi, le commencement d’une impureté. Et de l’attrait qui va avec 35. Dans cette perspective, le lait — émulsion opaque toujours au bord de se déshomogénéiser — sera bien tout ce qu’on veut, sauf pur 36 ». Miraculeux, certes, mais toujours près de tourner, de cailler, de bleuir », de fermenter, de grumeler. C’est une substance sexuelle, puisqu’elle concerne directement la reproduction l’exception mariale ayant fait couler beaucoup d’encre, au Moyen Âge et à la Renaissance, sur le lait des vierges 37 ». Sa blancheur même n’est pure » que pour l’apparence si l’on en croit une tradition séculaire qui fait du lait un résidu, une métamorphose par coction — c’est-à-dire par l’action de la chaleur sur les matière organiques, sorte de lente digestion ou ébullition — du sang menstruel. Le lait, écrivait Aristote, possède la même nature que la sécrétion d’où naît chaque animal » ; non seulement la nature du lait est la même que celle des menstrues », mais encore le lait peut être défini, strictement, comme du sang qui [par l’action du sperme] a subi une coction parfaite », ce qui, aux yeux des anciens physiologistes, était prouvé par le simple fait que durant l’allaitement les règles n’ont pas lieu 38 ». Lorsque, vers 1473, Léonard de Vinci composera son célèbre dessin en coupe du coït humain, on pourra voir un petit vaisseau partir de l’utérus et remonter directement vers le sein de la femme 39. Substance sexuelle, le lait contient dans sa formation même et le sang féminin et le sperme masculin qui, justement, lui donne forme en déclenchant tout le processus d’embryogenèse. Non seulement l’allaitement masculin est un fantasme récurrent dans nombre de rites et de croyances en Europe comme au Moyen Orient 40, mais encore la mainmise du masculin sur le prodige des substances féminines va jusqu’à permettre des dictons de ce genre Le lait vient de l’homme », en sorte que, dans de nombreuses sociétés, c’est le mari qui gère à sa guise l’allaitement des enfants 41. Dans la cosmologie de l’Inde ancienne, le lait n’est pas autre chose que le sperme d’Agni », si bien que tout laitage recueille les prestiges de ce qui a été cuit dans les bonnes règles de la cuisine sacrificielle 42. Substance sexuelle cela veut dire, d’abord, substance symboliquement structurante. Le lait produit du langage, de l’échange, du social. Il y a des pactes de lait », des alliances par collactation 43 ». En Inde, en Asie centrale, en Afrique, l’institution de la parenté de lait induit des comportements spécifiques — des interdits matrimoniaux, en particulier — où les ethnologues voient une façon, pour le lien social, de consolider son unité 44. À l’époque où les icônes mariales envahissent, depuis Byzance, tout l’Occident chrétien, Thomas d’Aquin compose à l’usage des novices — et pour fonder l’unité familiale » de l’ordre dominicain — sa Summa theologica qu’il compare, d’entrée de jeu, à un lait nourricier en prenant appui sur l’expression paulinienne Comme à des petits enfants dans le Christ, c’est du lait que je vous ai donné à boire 45 ». Plus tard, à l’époque où Filippo Lippi et Sandro Botticelli inventent une façon de rendre toute figure onctueuse en la drapant dans le lait subtil du glacis pictural, la gestion de l’allaitement par nourrice et la parenté de lait » conditionneront certains aspects importants de la vie sociale florentine 46. Mais toute substance sexuelle est aussi, imaginairement, déstructurante elle accepte de se dissiper en figures qui épousent la loi de l’inconscient, son insensibilité à la contradiction, sa capacité de déplacement, de symptôme, d’anachronisme, de dissemblance 47. Alors, le lait devient invasif, il contamine, atteint, modifie les représentations de la réalité. Pline l’Ancien croit, par exemple, que le lait s’écoule par toute la mamelle et même par le creux de l’aisselle 48 ». Il rapporte l’opinion selon laquelle le lait passe pour communiquer une part de sa blancheur à la peau des femmes ; aussi Poppée, femme de Domitius Néron, emmenait partout à sa suite cinq cents ânesses laitières et se plongeait tout entière dans un bain de lait, croyant qu’il assouplissait aussi la peau 49 ». Ambroise Paré continuera, au XVIe siècle, de soutenir que du lait sort de la matrice des jeunes accouchées 50. Il faut, de toute substance sexuelle — donc imaginairement surinvestie — s’attendre à tout. Les images sont là pour donner forme aux attentes et aux peurs les plus contradictoires. On hypostasiera, d’un côté, les qualités nourricières du lait en qualités curatives le lait animal — et surtout, bien sûr, le lait de femme — fut réputé, autrefois, pour soigner presque tout, la mélancolie, l’épilepsie, l’empoisonnement, les maux de tête, les abcès ; il était censé effacer les ecchymoses », réguler la dépravation de l’estomac » ; il est encore excellent, ajoutait Pline, de faire couler du lait sur les yeux injectés de sang », le résultat étant plus efficace [avec le lait] d’une femme qui a accouché d’un garçon 51 ». Vitam sugendo protraxi — en tétant j’ai prolongé ma vie » — est un adage qui se lit au frontispice du traité de Giovanni Michele Gallo, Dissertazione del vero, e sicuro metodo dell’uso del latte, publié en 1753 à Florence 52. D’où le catalogue épuisant des rituels consacrant le lait bénéfique. Dans la fête d’Isis décrite par Apulée, l’un des prêtres portait un petit vase d’or arrondi en forme de mamelle, avec lequel il faisait des libations de lait 53 ». Dionysos était, en Grèce, crédité du pouvoir de créer des liquides — lait, eau, vin, miel — à partir d’une simple branche thyrsos ou en frappant la terre avec ses doigts 54. On verse du lait sur les os des morts ou sur les corps malades 55. On tire des présages du lait qui bout, selon sa façon de déborder 56. Dans l’Orient prébiblique, on parle de téter le ciel » et on invente des allaitements rituels 57. Dans l’Inde ancienne, les rites du lait sont aussi méticuleux que cosmologiquement fondés 58. En Asie centrale comme, plus tard, en Turquie musulmane, on protège les demeures avec des effigies de mamelles, on consacre les animaux blancs — c’est-à-dire sacrés — avec du lait, on offre du lait aux quatre points cardinaux, on appelle le paradis Lac de lait et la première femme Mère-lac-de-lait 59. En Orient byzantin comme en Occident latin abondent les cultes de Maria lactans ou de la Vierge de lait, de saint Mamant — appelé Mama à Constantinople, Chypre et en Grèce — les grottes d’ eaux saturées » où le calcaire des stalagmites est sucé comme un sein miraculeux 60. Mais, comme tout pharmakon — celui-ci étant, de plus, concocté dans les profondeurs mystérieuses de l’organisme féminin — le lait peut subitement tourner, c’est-à-dire virer au pire. Alors le remède devient poison, et le regard maternel, celui qu’admirait tant Michelet devant le tableau d’Andrea Solario, devient mauvais œil. Une nourrice donne le sein à votre fils ? Méfiez-vous car, si elle tombe enceinte, son lait se coagulant comme une sorte de fromage », elle risque d’empoisonner l’enfant 61. Tout ce que le lait nous donne, il peut nous le reprendre. Tout ce qui fait de lui une substance sacrée sacer peut devenir maudit, séparé, intouchable sacer, encore 62. Le lait est, dans la Bible, un festin érotique que célèbre le Cantique des cantiques ; mais ce festin va de pair avec la prohibition alimentaire de cette horreur insupportable qui consisterait à cuire un enfant — je veux dire un agneau ou un chevreau — dans le lait de sa mère 63. Notre rapport au lait sera donc hérissé de tabous. Ici, on interdira aux femmes ayant leurs règles de toucher le lait ; là, il faudra protéger le lait maternel des agissement de sorcières, car c’est par lui qu’elles commencent souvent de nous porter le mal, à travers ce qu’on nomme si souvent, dans les procès de sorcellerie, le maleficium lactis ; on finira par penser, au XVIIIe siècle, que la diète blanche plonge l’amateur excessif de lait dans une mélancolie très sombre, très noire 64 ». On se méfiera particulièrement, au Moyen Âge et à la Renaissance, du lait sozzo, c’est-à-dire grossier et quelque peu vénéneux » dont les nourrices enceintes menacent, comme je l’ai dit, les enfants en bas âge 65. Léonard de Vinci écrira un jour cette terrible prophétie Le lait sera retité aux petits enfants » il latte sia tolto ai piccoli figlioli, précisant ironiquement que cela arrive déjà tous les jours puisqu’on retire aux chevreaux leur lait nourricier pour en faire ce fromage dont, cruellement, sans y penser, nous nous délectons 66. Freud met cette capacité d’inversion — du pur à l’impur ou du bienfaisant au malfaisant — en rapport direct avec un processus de formation de symptôme », la Symptombildung Ce qui a été autrefois pour l’individu une satisfaction ne peut justement aujourd’hui que susciter sa résistance ou sa répulsion. […] Le même enfant qui a tété avec avidité le lait du sein de sa mère a coutume de manifester, quelques années plus tard, à l’encontre de la consommation de lait une forte aversion [qui] s’accroît jusqu’à la répulsion, si le lait ou la boisson qui en contient est recouvert d’une petite peau » évoquant le sein lui-même 67. Lait, sang et sperme ne font pas seulement système dans la physiologie traditionnelle et dans les fantasmes dont elle se soutient ils déterminent, par leurs relations, tout un champ de la souillure dont Mary Douglas a précisé, de plus, qu’il supposait une image du corps conçu comme vase » ou bol » des mélanges et des altérations funestes 68. Comment oublier, enfin, que le roman de l’inquiétude sexuelle par excellence, l’Histoire de l’œil de Georges Bataille, commence par une assiette de lait destinée à recevoir la chair féminine rose et noire », et se termine sur un récit d’obscénité, de noyade et de mère morte 69 ? La gestuelle de Sarkis est à l’image du matériau qu’elle investit douce, mais ambivalente. Respectueuse et mémorative, au bord d’un rituel sans cesse réinventé c’est le côté Andréi Roublev. Mais, aussi, subtilement violente et profanatrice, sans cesse attentatoire c’est le côté iconoclaste. Venu d’ailleurs, je porte ma culture sur mon dos », affirme Sarkis 70. Façon de désigner une mémoire, de dire que toute pensée porte son arrière-pensée dans le passé, toute forme son arrière-fond dans l’histoire. Mais façon, aussi, d’affirmer qu’on marche dans l’autre sens, et que c’est sur son dos, non devant soi ce qui serait marcher dans l’élément de la nostalgie, que l’on doit mettre sa mémoire en jeu. La délicatesse mémorative, l’attention intense portée à chaque geste, le côté presque liturgique des mises en scène de Sarkis, tout cela me semble l’écho d’une question récemment formulée par Janine Altounian lorsqu’elle se demande de quoi témoignent les mains des survivants » mains des défuntes mères et gestes de l’artisanat, mains à l’ouvrage et gestes de piété filiale comme dans le récit bouleversant, que rapporte Janine Altounian, où toute la dignité du jeune Arménien pendant le génocide de 1915 se concentre un moment sur un petit flacon d’huile de rose » qui permettra, au moins, d’acheter à un soldat le droit d’ensevelir le père 71. L’atelier de l’artiste recueille sans doute les vestiges de toute une mémoire familiale et culturelle. Mais, en même temps qu’il les recueille, il les déplace, et radicalement. Il les tourne et les retourne, sens dessus dessous, ou bien se les met dans le dos. Sarkis demeure un immigré par excellence. Cela veut dire, en premier lieu, qu’il invente à partir d’une perte que Michel de Certeau analysa fort bien en disant qu’elle concerne d’abord la nécessité de poursuivre une histoire hors du territoire, du langage et du système d’échanges qui la soutenaient jusque-là. Les pratiques […] se développent à partir de cette perte. C’est en fonction de cette distance que se forme une représentation de tout ce qui vient à manquer la tradition se mue en régions imaginaires de la mémoire ; les postulats implicites du vécu apparaissent avec une lucidité étrange qui rejoint souvent, par bien des traits, la perspicacité étrangère de l’ethnologue. Les lieux perdus se transforment en espaces de fiction offerts au deuil et au recueillement d’un passé 72 ». Mais, phénomène plus notable parce que plus déterminant, l’adaptation à un autre site social provoque aussi la mise en morceaux des références anciennes et, parmi les débris qui en restent attachés aux voyageurs, certains se mettent à jouer un rôle intense et muet. Ce sont des fragments de rites, de protocoles de politesse, de pratiques vestimentaires ou culinaires, de conduites de don ou d’honneur. Ce sont des odeurs, des citations de couleurs, des éclats de sons, des tonalités… Ces reliques d’un corps social perdu, détachées de l’ensemble dont elles faisaient partie, acquièrent de ce fait une force plus grande mais sans être intégrées à un tout, comme isolées, inertes, plantées dans un autre corps, à la manière des “petits bouts de vérité” que Freud repérait précisément dans les “déplacements” d’une tradition. Elles n’ont plus de langage qui les symbolise ou les réunisse. Elles ne forment plus une histoire individuelle qui naîtrait de la dissolution d’une mémoire collective. Elles sont là comme endormies. Leur sommeil pourtant n’est qu’apparent. Si on y touche, d’imprévisibles violences se produisent. […] Ce sont des “signifiants”, mais on ne sait plus de quoi. […] Par eux se garde, têtue, morcelée, muette, échappant aux mainmises, une altérité ethnique. […] Avec ces reliques apparemment triviales, il y a moins de jeu 73… » Sarkis ne fait mentir que cette toute dernière phrase. Car, précisément, il crée du jeu à partir de ces reliques », un jeu de formes et de significations capables de désaliéner l’artiste d’un passé qu’il n’oublie ni ne regrette. À quoi donc joue Sarkis ? Peut-être à déplacer pour la beauté du geste des choses que l’histoire — la dure, la politique, la massacreuse — a voulu déplacer pour la souffrance des êtres. Le jour où il m’offre son catalogue intitulé La Fin des siècles, le début des siècles, Sarkis pose le doigt, comme il aime faire, sur un bout de texte en me disant que s’il y a une chose à bien retenir de cette ancienne exposition, c’est bien celle-là. Il s’agit d’une citation d’Adorno, et elle dit Aucun artiste n’est capable par-lui-même d’abolir la contradiction entre l’art déchaîné et la société enchaînée ; tout ce qu’il peut faire, c’est contredire la société enchaînée par l’art déchaîné, et là encore il faut presque qu’il désespère 74 ». Mais Sarkis transforme ce désespoir en malice, un peu comme un enfant qui déplacerait toutes les paires de chaussures d’un jury d’adultes qui, de toutes façon, l’auraient condamné. Il nous montre un ici en nous donnant à entendre un là-bas par exemple lorsqu’il enregistre, pour ses films d’atelier, l’ambiance sonore, voire le silence de lieux aussi éloignés de son bol de lait que le Taj Mahal ou Sainte-Sophie de Constantinople ; par exemple lorsqu’il spécule sur le décalage entre la lumière de l’éclair et le bruit du tonnerre 75. Bref, Sarkis détourne les contradictions et les pervertit ce qui ne veut pas dire, dans son cas, qu’il les rende perverses. Il dramatise les contradictions et les intervalles, mais en les rendant suaves. Telle est sa malice créer de l’altérité, inventer un montage, produire une différence, mais avec tact et délicatesse, c’est-à-dire avec ce sens si particulier du passage où, indistinctement, nous découvrons que nous avons franchi un seuil Tout à coup, tu te demandes où suis-je ? Tu n’as pas su à quel moment s’est effectué le passage. Dans Stalker de Tarkovski, ce n’est pas le passage du noir et blanc à la couleur qui est la zone, c’est qu’à un moment donné on est dans la zone sans le savoir. Dans Shock Corridor de Samuel Fuller, c’est le passage de l’état normal à la folie. Le spectateur sent que le personnage est en train de glisser, et tu glisses toi-même. Tu ne sais plus s’il s’agit de la réalité ou de l’image mentale du personnage. Ces passages sont des prises de conscience. J’aime beaucoup Stromboli de Rossellini, à cet égard. Quelle est l’expérience sensible grâce à laquelle une prise de conscience a lieu 76 ? » Voilà pourquoi Sarkis, homme déplacé par la force des choses, sait si bien déplacer les choses sans, apparemment, forcer quoi que ce soit. Voilà pourquoi nous passons si aisément, dans son œuvre, de l’icône byzantine au fétiche africain, du fétiche aux cantates de Bach, des cantates aux tapis d’Orient, de l’Orient à Webern, de Webern aux tutus de tulle, des tutus à Beuys et de Beuys à Grünewald. Ou bien de la bande-son à l’aquarelle, de l’aquarelle au métal, du métal au feu, du feu au tube de néon, du tube de néon à l’empreinte de doigts, du doigt au vitrail, du vitrail au moniteur vidéo, e così via. Dans presque tous les films de la série au commencement,… » le personnage principal est, tout simplement, la main de l’artiste. Main en acte, main active doigts qui s’approchent, doigts qui colorent en touchant, doigts qui perforent. Mais il y a tout aussi bien la main passive ou, plus exactement, pathique c’est-à-dire la main qui reçoit, la main atteinte. Dans ce cas, le plus souvent, c’est la paume de l’artiste, le creux de sa main, qui seront mis en scène, devenant pour tout dire la scène du film, au sens de son lieu comme au sens de son drame. au commencement, la coulée » nous montre, par exemple, de la cire blanche qui s’écoule d’une bougie allumée pour former, dans le creux de la main, une sorte de stigmate qui brûle ou de pansement qui fait tampon. La nuit » nous montre la main saignant — ou noyée dans — l’encre noire. Dans le signe du peintre », c’est une écriture qui devient signe de sang. Dans la chambre », le stigmate rouge devient flamme. Il verse la couleur » ou la main rouge » explorent encore le même genre de processus, tandis que la date » nous montre la main active prolongée de son pinceau, et qui crée un stigmate de peinture dans le tracé même de ce qu’on nomme, au creux nos mains, les lignes de vie. Il suffit, d’ailleurs, de regarder le creux de sa propre main pour se voir plongé dans cette sorte de vertige notre main se creuse, en effet, de différentes façons. Elle se creuse pour se faire creuset parce que, sans même y penser, nous ne cessons avec nos mains de mendier quelque chose. Toujours la main désire recevoir ou saisir. Elle s’incurve dans l’eau de la rivière pour se faire bol, y approcher notre bouche, étancher notre soif. Mais elle se creuse d’une autre façon on s’aperçoit, en fait, qu’elle est déjà creusée, c’est-à-dire labourée, minée, crevassée par le temps, par tout ce qui dans notre corps ne cesse pas de passer ». Bref, la main ne se creuse que pour recevoir un don-poison quelque chose en plus qui nous enrichira, fût-ce d’un peu d’eau ou de lait, quelque chose en moins qui nous rendra un peu plus misérables devant le temps. Quelque chose qui comble et quelque chose qui, au contraire, blesse, ouvre et nous voue à une irrémédiable altération. Nombreuses sont les œuvres de Sarkis, me semble-t-il, à être conçues comme des mains ouvertes, tendues, creusées ou perforées. Surfaces où se plantent des couteaux, comme Ankara’dan bugün’e », exposée en 1993 à Ankara 77, planchers où sont percées des ouvertures formant l’image inversée d’un ciel étoilé, comme dans l’installation de 1997 au musée de Nantes, intitulée au commencement, le son de la lumière à l’arrivée 78 », etc. On comprend mieux, à présent, la complexité à l’œuvre dans ces polarisations sans fin où s’intriquent le lait et le sang, le creuset et le creusé, la main qui agit et la main qui subit, le rituel et la profanation, le don de nourriture et la blessure stigmatisante. Nous sommes, désormais, au-delà de tout éloge, esthétique ou métaphysique, selon lequel la main fait l’esprit » autant que l’esprit fait la main, […] le geste qui crée exerç[ant] une action continue sur la vie intérieure 79 ». Cela est vrai, sans doute. Mais nous assistons, de plus, à l’emprise d’un phénomène plus impersonnel et plus déchirant à la fois, qui ne présente les choses leur offre une paume ouverte, un creuset, un cadre, un écrin pour l’admiration que pour mieux les ouvrir leur impose creusements ou stigmates de l’altération. Sarkis revendique presque de travailler sous le regard des icônes 80 ». Mais l’icône n’est pas une jolie petite chose rouge et brillante que l’on met sur sa table de nuit c’est une image qui désire aller au-delà de toutes les autres images, c’est le lieu où s’inversent les perspectives 81, c’est un champ de bataille imaginaire, symbolique et bien réel, qui a la chair et le verbe pour enjeux, comme le raconte superbement l’Andréi Roublev de Tarkovski, entre promesses de contemplations sublimes et scènes de destructions sauvages. Tout geste intense dessine le motif de sa contre-effectuation. La main active, on l’a vu le doigt qui vient toucher, s’enfonce, persiste suppose la main pathique la paume qui s’ouvre, la main qui se creuse et qui attend. Or, les gestes de Sarkis, par leur délicatesse et leur nature mémorative, sont très souvent des gestes d’onction ce sont des gestes qui, pour parler étymologiquement, parfument » tout ce qu’ils touchent unctus, en latin, avait déjà pris, au-delà du baume parfumé, la signification plus familière du beau, du suave, par opposition à la sécheresse de siccus. L’onction est un geste tout à la fois pictural et rituel pictural parce qu’il s’agit, en général, de passer un liquide coloré sur quelque chose ; rituel parce que cela ressemble à un baptême, à un consécration. Lorsque Fra Angelico voulut projeter à distance toute une pluie de pigment blanc sur le mur déjà rougi du corridor de San Marco, il procédait à un geste d’onction, du moins à son imitatio technique et gestuelle. Il recréait même, à sa façon, la paroi — le creuset minéral — de cette Grotte de la Nativité, à Bethléem, où les pèlerins d’alors allaient gratter des taches de chaux qu’ils prenaient pour les reliques du lait de la Vierge, la grotte passant pour avoir été directement ointe » par la généreuse poitrine de Maria lactans 82. La Vierge ne s’est donc pas contentée de nourrir son petit dieu elle a oint de son lait l’humanité entière. Son culte considérable prolonge, comme souvent, des survivances païennes — celles de la déesse Isis, en l’occurrence 83 — et ce n’est pas un hasard si sa figure s’est avant tout développée dans l’Orient chrétien, au Liban, en Syrie, pour devenir le grand culte byzantin de la Galaktotrophousa transmis en Occident et se développant, à partir du XIIIe siècle, sous le nom de Maria lactans 84. Alors, la valeur nourricière du lait s’hypostasia en valeur salvatrice et rédemptrice, comme si le lait de Marie était venu sauver l’humanité pécheresse des premières menstrues d’Ève 85. Denys — le Pseudo-Aréopagite — grand théologien mystique, a construit sur cette base l’image fascinante d’une vérité de lait l’Écriture sainte, dit-il, fait couler sagesse et vérité comme un saint breuvage » versé dans un cratère mystique 86 ». Pour être plus précis, il devra souligner que la sagesse, comme la nourriture, est de deux sortes L’une est solide et stable, l’autre liquide et fluide » ; mais les deux se préparent dans le même bol qui, parce qu’il est circulaire et largement ouvert, doit symboliser cette Providence qui ne commence ni ne finit, qui tout ensemble se déploie sur toutes choses et les enveloppe toutes 87 ». La nourriture solide, c’est celle de la transcendante identité […] ne subissant d’aucune manière aucune modification, ne sortant jamais de soi ni ne quittant sa propre demeure et son siège immobile, […] pouvoir intellectif permanent » que seul appréhende un intellect stable, puissant, unique et indivisible 88 ». La nourriture fluide, quant à elle, symbolise ce flot surabondant qui a soin de s’étendre processivement à tous les êtres, qui, en outre, à travers les objets variés, multiples et divisibles, conduit généreusement ceux qu’il nourrit, selon leurs aptitudes propres, jusqu’à la connaissance simple et constante de Dieu. C’est pourquoi les paroles intelligibles de Dieu sont comparées à la rosée, à l’eau, au lait, au vin et au miel, parce qu’elles ont, comme l’eau, le pouvoir de faire naître la vie ; comme le lait, celui de faire croître les vivants ; comme le vin, celui de les ranimer ; comme le miel, celui tout à la fois de les guérir et de les conserver 89 ». Le lait de la vérité est donc, aux yeux du Pseudo-Denys, celui qui permet le passage, la procession » comme il dit, d’un ordre à l’autre, l’immuable dans le mouvement, l’intelligible dans le sensible, etc. Le lait symbolise alors ce qui rend le mouvement parfait, ce qui fait croître les corps en vue de leur gloire future. Voilà pourquoi les grands mystiques aiment tant le lait saint Bernard reçoit un jet de lait qui lui vient directement du sein de la Vierge, avant que le Christ en croix ne le régale d’un grand jet de sang 90 ; sainte Claire d’Assise s’imagine en train de sucer les mamelles » de saint François, son maître 91 ; sainte Catherine de Sienne porte sa bouche contre la plaie du Christ en affirmant qu’elle tire le lait de sa chair [en tant qu’]âme qui est parvenue à ce dernier état [et] se repose contre le sein de sa divine charité, serrant entre ses lèvres le saint désir de la chair du Christ crucifié 92 ». L’âme dévote en général se sentira téter le sein de dame Caritas 93. Or, dans tous ces exemples, le lait appelle le sang des stigmates pour jouer son rôle anagogique et faire fonctionner une sorte de conversion généralisée aller au plus bas pour toucher au plus haut, s’humilier trop humainement pour une future gloire divine, assumer la plaie pour atteindre le ciel, etc 94. Dans presque toutes les crucifixions médiévales, la plaie du Christ, sur sa poitrine frappée par la lance de Longin, laisse échapper un double jet de blanc et de rouge le rouge représente le sang, bien sûr, et le blanc représente l’eau référence tropologique au jet d’eau qui, dans l’Ancien Testament, surgit de la pierre frappée par le bâton de Moïse ; mais les peintres, comme les mosaïstes, ont préféré le contraste plus tranchant du rouge et d’un blanc opaque ; il était facile, dès lors, de voir du lait sortir du sein christique, et d’en tirer toutes les conséquences possibles, figurales et mystiques 95. Sarkis a décidé de placer au commencement, l’apparition » en face d’une œuvre qui, depuis toujours, l’occupe et l’obsède c’est le grand retable d’Issenheim, avec sa Crucifixion hérissée de mains souffrantes et suppliantes, sa Maternité de lait, sa Résurrection de lumière aveuglante, sa Tentation dévastatrice. Une récente série de films montre également les négatifs bleutés du crucifié de Grünewald — où sont isolés le torse, la tête, les pieds, les deux mains — projetés sur une feuille de papier grumeleux que la main de l’artiste enduira de lait avant d’y laisser, toujours aussi délicatement, ses empreintes d’un jaune qui évoque le miel d’une onction pour le moins hétérodoxe 96. Ce choix, ce montage, ce face-à-face resserrent encore, s’il en était besoin, les liens du lait et de la mort. Ils nous rendent visible quelque chose de plus dans l’œuvre de Grünewald et, réciproquement, nous rendent sensibles à une autre temporalité dans le contexte contemporain où prennent place les travaux de Sarkis. La disproportion des œuvres — écrans vidéo en face d’un énorme meuble feuilleté, formes brèves en face d’une summa, comme si l’on écoutait successivement une Passion de Bach et quelques Pièces de Webern — éclaire chacune d’elles. Car quelque chose leur est commun qui est, précisément, leur façon de créer formes, matières et mouvements comme autant de puissances d’antithèse. Cette puissance est rythmique, anadyomène tour à tour systole et diastole, négative et positive, plongeante et résurgente, évoquant le Au commencement comme le Depuis toujours. Elle a été formidablement décrite dans le texte consacré par Huysmans au retable de Colmar voilà un artiste, dit en effet Huysmans, qui va d’un excès à l’autre [en] un système d’antithèses voulues 97 ». Grünewald installe ainsi la porte du paradis — l’événement rédempteur par excellence, la promesse de fin des temps — dans une terre saturée d’oxyde de fer, rouge, […] détrempée par la pluie, pareille à des boues d’abattoir, à des mares de sang 98 ». Ses draperies évoquent des écorces arrachées d’arbres » ; ses lumières suintent comme des sécrétions » ; son Christ est entièrement paradoxal puisqu’il éclate moins de douleur que de rage » et, même, a l’air d’un damné 99 ». Christ géant, disproportionné [dans sa] lamentable horreur, […] hérissé tel une cosse de châtaigne » ; les boulets des genoux rapprochés cagnent, et les pieds, rivés l’un sur l’autre par un clou, ne sont plus qu’un amas confus de muscles sur lequel les chairs qui tournent et les ongles devenus bleus pourrissent ; quant à la tête, cerclée d’une couronne gigantesque d’épines, elle s’affaisse sur la poitrine, qui fait sac et bombe, rayée par le gril des côtes » ; rien, donc, de plus humainement bas, [de] plus mort 100 ». Or, Huysmans comprend bien que tout cela n’a été possible que par une certaine décision de Grünewald quant à la couleur, c’est-à-dire une façon matérielle, continue, concertée, processuelle — au sens du processus » ou de la procession » dont parlait Denys l’Aéropagite — de dramatiser la couleur. Ici, donc, les couleurs seront clameurs », cris tragiques », outrances », violences d’apothéoses » ou frénésies de charniers » ; on les quittera à jamais halluciné101 ». Ici la couleur tourne 102 », façon de dire qu’elle danse follement, mais aussi qu’elle est capable, comme le lait, de pourrir sur place. Grünewald aura su créer, notamment, un implacable rapport — lumineux, épouvantable — entre l’auréole du ressuscité, cette divinité s’embrasant » tout en montrant les virgules ensanglantées des mains », et l’ auréole inflammatoire qui se développe autour des petites plaies 103 » du putréfié atteint par le mal des ardents. D’un côté, le Christ a la couleur visqueuse d’un poisson qui se gâte », d’un autre il prend une teinte inouïe qui nous oblige à nous aventurer dans l’au-delà plus loin qu’aucun théologien n’aurait pu […] lui enjoindre d’aller 104 ». Il faudrait une étude entière pour retracer les chemins par lesquels Grünewald met en relation des choses aussi antithétiques que l’onction et la profanation. Cela concerne explicitement la Crucifixion et les panneaux inférieurs de la Lamentation, où Marie-Madeleine, défigurée par la souffrance, tient près d’elle un pot d’onguent destiné à parfumer le cadavre du dieu souillé par ses bourreaux — figure picturale et olfactive de sa future résurrection en corps glorieux — tandis que l’agneau mystique, juste en face, laisse couler son sang dans un calice doré. Lait et sang s’évoquent mutuellement dans les draperies blanches et rouges de la Vierge de douleur 105, mais avant elle dans l’Annonciation et, surtout, dans l’allégorie de la Nativité, avec ses linges et ses draps blancs, sa jarre de porcelaine, sa fiole transparente et le vaste milieu maternel, écarlate, d’où se détache la grande pâleur de l’enfant. Qu’est-ce, d’autre part, que cette stupéfiante Résurrection, si ce n’est la conversion tortueuse et chantournée, puissante et angoissée, d’une draperie qui n’en finit pas linge blanc comme le lait ou comme la mort, puis draperie rouge comme la chair, bleue comme un ciel de nuit mais déjà jaune et lumineuse comme une lumière d’empyrée ? Partout, chez Grünewald, semble courir l’antithèse du blanc blanc comme le lait, blanc comme la vérité toute pure, blanc comme l’agneau sacrifié, blanc comme un parchemin d’Écriture sainte et du sang qui peut être liquide corporel, rose rouge où l’on se pique, incandescence lumineuse où le martyre devient gloire. La maternité de Colmar ne montre pas de sein, n’allaite pas. Mais tout est là pour signifier Maria lactans, ne serait-ce que dans la façon dont la tête de l’enfant est maintenue vers le haut par sa mère. Un dessin de Grünewald semble une étude liée à ce thème c’est une tête d’enfant qui crie, renversée en arrière, toute bouche ouverte vers le haut — comme font les oisillons dans leur nid — appelant peut-être, avec douleur, le lait maternel 106. Mais, surtout, l’allégorie de la Nativité, à Colmar, est le modèle explicite, immédiat, de la Madone de la Neige ou Madone de Stuppach 107. Peaux lactescentes privées de toute ombre, fleurs rouges et blanches, lumières célestes, montagnes enneigées, présence du Créateur au-delà des nuages, robe rouge doublée de blanc, draperies en pâles glacis fluides… tout est remis en place dans un ordre légèrement différent. Par exemple, le rosaire de corail avec lequel l’enfant joue dans le retable d’Issenheim se retrouve, à Stuppach, au fond d’un magnifique bol de porcelaine blanche — magnifique surtout parce qu’il est, comme dans un film de Sarkis, virtuellement rougi par l’ombre colorée de l’imposante robe qui fait masse juste devant lui ou par le sang que l’enfant va bientôt verser pour sauver l’entière humanité. Et tout cela pour évoquer aussi une surface exactement délimitée par la neige dans le miracle de fondation de Sainte-Marie-Majeure, à Rome. Un dessin préparatoire de la Madone de la Neige la représente tout en blanc et gris ; l’artiste a juste porté, çà et là, délicatement, à l’aquarelle, des petits signes rouges qui ressemblent presque à des empreintes de doigts 108. Mettre le doigt sur quelque chose de fragile comme du lait, c’est montrer quelque chose de son existence jusqu’alors inaperçue ; mais c’est, en même temps, l’altérer. Grünewald a, pour ainsi dire, mis le doigt sur les mains de la Passion, afin d’en témoigner. Mais la dramatisation va de pair avec l’excès, donc avec l’altération les mains du Christ, empalées par d’énormes clous noirs, semblent crier leur souffrance ; les mains de la Vierge et de Marie-Madeleine crient leur souffrance aussi, c’est-à-dire leur compassion ; les mains de saint Jean-Baptiste témoignent en désignant et en citant — par un magnifique anachronisme — l’Évangile plus tard écrit par l’autre saint Jean. Ressuscité, le Christ exhibera d’abord ses deux mains dans le panneau étourdissant que lui consacre Grünewald. Mais on se souvient du paradoxe de saint Thomas il faut, pour voir, pour savoir et pour témoigner, mettre le doigt dans la plaie, c’est-à-dire rouvrir la blessure, réveiller la douleur, profaner l’intouchable. Le doigt de Sarkis dans au commencement, l’apparition » est aussi un doigt qui blesse, un doigt qui ouvre pour montrer, pour raviver la mémoire. Il m’évoque ces innombrables panneaux du Trecento — des Crucifixions, bien souvent — dont la feuille d’or a été abîmée, agressée, profanée, en sorte que le bol d’Arménie, sous-jacent, apparaît dans toute sa rubescence. Alors les auréoles des saints deviennent sanglantes, et l’icône profanée devient l’icône par excellence, c’est-à-dire l’icône capable de souffrir, de saigner. Mais Sarkis ne profane qu’à jouer délicatement, sans jamais cesser de garder en mémoire le rituel qu’il est en train, avec ses doigts trop libres, trop curieux, de déplacer. Giorgio Agamben a utilement rappelé le sens exact de la profanation Alors que consacrer sacrare désignait la sortie des choses de la sphère du droit humain, profaner signifiait au contraire leur restitution au libre usage des hommes 109 ». La profanation n’abolit donc pas exactement le rite Ce qui a été séparé par le rite peut être restitué par le rite à la sphère profane 110 ». Or, la forme la plus simple de cette restitution n’est autre que la mise en contact en tant qu’elle s’impose pour briser un tabou c’est une contagion profane, un toucher qui désenchante et restitue à l’usage ce que le sacré avait séparé et comme pétrifié 111 ». La religion n’est pas, comme on le croit, l’acte de lier ensemble religare mais, au contraire, la décision de séparer relegere quelque chose qui, dès lors, deviendra pur, sacré, intouchable. Mettre le doigt dedans, c’est, alors, un peu comme mettre les pieds dans le plat. C’est profaner. C’est, en ce sens, libérer la possibilité d’une forme particulière de négligence qui ignore la séparation ou, plutôt, qui en fait un usage particulier 112 ». Voilà exactement ce que fait Sarkis avec le lait frais, les icônes ou l’histoire de l’art en général. Contre toute religion de l’Improfanable — que Giorgio Agamben diagnostique, pour sa part, dans le spectacle capitaliste, la consommation, le tourisme, voire la pornographie 113 — l’art de la profanation s’exerce fondamentalement dans le jeu en tant qu’ usage [ou] réutilisation parfaitement incongru[s] du sacré 114 ». N’est-ce pas exactement ce que fait l’artiste quand il parvient à retrouver, au-delà ou en deçà de toute séparation, le contact et le déplacement — toucher pour séparer ailleurs — d’une forme ou d’un matériau culturellement investis ? Car profaner ne signifie pas seulement abolir ou effacer les séparations, mais apprendre à en faire un nouvel usage, à jouer avec elles. […] C’est pourquoi il faut arracher à chaque fois aux dispositifs à tous les dispositifs la possibilité d’usage qu’ils ont capturée 115 ». Ce que Sarkis tente de faire avec la muséologie même — ce dispositif par excellence — où se trouve exhibé, mais aussi capturé », le féroce retable d’Issenheim. Comme si l’artiste d’aujourd’hui voulait composer un lai à l’artiste d’hier, c’est-à-dire un poème laïc, fait de vers profanes » et lyriques, capable de ne pas oublier tout ce que Villon nomma le lais, c’est-à-dire le vestige mémoriel, le legs 116 d’une longue durée des images de la souffrance. Mettre le doigt dans la plaie ? Mettre le doigt dans le lait pour faire refleurir la plaie ? Ce n’est pas autre chose, finalement, qu’un art de la mémoire particulièrement dramatisé. Le signe de sang que fait renaître le doigt de l’artiste, dans au commencement, l’apparition, » peut être vu comme l’écho ornemental, la transformation intense et ambiguë, de la lettre K visible au tout début du film. Ce K n’est autre que l’initiale d’une notion fondamentale dans l’art et le discours de Sarkis, la notion de Kriegsschatz, le trésor de guerre ». Comme l’a bien montré Uwe Fleckner — avec lequel l’artiste a publié un recueil précisément consacré aux trésors de la mémoire 117 — l’œuvre de Sarkis s’ordonne tout entière à partir d’une certaine conception de l’atelier organisé comme réseau ou matrice de loci memoriae 118. Or, ces lieux n’ont rien de paisible, puisque cette mémoire n’a rien d’apaisant. La question de l’archive chez Sarkis — comme celle de l’image en général — ne va jamais sans le savoir du désastre dont elle est issue, du risque qu’elle continue d’encourir, c’est-à-dire de la menace qu’elle brûle 119. La première oeuvre reproduite par Sarkis dans son catalogue rétrospectif de 1995 date de 1966 et s’intitule après Hiroshima 120 ».Si l’artiste, dans son vocabulaire personnel, joue constamment entre le K et le L, c’est-à-dire entre le Kriegsschatz et le Leidschatz — le trésor de guerre » et le trésor de souffrance » — c’est que tout art de la mémoire, aujourd’hui plus que jamais, ne fait que s’affronter aux motifs de la destruction, de la guerre, du génocide. Uwe Fleckner a fort bien rappelé que la théorie de la mémoire culturelle élaborée par Aby Warburg n’allait pas sans la cruauté ou l’infinie lourdeur de ce présupposé d’où l’art tire peut-être son existence même Le trésor de souffrance de l’humanité devient un bien humain 121 » der Leidschatz der Menschheit wird humaner Besitz. La conséquence, je crois, n’est pas exactement ce qu’en dit Fleckner, à savoir que le souvenir ne devient seulement durable que dans l’œuvre d’art 122 ». Car un souvenir durable ne se construit que sur les signes reconnaissables et pour ainsi dire figés d’une tradition, tandis qu’une œuvre comme celle de Sarkis joue, plus volontiers, sur des apparitions et des disparitions, façon de rendre à la mémoire inconsciente son flux, son inconstance, son hétérogénéité, son rythme anadyomène de survivances et de symptômes. L’oeuvre dure, sans doute. Elle est même le résultat d’une construction pierre à pierre. Mais elle ne dure que sur le fond d’une souffrance qu’elle cache et qui, de loin en loin, se ravive soudain, comme la plaie rouverte par un doigt inquiet. L’œuvre serait alors comme ce pont dont les folklores balkaniques — en Grèce comme en Albanie, en Yougoslavie comme en Bulgarie ou en Roumanie — ont tiré un motif que Marguerite Yourcenar a magnifiquement condensé dans son récit intitulé Le Lait de la mort 123. C’est l’histoire d’un pont — d’une tour ou d’un château — qui ne cesse de s’écrouler jusqu’à ce que l’on comprenne le sacrifice qu’il demande il faut y emmurer une femme, ce qu’on ne tarde pas à faire. Mais, comme elle allaite encore son enfant, on laisse son sein à l’air libre, son sein qui continuera miraculeusement, par-delà la mort, de donner du lait. C’est sur ce motif, par exemple, que Paradjanov — qu’admire tant Sarkis — a construit son film La Légende de la forteresse de Suram, où l’on retrouve le blanc du lait renversé, des offrandes de riz, des tas de laine écrue, des colombes jetées au passage de cercueils, et le rouge des grenades ouvertes ou du sang de l’épousée… C’est sur ce motif aussi que l’on pourrait, pourquoi pas, construire une nouvelle parabole sur les puissances de l’art l’art ne serait-il pas ce qui nous fait rêver que le lait de nos mères mortes continue — bien que la plaie reste vive — de nous désaltérer ? © Georges Didi-Huberman, 2005 1 — Sarkis, au commencement l’apparition », 2005. Film vidé 3 min 26 réalisé dans l’atelie de l’artiste à Villejuif 2 — Guo Ruoxu, Notes sur ce qu j’ai vu et entendu en peintur XIe siècle, trad. Y. Escande Bruxelles, La Lettre volée 1994, p. 188 3 — Il s’agit d’une séri de vingt-cinq films réalisé par Sarkis au Studio national de Arts contemporains Le Fresnoy et dans l’atelier de Calder à Sach en 1997-1998. Ces films porten tous le titre au commencement,… suivi des variations suivantes l’entrée, la tête, le trésor, il brûle la main rouge, le cri, la photographi obscure, la coulée, l’aura, le roug et le vert, d’après et après, immense la chambre, les empreintes, la nuit le pain qui nage, les couleurs dan l’eau, il verse la couleur, la boît d’aquarelles, le jaune et le bleu l’image colorée, le jaune, le sign du peintre, la date, le tambour » Cf. Sarkis. Bordeaux, CAPC-Musée d’Ar contemporain, 2000, où on pourr lire, sur ces films, le texte d’É. Bullot Kiosque pour Sarkis », ibid. p. 39-47. Cf. également id. Photogénie de l’aquarelle », Trafic n° 31, 1999, p. 35-39 4 — Léonard de Vinci Traité de la peinture trad. A. Chastel, Paris Berger-Levrault, 1987, p. 181 5 — Sur ces distinctions cf. G. Didi-Huberman La Ressemblance par contact Archéologie, anachronisme e modernité de l’empreinte, Paris Minuit, 2006 réédition de l’essa paru dans L’Empreinte, Paris Centre Georges Pompidou 1997, p. 15-192 6 — Dionysos de Furna Ermeneutica della pittura trad. G. Donato Grasso, Naples Fiorentino, 1971, p. 3-10 C. Cennini, Le Livre de l’art trad. C. Déroche, Paris Berger-Levrault, 1991, p. 29-35 7 — Léonard de Vinci Traité de la peinture, op. cit. p. 116-120 8 — Pline l’Ancien Histoire naturelle, XXXV trad. Croisille, Paris Les Belles Lettres, 1985, p. 58 9 — Théophile, Essai sur divers arts trad. Bourassé, Paris Picard, 1980, p. 32 10 — Cf. A. Béguin, Dictionnair technique de la peinture, IV, Paris André Béguin, 1981 p. 690-693. G. Loumyer Les Traditions technique de la peinture médiévale, Bruxelles Van Oest, 1920 rééd. Nogent-le-Roi Laget, 1996, p. 163-166 M. P. Merrifield, Medieva and Renaissance Treatise on the Art of Painting Original Texts with Englis Translations 1849, New York Dover Publications, 1967 p. CXXXIX et 618 11 — Cadet-de-Vaux Mémoire sur la peinture au lait Paris, Veuve Panckoucke, 1800 passim, qui distingue peintur au lait détrempe », peinture au lai résineuse » et badigeon » 12 — A. Béguin, Dictionnair technique de la peinture, I Paris, André Béguin, 1978 p. 190 13 — C. Cennini, Le Livre de l’art op. cit., p. 71, 165 214 et 267 14 — ibid., passim. Le bol d’Arméni est évoqué dans dix-sept chapitre du traité, surtout les chapitres CXXX et CXXXII, p. 230-233 Cf. D. V. Thompson The Materials and Technique of Medieval Painting 1936 New York, Dover Publications 1956, p. 219-220 15 — A. Béguin, Dictionnair technique de la peinture, I op. cit., p. 190 16 — Pline l’Ancien, Histoir naturelle, XXXV, op. cit., p. 57 17 — ibid., p. 51 18 — Jehan le Bègue Tabula de vocabulis sinonimi et equivocis colorum éd. et trad. M. P. Merrifield Medieval and Renaissanc Treatises, op. cit., p. 20-21 19 — Cf. R. Ciasca L’arte dei medici e speziali nell storia e nel commercio Fiorentin dal secolo XII a XV, Florence Olschki, 1927 éd. 1977 20 — Je pense à la question posé publiquement par Sarkis au Salo de Mai en 1969 Connaissez-vou Joseph Beuys ? », ou à sa participatio à la célèbre exposition dirigé par Harald Szeemann When Attitudes Become Form Berne, Kunsthalle, 1968 Sur Beuys et la relatio art-médecine, cf. T. Davil et M. Fréchuret dir. L’Art médecine, Antibes-Paris Musée Picasso-RMN, 1999 p. 171-186 21 — Cf. J. Derrida La pharmacie de Platon » 1968 La Dissémination, Paris, Le Seuil 1972, p. 69-197 22 — P. Valéry, Prose 1892-1893 cité et commenté par J. Jallat Entre lait et cendres le poème », Bulletin des étude valéryennes, XXIII, 1996 n° 72-73, p. 169-172 23 — Cité par É. Bullot Kiosque pour Sarkis » art. cit., p. 44-45 24 — Artémidore, Onirocriticon La clef des songes trad. A. J. Festugière, Paris Vrin, 1975, p. 251. De même Quelqu’un rêve-t-il qu’il est dan les langes, comme les enfants et qu’il tète le lait de quelqu femme […], il sera atteint d’un longue maladie. […] Quant à rêve qu’on a du lait dans ses seins […] cela signifie prospérité » ibid., p. 34 25 — G. Bachelard, L’Ea et les rêves. Essai sur l’imaginatio de la matière, Paris, José Corti 1942 éd. 1997, p. 158 26 — ibid., p. 158 et 170 27 — ibid., p. 164 28 — ibid., p. 157 et 161 29 — ibid., p. 160-161 30 — ibid., p. 158-161 31 — J. Michelet, La Mer 1861 Paris, Gallimard, 1983 p. 114-117 32 — Id., La Femme 1859 Paris, Flammarion, 1981, p. 95 33 — ibid., p. 97 34 — Évangile selon saint Jean, XX 24-29 35 — Cf. G. Didi-Huberman Une ravissante blancheur 1986, Phasmes Essais sur l’apparition, Paris Minuit, 1998, p. 76-98 36 — Le lait est, en général, dan tous les animaux, un liquide opaqu blanc, doux, plus ou moins sucré un peu plus pesant que l’eau Il est toujours composé d’une matièr caseuse, d’une matière butireuse, d’ea et de sucre de lait. Ces substances [… contiennent en dissolution différent sels, des phosphates terreux et de hydrochlorates de potass et de chaux » Gardien, Lait », Dictionnair des sciences médicales, XXVII Paris, Panckoucke, 1818, p. 127 37 — Cf. notamment A. Paré oeuvres complètes éd. Malgaign 1840-1841, Genève Slatkine Reprints, 1970, II p. 771 et III, p. 667 38 — Aristote, De la génératio des animaux, II, 4, 739 et IV, 8, 777a, trad. P. Louis Paris, Les Belles Lettres 1961, p. 69 et 172 39 — Cf. C. D. O’Malle et J. B. de C. M. Saunders Leonardo da Vinc on the Human Body The Anatomical, Physiological an Embryological Drawings, New York Henry Schuman, 195 rééd. New York, Dover Publications 1983, p. 460-461 40 — Cf. R. Zapperi, L’Homm enceint. L’homme, la femm et le pouvoir 1979 trad. Maire Vigueur, Paris PUF, 1983. R. Lionetti Le Lait du père 1984 trad. Castelain, Paris Éditions Imago, 1988 41 — Cf. C. Fortier, Le lait le sperme, le dos. Et le sang Représentations physiologiques d la filiation et de la parenté de lai en Islam malékite et dans la sociét maure » Cahiers d’études africaines, XLI 2001, n° 1, p. 97-138 42 — C. Malamoud Cuire le monde. Rite et pensé dans l’Inde ancienne, Paris La Découverte, 1989, p. 52 43 — Cf. G. Marcy, L’allianc par collactation tad’a che les Berbères du Maroc central » Revue africaine, LXXIX, 1936, n° 2 p. 957-973. P. Bonte Le sein, l’alliance, l’inceste » Autrement. Série mutations mangeurs, n° 143, 1994, p. 143-156 44 — Cf. S. Altorki Milk-Kinship in Arab Society an Unexplored Problem in th Ethnography of Marriage » Ethnology, XIX, 1980, n° 2 p. 233-244 J. Khatib-Chahidi, Milk-Kinshi in Shi’ite Islamic Iran » The Anthropology of Breast-Feeding Natural Law or Social Construct dir. V. Maher Oxford-Providence, Berg, 1992 p. 109-132 F. Héritier-Augé Identité de substance et parent de lait dans le monde arabe » Épouser au plus proche. Inceste prohibitions et stratégie matrimoniales autou de la Méditerranée dir. P. Bonte, Paris, Édition de l’EHESS, 1994, p. 149-164 C. Fortier, Le lait, le sperm et le dos », art. cit., p. 97-138 45 — Thomas d’Aquin Somme théologique Ia, prologue, trad. Gardeil Paris, Desclée, 1968, p. 1 citant I Corinthiens, III, 2 46 — Cf. C. Klapisch-Zuber Parents de sang, parent de lait » 1983, La Maiso et le nom. Stratégies et rituel dans l’Italie de la Renaissance, Paris Éditions de l’EHESS, 1990 p. 263-289 47 — Cf. G. Didier-Huberman Puissances de la figure Exégèse et visualité dans l’ar chrétien », Encyclopaedi Universalis. Symposium Paris, Encyclopaedia Universalis 1990, p. 596-609 48 — Pline l’Ancien Histoire naturelle, XI trad. A. Ernout et R. Pépin Paris, Les Belles Lettres 1947, p. 103 49 — ibid., p. 104 50 — A. Paré, oeuvres complètes op. cit., II, p. 502 51 — Pline l’Ancien, Histoir naturelle, XXVIII, trad. A. Ernout Paris, Les Belles Lettres 1962, p. 43-50 et 63-67 Cf. également A. Paré oeuvres complètes, op. cit., II p. 77 et 103 ; III, p. 173 52 — Cité et comment par P. Camporesi, Le vie del latte dalla Padania alla steppa, Milan Garzanti, 1993, p. 1 trad. partielle I. Giordano Le voie lactée », Autrement Série mutations / mangeurs n° 149, 1994, p. 77 53 — Apulée Les Métamorphoses, III Livres VII-XI, trad. P. Vallette, Paris Les Belles Lettres, 1945, p. 146-147 Cf. R. B. Onians, Les Origine de la pensée européenn sur le corps, l’esprit, l’âme, le monde le temps et le destin 1951 trad. B. Cassin, A. Debr et M. Narcy, Paris, Le Seuil 1999, p. 326 54 — R. B. Onians Les Origines de la pensé européenne, op. cit., p. 268 55 — ibid., p. 338-339 J. G. Frazer, Le Rameau d’or, IV Balder le magnifique 1890-1915 trad. P. Sayn 1930, Paris, Rober Laffont, 1984, p. 245 56 — J. G. Frazer Le Rameau d’or, IV, op. cit., p. 204 57 — Cf. M. Meslin Un don biblique », Autrement Série mutations/mangeurs, n° 143 1994, p. 101-103 58 — Cf. C. Malamoud Cuire le monde, op. cit., p. 51 Y. Tardan-Masquelier La bonne marche du cosmos » Autrement, op. cit., p. 116-126 59 — Cf. U. Harva Les Représentations religieuse des peuples altaïques 1938 trad. Perret, Paris, Gallimard 1959, p. 57 et 123. Roux Le lait et le sein dans le traditions turques » L’Homme, VII, 1967, n° 2, p. 48-63 Pour le domaine slave cf. J. Kabakova, Le sein et le lai maternel dans l’imaginair des Slaves », La Revue russe, n°8 1995, p. 83-89 60 — Cf. P. Saintyves Les saints protecteur des nourrices et les guérisseur des maladies de seins », Revu des traditions populaires, XXXI 1916, n° 3-4, p. 77-84 C. Corrain, F. Rittatore et P. Zampini Fonti e grotte lattaie nell’Europ occidentale », Etnoiatria, I, 1967 n° 2, p. 31-39 G. Plazio, La cera, il latte, l’uom dei boschi. Mitologia e realt sociale in una comunità prealpina Turin, Giappichelli, 1979 R. Lionetti, Le Lait du père op. cit., p. 14-18. P. Camporesi Le vie del latte, op. cit., p. 5-47 61 — Pline l’Ancien, Histoir naturelle, XXVIII, op. cit., p. 63 Thème repris à la Renaissanc par A. Paré, oeuvres complètes op. cit., II, p. 686 Cf. Flandrin, L’attitude à l’égar du petit enfant et les conduite sexuelles. Structures ancienne et évolution » 1973 Le Sexe et l’Occident Évolution des attitudes et de comportements, Paris, Le Seuil 1981, p. 151-216. Pour l’Italie cf. A. Rivera, Gravidanza, parto allattamento, malattie infantili pratiche empiriche e protezion simbolica », Le tradizioni popolar in Italia medicine e magie dir. T. Seppilli, Milan, Electa, 1989 p. 63-70. Et, sur un pla anthropologique plus général cf. F. Héritier, Le sperme et le sang De quelques théories ancienne sur leur genèse et leurs rapports 1985, Masculin/féminin La pensée de la différence, Paris Odile Jacob, 1996, p. 133-151. Id. La mauvaise odeur l’a saisi. D l’influence du sperme et du sang su le lait nourricier », ibid., p. 153-164 62 — Cf. G. Bataille, Théorie de l religion 1948, oeuvres complètes VII, Paris, Gallimard, 1976 p. 301-302. Id., La Part maudit 1949, ibid., p. 64-65, parmi bie d’autres textes de Bataille sur cett question 63 — Cf. M. Meslin, Un do biblique », art. cit., p. 103-107 Lavoie, Festin érotiqu et tendresse cannibalique dan le Cantique des cantiques » Studies in Religion, XXIV, 1995, n° 2 p. 131-146 Pierre, Lait et miel ou la douceur du Verbe » Apocrypha, n° 10, 1999, p. 139-176 64 — Cf. J. G. Frazer Le Rameau d’or, IV, op. cit., p. 52-5 et 245. A. Van Gennep, Le Folklor français, I. Cérémonies familiales du berceau à la tombe 1943, Paris Robert Laffont, 1998 p. 118-119. P. Camporesi Le vie del latte, op. cit., p. 32 65 — Cf. C. Klapisch-Zuber Parents de sang, parents de lait » art. cit., p. 287 66 — Léonard de Vinci, Carnets éd. E. Maccurdy, trad. L. Servicen Paris, Gallimard, 194 éd. 1987, II, p. 492 67 — S. Freud, Conférence d’introduction à la psychanalys 1916-1917, trad. F. Cambon, Paris Gallimard, 1999, p. 465 68 — M. Douglas, De la souillure Essai sur les notions de pollutio et de tabou 1967, trad. A. Guérin Paris, La Découverte, 1992 p. 29 et 141 [Le corps] contien des fluides vitaux qu’il ne doi pas laisser s’écouler ou se diluer On considère […] que les femelle sont littéralement des entrée par lesquells la pureté du conten peut être altéré » 69 — G. Bataille Histoire de l’oeil 1928, oeuvre complètes, I, Paris, Gallimard, 1970 p. 13-14 et 78 70 — Cité par É. Bullot, Photogéni de l’aquarelle », art. cit., p. 39 71 — J. Altounian De quoi témoignent les main des survivants De l’anéantissement des vivants de l’affirmation de la vie » Témoignage et trauma. Implication psychanalytiques dir. Chiantaretto, Paris, Dunod 2004, p. 27-63 72 — M. de Certeau, Économie ethniques pour une écol de la diversité », Annales ESC, XLI 1986, p. 808 73 — ibid., p. 808-809 74 — Cité en exergu par C. Gintz, Sur les trace du capitaine Sarkis », Sarkis La Fin des siècles, le début de siècles, Paris, ARC-Musée d’Ar moderne de la Ville de Paris 1984, p. 2 75 — Cf. Sarkis. Bonn-Ostfildern, Kunst- un Austellungshalle de Bundesrepublik Deutschland-Cant Verlag, 1995, p. 187 et 198-199 76 — Cité par É. Bullot Kiosque pour Sarkis » art. cit., p. 42 77 — Cf. Sarkis. 26. 9. 19380 op. cit., p. 179 78 — Cf. C. Allemand-Cosneau Dialogues de lumière » Sarkis au commencement, le son de l lumière à l’arrivée », Nantes, Musé des Beaux-Arts, 1997, p. 40-43 79 — H. Focillon, Éloge de la main 1943, Vie des formes, Paris, PUF 1964, p. 128 80 — Cf. Cousseau Sous le regard des icônes » Sarkis. Ikones, Paris École nationale supérieur des Beaux-Arts, 2002, p. 7-15 81 — Cf. P. Florensky La Perspective inversée 1919 trad. F. Lhoest, Lausanne L’Âge d’Homme, 1992, p. 67-120 82 — Cf. G. Didi-Huberman Fra Angelico — Dissemblanc et figuration, Paris, Flammarion 1990, p. 109-11 éd. 1995, p. 142-143 Cf. également H. Leclercq, Lait » Dictionnaire d’archéologi chrétienne et de liturgie, VIII-1, Paris Letouzey et Ané, 1928, col. 1065 83 — Cf. L. Langener Isis Lactans — Maria Lactans Untersuchungen zur koptische Ikonographie, Altenberge Oros Verlag, 1996 84 — Cf. A. Cutler The Cult of the Galaktotrophous in Byzantium and Italy », Jahrbuc des österreichischen Byzantinistik XXXVII, 1987, p. 335-350. E Cruikshank Dodd, Christian Ara Sources for the Madonna Allattant in Italy », Arte medievale, N. S., II 2003, n° 2, p. 33-39. G. P. Bonan et S. Baldassarre Bonani Maria lactans, Rome, Marianum, 1995 85 — Cf. F. Ronig, Theologisch Inhalt des Bildes der stillende Muttergottes Maria Lactans Saarburg, Rassier, 1964 B. A. Williamson, The Virgi Lactans as Second Eve Imag of the Salvatrix », Studies i Iconography, XIX, 1998, p. 105-138 Sur le culte marial à Rome cf. surtout l’étude remarquabl de G. Wolf, Salus Populi Romani Die Geschichte römische Kunstbilder im Mittelalter, Weinheim VCH-Acra Humaniora, 1990 86 — Pseudo-Denys l’Aréopagite Lettre IX », trad. M. de Gandillac oeuvres complètes, Paris, Aubier 1943 éd. 1989, p. 355 87 — ibid., p. 356 88 — ibid., p. 356-357 89 — ibid., p. 357 90 — Cf. L. Dal Prà dir. Bernardo di Chiaravall nell’arte italiana dal XI al XVIII secolo, Milan, Electa 1990, p. 48-71 91 — Cf. M. Bartoli Analisi storica e interpretazion psicoanalitica di una visione s Santa Chiara d’Assisi » Archivum Franciscanum Historicum LXXIII, 1980, n° 4, p. 449-472 Sur la lactation comme thèm mystique et monastique cf. C. W. Bynum, Holy Feas and Holy Fast. The Religiou Significance of Food to Medieva Women, Berkeley-Los Angeles Londres, University of Californi Press, 1987, p. 116-118, 190-191 270-275, 289-293, etc 92 — Catherine de Sienne Le Livre des dialogues trad. Guigues, Paris, Le Seuil 1953, p. 308 93 — Cf. M. Von Thadden Die Ikonographie der Carita in der Kunst des Mittelalters, Bonn Thèse de l’Université, 1951 94 — Cf. G. Didi-Huberman Un sang d’images » Nouvelle Revue de Psychanalyse n° 32, 1985, p. 123-153 95 — Cf. C. W. Bynum Jesus as Mother. Studies in th Spirituality of the High Middle Ages Berkeley-Los Angeles-Londres University of California Press, 1982 96 — Sarkis, au commencement le toucher » pour Matthia Grünewald, 2005. Six films vidé réalisés au Centre de recherch et de restauration des musée de France, au Louvre 97 — Huysmans Les Grünewald du musée de Colma 1904, éd. P. Brunel A. Guyaux et C. Heck, Paris Hermann, 1988, p. 50-52 98 — ibid., p. 50 99 — ibid., p. 50 et 52-53 100 — ibid., p. 21-22 101 — ibid., p. 48 102 — ibid., p. 33 103 — ibid., p. 30 et 44 104 — ibid., p. 30 et 10 Carnet de 1903 105 — On retrouve le mêm système chromatique dan le bloc de compassion » roug et blanc qui entour la Crucifixion de Bâle 106 — Berlin, Kupferstichkabinett Cf. H. Ziermann et E. Beissel Matthias Grünewald, Munich Londres-New York, Prestel, 2001, p. 12 107 — Cf. H. Hubach Matthias Grünewald der Aschaffenburge Maria-Schnee-Altar. Geschichte Rekonstruktion, Ikonographie Mainz-Trier, Verlag der Gesellschaf für mittelrheinisch Kiechengeschichte, 1996 E. Wiemann, Die Stuppache Madonna, Stuttgart, Staatsgalerie 1998 108 — Berlin, Kupferstichkabinett Cf. H. Hubach, Matthias Grünewald der Aschaffenburge Maria-Schnee-Altar, op. cit. planche III 109 — G. Agamben, Profanations trad. M. Rueff, Paris, Payot e Rivages, 2005, p. 91 110 — ibid., p. 92 111 — ibid., p. 93 112 — ibid., p. 93-94 113 — ibid., p. 100-107 et 112 114 — ibid., p. 94 115 — ibid., p. 113 116 — Cf. A. Rey dir. Dictionnaire historiqu de la langue française, Paris Dictionnaires Le Robert 992, I, p. 109 sv Lai » 117 — U. Fleckner et Sarkis Die Schatzkammern de Mnemosyne. Ein Lesebuc mit Texten zur Gedächtnistheori von Platon bis Derrida, Dresde Verlag der Kunst, 1995 118 — U. Fleckner L’atelier sans artiste À propos de la représentatio du lieu de travail, de Caspar Davi Friedrich à Sarkis » trad. O. Brogden, Sarkis op. cit., p. 24-35. Id., Theatru mundi », Sarkis. Le mond est illisible, mon coeur si Lyon-Milan, Musée d’Ar contemporain-5 Continents Éditions 2003, p. 129-135 119 — Cf. G. Didi-Huberman L’image brûle » conférenc prononcée le 18 juin 200 au Centre Georges Pompidou, extrai publié dans Art Press, n° spécial 25 2004 [ Images et religion du livre »] p. 68-73, à paraître 120 — Sarkis. op. cit., p. 14 121 — U. Fleckner “Der Leidschatz der Menschhei wird humaner Besitz” Sarkis, Warburg und das sozial Gedächtni der Kunst », Sarkis Das Licht des Blitzes — Der Lär des Donners, Vienne, Museu moderner Kunst-Stiftung Ludwig 1995, p. 33-46 art. cit., p. 134 122 — Id., Theatrum mundi » 123 — M. Yourcenar, Le lait de l mort » 1938, Nouvelles orientales Paris, Gallimard, 1963, p. 43-58 Récit commenté par A. Guyaux Le lait de la mère », Critique n° 383, 1979, p. 368-374 Pour une étude comparativ de ce motif, cf. H. Diplich Das Bauopfer als dichterisches Moti in Südosteuropa, Munich, Verla des südostdeutschen Kulturwerkes 1976, et surtout le recueil compos par V. Gély-Ghedira dir. Le Lait de la mort. La ballade d l’emmurée et sa fortune littéraire Clermont-Ferrand, Université Blais Pascal-Centre de Recherche sur les Littératures moderne et contemporaines, 1998. Coutumeset traditions. Voyage à pied. Pèlerinages. Marche pratiquée par nos ancêtres. La multiplicité des moyens de transport, l’incessant développement de la bicyclette et de l’automobile, la fièvre de vitesse qui agite aujourd’hui l’humanité tout entière, nous ont désaccoutumés de la marche, déplore en 1927 un chroniqueur du Petit Journal, ajoutant que En déplacement au Texas, Jill Biden a provoqué une polémique qui a fortement déplu à la communauté hispanique. La First Lady les a décrits comme aussi "uniques que des tacos".Aux Etats-Unis, la polémique a très vite enflé. En visite au UnidosUS au Texas, Jill Biden a provoqué un véritable tollé. Lors de la à la conférence annuelle de cette association qui a pour but de réduire la pauvreté et la discrimination et d'améliorer les opportunités pour les Hispaniques, la First Lady s'est attiré les foudres en faisant l'éloge de la diversité de la communauté, affirmant qu'elle était "aussi distincte que les bodegas du Bronx, aussi belle que les fleurs de Miami et aussi unique que les tacos du petit-déjeuner ici à San Antonio". Rapidement, les propos de l'épouse de Joe Biden ont fait le tour du monde et sur les réseaux sociaux, elle a fait l'objet de nombreuses critiques. "NAHJ encourage Flotus et son équipe de communication à prendre le temps de mieux comprendre les complexités de nos membres et de nos communautés", a réagi l'association des journalistes hispaniques."Nous ne sommes pas des tacos. Notre héritage en tant que Latinos est façonné par diverses diasporas, cultures et traditions alimentaires. Ne nous réduisez pas aux stéréotypes", a ajouté l'association. Après le tollé, Jill Biden a tenu à présenter ses excuses. "La Première dame s'excuse, ses propos n'exprimaient que son admiration et son amour sincères pour la communauté latino", a tweeté le porte-parole de la Première dame américaine, Michael LaRosa. Dans la foulée, de nombreux opposants politiques au président des Etats-Unis se sont moqués de Jill Biden, qui en plus de comparer les hispaniques à des "tacos" à mal prononcer le mot "bodega". "Pas étonnant que les Hispaniques fuient le parti démocrate !", a notamment écrit Andy Biggs, représentant républicain de l'État de l' Biden a-t-elle dérapé ? "Elle soutient réellement la communauté et est de notre côté"Dans une série de tweets, Irene Armendariz-Jackson, une républicaine candidate au Congrès dans le Texas, e écrit "Je suis une Américaine née d'immigrants mexicains légaux. Je ne m'identifie pas comme Latino. Je ne m'identifie pas comme une bodega. Je ne m'identifie pas non plus comme un taco du petit-déjeuner. Je suis une fière Américaine. Je suis une femme hispanique fière. Assez de cette complaisance raciste idiote, s'il vous plaît". Janet Murguía, la présidente d'UnidosUS, a déclaré que parmi les participants à écouter le discours de Joe Biden, ce commentaire malvenu n'avait pas provoqué de choc. Selon elle, il s'agissait en fait d'un "moment léger dans le discours où plusieurs personnes ont en fait applaudi et rigolé" "Nos participants ont été assez intelligents pour savoir à quel point elle soutient réellement la communauté et est de notre côté".© Action Press 2/12 - Jill Biden En visite au UnidosUS au Texas, Jill Biden a provoqué un véritable tollé © Dana Press 3/12 - Jill Biden Lors de la à la conférence annuelle de cette association qui a pour but de réduire la pauvreté et la discrimination et d'améliorer les opportunités pour les Hispaniques, la First Lady s'est attirée les foudres © Zuma Press 4/12 - Jill Biden Elle a fait l'éloge de la diversité de la communauté, affirmant qu'elle était "aussi distincte que les bodegas du Bronx, aussi belle que les fleurs de Miami et aussi unique que les tacos du petit-déjeuner ici à San Antonio" © Zuma Press 5/12 - Jill Biden Rapidement, les propos de l'épouse de Joe Biden ont fait le tour du monde et sur les réseaux sociaux, elle a fait l'objet de nombreuses critiques © Backgrid USA 6/12 - Jill Biden "NAHJ encourage Flotus et son équipe de communication à prendre le temps de mieux comprendre les complexités de nos membres et de nos communautés", a réagi l'association des journalistes hispaniques © Zuma Press 7/12 - Jill Biden "Nous ne sommes pas des tacos. Notre héritage en tant que Latinos est façonné par diverses diasporas, cultures et traditions alimentaires. Ne nous réduisez pas aux stéréotypes" © Backgrid USA 8/12 - Jill Biden Après le tollé, Jill Biden a tenu à présenter ses excuses © Action Press 9/12 - Jill Biden "La Première dame s'excuse, ses propos n'exprimaient que son admiration et son amour sincères pour la communauté latino" © Backgrid USA 10/12 - Jill Biden Dans la foulée, de nombreux opposants politiques au président des Etats-Unis se sont moqués de Jill Biden, qui en plus de comparer les hispaniques à des "tacos" à mal prononcer le mot "bodega" © Zuma Press 11/12 - Jill Biden Janet Murguía, la présidente d'UnidosUS, a déclaré que parmi les participants à écouter le discours de Joe Biden, ce commentaire malvenu n'avait pas provoqué de choc © Backgrid USA 12/12 - Jill Biden Selon elle, il s'agissait en fait d'un "moment léger dans le discours où plusieurs personnes ont en fait applaudi et rigolé" 382 Car l'amour d'une femme est semblable à l'enfant Qui, las de ses jouets, les brise triomphant, Foule d'un pied volage une rose immobile Et suit l'insecte ailé qui fuit sa main Ça peut paraÃtre surprenant que la paisible et  petite ville » de Berne soit la capitale de la Suisse. Beaucoup d’étrangers imaginent que c’est Zurich. Classée à l’UNESCO, pleine de charme et dotée d’une décontraction et d’un art de vivre plutôt rare pour une capitale, Berne ne manque pas d’atouts. Sur nous, la magie de cette ville qu’on visite pourtant depuis notre enfance reste intacte. Alexandra et moi avons plaisir à la partager dans cet article, avec nos yeux de Suisses. Cet article recense les lieux à ne pas manquer pour visiter Berne et des conseils pour en profiter pleinement. Tu peux le suivre comme un itinéraire ou picorer selon tes envies… On sait qu’on te le dit tout le temps, mais on te conseille de prendre ton temps pour visiter Berne. Même si tu peux en faire le tour en une journée, ça vaut la peine de prendre le temps de palper l’atmosphère zen qui y règne et de profiter des terrasses si tu es en été et autres petits cafés cosy, si tu es en automne/hiver. La vieille ville classée à l’UNESCO a beaucoup de charme, c’est là , où il y a les principaux lieux à visiter, mais pas seulement. Dans cet article, on recense tous les lieux que nous avons découverts et qui nous ont plu. Toutefois, voici quand même quelques incontournables à nos yeux à voir et à faire à Berne L’Hôtel de VilleLa ZytgloggeLes fontaines allégoriquesLe Palais fédéralLa BundesterrasseLa Collégiale et sa terrasseLe Rosengarten Jardin des rosesLa Tour des PrisonsLe Musée d’Histoire de Berne et le Musée EinsteinL’Aar et le point de vue  Aussichtspunkt Terrasse »Envie de plus de visites ? Excursions à Berne. Pourquoi la vieille ville de Berne est classée à l’UNESCO ?La vieille ville de Berne a conservé sa structure urbaine médiévale. La structure urbaine et son développement entre le 12ème et le 14ème siècle sont remarquablement préservés. De nombreux bâtiments historiques ont conservé leur structure originale et le plan médiéval est intact. Rathausplatz – Hôtel de Ville L’Hôtel de Ville est ni plus ni moins que le siège du gouvernement…bernois, évidemment. Regarde bien si tu y vois le drapeau du canton. Comme à Buckingham Palace, s’il est hissé c’est que la reine, enfin les politiques sont à l’intérieur. Le bâtiment et la petite la place Rathausplatz, méritent le coup d’œil. La façade de style gothique tardif a plus de 600 ans ! Avec Alexandra, on aime beaucoup cette place et sa fontaine du Banneret, un bien culturel d’importance nationale. Pas mal, non ? Des visites guidées de l’Hôtel de Ville sont organisées, en allemand uniquement. On ne l’a pas testée. Mais si ça t’intéresse, voici le lien d’inscription avec toutes les infos nécessaires. Kramgasse Une de nos rues préférées à Berne. Avec ses arches typiques à souhait, ses fontaines allégoriques colorées et ses façades baroques tardives ornées de drapeaux, elle est croquignolette à souhait ! Ce n’est pas pour rien que Goethe l’a qualifiée de  plus belle ruelle du monde » ce qu’on ignorait jusqu’ici. On aime flâner dans cette  Gasse » Gasse = ruelle en français, car on a l’impression de plonger dans le 16ème siècle. Le décor sans effort évoque les carrosses, les guildes, les artisans. Prends le temps de regarder les innombrables détails des maisons, autant de témoignages du passé. Loin d’être une ruelle-musée dans l’âme, la Kramgasse est une véritable mine de petits commerces, de restaurants, pas moins de 4 théâtres de cave et la Maison d’Einstein. Préservée, magnifique, active et gourmande on raffole. Zytglogge Véritable symbole de la vieille ville de Berne, cette tour datant de 1405 a connu plusieurs vies prison, tour de garde, porte de la ville. Mais ce qui la rend particulièrement célèbre et pour nous, agréable à regarder, c’est l’horloge astronomique qui orne une des façades depuis 1530 !. Même s’il ne s’agit pas de la plus ancienne horloge publique du monde, elle est tout de même spectaculaire et recèle quelques caractéristiques tout à fait étonnantes, l’une visible de tous et l’autre loin des regards. Premièrement, 3 minutes avant chaque heure, elle s’anime et offre à tous les curieux qui lèvent les yeux vers elle, une animation visuelle et sonore regroupant un ours, un coq, un fou et même un dieu… Eh oui, tu as bien lu, elle s’anime 3 minutes avant l’heure. C’est bien connu, la ponctualité est une vertu en Suisse et être juste l’heure, c’est déjà presque trop tard. La Zytlogge en est l’exemple parfait. Si l’animation n’est pas aussi impressionnante que celle de notre bonne vieille horloge de la Place de la Palud à Lausanne, elle mérite tout de même que tu arrives un peu à l’avance pour en profiter. Deuxièmement, cette horloge mécanique fonctionnant à l’aide de poids en pierre est toujours remontée à la main, et ceci depuis près de 500 ans. De nos jours, un Zytgloggerichter est toujours responsable du bon fonctionnement continu de la Zytlogge, comme tant de générations avant lui. Pour cela, il doit sans faute tirer sur les 20 mètres de cordes reliées aux 400kg de pierres qui actionnent le mécanisme. Et comment faire pour la garder à l’heure pendant qu’il la remonte ? Comme nous, tu peux trouver la réponse à cette épineuse question lors de la visite guidée de la tour. On te la conseille vraiment. La visite te conduit au cÅ“ur de la tour et te permet d’approcher au plus près de son incroyable mécanisme. En ce qui me concerne, j’aurais pu rester à la contempler des heures entières. Après 130 marches, au sommet de la tour, on profite d’une jolie vue sur la vieille ville de Berne. Achète ton billet ici visite guidée Zytglogge. Maison d’Einstein Einstein a passé 2 ans Berne 1903-1905. C’est peu, mais ce sont des années qui comptent. Et pour cause, il a élaboré sa fameuse théorie de la relativité dans la capitale fédérale ! Située au 2ème étage du numéro 49 de la Kramgasse, tu peux la visiter et ainsi voir où le génie a vécu, ainsi que des photos et du mobilier d’époque. C’est une plongée dans son univers et celui de sa femme Mileva et de son fils Hans. Pour notre part, on ne l’a pas visitée, on s’est plutôt orienté vers le Musée Einstein qui donne également de nombreux détails sur sa vie, ses parents, son Å“uvre et même son enfance. 11 Fontaines allégoriques Si la vieille ville de Berne compte plus de 100 fontaines, 11 sortent clairement du lot les fontaines allégoriques. Colorées, richement décorées et surmontées d’une colonne où trône un personnage, elles valent chacune le détour. Construites au 16ème siècle par le sculpteur Hans Gieng, elles racontent toutes une histoire, coutume de la vie bernoise ou une vertu. Si certaines sont explicites, comme le Moïse avec ses 2 tablettes ou Samson terrassant le lion à mains nues, d’autres sont plus énigmatiques… En effet, sur la Kornhausplatz, la fontaine représente un ogre mangeant des enfants. Après prise de renseignements, on peut te confirmer qu’il ne s’agit pas d’une ancienne coutume bernoise. En revanche, le sens de cette statue est sujet à controverse et il n’est pas possible de connaÃtre son sens exact. En résumé, arpente la vieille ville et laisse-toi surprendre par les différentes fontaines que tu croises sur ta route. Ensuite, essaie d’en découvrir le sens sans aide extérieure. Fais attention aux détails ! Tu peux consulter le site de la ville de Berne qui consacre une page entière aux 11 fontaines allégoriques pour savoir si tu avais vu juste. Fontaine Schuetzenbrunnen Palais fédéral Changement de décor et d’époque avec le Palais fédéral. Le Palais en lui-même a été construit en plusieurs étapes entre 1894 et 1902, en calcaire et molasse. C’est cette dernière qui lui donne sa teinte si particulière. On aime son architecture  néo-renaissance » à la fois sobre et élégante. Nous n’avons jamais franchi la porte du Palais, mais il peut être visité et il est même possible d’assister aux débats. Ce n’est pas notre truc, mais si ça t’intéresse, on te conseille de visiter la page du parlement. Pourquoi ne pas aller jeter un Å“il à sa coupole garni de 50’000 feuilles d’or ? Depuis 2021, il y a aussi une App qui fait audioguide en 5 langues. Tape  palais fédéral » dans ton on-line store. Avant 2003, la Bundesplatz Place fédérale n’était qu’un parking sans charme. Depuis lors, les places de stationnement ont été remplacées par un dallage sobre et une spectaculaire fontaine composée de 26 jets d’eau en référence aux 26 cantons. Idéale pour te rafraichir en été. Enlève tes chaussures et fonce ! Palais fédéral et la fontaine Palais fédéral depuis le parc Kleine Schanze Bundesterrasse Terrasse du Palais fédéral – Europapromenade Au pied du Palais fédéral se trouve une superbe terrasse qui surplombe la Ville basse et domine l’Aar. C’est un endroit calme et agréable pour faire une pause ou manger un morceau sur un banc. Joli coup d’œil sur le Musée d’Histoire de Berne. Par temps clair, on voit très bien l’Eiger, le Mönch et la Jungfrau. C’est splendide ! On te conseille de faire une balade depuis la Bundesterrasse la Terrasse du Palais Fédéral et de rejoindre ensuite le Kleine Schanz petit parc en prenant l’Europapromenade. Collégiale La collégiale de tous les superlatifs ! Plus haut clocher de SuissePlus grande église de style gothique flamboyant du paysPlus grosse cloche de Suisse294 figurines ornent son portail principal monumentalAvec plus de 100 mètres de haut, elle est impossible à manquer lors d’une visite de la vieille ville. Pour nous, son portail du Jugement Dernier en est l’atout principal. Tu pourrais passer des heures à le regarder pour en comprendre tous les sens. Un élément tout à fait particulier y apparait un pape envoyé en enfer. Autant dire un message pour le moins osé et controversé ! Cela s’explique par le passé religieux de la ville qui lui a permis une certaine liberté de création. L’intérieure est joli, mais ne rivalise selon nous pas avec certaines églises du pays comme la cathédrale de Soleure ou l’Abbaye de Saint-Gall. Si tu le souhaites, tu peux monter en sommet du clocher payant et ses 312 marches pour profiter d’une superbe vue sur les toits de Berne. On a voulu le faire, mais il fallait déposer tous nos sacs et on ne voulait pas le faire, donc on a renoncé. La vue de depuis la Zytglogge, nous a bien consolé, ceci dit. Terrasse de la Collégiale Mention spéciale pour cette esplanade au calme et sa vue sur l’Aar et la Matte. Si comme nous, tu recherches un lieu pour faire une pause à l’ombre dans ta visite de Berne, accompagnée ou non d’une boisson bien fraÃche ou d’une glace, alors la Terrasse de la Collégiale et l’endroit rêvé. Profite d’un de ses nombreux bancs sous un châtaigner et contemple la vue sur la rivière, la Matte ou sur les superbes façades des maisons patriciennes. Sans doute un des plus beaux spots photo de Berne. Dans un coin de l’esplanade, à côté du Senkeltram, un ascenseur payant aussi appelé  Mattelift » conçu par Gustav Eiffel, se trouve la très jolie maisonnette du café  Einstein au Jardin ». Charmant comme tout. Untertorbrücke et Läuferpltaz L’Untertorbrücke ou pont de la porte inférieure est le plus ancien pont sur l’Aar de la ville de Berne. Ce qui explique le fait que lorsque le Duc Berthold V de Zahringen a fondé la ville en 1191, il a choisi comme emplacement la partie ouest du méandre, qui protégeait naturellement la cité sur 3 côtés. La ville s’est ensuite étirée vers l’est. Le pont actuel remplace un pont en bois datant de 1256, ce n’est qu’en 1487, que le pont de pierre vit le jour. Jusqu’à l’édification du Pont Nydegg près de 600 plus tard, l’Untertorbrücke était un axe incontournable de la cité et plus particulièrement de la Ville basse. Avant qu’on se perde dans un cours d’histoire bernoise, on veut juste vivement te conseiller d’aller faire un tour sur ce pont et sur la Läuferpltaz pour y voir la Fontaine du Coureur Laufer auquel la place doit son nom actuel. C’est absolument charmant et hors du temps. Les maisons évoquent encore le passé glorieux et douanier du pont. Le quartier est calme et ses ruelles pavées tortueuses sont parmi les plus belles de la ville. Pont de Nydegg Situé près de la Fosse aux ours, en parallèle à l’Untertorbrücke, le Pont de Nydegg en impose. Il offre une très belle vue sur l’Aar et sur une partie de la ville. Véritable porte d’entrée sur la vieille ville, il fait partie des lieux les plus visités de la capitale. Si on a bien aimé y faire quelques photos et profiter de la vue, on trouve que ce pont a moins de charme que son ainé cité plus haut. Et comme la Fosse aux ours ne nous intéresse pas vraiment, car on aime savoir les ours en liberté plutôt que livrés aux cris et autres exubérances de touristes excités en quête d’une bonne photo, ce lieu ne présente qu’un intérêt limité. Un pont joli, mais sans plus. Fosse aux ours Pas pour nous du tout pour les raisons citées plus haut, mais l’esplanade donne un joli point de vue sur la vieille ville de Berne. En contrebas, débute une belle balade au bord de l’Aar on y reviendra. On a toujours de la peine avec le fait de voir des animaux en captivité. Encore plus dans des lieux aussi restreints, quand on connaÃt leur vie à l’état sauvage. Depuis 2009, la fosse s’est adjoint un parc où les ours peuvent se balader plus au calme. Quand on allait à Berne dans notre enfance, ce n’était pas le cas et s’était bien triste. Même si l’ours fait partie intégrante de Berne, autant dans son nom Bäre, que sur son écusson, fallait-il vraiment avoir 3 ours dans la ville ? La tradition perdure depuis 1513, mais toutes les traditions n’ont pas que du bon, non ? Bref, ce lieu est un sentiment mitigé pour nous, entre le côté historique indéniable et la réalité du terrain. Beaucoup de cris et certains visiteurs qui n’hésitent pas à lancer des choses dans la fosse pour attirer l’attention des ours, sans respect pour l’animal. Triste spectacle. Rosengarten – Jardin des roses Faire un selfie avec Einstein ? Au Rosengarten, c’est possible ! Ce parc, situé en face de la vieille ville, sur l’autre rive de l’Aar, est un incontournable photo de la ville. Non seulement tu peux passer un moment sur un banc avec Albert, mais aussi profiter d’une des plus belles vues sur la vieille ville de Berne. Aire de détente et de pique-nique très prisée des Bernois, l’intérêt du Rosengarten réside selon nous davantage dans son emplacement privilégié, que dans les roses auxquelles il doit son nom. Quelques jolis parterres de roses colorent le parc. Pas déplaisant, mais pas de quoi éclipser la vue qui attire la foule des visiteurs. ? Au Rosengarten, c’est ppaph\ datvpart p?fit=744%2C558l-vec Einstein ? Au Rosengarten, c’est ppaph\ datvpart p?fit=744%2C558l-vec Einstein ? Au Rosengarten, c’est ppaph\ datvpart p?fit=744%2C558l-vec Einstein&vv] t=744%2C55wt p?fiso"4 artblegiale-gialeorientation""0"}" data-image-title="Cathédrale de Berne Muenster" data-image-description="" data-image-caption="" data-medium-file=" 744w, 333w, part parrrrrÃnt part part p?fit=744%2C558l-vec Einstein ? Au Rosengartenpuis datase-dn'l4o data-carousel-extra='{"blom!nnp3draquot;,&l=1"> ? Au Roseng. 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  • Ικուջожυ ուպ
  • Խሸխд ኮխп иηደծը
Traductionsen contexte de "foulés aux pieds par" en français-anglais avec Reverso Context : Mon groupe craint que les politiques soient foulés aux pieds par les militaires. Traduction Une de ses réalisations Moksha T1 ... liée à celle du contrebandier Frank Satriani. Tous deux sont, sans le savoir, les réincarnations de divinités engagées dans une lutte fratricide sans merci. Privés de leurs souvenirs, ils n'ont qu'une seule piste pour réussir à triompher l'un de l'autre une image, sorte de clé enracinée dans leur subconscient, qui pourrait leur permettre de recouvrer leurs pouvoirs divins. Juliette Bescond, auteur pour un pulp magazine et chroniqueuse au Daily News, est la seule à connaître l'étrange destin des deux hommes. Dans ce premier volume de la série Moksha, le scénariste Marco D'Amico et le dessinateur Roberto Ricci nous livrent un audacieux mélange des genres, entre roman noir et conte mythologique. Des revues de pulp fiction au prestigieux Daily News, des tripots new-yorkais au monde fantastique de l'ancestrale mythologie hindoue, ils ont su trouver un équilibre visuel original. Par la différence de style et de traitement des couleurs, ces deux mondes sont bien distincts le New York des années 1920, comme dans les films noirs, est ponctué d'éclairages expressionnistes, tandis que l'univers onirique » des divinités est mis en valeur par un trait plus léger aux couleurs suaves et pastel. Marco D'Amico et Roberto Ricci sont les habiles précurseurs d'un genre scénaristique et graphique qui tend à s'affranchir des codes habituels de la bande dessinée. Leur série possède tous les ingrédients pour devenir culte.
Informationset situation de l'association FoulÉe du sphynx Marche sportive (randonnée pédestre, raid, trekking, course o dans la ville de Trappes. thèmes : association,course à pieds,culture,La Culture,marche nordique,Nature,Promotion,Sportives,TOUT PUBLIC,VTT
Bientraiter l'orteil fracturé. Si la radio fait état d'une fracture de l'orteil, on ne peut pas plâtrer l'orteil afin de l'immobiliser. On utilisera des bandes, afin de le « fixer » à un commedans la tradition ancestrale des vendanges, une bonne ratatouille doit être longuement foulée au pied. Par yves brette le mardi 26 juillet 2016, 09:59 - Lien permanent. partagez ce bretzel liquide avec vos amis :
Unevue inoubliable sur Paris, et pour éviter la foule, passons les escaliers, dont les enfants feront compter les marches ! La ville du Science et Industrie #2 Une autre sortie familiale à partir de 2 ans, la ville des sciences et surtout la ville des enfants, où nos petits conseils découvriront leur corps, leurs sens, les mouvements, l’eau, etc. Une belle découverte en perspective.
Alorsvoilà je me pose la question, pour un 10k, l'attaque de la foulée se fait sur le talon ou l"avant du pied?? Quelle foulée est la plus
Chaussuresminimalistes Running / Athlétisme Femme Il y a 26 produits. Chaussures minimalistes Running / Athlétisme Femme. Si vous êtes une femme et que vous pratiquez le running avec une foulée minimaliste ou barefoot, vous êtes au bon endroit ! Ici vous trouverez tous les modèles de chaussures minimalistes ou de transition pour la

Parolesde la chanson La rose foulée par Jacques Offenbach Pauvre fleur que dans l'allée Son pied distrait a foulée Sur mon cœur vis jusqu'au soir; Vis pour me parler de celle Si fière,

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