L'HOMME EST UN ROSEAU PENSANT PASCAL BLAISEGALLIMARD, GALLIMARD Format 9 x 109 x 179Reliure BrochĂ©RĂ©fĂ©rence 9782070469123Date de parution 19/05/2016 En rĂ©sumĂ© RĂ©sumĂ© "L'homme n'est qu'un roseau pensant, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'Ă©craser ; une vapeur, une goutte suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'Ă©craserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue puisqu'il sait qu'il meurt et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien." Invitant Ă s'Ă©loigner du divertissement du monde, les mĂ©ditations de ce roseau pensant qu'est Pascal, comme chacun d'entre nous, invitent Ă la mĂ©ditation et Ă un recueillement salutaire - quand bien mĂȘme il serait PensĂ©es se prĂ©sentent sous forme de fragments numĂ©rotĂ©s, pour certains rĂ©unis par Pascal lui-mĂȘme au sein de liasses portant des titres. Ce sont les fragments classĂ©s dans les quinze premiĂšres liasses que nous reprenons dans cette Ă©dition, et qui pourraient constituer un portrait de l'homme, entre misĂšre et grandeur, nourri par la foi et les rĂ©flexions thĂ©ologiques de Pascal. Une mĂ©ditation bouleversante sur la condition humaine, entre misĂšre et grandeur, portĂ©e par une Ă©loquence exceptionnelle.
Selon Pascal dans les PensĂ©es, lâhomme est Ă la fois misĂ©rable et grand. MisĂ©rable car physiquement il est trĂšs faible et peut ĂȘtre tuĂ© facilement par la nature, une catastrophe, une maladie. Mais lâhomme est grand car il a conscience de lui-mĂȘme. En dâautres termes, lâhomme se sait fragile et mortel, il peut prendre conscience de sa place dans lâunivers et rĂ©flĂ©chir sur lâunivers et sur son existence. Ce qui nâest pas toujours facile. Texte de Pascal [Fragment 113-348] [âŠ] Par lâespace lâunivers me comprend et mâengloutit comme un point par la pensĂ©e je le comprends. [Fragment 114-397] La grandeur de lâhomme est grande en ce quâil se connaĂźt misĂ©rable ; un arbre ne se connaĂźt pas misĂ©rable. Câest donc ĂȘtre misĂ©rable que de se connaĂźtre misĂ©rable, mais câest ĂȘtre grand que de connaĂźtre quâon est misĂ©rable. [Fragment 200-347] Lâhomme nâest quâun roseau, le plus faible de la nature, mais câest un roseau pensant. Il ne faut pas que lâunivers entier sâarme pour lâĂ©craser ; une vapeur, une goutte dâeau suffit pour le tuer. Mais quand lâunivers lâĂ©craserait, lâhomme serait encore plus noble que ce qui le tue, puisquâil sait quâil meurt et lâavantage que lâunivers a sur lui, lâunivers nâen sait rien. Toute notre dignitĂ© consiste donc en la pensĂ©e. Câest de lĂ quâil nous faut relever et non de lâespace et de la durĂ©e, que nous ne saurions remplir. Travaillons donc Ă bien penser, voilĂ le principe de la morale. Pascal, PensĂ©es et opuscules. Si vous avez aimĂ©, n'hĂ©sitez pas Ă partager !
Cette citation de Blaise Pascal L'homme est un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. , fait partie des plus belles citations et pensées que nous vous proposons de Blaise Pascal. Partager cette citation Vous trouverez ci-dessous des illustrations de cette citation de Blaise Pascal que vous pouvez facilement télécharger ou publier directement sur vos réseaux sociaux préférés tels que Facebook, Twitter, Instagram ou Pinterest. Citations similaires Dans les citations ci-dessous vous trouverez des citations similaires à la citation de Blaise Pascal L'homme est un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. , contenant les termes homme, roseau et faible. Voir d'autres citations d'auteurs Découvrez des centaines d'auteurs célÚbres et toutes leurs citations célÚbres. Brigitte Bardot Diana Spencer Frédéric Beigbeder Gaston BACHELARD George Bernard SHAW Hannah ARENDT Jean-François KAHN Jules Renard Marcel Jullian Swami Vivekananda Théophile GAUTIER Yves BEAUCHEMIN Rechercher une citation
Lhomme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage de l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
âââ> Cet article a Ă©galement Ă©tĂ© publiĂ© le samedi 25 avril 2015 sur Lâopinion courante tend Ă considĂ©rer que lâhomme est en gĂ©nĂ©ral un ĂȘtre rationnel ses propos comme ses comportements et ses dĂ©cisions sont le fruit dâune pensĂ©e logique. Sâil se met parfois Ă dire et agir Ă contresens, ce ne peut ĂȘtre que sous le coup dâune puissante Ă©motion telle que peur, colĂšre ou affection. Or depuis la fin des annĂ©es 1970, les sociologues et les psychologues tendent plutĂŽt Ă considĂ©rer que si des erreurs systĂ©matiques et persistantes sont commises, elles sont aussi attribuables Ă des dĂ©ficits cognitifs dont lâhomme ne se rend pas compte. En particulier, la pensĂ©e intuitive, souvent en premiĂšre ligne, conduit Ă des raccourcis simplificateurs qui forgent des partis pris nuisibles Ă la capacitĂ© de jugement. Si lâhomme est un roseau quâune goutte dâeau peut terrasser, il a lâavantage, car il pense, de savoir quâil meurt alors que la goutte dâeau nâa aucune idĂ©e de lâavantage quâelle a sur lâhomme, ainsi que nous le dit Blaise Pascal dans ses PensĂ©es. Cependant, sans nier lâextraordinaire et exclusive facultĂ© de penser de lâĂȘtre humain, on constate que lâĂ©volution du monde vers toujours plus de complexitĂ© fait que sa rationalitĂ© devient limitĂ©e. Câest la thĂ©orie quâa dĂ©veloppĂ©e Herbert Simon 1916-2001, Ă©conomiste et sociologue amĂ©ricain titulaire du prix Turing 1975 et du Prix Nobel dâĂ©conomie 1978. Selon lui, le monde est vaste et complexe tandis que le cerveau humain et sa capacitĂ© de traitement de lâinformation sont comparativement trĂšs limitĂ©s. En consĂ©quence, les prises de dĂ©cision ne sont plus tant rationnelles quâun constant effort pas toujours atteint vers la rationalitĂ©. Le nouveau concept de rationalitĂ© limitĂ©e mis en Ă©vidence par Herbert Simon dĂ©clencha dâabondantes recherches sur les biais cognitifs, en particulier les travaux de Tversky et Kahneman, et sur les dĂ©cisions absurdes. Dans cet article, pour lequel jâai utilisĂ© les sources * dĂ©taillĂ©es ci-dessous, jâaimerais en prĂ©senter une sĂ©lection, mĂ©lange de phĂ©nomĂšnes frĂ©quents et de curiositĂ©s Ă connaĂźtre. Il me semble utile, au quotidien comme dans la vie professionnelle, de prendre conscience des piĂšges dans lesquels notre raisonnement peut tomber et de pouvoir compter rapidement sur quelques garde-fous. Parmi ceux-ci, la prĂ©sence Ă nos cĂŽtĂ©s dâun avocat du diable » qui prend systĂ©matiquement le contrepied de tout ce quâon dit est incroyablement irritante mais comporte lâĂ©norme avantage de nous aider Ă prendre conscience de nos faiblesses argumentatives. La loi des petits nombres Nous sommes intuitivement dâassez bons grammairiens. DĂšs lâĂąge de quatre ou cinq ans, nous nous plions sans problĂšme aux principales rĂšgles de grammaire sans mĂȘme les connaĂźtre. Par contre, nous sommes intuitivement de mauvais statisticiens. Nâen soyons pas trop dĂ©solĂ©s, mĂȘme les personnes dont câest le domaine dâexpertise se trompent ainsi que lâa montrĂ© Kahneman suite Ă une petite expĂ©rience assez amusante avec des professeurs de mathĂ©matique spĂ©cialistes des statistiques. La loi des petits nombres consiste Ă oublier que les petits Ă©chantillons prĂ©sentent des rĂ©sultats extrĂȘmes plus souvent que les grands Ă©chantillons. Câest une mise en garde vis-Ă -vis des sondages avant mĂȘme de sâintĂ©resser au message du sondage X serait réélu avec 60 % des voix au second tour devant Y » il importe de vĂ©rifier la taille de lâĂ©chantillon et de sâintĂ©resser aux informations de fiabilitĂ© du sondage, chose que notre cerveau tend trop facilement Ă oublier face au message principal. Cette Loi des petits nombres vaut aussi dans le temps. Ce nâest pas parce quâune crue est centennale quâelle ne pourra pas se produire deux annĂ©es de suite. Par contre, ces deux annĂ©es de suite forment un trop petit Ă©chantillon pour quâon puisse en dĂ©duire quoi que ce soit sur la pĂ©riodicitĂ© de la crue. Lâeffet dâancrage Lâexemple donnĂ© par Kahneman est particuliĂšrement explicite. Il demanda Ă des Ă©tudiants de faire tourner une roue de la fortune qui sâarrĂȘtait uniquement sur les chiffres 10 et 65, puis de noter les rĂ©ponses. Ensuite il leur posa deux questions Le pourcentage de pays dâAfrique aux Nations-Unies est-il supĂ©rieur ou infĂ©rieur aux chiffres que vous venez de noter ? Quel est selon vous le pourcentage de pays dâAfrique aux Nations-Unies ? On se doute que les Ă©tudiants auraient dĂ» ignorer complĂštement les rĂ©sultats de la roue de la fortune qui nâont rigoureusement aucun rapport avec les pays membres de lâONU. Et pourtant, ce ne fut pas le cas. Les estimations des Ă©tudiants Ă©taient ancrĂ©es » autour de 10 et 65. Cet effet dâancrage survient lorsque lâon considĂšre une valeur particuliĂšre avant dâestimer une valeur inconnue. Exemple concret de la vie courante une nĂ©gociation immobiliĂšre. Que vous soyez acheteur ou vendeur, le mieux est dâannoncer un montant en premier. La partie adverse aura beaucoup de mal Ă dĂ©placer la nĂ©gociation de ce niveau prĂ©-indiquĂ©. La rĂ©gression vers la moyenne Câest lâhistoire dâune sĂ©rie alĂ©atoire de manoeuvres aĂ©riennes acrobatiques. Lâinstructeur a remarquĂ© que lorsquâil fĂ©licite un Ă©lĂšve qui vient de faire une excellente performance, sa tentative suivante est ratĂ©e. Par contre, lorsquâil souffle dans les bronches dâun Ă©lĂšve qui a ratĂ© lâexercice, la manoeuvre suivante est bien meilleure. DâoĂč il conclut quâil ne faut pas fĂ©liciter mais rĂ©primander. En rĂ©alitĂ©, lâinstructeur nâa pas tenu compte du caractĂšre alĂ©atoire des sĂ©ries acrobatiques rĂ©alisĂ©es par les Ă©lĂšves, et il donne beaucoup trop de poids Ă ses interventions. Statistiquement, lorsquâun Ă©lĂšve rate lourdement un exercice, il a toutes les chances de le rĂ©ussir mieux la fois suivante. De mĂȘme, lorsque la manoeuvre est parfaitement exĂ©cutĂ©e, les chances de la reproduire Ă lâidentique Ă lâessai suivant sont faibles. Câest ce quâon appelle le retour Ă la moyenne. Le phĂ©nomĂšne des rĂ©compenses nâa rien Ă voir avec ça. Cela veut dire notamment que le talent nâest jamais un Ă©lĂ©ment explicatif unique. La chance entre aussi en compte. Le phĂ©nomĂšne de la rĂ©gression vers la moyenne illustre particuliĂšrement bien une des difficultĂ©s de notre cerveau il tend Ă vouloir trouver des causalitĂ©s partout alors quâil nây a souvent rien dâautre Ă considĂ©rer quâun alĂ©a statistique. Comme pour les blĂąmes et les rĂ©compenses de lâinstructeur ci-dessus, nous sommes pris au piĂšge dâune contingence malheureuse. Câest triste Ă penser, mais si lâon tend Ă se montrer aimable avec les gens quand ils nous sourient et au contraire Ă leur faire grise mine quand ils nous snobent, la rĂ©gression vers la moyenne implique automatiquement que nous seront rĂ©compensĂ©s de notre attitude hostile et pĂ©nalisĂ©s pour notre gentillesse. Le biais de la disponibilitĂ© en mĂ©moire Il sâagit de la tendance Ă privilĂ©gier les Ă©vĂšnements rĂ©cents ou ceux qui nous viennent le plus facilement Ă lâesprit, puis de bĂątir autour dâeux toute une histoire sans tenir compte dâĂ©vĂ©nements plus anciens. Ce biais est renforcĂ© lorsque lâĂ©vĂšnement en question nous affecte Ă©motionnellement. Nos gouvernements ne sont pas Ă lâabri de ce genre de biais, en tout cas ils lâutilisent volontiers pour faire passer des lois sous le coup de lâĂ©motion des populations aprĂšs un Ă©vĂ©nement trĂšs perturbant. Ah tiens, je pense tout Ă fait par hasard au projet de Loi Renseignement. Câest peut-ĂȘtre une explication possible de lâadhĂ©sion assez massive des Français Ă cette loi inutile et liberticide. Le pont de la riviĂšre Kwai Cette histoire de Pierre Boulle Ă©galement auteur du livre La PlanĂšte des Singes portĂ©e au cinĂ©ma par David Lean avec lâinoubliable Alec Guinness dans le rĂŽle du colonel Nicholson, est un exemple intĂ©ressant de dĂ©cision absurde. On dĂ©finit gĂ©nĂ©ralement cette derniĂšre comme Ă©tant une action radicale et persistante contre le but quâon veut atteindre. LâabsurditĂ© dĂ©coule de la contradiction interne. Le colonel anglais Nicholson, prisonnier en pleine jungle birmane avec ses soldats dans un camp japonais, rĂ©siste hĂ©roĂŻquement aux traitements inhumains que le colonel japonais SaĂŻto lui inflige afin de le faire cĂ©der Ă ses prĂ©tentions de faire travailler aussi les officiers prisonniers sur un projet de pont enjambant la riviĂšre Kwai. Câest interdit par les conventions internationales et Nicholson ne compte pas sây plier. Les hommes soutiennent leur colonel et le chantier nâavance pas. SaĂŻto finit par renoncer Ă enrĂŽler les officiers, tandis que Nicholson, fort de sa victoire et fier du gĂ©nie militaire anglais face aux difficultĂ©s des ingĂ©nieurs japonais, soucieux Ă©galement dâoccuper ses soldats, se met Ă concevoir un pont et un plan de travaux quâil propose Ă son homologue japonais. Le pont sera construit sous les directives Ă©clairĂ©es de Nicholson au bĂ©nĂ©fice de lâennemi. Le colonel anglais a tellement perdu de vu son but initial â le devoir de tout prisonnier de causer le plus de problĂšmes possibles aux autoritĂ©s du camp â il sâest tellement investi dans la construction du pont, quâil ira jusquâĂ sâinterposer contre le commando alliĂ© chargĂ© de le faire sauter, et y perdra la vie. Vol British Midland Airways entre Londres et Belfast 1989 Quinze minutes aprĂšs le dĂ©collage, le Boeing 737 qui assure chaque soir la liaison entre Londres et Belfast se met Ă vibrer bruyamment et de la fumĂ©e entre dans lâhabitacle avec une forte odeur de brĂ»lĂ©. Les passagers assis Ă lâarriĂšre de lâappareil voient nettement des flammes et des Ă©clairs sortir du rĂ©acteur. Il sâagit du moteur numĂ©ro 1 situĂ© Ă gauche. Dans le cockpit, les pilotes sentent lâodeur de brĂ»lĂ© et perçoivent les vibrations. Compte tenu du circuit dâair conditionnĂ©, le commandant fait intĂ©rieurement lâhypothĂšse que câest le moteur numĂ©ro 2 situĂ© Ă droite qui est atteint. Le copilote observe les instruments de navigation et Ă la question du commandant de savoir quel moteur est atteint il rĂ©pond Itâs the leâŠitâs the right one. » Le commandant ordonne immĂ©diatement que le moteur 2 soit mis au ralenti. Les pilotes ont lâimpression que les vibrations sâattĂ©nuent. Le commandant ordonne alors lâarrĂȘt complet du moteur 2 situĂ© Ă droite, alors que câest le moteur numĂ©ro 1 situĂ© Ă gauche qui est en train de rendre lâĂąme. Devant la panique des passagers, le commandant de bord fait une annonce pour les informer que le rĂ©acteur de droite a Ă©tĂ© endommagĂ©, ce qui a produit de la fumĂ©e, mais quâil a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© et quâils vont atterrir dans quelques minutes. Les passagers qui ont vu les Ă©tincelles Ă gauche sont stupĂ©faits et discutent entre eux, mais aucun nâose porter cette contradiction Ă lâattention gĂ©nĂ©rale. Les pilotes sâapercevront de leur erreur et tenteront de remettre en marche le moteur 2, mais trop tard. Lâavion sâĂ©crase, faisant 47 morts et 84 blessĂ©s graves. Cette affaire illustre non seulement une dĂ©cision absurde, mais peut-ĂȘtre surtout lâattitude silencieuse des non-experts dĂ©tenteurs dâinformations vitales face Ă des experts en rupture de sens. On pourrait citer des histoires similaires en mer ou en montagne, dans lesquelles la notion du skipper ou du guide seul maĂźtre aprĂšs Dieu » est un facteur aggravant du risque. Actuellement, les compagnies de guides, aussi bien en Suisse ou en Italie quâen France, commencent Ă adopter de nouvelles rĂšgles de prise de dĂ©cision dans des situations graves. Il revient au guide de faire part de ses inquiĂ©tudes Ă sa cordĂ©e, mais les alpinistes sont tous invitĂ©s Ă prendre la parole pour donner leur avis sur la poursuite de la course, lâattente ou le repli. Lâinformation doit ĂȘtre partagĂ©e et la dĂ©cision finale prise en commun. Lâexemple du vol Londres Belfast montre bien que si le processus de dĂ©cision avait prĂ©vu de stimuler la remontĂ©e dâinformation des passagers aux pilotes, lâaccident aurait pu ĂȘtre Ă©vitĂ©. Dans le mĂȘme ordre dâidĂ©e, certaines compagnies aĂ©riennes donnent maintenant le pilotage au moins expĂ©rimentĂ© des pilotes afin que lâautre pilote, plus gradĂ©, nâait pas peur de lui faire des remarques. Mais au fait, jây pense, que dire du projet de Loi Renseignement qui vient dâentrer en examen Ă lâAssemblĂ©e nationale ? Les mĂ©dias et les rĂ©seaux sociaux ont abondamment montrĂ© que si son objectif est bien de lutter contre le terrorisme en donnant des moyens de surveillance illimitĂ©s aux services de renseignement, cette loi qui se veut fiable Ă 99 % est totalement inutile. Elle aboutit Ă faire surveiller tout le monde, Ă inquiĂ©ter 10 innocents pour 1000 habitants et Ă laisser filer les terroristes actifs qui nâauront aucun mal Ă passer sous les radars. La persistance du gouvernement et le soutien reçu dâun nombre non nĂ©gligeable de dĂ©putĂ©s de lâopposition relĂšvent-ils de biais cognitifs, de dĂ©cisions absurdes ou de malignitĂ© volontaire ? * Sources Christian Morel Les dĂ©cisions absurdes, Editions Gallimard, 2002. Christian Morel est cadre dirigeant dâune grande entreprise et mĂšne une rĂ©flexion sociologique sur la nĂ©gociation et la dĂ©cision. Mintzberg, Ahlstrand, Lampel, Strategy Safari, chapter 6 the cognitive school, Pearson Education, 1998, 2009. Henry Mintzberg Mintzberg141 est un chercheur canadien en management et thĂ©orie des organisations. Daniel Kahneman SystĂšme 1 SystĂšme 2 Les deux vitesses de la pensĂ©e Thinking, fast and slow, Flammarion, 2012. Daniel Kahneman a reçu le prix Nobel 2002 pour ses thĂ©ories sur le jugement et la prise de dĂ©cision. Photo de couverture © Tomfry â
Avoirconscience de la place que l'homme occupe dans un univers infini, lui qui n'est qu'un ĂȘtre fragile, fini, c'est le « principe » mĂȘme de la morale. (ENJEU). La structure argumentative du texte, opĂ©rant par oppositions successives, va guider notre travail de rĂ©solution des problĂšmes apparents et rĂ©els que posent cet extrait. (PLAN--->) Ainsi, nous devrons comprendreTextede la « pensĂ©e 63 » de Blaise Pascal. Texte situĂ© page 347 du manuscrit original. Lâhomme nâest quâun roseau, le plus faible de la nature ; mais câest un roseau pensant. Il ne faut pas que lâunivers entier sâarme pour lâĂ©craser : une vapeur, une goutte dâeau, suffit pour le tuer. Mais, quand lâunivers lâĂ©craserait, lâhomme serait encore plus noble que ce
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